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    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
    Revelio
    Emploi : Détective privé
    DC : War || Edgar A. Poe
    Crédits : James B. Barnes || Marvel
    Nox
    Lumos
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Dante Alighieri*




    Informations *

    Groupe — Auteurs
    Oeuvre originale — //
    Date de mort — 14 Septembre 1321.
    Date d'arrivée — A peu près 40 ans.
    Métier — Barman/informateur.
    Avatar — Shanks || One Piece







    Physique *
    Apparemment, j’ai tout de l’italien typique.
    Apparemment.
    Parce que des italiens aux cheveux cuivrés comme les miens, ça court pas les rues.
    Enfin à mon époque.
    Ca remonte à longtemps.
    Trop longtemps.
    Je sais même plus si j’étais roux à l’époque.
    Mon époque de vieux.

    Bref.

    La seule chose qui fait de moi un italien, c’est que je parle avec mes mains.
    TOUT LE MONDE ME LE DIT.
    Par extension, tout le monde se fout de ma gueule bien évidemment.
    « Maaaah siiiii ! Tou es bella coma la papaya ! Tou é el rayon de SOLEEEEEEEIL dé ma viiiiiidaaaaaaa ! »
    Sta’ zitto !
    Povero cretino.

    Alors.

    Quoiqu’il en soit, ici, actuellement, je suis bel et bien roux.
    Je dois avouer une chose, c’est que la nature ne m’a pas abandonné. Je préfère mon apparence actuelle que celle que j’avais à l’ère des dinosaures.
    Oui, parce que les mecs en pagne, toge, ce que ce vous voulez, ça date de Mathusalem. La plupart étaient de vieilles carnes. Moi aussi sans doute.
    Comprends ma joie quand je me regarde aujourd’hui dans le miroir.
    Roux, ce n’est pas habituel chez un italien. Comme il fait très souvent beau et chaud, la plupart des gens avaient la peau basanée. C’est un trait que j’ai plus ou moins gardé. Une chose est certaine, c’est ce que je bronze vite, et ma peau n’est pas aussi blanche qu’un cachet d’aspirine.
    Revenons à mes cheveux roux. Ils sont assez courts, bien que de larges mèches encadrent mon visage de mâle viril, laissant mon front parfaitement dégagé. Coupés courts derrière la tête, c’est une coiffure qui me suit depuis que je suis arrivé à Insomnia. Avant ? Aucune idée. M’en fous. J’étais moins beau.

    Ne te méprends pas. Je suis loin d’être narcissique ! Je laisse ce loisir à Narcisse. Disons que je ne suis pas mécontent de ce visage.
    Pour continuer dans cette lancée, parlons du visage justement. J’ai un visage plutôt carré et j’ai l’air adulte quand je laisse ma barbe de quelques jours. Sans ? J’ai juste l’air d’un adolescent prépubère. C’est triste quand même. Voilà pourquoi je me rase assez rarement, juste pour conserver mon air d’adulte responsable.
    On reviendra sur ce mensonge plus tard.
    Mes yeux, fins, sont d’une couleur verte intéressante.
    Trois cicatrices en forme de griffure ornent mon œil gauche.
    Comment j’ai eu ces cicatrices ? Oh, un regrettable accident.
    A Insomnia.
    A cause d’un chat que j’ai un peu trop ennuyé quand j’étais ivre.
    C’est con hein.
    Mais bon, c’est la vie. Et dans la vie, il faut être un peu con.
    En réalité j’ai plus l’air d’un questo cacchio di Irlandese.
    Un putain d’Irlandais dans la langue de Molière.
    Je ne comprends pas, mais je ne m’en plaint pas.
    Eh bien oui, l’Italien typique, c’est le gars à la peau basanée, les cheveux bruns et les yeux bruns également.

    Pourquoi ?

    La seule chose qui me trahie c’est mes mains.
    « Ah, t’es italien toi ! Ca se voit à ta façon de parler ! »
    Ok.
    Ma carrure est assez imposante. Tu vois le type d’un mètre quatre-vingt là-bas ? Aux épaules larges ? Que du muscle, pas un poil de gras ? C’est pas moi.
    Je fais cinq centimètres de moins. Soit un mètre soixante-quinze, les épaules larges et que du muscle.
    Moi qui porte des chemises à moitié ouverte comme si j’étais chez moi – même dehors, on ne peut pas dire que je n’ai pas une carrure athlétique. Cela dit je bouge tout le temps.
    Encore une fois ça m’étonne.
    Il paraît que l’alcool fait gonfler le ventre.
    Je bois comme un trou. Et je dors après.
    Comment je fais ?
    Mon corps défie la logique, j’aime pas ça, crois-moi.

    Ma façon de m’habiller ?
    Je fais du M en taille de vêtements.
    Parfois même du L, ça dépend.
    Mais surtout du M.
    Bien entendu, tout ceci est faux.

    Basta !

    J’aime beaucoup les choses amples. Pantalons, chemises, bottes… Peut-être pas les bottes, mais les pantalons et les chemises oui.
    Pantalons styles sarouel, ou simplement pantalon large, retenu par une ceinture.
    Mes chemises, car je ne porte que ça quasiment, sont larges, je ne les rentre jamais dans mon pantalon et elles sont souvent à moitié ouvertes sur mon torse.
    Un problème ?
    Je me mets à l’aise.
    J’apprécie aussi les longs manteaux. J’ignore pourquoi, mais j’adore ça. J’en ai toujours en stock chez moi. Toujours.
    De même que les chapeaux.
    J’ai une tête à chapeau il paraît, donc j’en mets. Ca me va pas trop mal.
    Mais ça me donne souvent l’air d’un paysan.
    Enfin ça ne change pas de d’habitude.
    On me donne l’air d’un vieux pirate.
    A cause de la bouteille sûrement.
    Qui sait ?

    Guardami.

    J’ai bien changé depuis tout ce temps. Physiquement et mentalement.
    J’ai l’air excité comme une puce.
    Eh bien ! Je préfère l’être, car ce n’est que comme ça que l’on peut relever la tête lorsque tout va mal.
    Mon physique m’aide vraiment dans ce sens-là.
    Ce n’est pas plus mal que je sois un roux aux yeux verts à la peau basanée qui fait de grands gestes pour se faire comprendre.

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    Mental *
    Mon caractère diffère un peu de ce que j’ai pu être par le passé.
    On me considère comme le père de la langue italienne.
    Faut dire que je leur ai troué le…
    Ce ne sont pas des choses à dire.
    Alors je me contenterais de dire qu’à force de persévérance, j’ai pu parvenir à mes fins.
    Ce qui nous amène à un de mes principaux traits de caractère.
    Ce que j’entreprends, je le termine.
    Je suis quelqu’un de déterminé, qui n’a pas peur de mettre la main à la pâte, et qui est prêt à obtenir gain de cause.
    Je ne cherche pas à avoir raison, puisque j’ai souvent raison.
    J’admets mes erreurs, j’admets avoir tord.
    Difficilement.
    Avec beaucoup de mépris.
    De mauvaise foi et de mauvaise volonté.
    Mais j’admets.

    Le Dante que l’on connaît, le Dante qui a écrit la Commedia, il est toujours là, au fond de moi.
    Mais j’en ai un peu marre d’être celui que j’ai toujours été.
    Je suis conscient de tout ça.
    Je ne cherche pas à être quelqu’un d’autre car je suis fier d’être Dante, mais je me permets tout ce que je n’ai pas pu me permettre de mon vivant.
    Je sais que je suis mort.
    Je sais que je suis à Insomnia.
    Je suis réaliste.
    Je ne me berce pas de fausses illusions. Pour moi, il n’y a pas de paroles, seulement les actes.

    Pourtant, maniant les mots à la perfection, mes armes sont ces derniers.
    Je ne suis pas violent à proprement parler.
    Sauf si tu m’importunare, là je n’hésiterais pas à t’en coller une entre les deux yeux, tu te demanderas qui est el imbecille qui a éteint la lumière.
    Je préfère faire mal par la parole.
    Ca pénètre bien plus profondément dans la chair, surtout si c’est pour ensuite remuer le couteau dans la plaie.
    Je ne suis pas un bastardo.
    Je n’attaque que si l’on m’attaque.
    Je peux te composer un poème magnifique qui chantera mon amour pour toi si je t’apprécie énormément.
    Ou alors je peux te composer quelques vers pour te dire d’aller brûler en Enfer ou rester bloquer au Purgatoire.
    On peut dire que je suis relativement impartial, et que je ne juge jamais avant de connaître.
    Une fois que je connais…
    Je peux juger.

    Ce que j’ai vécu en Italie pendant les cinquante-six années m’a profondément marqué, et c’est ce qui m’a inspiré ma Commedia.
    Je connais l’horreur, les bains de sang, la tragédie.
    Ce n’est pas pour recommencer.
    Je connais la valeur de la vie.
    Ce n’est pas pour la gâcher.
    De plus, une fois mort, je doute que l’on puisse mourir une nouvelle fois.
    C’est quelque chose qui me rend profondément curieux.
    J’aime apprendre, j’aime connaître les choses, j’aime savoir.
    Le savoir, c’est pouvoir.
    Le pouvoir, c’est exercer son savoir sur les autres néophytes que sont les gens en général.
    Pas tout le monde, certains montrent des ressources inattendues.

    J’ai le sang chaud, je l’avoue.
    Je suis Italien après tout.
    Donc effectivement, par moment, les mots peuvent dépasser ma pensée et je peux être… Terriblement méchant, vexant, désespérant.
    Ce n’est pas quelque chose que je contrôle.
    Si tu veux, je suis comme un volcan. Je boue longtemps à l’intérieur, et lorsque ça explose, ça fait mal. Ca fait même très mal. Alors pour ton bien, ne joue pas avec mes nerfs.
    De plus, je suis quelqu’un de relativement patient et souriant, alors pour me faire sortir de mes gongs, il faut vraiment le vouloir.
    Comme dirait l’autre, quand on veut, on peut.
    Aussi, quand je m’énerve, quand je m’emballe, quand je suis enjoué, je me mets à faire des signes avec mes mains pour illustrer mes propos. Ca t’amuse hein ?
    Stronzo.

    Je crois l’avoir dit mais… Je picole beaucoup. A peu près tout le temps, dès que je peux. Au boulot comme en étant tranquille, je peux boire, ça ne me dérange pas forcément. Au contraire.
    Tous les alcools passent.
    J’ai l’alcool tenace et difficile, je ne me soûle pas aussi facilement.
    Par contre le lendemain, t’imagine même pas la gueule de bois.
    A chaque fois je me dis que je vais arrêter.
    A chaque fois je recommence parce que je n’en ai jamais assez.

    Hormis boire, je dors beaucoup. Je suis capable de faire le tour du cadrant en dormant. Et c’est tout le temps comme ça.
    Quand j’écris – ça m’arrive d’écrire des vers, oui, je peux m’endormir sur mes feuilles et baver comme un escargot dessus, effaçant ce que j’ai écrit. Ca arrive surtout après avoir vu, principalement.
    Une fois que je m’endors, la Terre peut bien exploser que je ne me réveillerais pas.
    Quand je dors, je dors.

    Quand on me regarde, je suis quelqu’un de souriant, d’aimable, de sociable.
    J’ai vraiment le physique adapté à être sociable, aller vers les gens, alors que parfois, je peux très bien me dire : « Non è possibile… non ancora questo povero imbecille… »
    Et lui sourire quand il s’approche : « Ciao ! Come stai ? »
    Fuori ! Subito !
    On ne me dérange pas quand je travaille.
    Entends par-là : Viens pas me faire chier quand je bois.
    Surtout quand je suis de sale humeur.
    Ca ne se voit pas généralement, mais je peux avoir ce visage fermé et ce regard mauvais qui t’indique de prendre rapidement la porte ou j’encastre tes dents dedans.
    Le premier qui pense à « Dans tes dents », je le frappe.
    Parce que Dante se lit Dantééééé, ou Dantèèèèè si tu veux avoir l’air con.
    Ou simplement Dante en prononçant le « Te » comme « teuh » parce que tu es français (je ne t’en veux pas, j’aime beaucoup Molière).
    Comment ça je suis à cheval sur la prononciation ?
    C’est de mon nom et des blagues nulles dont on parle !
    J’aime pas quand on blague sur mon nom.
    Respecte-moi, uomo del popolo.

    En parlant de respect, je respecte tout le monde.
    Parce que je me suis très vite aperçu que la plupart… Eh bien, sont des auteurs, des compositeurs de renoms. On avait rien nous à l’époque.
    Tristezza !
    Je respecte tout le monde dans la mesure où on me respecte aussi.
    Ma renommée n’est pas aussi grande ici à Insomnia que dans ma Florence bien aimée, je me suis adapté, comme tout un chacun ici.
    Je continue d’écrire, c’est resté mon passe-temps principal.
    Je mets un point d’honneur à ne pas boire quand je suis en train d’écrire, pour ne pas me brouiller les idées.
    Enfin, je te mets au défi de voir si j’ai vraiment l’air bourré quand je le suis.

    Après ? Eh bien… Je suis un escroc, j’avoue.
    C’est mon côté radin qui ressort.
    Vois-tu, je gère un bar. Je suis donc barman en d’autres termes.
    Donc, par conséquent, je suis témoin de querelles, de discutions louches, d’absolument tout et n’importe quoi dans mon bar.
    Tu vois où je veux en venir ?
    Je peux avoir certaines informations.
    Importantes comme non.
    Alors quand on vient me voir pour me demander :
    « Dante, tu veux bien garder ce que tu as entendu pour toi ? »
    Je te répondrais avec un sourire :
    « Bien sûr ! Combien es-tu prêt à payer ton silence ? »
    Etrangement, on me déteste mais j’honore toujours mes promesses.
    Et j’empoche mon argent.
    Business is business.
    C’est pas de l’Italien, j’t’emmerde.

    Concernant les promesses, c’est très simple.
    Je te dis une chose, je tiens parole.
    Je paye toujours mes dettes d’une façon ou d’une autre.
    Le meilleur moyen de tenir ses promesses est de ne pas en faire.
    Cependant, lorsque j’en fais, je ne me fous pas de la personne a qui je l’ai faite.
    Jamais.
    Au contraire, et c’est ça que certains apprécient chez moi. Enfin je pense.

    Enfin, bien entendu et le principal… Je suis simplement moi et j’agis principalement sur le vif du sujet avec la personne concernée.
    Je me suis peut-être décrit ici, mais il y a de nombreuses choses que tu ignores encore.
    Je peux être un véritable bastardo avant d’être le plus gentil des hommes.
    Je peux t’insulter avant de te dire que tes yeux sont magnifiques.
    Je peux te dire tes quatre vérités avant de te consoler.
    Une chose est sûre néanmoins, j’ai horreur des mensonges.
    Je suis peut-être un escroc, mais je ne mens pas.
    Je suis peut-être un bastardo par moment, mais je ne te poignarderais jamais dans le dos.
    Une certaine forme d’honnêteté ? Probablement.
    Méfie-toi, je suis peut-être honnête, mais je n’en reste pas moins intelligent.
    Prend-moi pour un stronzo et je retournerai la situation.

    Sais-tu jouer avec les mots aussi bien que moi ?
    C’est ce que j’aimerais savoir si tu veux jouer avec moi au plus con.

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    Histoire *
    Je me souviens de beaucoup de choses.
    Quand je ferme les yeux, je me revois en train de commencer à écrire la Commedia.
    Je me souviens de ma vie, même si elle ne m’a pas marqué plus que ça.
    A vrai dire, ce qui aura marqué les esprits est clairement mon œuvre.

    Je suis né en 1265, entre la mi-mai et la mi-juin. Ce n’est pas le plus important j’imagine.
    Je viens de Florence en Italie. Une bien belle ville ! Si de votre vivant tu as l’occasion de la visiter, surtout n’hésite pas, tu ne seras pas déçu.
    Ma famille est de la noblesse, donc lorsque j’étais enfant, je ne manquais de rien.
    Le seul souci à cette époque, c’est les guerres internes.
    A ce moment-là, durant la deuxième moitié du XIIIème siècle donc, il s’agissait de la guerre entre les Guelfes – favorables au Pape et à l’indépendance de Florence – et les Gibelins, qui eux étaient favorables à l’Empereur Germanique. Comme quoi, les mœurs changent par rapport aux influences.
    Ma mère, Bella de son surnom et Gabriella de son prénom, est morte lorsque je n’avais même pas encore atteint la dizaine.
    Ca n’a pas empêché mon père de se remettre avec une nouvelle femme.
    J’étais conscient de sa mort, pourtant je ne me rappelle pas avoir pleuré. Je me suis seulement demandé pourquoi ?

    De l’union de mon père et de cette nouvelle femme naquirent deux enfants, mon demi-frère et ma demi-sœur. Ce n’était pas pour m’enchanter mais je m’en fichais certainement.
    J’étudiais la poésie toscane, le latin, toutes ces conneries ennuyeuses à mourir quand on lit ça aujourd’hui. Personnellement, ça me plaisait. En particulier la poésie.
    J’avoue admirer Virgile.
    Je continue de l’admirer.
    J’espère presque pouvoir le rencontrer ici un jour.
    Ce serait… Comment décrire ça ? Génial ? C’est le mot.
    C’est quelque chose que j’espère depuis quarante ans maintenant.

    Je divague.
    Mon enfance ? Il n’y a pas grand-chose à dire dessus, ce n’est qu’une histoire d’étudier la poésie entre mon frère et ma sœur encore enfants… Les entendre hurler à la mort quand ils avaient faim… J’en ai encore les dents qui grincent.
    A douze ans, on m’annonça que je devais me marier, et le mariage fut arrangé.
    Pourquoi tant de haine ?
    Je n’avais aucune envie de me marier.
    Basta!
    Malheureusement, à l’époque, c’était coutume.
    Je n’avais pas mon mot à dire.
    Mon destin fut scellé avec Gemma.

    Il n’y a rien à dire sur cette femme. Je ne souhaite pas m’en souvenir.
    J’ai eu des enfants avec elle.
    Plusieurs.
    Je me souviens de tous leurs visages, leurs noms.
    C’était l’Enfer que d’être avec sa femme qui accouche.
    On m’avait obligé à l’épouser.
    Je n’étais pas obligé de l’aimer.
    Je n’ai également jamais parlé d’elle dans mes écrits.
    C’était coutume à l’époque.

    Il y a une chose dont je me souviens.
    Béatrice.
    Elle avait neuf ans et moi aussi.
    J’ai écrit pour elle deux ans après sa mort.
    Une passion.
    Un désespoir.
    Encore une histoire écrite.
    Encore une page que l’on tourne. Il fallait bien que je la tourne, ce qui ne m’a jamais empêché de continuer de penser à elle.

    J’ai grandi, mes fonctions aussi. J’ai été beaucoup de choses pendant ma vie bien remplie.
    Certes, mon enfance ne fut pas exceptionnelle mais j’avais appris à me battre.
    Après tout, si je n’étais pas un poète, j’aurais été chevalier.
    Mais je me suis lancé dans la vie politique en devenant magistrat.
    Un travail qu’aujourd’hui, l’on peut qualifier de barbant, je ne m’en cache pas.
    Il fallait le faire, car si personne ne le faisait… Cela ne servait à rien, tout simplement.
    Là encore, ce fut un peu le bordel.
    J’ai participé avec les Guelfes à cette guerre contre les Gibelins, au point de les avoir bouté une première fois.
    Le seul souci résidait dans les Guelfes justement. Car le groupe se scinda en deux. D’un côté les Noirs, qui eux étaient toujours partisans du Pape, tandis que de l’autre côté, les Blancs, prônaient l’indépendance. Je faisais parti de ces Blancs.
    Je vous épargne franchement tout le côté pénible de cette histoire, ça n’en vaut vraiment pas la peine de parler politique parce que je risque de m’énerver.

    Les Noirs remportèrent la bataille, et j’ai dû m’exposer à une amande après avoir eut un mandat contre moi.
    Bien entendu, on connaît tous mon amour pour l’argent et mon honnêteté naturelle à rembourser ce genre de dettes...
    Tu te doutes bien que je n’ai rien donné du tout.
    Au risque qu’on me confisque mes biens.
    Et qu’on me mette au bûcher.
    Absolument, ils ont voulu m’envoyer sur le bûcher cette bande de fous.
    Je me suis donc retrouvé exilé avec plusieurs autres de mes camarades hors de Florence.
    Ce devait être après 1300. Peut-être 1301, 1302. Je ne m’en souviens plus, à deux ans près c’est pareil.
    C’est toujours mieux que se faire cramer à la vue de tous juste parce que je n’ai pas payé ce que je leur devais.
    Je trouve ça complètement injustifié mais bon, j’imagine que c’est quelques siècles trop tard pour en reparler.
    Sauf si je retombe par hasard sur l’un de ces figlio di puttana.
    On ne sait jamais. Le hasard fait bien les choses.

    C’est à partir de 1306 que je commence la rédaction de ma Commedia.
    Ce serait bien trop long à expliquer, et tu ne comprendrais pas de toute façon.
    Je ne te traite pas d’imbecille, mais je dois avouer que pour un esprit qui n’est pas comme le mien ou intéressé comme j’ai pu l’être, c’est difficile à comprendre. Pire, c’en devient une langue complètement inconnue, du genre le Grec !
    Ce que je peux te dire en revanche, c’est qu’il y a beaucoup de poètes et d’écrivains qui m’ont inspiré. Notamment Virgile, mais ça, tout le monde le sait.
    J’ai admiré beaucoup d’hommes de l’Antiquité qui ont été des précurseurs, j’ai puisé dans la Mythologie… J’ai utilisé toutes mes connaissances pour écrire ce voyage initiaque.
    Trois partis en trente-trois chants.
    L’Enfer.
    Le Purgatoire.
    Le Paradis.

    J’ai été surpris d’apprendre qu’il y avait un Lucifer qui traînait dans le coin… Ce qui renforce mon côté sceptique de savoir que c’est un long rêve.
    Dans tous les cas, la Commedia est la plus grande œuvre de ma vie.
    Elle en a laissé beaucoup sur leur tendre petit fessier.
    Je l’ai écrite en Italien, imagine l’audace à l’époque !
    Ca passe ou ça passe.
    C’est passé.
    J’en suis extrêmement fier.

    La Commedia, je l’ai écrite jusqu’à ma mort. Jusqu’au dernier moment.
    C’est l’oeuvre de ma vie tout simplement.
    Je ne suis pas mécontent qu’elle s’achève.
    Pour la simple et bonne raison qu’encore une fois, je peux tourner la page.

    Mon arrivée à Insomnia fut une véritable surprise. Je ne pensais pas que j’allais pouvoir vivre une seconde vie… Enfin… J’ignore si je suis mort ou si je suis vivant, si je rêve ou si je suis éveillé. C’est compliqué, je ne saurais dire. Je suis arrivé dans cette étrange ville il y a quarante ans de cela. C’est long, dix-sept ans, mais qu’importe !
    Les débuts furent assez catastrophiques, je me demandais bien où j’étais exactement. J’étais prêt à envoyer balader quiconque venait me voir.
    J’ai erré les premiers temps, en me demandant ce que je faisais là, ce que je devais faire, si j’étais mort et que c’était ça le véritable Paradis.
    Sauf que pour un Paradis, c’était affreusement réel.
    J’ai rencontré toute sorte de gens, et c’est là où j’ai compris que même l’époque n’était pas la même. Il y avait tant de choses que je ne connaissais pas, que j’ai dû apprendre.
    En quarante ans, j’ai eu le temps d’apprendre tout ça.

    Aujourd’hui, je vis comme beaucoup d’autres.
    Je fus surpris d’apprendre que les premiers sont arrivés dix ans plus tôt, mais ce n’est rien une décennie, surtout lorsqu’on est mort.
    Donc je me pose beaucoup de questions.
    Est-ce le Paradis ?
    L’Enfer ?
    Le Purgatoire ?
    Ce que j’ai décrit dans ma Commedia ?
    Je l’ignore, et je compte bien le découvrir.
    En attendant, je travaille comme barman dans un bar à l’aspect de pirate. Je ne sais pourquoi, mais j’adore ces décors et cette ambiance.
    L’alcool amène l’alcool… Je suis très vite devenu accro à ça. Donc la moitié partait avec les clients, l’autre moitié dans mon gosier ! Cela dit ce n’est pas bien drôle.
    Mais le Rhum, c’est bon.
    Car si le Rhum ne peut pas régler le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de Rhum.

    Ce qui m’amuse le plus, c’est de voir les nouveaux arrivants. J’ai parfois l’occasion de discuter avec eux, d’autres fois non, je fais des rencontres, des gens charmants comme des gens beaucoup moins. Bref, je vis ma seconde vie en me demandant quand est-ce que je vais me réveiller.
    Pour moi ça ne peut pas être la réalité.
    Avec ce que j’ai décrit, ça ne peut qu’être un rêve, forcément.





    IRL *
    J'AIME PAS PARLER DE MOI.  :crash: Vous sentez la motivation ? Bref... J'étais là y a même pas... Un mois ? XD Mais n'ayant pas le temps j'ai dû partir. Now I'm back, et j'compte bien rester ! 8D Sinon bah... Les coccinelles sont des coléoptères. :huhu:



    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    Bienvenu et courage pour ta fiche :heinhein:
    Anonymous
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    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    Arrivage en masse de beau gosse :whut: :whut: SOYEZ GENTIL AVEC MES HORMONES !
    Vega
    Vega
    Revelio
    Emploi : Puériculteur.
    DC : John H. Watson - Merzhin - Émile Zola
    Crédits : Jakurai Jinguji | Hypnosis Mic
    Nox
    Lumos
    YOU'RE BACK :whut:
    Comme dit Momo, trop de beaux gosses omg c'est pas bien de nous faire ça :whut: tu te sens coupable j'espère :whut:

    Bon courage pour ta fiche, tu sais où nous trouver si besoin :kiss:
    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
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    Emploi : Détective privé
    DC : War || Edgar A. Poe
    Crédits : James B. Barnes || Marvel
    Nox
    Lumos
    Merci à vous trois ! :whut:

    Momo (ouais autant s'appeler direct par nos petits noms :huhu: /BRIQUE) > JAMAIS. :whut:

    Barbichette (Comment ça c'est de la merde ?) > J'ME SENTIRAIS COUPABLE QUAND J'AURAIS CINQ MINUTES. :whut:

    Ouiiii si j'ai des questions j'hésite pas. <3
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    BIENVENUE <3

    C'est vrai que t'es bow didon :heinhein:

    Bon courage pour ta fiche :sparkle:
    Sherlock Holmes
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    Nox
    Lumos
    MERCI A TOI.

    Je te retourne le compliment begey :heinhein: J'aime énormément ton avatar d'ailleurs xD !

    J'en profite pour dire que j'ai terminé ma fiche à une heure aussi tardive, oui je sais :c :sparkle:
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    (Re?)Bienvenue parmi nous Visage-Pâle-Ou-Presque, mais bronzé ou non, vous êtes tous bon à scalper ! *brandit son tomahawk*
    Hum.
    J'aime beaucoup ta plume, sinon. J'irai stalker un ou deux rps.~ ^^
    Sherlock Holmes
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    Nox
    Lumos
    Héhéhé merci Marteau-Qui-Gronde !
    Mais laisse ton tomahawk en dehors de ça, ça fait mal se faire scalper. :c

    Quoiqu'il en soit, content que ma plume te plaise ! Ca fait bien plaisir. ^^
    Anonymous
    Invité
    Invité
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    Nox
    Lumos
    Y a que des bgey ici (et merci <3)

    AAAH j'adore ta fiche :3 tu viens quand me faire des bébés ? :dipie:

    J'irais zieuter tes RPs aussi tiens :iseeyou:
    Sherlock Holmes
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    Nox
    Lumos
    On est tous des begeys en puissance sans exception voyons. :huhu:

    Haaanw merci ! T'es cute et ça me fait plaisir. :3 Quand tu veux alley!

    Un nouvel admirateur, cébo. :huhu:
    Mais merciiii ! <3
    Anonymous
    Invité
    Invité
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    Nox
    Lumos

    Et c'est la validation !

    Bienvenue
    Alors sache que tu parles beaucoup à mon petit coeur en glissant des mots en Italien partout, je reviens tout juste d'Italie où j'ai effectivement visité Florence (entre autre) pour la seconde fois :huhu: et puis quand en ce moment je me refait tous les assassin's creed je suis sur la période Ezio et tous les petits mots en Italien qu'ils glissent sont les mêmes que les tiens c'est assez amusant :whut: Bref revenons à nos auteurs, j'aime beaucoup ton style, très jolie, un peu lyric et très personnel c'est une approche sympathique de son histoire bien que certaine raccourcis soit dommage mais en soit...on ne peut pas résumer des années de vie sinon ça prendrait un mémoire entier nestcepasmonsieurdemarbot. Quoiqu'il en soit, je suis ravi de te voir parmi nous, j'espère que tu t'amuseras bien et que tu trouveras de quoi égailler tes journées, bienvenue et amuse toi bien sur Insomnia.

    Maintenant que tu as rempli la tâche qu'était de remplir ta fiche, je t'invite à aller remplir de quoi finaliser ton inscription.

    Pour recenser ton avatar, c'est [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Pour que ton personnage ait un lieu de travail, je te conseille également de te rendre [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] pour remplir un formulaire et obtenir un logement. De même si tu veux un joli rang sous ton pseudo, tu peux venir en réclamer un à [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Et le plus important, n'oublie pas de recenser ton métier [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! Et pour finir, venez recenser d'où vient votre personnage [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ♥️ !
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    Nox
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    Merci pour la validation chef ! :whut:

    Haaanw c'est le bien Florence en plus ! J'espère que t'as bien profité. :whut: Et pour les mots qui ressemblent à ceux de AC, eh bien j'ai certains romans AC où à la fin ils ont mit un lexique avec des mots italiens et j'm'en suis souvenu pour certains xD ! Bref ! Content que mon style te plaise, et y a pas de raisons que je m'amuse pas ici. <3
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