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    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
    Revelio
    Emploi : Détective privé
    DC : War || Edgar A. Poe
    Crédits : James B. Barnes || Marvel
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    THE GAME IS AFOOT
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    @[John H. Watson]

    The show must go on.

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    Lentement, Sherlock hume la fragrance de John, le nez toujours niché dans son cou. Tout son corps s'est crispé. Non pas parce que John le serre davantage - il ne porte que très peu d'attention à ce genre de détails quand il est dans cet état presque végétatif tant il ne semble réagir à rien, pas même aux paroles de l'être aimé, enfermé dans sa torpeur, dans ses pensées mauvaises, perfides, qui s'insinuent dans son esprit pour en contaminer sa logique et sa vision des choses. Il a peur, et il ressent la peur de John. Le détective n'a pas besoin de voir son visage pour comprendre, il a senti seulement ce frisson. C'est ça qui l'a fait tendre tous ses muscles sans exception, presque comme s'il était prêt à bondir. De quoi John a peur ? Qu'est-ce qu'il craint à ce point ? Le brun voudrait lui demander mais il doute sur la réponse. Lui qui n'a jamais de doute, qui a toujours raison et les autres toujours tort, se retrouve bien silencieux et surtout, très incertain quant à la suite. Sherlock sait qu'il ne peut plus reculer, mais il ne veut pas avancer non plus.
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    John H. Watson
    John H. Watson
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    Emploi : Médecin.
    DC : Vega ♚ Merzhin ♚ Émile Zola
    Crédits : Steve Rogers - Marvel
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    Pitié, que Sherlock s'endorme. Qu'il glisse lentement aux pays des rêves, parce que John sent monter les larmes plus fort que jamais. Oh, le soldat ne pleure pas pour grand chose; c'est un homme qui cache ses larmes armé d'un sourire ou qui profite de la solitude de sa maison pour craquer; parfois. Ou il lui arrive de s'enfermer dans son bureau, à l'hôpital; parce qu'il sait que même s'il rentre à la maison les yeux rougis de larmes, Sherlock ne lui posera jamais la moindre question. C'est ainsi entre eux, des milliers de non-dits, des milliers de mots qui ne s'expriment jamais. Le frisson s'étend, la pensée perfide fait son chemin et l'esprit de John lui renvoie des images qu'il n'aurait jamais voulu imaginer. L'image d'un corps sans vie; une overdose, un coma éthylique; toutes ces choses qu'il traite au quotidien dans son travail, mais avec un détachement certain. Mais ça n'est pas possible de se détacher de Sherlock. Pas avec cet amour qu'il lui porte. Pas avec ce trop plein de sentiments qui, d'un coup, explosent dans la pièce. John n'en peut plus. Il a peur, si peur qu'il n'arrive plus à penser à rien parce que la seule chose qu'il lui reste en tête, c'est cette envie, cette pulsion. Cette chose que lui seul, dans cette pièce, est capable de faire sans y avoir réfléchi la moindre seconde. Alors il inspire; lentement, quitte les cheveux de son aimé pour redresser son visage jusque devant le sien. Il fixe ces yeux océans des siens et sourit légèrement; ses yeux humides et son regard perdu. Mais il y a une chose dont il est sûr. Une chose qu'il sent dans son coeur et dans ses tripes. Une chose à laquelle il ne veut pas renoncer, une chose qu'il ne devrait pas dire, pas maintenant. Mais John, c'est un homme de coeur. Ses choix sont souvent dictés par ce dernier et ce soir encore; c'est son coeur tout entier qui parle. Ce coeur qui n'a jamais aimé qu'une personne.

    — Sherlock... Will you marry me ?
    ‘Come, Watson, come!’ he cried. ‘The game is afoot. Not a word! Into your clothes and come!’
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    Sa tête va exploser. Il la sent, la violente migraine arriver. Les mots de John passent en boucle dans son esprit, ils rebondissent contre ses parois mentales. Il ne comprend pas et ça l'énerve. Il ne comprend pas et ça l'effraie. Il ne comprend pas et ça le fatigue. Si ses muscles sont tendus, il sent encore une fois le corps de John frissonner. Un nouveau long frisson. A quoi le médecin pense ? Quelque chose de terrible qui pourrait arriver ? Le concernant ? Qu'il craque définitivement ? C'est ce qu'il se dit en premier. Il pourrait rester un moment à se morfondre les yeux fermés. Il veut dormir, au moins une heure ou deux, pour que son esprit le laisse tranquille. Mais il n'y parvient plus. Sa fatigue semble avoir disparue pour autre chose, quelque chose de plus violent, qui l'empêche de se reposer correctement. Puis cette main qui quitte ses cheveux, se pose sur son visage et le lui faire redresser vers lui. Leurs visages sont très proches, Sherlock s'en rend compte quand il rouvre les yeux. Il lit beaucoup de chose dans le regard de son aimé, et ça lui comprime la cage thoracique, lui serre le coeur comme dans un étau. Les yeux ne peuvent pas mentir, loin de là. Il le sait. En revanche, ce qu'il n'a pas anticipé, c'est cette question. Cette question. Et une détresse pure se lit dans les prunelles claires du détective. Une violente détresse, une peur indescriptible, quelque chose qui lui coupe littéralement les cordes vocales. Non. Non. Non, non, non, non. Sherlock panique. Parce qu'il n'est pas dans son état normal. Parce que John vient de lui demander de l'épouser. Qu'il est incapable de donner une réponse convenable. Qu'il ne peut pas répondre à cette question. Qu'il a peur. Une peur qui lui vient des entrailles, viscérales. Il a peur que John interprète son silence comme un refus, mais il n'arrive pas. Il ne peut pas. C'est comme s'il avait le souffle coupé.
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    Oh. Oh, le silence. Cet atroce silence. Le silence qui répond à la place des mots, le silence qui effrite la panique de John, la transfert envers Sherlock qui n'a rien demandé. Lui qui se contrôle toujours si bien, lui qui est capable de garder un visage parfaite impassible alors qu'il fait jouir un homme trois fois sur ce même canapé. Lui qui est capable du pire comme du meilleur, se lit en cet instant même une peur, viscérale, si violente que John papillonne des paupières l'espace d'une seconde, l'air choqué, interdit. Alors c'est en ça, que le détective ne comprend pas l'amour et tout ce qui l'entoure. Parce que quand il se présente; quand il vient par l'engagement le plus solennel qu'il soit, alors il ne semble avoir qu'une envie, c'est fuir. Pourtant, John y pense depuis un moment. Il y a cette bague, cachée dans ses affaires qu'il déplace régulièrement pour ne pas qu'elle soit trouvée. Mais c'est une bague qui, si l'on en croit ce silence pesant, ne trouvera jamais comme propriétaire le doigt de Sherlock. John laisse s'échapper la pression contre le visage de Sherlock et ne laisse rien paraître. On y voit rien sur son visage; pas son coeur qui explose en morceau, pas la douleur qui lui vrille les oreilles, fait qu'il entend à peine le son de sa propre voix quand il sourit et s'exprime.

    — I'm sorry. I guess I'm just afraid too about what's coming. Forget it, I'm just really tired... don't be mad at me, okay ? Please.
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    Et il le sait, qu'il vient de décevoir John de la pire manière qui soit. Il le sait. Sherlock n'a pas besoin de mot. Le médecin doit prendre ça comme de la fuite. Une éternelle fuite de la part du lâche qu'il est. "What's wrong with me..." Sa voix se brise et il se lève presque trop brutalement en s'écartant de John, s'éloignant rapidement. Sa tête tourne, lui fait terriblement mal. Il titube, manque de tomber et pourtant il parvient à aller s'enfermer aux toilettes. Il a terriblement mal au coeur. Sherlock ne comprend pas pourquoi, pourquoi maintenant. Pourquoi après qu'il se soit senti aussi bien. Pourquoi il n'a pas le droit d'être serein l'espace de quelques heures. Il ne demande pas grand chose pour une fois. Juste que ses pensées s'éteignent quelques heures. Qu'il puisse avoir le temps de se recomposer son visage impassible, inaccessible. Que ses larmes finissent par disparaître. Que sa poitrine cesse de lui faire mal à chaque inspiration trop violente. "What's wrong with me..." Il se répète, encore, encore et encore. Il ne sait pas ce qui cloche chez lui. Il ne sait pas pourquoi il est comme ça. Pourquoi il fuit lâchement. N'importe qui aurait été heureux à sa place. Le mariage, c'est quelque chose de sacré, particulièrement pour John qui respecte profondément ces traditions. Traditions que le détective piétine en fuyant. "I told you... I'm a coward..." Il murmure en tirant la chasse d'eau et en se laissant retomber assis contre la porte. Sherlock se sent tellement misérable qu'il n'ose même pas sortir affronter la déception crève-cœur de son compagnon.
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    Pourquoi a-t-il parlé ? Pourquoi ne peut-il simplement pas se taire ? Oh, au fur et à mesure de ces années, Sherlock l'avait prévenu, pourtant, répétant sans cesse que les sentiments n'étaient qu'une douce folie qui permettait surtout de contrôler n'importe qui. C'est un motivateur; de meurtre et de crimes, de choses qui permettent au détective de travailler, de faire marcher son cerveau. John pense alors qu'il vaut mieux ne plus jamais en parler. Faire comme si de rien était, comme s'il n'était pas en train de mourir à l'intérieur de lui-même. Parce que John pense, mais il pense mal. Il essaye de comprendre la situation mais la seule chose qui lui vient est une réalisation atroce. Celle que le détective ne ressent rien pour lui. Ils sont compatibles, tout au plus; le brun trouvant en John un exutoire; quelqu'un qui comprend sa haine des attouchements et qui lui permet de se libérer, de temps en temps. Non, Sherlock n'est pas amoureux. Debout dans le salon, là où il s'est relevé pour tenter de suivre le détective, l'ancien militaire reste figé, les bras le long du corps. Sherlock ne l'aime pas. Une vague de douleur vient lui serrer si fort la poitrine qu'il doit se retenir au canapé derrière lui pour ne pas simplement s'évanouir sur l'instant. C'est atrocement douloureux, de réaliser une chose pareille après une demande en mariage. C'est atroce, de se dire que l'homme de sa vie est à mille lieux de ressentir la même chose pour lui. Mais John est John. Alors il déglutit, rattache sa chemise et se rhabille; comme s'il remettait une armure. Protégé par des barrières de tissu, c'est beaucoup plus facile, de jouer à l'homme qui n'a pas mal. Á celui qui va s'épancher sur le travail les trois prochaines semaines en oubliant de dormir et de se nourrir juste pour oublier ça. Comme toujours. Alors il inspire, prend son courage à deux mains, et fige sur son visage une expression tout à fait neutre, tout à fait normal, alors qu'il va frapper doucement à a porte des toilettes.

    — Sweety ?

    Il se fustige lui-même, se permet une insulte envers lui-même tant que la porte n'est pas encore ouverte.

    — Sherlock ? Please, get out of here. It was nothing, I swear to God I'm not mad at you or sad or anything. I'm okay, don't push yourself like this. Please, come here, you need a shower, I need it too and we need to sleep.
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    "STOP LYING JOHN." Sherlock donne un violent coup de tête dans la porte, avec l'arrière de son crâne. Cependant il ne bouge pas de sa position. Ca lui brise le coeur d'être impuissant. De ne pas pouvoir parler. De ne pas arriver à dire à John ce qu'il aimerait lui dire. Qu'est-ce que son aimé est allé s'imaginer ? Tout, n'importe quoi, et c'est ce qui terrorise Sherlock davantage. Qu'est-ce qu'il a fait, en fuyant ? Qu'est-ce qu'il a provoqué ? Sans doute beaucoup de peine, de douleur, de déception. Obligeant son homme à retrouver sa carapace de mensonges, ce sourire qui cache toute sa souffrance, toute son attitude qui trahit l'attitude de monsieur parfait alors qu'il hurle intérieurement. Sherlock se prend la tête entre ses mains comme pour se boucher les oreilles, recroquevillé sur lui même après avoir remis un coup dans la porte avec l'arrière de son crâne. Sherlock veut qu'elles se taisent. Toute. Définitivement. Toutes ces pensées qui le torturent, les nouvelles qui viennent rejoindre les anciennes. Tout le mal qu'il vient de faire à John. Oublier sa déception. Oublier ces frissons. Tout oublier, que tout soit silencieux autour de lui, définitivement. "SHUT UP !" Il aura fallu une minute de déconcentration. Une seule minute pour que tout son travail sur lui-même et son esprit éclate, parte en fumée. Cette minute de bien être après ce fort moment avec John, qui l'a déconcentré, et qui a réussi à laisser échapper toutes ses pensées, bonnes, mauvaises. Oh, il n'écoute plus John. Il n'écoute que son esprit qui hurle. Ce n'est d'ailleurs pas à lui que cet ordre violent de se taire était destiné. Seulement à lui-même, parce qu'il pense beaucoup trop et ça a fini par éclater.
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    Et le hurlement traverse la porte si vite, atteint si vite la poitrine de John qu'une balle aurait bien pu se loger entre ses deux poumons que John n'y aurait pas vu la moindre différence. C'est fort; ça fait mal, ça le traverse de part en part et ça fait trembler ses jambes alors qu'il recule d'un pas. Sherlock ne va pas sortir de là. Sherlock souffre et il ne peut rien faire. Ah, il est beau le médecin, le médecin inutile qui sent de minute en minute qu'il est sur le point de craquer. Et il se déteste, John, il se haït du plus profond de ses entrailles pour avoir parlé. Il a tout gâché. Il a foutu en l'air ce moment entre eux, cette harmonie si rare; il a foutu en l'air cette tendresse entre eux mais il faut se rendre à l'évidence; il n'y a jamais eu de tendresse. Tout ceci n'était qu'artifice, que des mensonges sous couverts d'une main qui caresse, d'une main qui fait oublier le reste du monde. Mais le monde, le monde est terriblement cruel et revient à l'esprit du médecin qui étouffe un sanglot, une main devant ses lèvres pour ne rien laisser paraître. Mais la vie continue; alors il fait un autre pas en arrière murmure un excuse d'une voix tremblante et s'enfuit à son tour jusqu'à la salle de bain. Voilà. C'est mieux ainsi. Prendre une douche, se détendre; s'habiller pour la nuit et prétendre dormir avec son ordinateur sur les genoux et assez de travail pour oublier cette envie de pleurer qui lui serre si fort la gorge qu'il devient presque pénible de simplement respirer. C'est mieux ainsi, c'est ce que se répète John alors qu'il est assis dans son lit, l'écran comme seule lumière dans la pièce et le bruit des touches qui résonnent pendant qu'il s'assomme de beaucoup trop de travail. Sa façon à lui de faire taire son esprit.
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    Poum. Poum. Poum. C'est le bruit que ça fait à chaque fois que Sherlock se frappe le crâne contre cette porte. Dans un rythme lent mais néanmoins trop régulier, c'est la seule chose qui trouble le silence de la maison. Ses pensées ne se taisent pas. Elles tournent en boucle. Elles lui font voir et revoir inlassablement ce qu'il vient de se passer. Le regard de John qui reste profondément ancré dans sa mémoire. Sa déception. Sa douleur. Tout ceci lui enserre violemment la poitrine. Poum. Poum. Poum. Le détective ne ressent même plus la douleur physique de sa tête, tant il a mal à l'intérieur. Terriblement mal. Les larmes ont créé un sillons sur les joues du brun, et elles continuent de dévaler la peau de Sherlock pour s'écraser par terre notamment. Pleurer entre ses jambes nues, incapables de se relever, de crainte de tomber. Ce n'est pas l'envie de tout abandonner et de mourir qui lui manque. Il a envie de disparaître, totalement. Ne plus faire de mal à John. Plus jamais. Poum. Poum. Sherlock repose la tête contre la porte, silencieux, sans bouger. Il ne met que de très longues heures à sortir avant d'errer dans la maison en silence, et d'aller dehors sans prendre la peine de se rhabiller. Pourquoi faire ? Il est misérable, autant rester misérable jusqu'au bout. Ne refermant même pas sa chemise, il se contente de s'asseoir par terre et lever la tête vers le ciel. Plutôt dégagé pour cette nuit-là. Et il ne bouge pas. Le regard totalement hagard, la bouche légèrement entrouverte, il a profondément envie de mourir et de tout laisser en plan. Tout envoyer valser. Hurler un bon coup. Dire tout ce qui ne va pas. Mais c'est lui qui ne va pas seulement. Ce n'est pas John, bien que Sherlock soit certain des pensées de son aimé. Puis le brun rabaisse la tête pour la poser entre ses jambes. Il n'en peut vraiment plus. Mais il ne peut pas craquer. John ne le supporterait pas. Il ne peut pas parler. Parce que John ne l'interprèterait pas comme il faut.
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    John H. Watson
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    Et puis, d'un coup, les bruits cessent. Le mal s'arrête, Sherlock ne se frappe plus, la tempête est passée. Mais pour combien de temps ? La peur revient et l'ancien militaire se demande un instant si son aimé n'a pas fait de bêtise. Dans le doute, armé de la certitude qu'il n'oserait jamais lui faire une chose pareille, il se redresse de son lit et finit par chercher partout dans la maison. La porte des toilettes est ouverte, celle de la baie vitrée également. Le détective est là, assis au milieu du jardin, presque nu. Cette vision serre le coeur de John qui se dirige vers la cuisine pour préparer un peu de thé. Il revient vers la baie vitrée, tasses en main, mais ne mets pas un pied dans le jardin. Sans doute la présence d'un idiot demandeur d'engagement n'est-elle pas la bienvenue.

    — Cup of tea ?

    Parce qu'ils sont Anglais, après tout, et que tout passe avec une bonne tasse de thé bien chaude.

    — It's on the table when you need it. Try to sleep a bit and... come to bed. If you want to. You'll be welcome. Good night.

    Il est temps de se retourner et se laisser cette atroce nuit derrière eux. John s'en retourne à sa chambre, laisse sa tasse encore pleine sur la table de chevet qu'il ne touche même pas. Parce qu'il sait que c'est trop en demander que d'attendre d'être rassuré par Sherlock Holmes, lui-même ayant déjà ses démons à combattre. A peine la porte passé, John s'effondre. Son masque tombe, son visage se décompose et il vient s'asseoir sur son lit, prenant son visage entre ses mains pour tenter d'étouffer au possible les sanglots qui lui déchirent le coeur. C'est trop dur. John réalise alors, au travers des larmes, que c'est la première fois qu'il n'a pas accompagné un "bonne nuit" d'un "je t'aime".
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    Sherlock ne bouge pas d'un iota. Ni quand John vient lui parler, ni quand il repart. Il entend mais n'écoute pas, voilà la grosse différence actuellement de son état. Le brun ne bouge absolument pas. Il a froid,  mais il ne se lèvera pas pour s'abriter. Peut-être qu'il espère mourir de froid dans la nuit - même s'il sait ça impossible. Il ne fait pas assez froid. Le détective fixe droit devant lui. Le regard absent, il est dégoûté. De lui-même. Profondément. Il s'écoeure au point de vouloir s'arracher lui-même le coeur de la poitrine. C'est ce qu'il aimerait faire, mais il ne bouge pas. Il n'écoute pas les bruits de la nuit. Il n'entend pas John pleurer. Sans doute qu'il aurait passé l'acte s'il l'avait entendu.. Qu'il se serait réellement mutilé au point de se faire extrêmement mal. Cependant, à ses yeux, rien ne peut faire aussi mal que ce qu'il vit, ce qu'il fait subir à John. Toute la nuit durant il reste dehors, bien éveillé. Il n'a pas bougé, ou alors très peu. Il a froid, mais il s'en fiche. Tout est dans la tête, rien que dans la tête. Cette tête trop remplie. Il a toujours énormément mal au crâne. Sherlock n'a plus envie de se battre. Il a juste envie de rester dans un lit d'hôpital, faire une violente grève de la faim et mourir comme ça. Cette pensée perfide et égoïste qui s'est infiltré dans son esprit, encore une parmi les nombreuses qu'il a dans le crâne. Ses pensées reviennent toujours à John, à sa déception. Sa violente déception. Sa trop grande déception. Et il se sent horrible, affreusement mal. Tout ce qu'il combattait la nuit d'avant revient de plus belle. Il n'en peut plus. Sherlock craque mentalement, et il se refuse de demander de l'aide à John. Il ne veut pas lui faire croire qu'il se sert de lui uniquement quand il en a besoin. Ce n'est pas par fierté... Juste qu'il ne veut plus rien imposer à John. il veut l'aider, l'aimer, le lui montrer. Il sait qu'il est très mauvais pour ça... Mais il veut que John comprenne qu'il est sincère.
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    Cette nuit là, John finit par s'endormir d'épuisement, après avoir beaucoup trop pleuré pour une chose qui, il essaye de s'en convaincre, est futile. Ca n'est qu'une demande en mariage avortée, après tout; il y en a des dizaines, tous les jours, qui finissent dans le même état. Des dizaines de bagues que les bijoutiers rachètent suite à un coeur brisé. Ca n'est rien; vraiment, pas grand chose et il faut simplement reprendre le cours de sa vie comme si de rien était. Sur cette pensée, sur l'horrible pensée qu'il n'a jamais été qu'un jouet aux yeux d'un homme qui lui a fait miroiter l'amour, John s'endort. Après tout, c'est comme ça que tout a commencé, entre eux. Après une tromperie honteuse, par jalousie de la part du détective. Et si ce dernier était capable de tout ça, uniquement pour ne pas perdre sa possession ? Le lendemain matin, le médecin se sent mal. Terriblement mal. Il se demande si au final, tout n'a jamais été que mensonge. Si ces nuits, ces baisers; ces mots, si tout ça n'était pas qu'une sombre illusion au profit d'un homme qui n'a jamais voulu perdre son objet. C'est comme ça que se sent John, ce matin. Comme un objet qui n'est plus utile parce qu'il a été trop loin. Il se relève de son lit d'un soupir, des cernes sous les yeux et le coeur lourd. Puis, il aperçoit Sherlock dehors, en entrant dans le salon. Ce crétin est resté dehors toute la nuit, à moitié nu, et doit être frigorifié. Quelque chose se passe, c'est sûr, quelque chose qui fait qu'il ne rentre pas. Avec une grimace, John se saisit du plaid qui se trouve sur le canapé, ce même canapé sur lequel ils se sont épanchés, ce même canapé sur lequel John n'aurait jamais du parler. Puis, armé de sa couverture, il s'approche doucement, câline son chat au passage qu'il prend dans ses bras, et vient déposer l'épaisse étoffe sur les épaules du détective. Puis il s'assoit à côté de lui, approchant Aslan de Sherlock qui, en sentant la détresse du brun, vient se coller à lui. Puis, sentant qu'il gêne, John n'en rajoute pas. Il ne parle pas, ne s'excuse pas une fois encore même si ça lui brûle les lèvres. Il se redresse, attend une seconde; quelque chose mais quoi ?; avant de finalement s'éloigner et rejoindre le salon. Une tasse de thé pour commencer la journée, c'est sans doute la meilleure chose à faire. Et puis poser sa démission, aussi. Parce qu'il ne se sent plus capable d'aller travailler. Pas maintenant. Pas demain. Sherlock a besoin de lui.
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    The show must go on.

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    Toute la nuit. Sherlock a mit toute la nuit pour rassembler ses idées. Les enfermer une par une pour se reconstituer enfin son masque d’indifférence. Et enfin pouvoir écouter et entendre. Il entend donc les pas de John vers lui, le plaid chaud qu’il lui met sur les épaules. Puis cette présence près de lui. Le médecin s’est assis à côté de lui. Aslan lui, se colle à lui. Mais ce n’est pas du chat dont il veut le contact. Il le veut avec John. C’est évidemment trop demandé pour lui, même s’il en meurs d’envie. Il s’apprête à ouvrir la bouche, mais le médecin s’en va, le laisse, reviens à l’intérieur. Comme si de rien n’était. Ça le tue lentement. Parce qu’il sait que c’est de sa faute. Sans toucher Aslan et en se relevant tout en resserrant le plaid contre lui, le détective retourne à son tour dans la maison avant d’aller s’affaler dans le canapé, resserrer le plaid autour de lui. « John... » Il parle d’une voix rendue rauque par le froid. « Je vais bien. La nuit m’a porté conseil. » Même si c’est vrai... Sherlock n’ira jamais vraiment bien malgré ce qu’il prétend. Il va vivre avec la peur constante de faire du mal à John inconsciemment.  « Hier j’ai paniqué. A tort. J’avais peur. J’ai toujours peur. Parce que je sais pas comment t’exprimer ce que je ressens. Parce que je te blesse continuellement, jusqu’à rester profondément silencieux en espérant que ça passe. » Il ne bouge pas. Toujours roulé en boule. « Arrête de me dire que tu vas bien... alors que tout va mal... »
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    John H. Watson
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    Emploi : Médecin.
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    Soudainement, la voix du détective raisonne et le médecin se fige, de dos à l'homme qu'il aime. Le dos droit, il continue néanmoins son léger ménage de la commode de la cuisine; parce qu'il faut bien qu'il s'occupe. Parce qu'il ne va pas travailler et que forcément, Sherlock va poser des questions à un moment ou à un autre. Il se promet à lui-même de trouver un instant de libre pour aller poser sa démission, même si elle doit se faire par téléphone. Parce qu'il n'est pas un bon médecin. Parce qu'il n'est rien d'autre qu'un ancien soldat blessé, incapable de sauver un homme au bord de la détresse. Il écoute alors, silencieux, restant de dos.

    — Okay.

    La nuit porte conseil, et tant mieux si elle a été bénéfique pour Sherlock. Tant mieux, s'il a réussi à redevenir cet éternel détective à la langue trop pendue. Pour John, c'est différent. Il s'est drapé d'un manteau de mensonge que nul ne peut défaire, même pas l'auteur de tout ça. C'est ironique, quand même, d'être la création de deux mensonges. John ne soupire cependant pas, et vient poser une tasse brûlante de thé sur la tasse basse, et ramène une seconde couverture qu'il vient déposer entièrement sur le détective.

    — That's okay. I talked too quickly. It's not your fault.

    La voix de John n'est pas particulièrement froide; elle est égale à elle-même, peut-être un peu faible. Mais il a mal dormi, pleuré une partie de la nuit, alors il ne se sent pas la force de simplement prétendre que tout va bien. Si possible, il évite le contact visuel avec Sherlock, reste dans son angle mort et le fixe simplement. Cependant, il n'a pas prétendu aller bien.
    ‘Come, Watson, come!’ he cried. ‘The game is afoot. Not a word! Into your clothes and come!’
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    Sherlock Holmes
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    « I don’t want to hurt you. I don't want to lie to you, be dishonest with you, not while I'm a drug addict and an alcoholic. » Il parle d’une voix étouffée par les couvertures. Il veut dormir. Il veut juste dormir et que ses pensées le laissent tranquille. « I'm not a good person, John. I break everything I touch. » C’est vrai. Il a cassé le cœur de John après tout, après l’avoir touché. Un rire jaune secoue le détective. Est-ce que John le croirait s’il lui disait que lui aussi, a acheté une bague à son homme pour lui demander sa main le jour où il pourrait lui dire enfin que tout va bien ? Qu’il va mieux ? Que grâce au médecin... il se sent enfin mieux ? Sans doute pas. Qu’est-ce que John pense de lui actuellement ? Qu’il est sans cœur ? Dénué de sentiment ? Qu’il ne l’aime pas ? Il en est certain. Il a fait trop de mal. Sherlock retient un hoquet de tristesse en faisant passer ça pour un long soupir. Un long soupir particulièrement triste. Las. D’un homme qui est sur le point de tout lâcher. Car Sherlock n’est pas un super héros. Il n’est pas ce genre d’homme tourmenté dans les films, qui peuvent tout résoudre d’une phrase et de quelques ellipses. « I want you to be happy, to be able to say that you’re fine... without lying... without lying because I’m horrible with you... » Le brun est entièrement recouvert des couvertures. Il a trop chaud cette fois mais ne bouge pas. Il ne veut pas imposer son horrible vision à son aimé. Être caché reste le mieux. Disparaître... définitivement. Encore cette foutue idée qui vient s’insinuer entre deux pensées déjà bien négatives. « I love you John... I love you so much... I understood that when you hurt someone you love, it also hurts you... a lot. » Oui il a compris. Un brin de conscience lui a envoyé un signal. Un message. Et s’il le dit, c’est qu’il y a réfléchit. Oui il aime John. Mais c’est quelque chose de plus puissant qu’un simple amour. C’est plus puissant que des mots. Sherlock ne peut pas le dire ou le montrer aussi facilement. « I don't know what you were thinking' last night... I hope you were able to sleep... but... » Il découvre légèrement sa tête pour respirer, et prononcer ces mots distinctement. « But you're the most amazing man I know. And I'm lucky to be with you. » Etrangement, Sherlock se sent un peu plus léger. Il ne dit pas ça pour faire plaisir à John, le faire se sentir mieux. Il ne sait pas rassurer les gens. Mais actuellement il a atteint un tel niveau de fatigue, de lassitude, qui le rend aussi normal que n’importe quel homme. Banal, honnête comme jamais. Et même si Sherlock comprend les choses à retardement concernant certains sujets, il vient de démontrer à John que lui aussi avait de véritables sentiments. Qu’il n’est pas une coquille vide pensante. Alors certes, Sherlock ne fait pas en sorte de rassurer son aimé, mais actuellement, il est le plus honnête qu’il ne l’a jamais été de toute sa vie entière. « And without you, I’m nothing. » Chose ironique, les rôles semblent s’être inversés. Mais Sherlock veut bien l’admettre, sans John, il n’est plus rien.
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    Là, sur ce canapé, Sherlock prononce des mots que John ne pensait jamais entendre. Des mots qui flottent entre eux mais pour la première fois de sa vie, le médecin ne trouve rien à dire. Il en a envie, vraiment; mais quelque chose en lui murmure que répondre, c'est aussi ouvrir la porte à de nouvelles déceptions. Il faudra qu'il se débarrasse de cette bague; d'ailleurs. Qu'il a été idiot de croire que Sherlock Holmes aurait des envies de mariage... il aurait presque envie de cogner sur son sac de frappe pour avoir osé penser une chose pareille. Oui, finalement, cacher cette bague de lui-même jusqu'à en oublier son existence semble être la meilleure chose à faire. Le coeur du militaire se serre aux mots de son aimé et ses doigts se crispent sur le chiffon qu'il tient en main. Ne pas trop espérer. Ne pas. Trop. Espérer.

    — Don't worry about me, I slept.

    Comme à son habitude, comme toujours, John tente de minimiser les choses. Il est un soldat, un homme sans peur, un homme capable de tenir des jours sans dormir, sans manger si nécessaire. Un homme qui a été entraîné à ça, qui n'a jamais été entraîné à montrer ses sentiments. Une éducation encore trop ancrée en lui, à la plume d'un auteur qui possède toute sa puissance sur sa personne. John est un homme du passé, coincé par des chaînes invisibles dont il ne sait se défaire. Il s'approche lentement, toujours sans laisser voir son visage, faisant le tour du canapé pour venir soulever la tête de Sherlock, et l'asseoir sur ses propres genoux. Cet homme a besoin de dormir. Il a terriblement besoin de dormir ne serait-ce que quelques heures. Alors il passe ses doigts dans les cheveux du brun, lentement, délicatement; une tendresse oubliée. C'est un geste mécanique, qui n'a pour but que de détendre son aimé.

    — Don't torture yourself like this. Try to sleep, I'm not going anywhere. And you don't have to say all this things. If you understood that... I'm okay with this. You don't have to say this.

    Oui, il n'irai nul part, et certainement pas au travail. Il faudra attendre que Sherlock s'endorme, maintenant, pour que le médecin se saisisse de son téléphone et pose sa démission; même comme ça, avec un simple message. Les choses seront plus faciles, s'il est à la maison, pour surveiller, pour jeter les bouteilles d'alcool, pour se débarrasser de la drogue. Sur le visage de John, un mur s'est formé, une expression neutre de toute émotion. Aimer cet homme, c'est trop destructeur; c'est un mensonge. La sensation d'être un objet n'a pas disparu et John le sait, il ne faut plus qu'il y pense avant de s'en persuader.
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    Sherlock ignore si John l'a écouté. Si c'est le cas, s'il le croit. S'il fait confiance dans ce qu'il vient de lui dire. Quelque part, Sherlock a peur que ce soit trop tard. Que quelque chose se soit brisé entre eux, définitivement. D'avoir perdu John, tout simplement. Il ne réagit pas quand John vient s'assoir pour soulever sa tête et la déposer sur ses jambes. Il ne cherche même pas son regard. Ses yeux bleus dans le vague, définitivement perdu, sont mi-clos, pas encore totalement fermer. Dieu qu'il aimerait ne jamais rouvrir ces foutues pupilles. De dormir à jamais. Au moins il arrêtera de culpabiliser en ce moment. Il réprime un long soupir. Le détective n'a même plus la force de se battre. De promettre. De donner des raisons à John de le croire. Ce dernier dont les doigts passent dans ses cheveux. Mais il garde les yeux ouverts. S'il s'endort, il a ce mauvais pressentiment que John va faire quelque chose qu'il va regretter toute sa vie. Et l'instinct de Sherlock le trompe rarement. Pourtant il ne dit rien. Il ne répond pas à ce que le blond lui dit. Ne pas se torturer. Essayer de dormir. Cette fausse promesse que John va rester là, avec lui. Pourquoi il aurait envie de rester avec lui de toute façon ? ; ne pas se justifier de tout ce qu'il a dit. "I..." Sherlock lève les yeux pour regarder le visage de John, et rapidement détourner la tête. Aucune expression ne se reflète sur les traits du blond. Ça lui fait vraiment mal, sans qu'il ne sache pourquoi. Avec tout ce que John lui dit, il a davantage cette sensation d'être un parfait connard qui n'a pas besoin de justifier son comportement monstrueux ; tandis que l'autre souffre mais prétend que ça va. Une larme roule le long de la joue de Sherlock, ses yeux fixant le vide. "...I should have died in Reichenbach."
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    Dans toute dispute, il y a toujours ce moment où les deux parties doivent s'expliquer. Sherlock a parlé, fort; clair, il a dit ce qu'il pensait et puis voilà. Mais John, il reste inflexible. Une statue de bois qui reste assis sur ce canapé, avec comme unique but de détendre le détective jusqu'à le faire s'endormir parce que ce crétin s'est encore mis en danger en restant toute la nuit dehors dans un froid qui n'était pas glaciale, mais assez intense pour faire attraper une bonne grippe à n'importe qui. Alors quand le brun relève son regard vers le médecin, ce dernier sourit légèrement, décalant une mèche folle du visage de son aimé. Parce que même quand il essaye, il est incapable de ne pas laisser cette tendresse filtrer à travers ses gestes. Mais tout à coup, Sherlock parle, et John se fige. Et son visage passe par plusieurs expressions. D'abord, le néant. Le vide total. La déception s'en suit, et puis la tristesse. Mais pire que tout, rapidement, c'est la colère qui se présente sur les traits de l'ancien militaire. Une colère qui ravage tout, la colère d'un homme qui se tait toujours, qui ne dit jamais rien. La voilà, l'explosion. John se redresse sans aucune douceur, envoyant valser la tête de Sherlock et il reste une seconde dos à lui, se pinçant l'arrête du nez. Pour tenter de se calmer. Pour ne pas exploser. Mais c'est trop tard, beaucoup trop tard. Il se retourne alors, pointant un doigt vers le criminel de cette pièce; les larmes coulant sur ses joues.

    — HAVE YOU ANY FUCKING IDEA WHAT I'VE BEEN THROUGH ? WHEN YOU PRETENDED TO BE DEAD ? HAVE YOU ANY IDEA ABOUT THE TIME I SPENT CRYING ??! BECAUSE THE MEN I LOVE WAS DEAD ? HOW CAN YOU SAY THAT ? AFTER ALL I SACRIFIED FOR YOUR FUCKING ASS ?! How can you say that when all I'm doing all the fucking day is trying to keep you alive ?!

    C'est une chose dont ils n'ont jamais parlé, quoi qu'il se passe. Ces trois années de solitude auxquelles John a dû faire face; la prétendue mort de son ami qui n'était qu'un mensonge, son mariage avorté par une femme décédée. Toutes ces choses qu'il garde en lui depuis tout ce temps, toutes ces choses gardé enfermées, comme si elles n'avaient existées.

    — Fuck you Sherlock ! Fuck YOU !

    De rage, John donne un violent coup de pied dans la chaise qui se trouve près d'ici; qui tombe au sol dans un fracas audible. Puis, il prend son téléphone, ses écouteurs, il enfile son short resté non loin de là et s'en va courir.
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