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    Come into my world ♥Wilde & Rimbaud8h30. Le réveil sonne comme chaque matin à la même heure, pas que Rimbaud aime la monotonie d’une vie routinière, seulement il a une affaire à faire tourner ! La galerie prend le plus clair de son temps, mais ce n’est pas une perte de temps… c’est un plaisir de se lever le matin dans l’optique d’ouvrir les esprits, de partager et d’échanger sur l’art et le monde. C’est un métier passionnant où il apprend tous les jours et découvre à chaque fois de nouvelles choses plus impressionnantes les unes que les autres. Etant seule gérant, n’ayant pas les moyens d’employer quelqu’un il se doit d’être là pour l’ouverture de la galerie à neuf heure.

    Mais avant ça il sort de son lit bien confortable et accueillant pour se diriger vers le coin cuisine. Pendant que le café coule embaumant son appartement de cette délicieuse odeur chaude et apaisante il s’assoit sur le rebord de son bow-window regardant la rue commerçante s’éveiller son agenda ouvert à la page du jour pour voir ce qui l’attend. Ah oui, il a une commande à passer pour les affiches de la prochaine exposition, ainsi qu’une réponse à donner à un photographe qui lui a demandé de poser. Oui car en parallèle de sa casquette de gérant du Art’s Rainbow il est model ! Il étudie toujours avec application les demandes qui lui sont faites avant de prendre sa décision.

    Il pourrait dire “oui” à tout ce qui vient mais étant spécialisé dans le nu il ne veut pas se retrouver à faire des choses pornographiques, pas que ça ne l’intéresse pas, mais le processus de création est moins pertinent ! Le nu ce n’est pas seulement l’érotique, c’est tellement plus vaste comme sujet et pour ce photographe la thématique est “Le corps en phase avec la nature” c’est peut-être déjà vu mais ses photographies reflète une certaine fraîcheur et poésie, avec une pointe de romantisme et de mélancolie. S’il connaît déjà la réponse qu’il va donner à l’artiste, il doit encore négocier le paiement ! Et ce dernier n’est pas forcément un prix !

    Refermant son agenda il se dirige vers le coin salle de bain, ni mur, ni paravent, il vit dans une seule et grande pièce qu’il a entièrement aménagée. Pour séparer cette partie du reste de son appartement il a construit une estrade en bois pour y mettre en son centre sa baignoire à pied et contre le mur un lavabo surplombé d’un miroir sans monture. Un coup d’eau sur son visage pour retirer les dernières traces du sommeil et un coup de brosse dans ses cheveux en vrac ni plus ni moins chaque matins. Il va ensuite vers son armoire, vieille grande et massif, le bois est travaillé de style art déco et un autre grand miroir de plein pied décore le devant. Il est taché par le temps mais n’en est pas moins splendide et efficace ! Il aime le bruit que fait le meuble fait quand il l’ouvre, grinçant légèrement comme pour lui dire bonjour.

    Saisissant un boxer noir il l’enfile sur son corps nu, ne dormant jamais dans une autre tenue, avant de parfaire sa tenue d’un débardeur blanc et d’un jean chino crème qu’il retrousse au dessus de ses chevilles. Il enfile ses tongs en cuir, remplit une tasse de café qu’il agrémente d’une pointe de lait avant de descendre dans la cour intérieure de la bâtisse sans fermer derrière lui ! C’est le luxe d’habiter au dessus de son lieu de travail… Il va pour descendre l’escalier et réalise qu’il a oublié le plus important, il retourne à l’intérieur et prend sa sacoche glissant son ordinateur portable et son agenda. Une fois dans la galerie il laisse la porte du fond ouverte pour aérer, allume les lumières pose sa tasse à son bureau ainsi que son ordinateur et il va ouvrir la porte donnant côté rue pour indiquer que la galerie est ouverte.

    En général le matin les seuls à passer sont les autres commerçants qui viennent dire bonjour, quelques clients réguliers pour papoter un peu mais rien d’autre… Il n’est pas ouvert en continue, sauf le week-end, sinon il n’aurait jamais le temps de s’adonner à ses autres activités, mais il est ouvert tous les jours sauf le lundi, de neuf heures à midi puis de quatre heures à sept heures. Entre il s’occupe en démarchant et rencontrant les futurs artistes qu’il va exposer, en posant pour son travail de modèle, et quand son planning est plus léger il en profite pour s’adonner à ses propres passions. Mais ce matin dérogera à la règle est l’imprévu, le changement et les bouleversements c’est son truc à Arthur, car malgré les apparences il ne vie pas une vie monotone loin de là !

    Il a déjà mit un peu de musique, son café est à moitié vide, sa réponse est presque terminée d’être rédigé et le fournisseur l’a appelé pour sa commande lui confirmant qu’il aurait les affiches et flyers en temps et en heures pour la prochaine exposition ! C’est à ce moment là que choisit monsieur Louis, le proprio, pour venir le saluer et lui demander un service. Il possède toute la bâtisse qui comprend le commerce où Arthur a fait sa galerie l’appartement au dessus qui est le sien, puis de l’autre côté de la cour intérieur il y a l’appartement du propriétaire à l’étage et un studio au rez-de-chaussé qui est à louer. Il accepte volontier de mettre une affiche sur la devanture de la Galerie… pour lui c’est tout bénef, ça peut attirer du monde dans la galerie mais si l’appartement est loué grâce à lui, monsieur Louis s’engage à baisser de dix pourcent son loyer !

    Il arrête tout ce qu’il est en train de faire et s’attèle à faire une belle affiche qu’il imprime et placarde sur la devanture, bien entendu, comme s’il pouvait se contenter d’un truc bateau, il fait les choses à sa manière comme toujours.

    “Toi qui passe par là,
    A la recherche d’un endroit
    Tu te demandes si c’est peut-être ici !
    Et oui tu as découvert le Paradis.

    N’hésite pas et vient me trouver
    Je te montrerais mes merveilles
    De l’autre côté d’un jardin en éveil
    Je suis ce dont tu as toujours rêvé !

    Tout neuf et propre comme un sou
    Je suis un studio sans un trou
    Même une petite bourse pourra m’avoir
    Et ainsi nous vivrons une belle histoire

    J’ai hâte que tu me découvres
    Me forgeant à ton image
    On sera lié pour toujours
    Traversant le temps et les âges !

    Demande à Arthur de te guider
    Il sera ravi de te faire visiter
    Lui aussi habite ici,
    Alors entre vite mon ami !”

    Pour quand même plus de visibilité il avait mit plusieurs photos dont en grand celle de la cour intérieur et en plus petit il avait inscrit le prix du loyer ainsi que le nombre de mètre carré car il n’était pas certain que tous sois sensible à sa poésie un peu rouillée ! Il retourna à ses travaux derrières son bureau espérant qu’il trouverait rapidement un potentiel futur voisin et pourquoi pas ami ?
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    Jeu 6 Juil - 17:58
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    First meeting

    I
    l se souvient de tout... Lorsque son cher et tendre se foutait de lui, lui mentait... Il le savait à demi-mots par des questions , faussement anodines, des remarques. Merde! La cicatrise est toujours à vif, douloureuse, c'est une souffrance aveugle, qui brise... Wilde a encore mal, Wilde n'oubliera jamais, aux moments auxquels il s’attend le moins, de solitude, quand les vieux démons viennent le tirailler là, il sera faible, il aura envie de pleurer, d'hurler.

    Il parait que l'on est programmé à véritablement aimer qu'une seule fois, le reste, les autres rencontres ne sont qu'une réminiscence du passé, un autre visage qui vient se calquer à l'ancien... Çà, c'est dangereux , c'est le risque de perpétuer un cycle, de recommencer un nombre innommable de fois les mêmes erreurs, de rester prisonnier et de souffrir encore, toujours inlassablement. L'humain est un parfait petit idiot. Le bonheur ne dure pas, très vite il se remplace par la poudre explosive du conflit, avant de prendre définitivement le large. Il y a les regrets, les moments anciens, de début, rose, mièvre... Puis être utilisé, jeté, remplacé.. Il n'y a rien de pire que de savoir que quelqu'un d'autre a prit ta place, que tu es inutile, recyclable... L'ayant été mais aussi l'ayant fait...

    Il pensait tout autant à Constance sa défunte épouse aux boucles brunes, douce, charmante, jolie, d'une gentillesse rare... Il lui a brisé le cœur, la trompant ce fut d'abord une écharde avant d'exploser, verre qui se boursoufle, avant d'éclater... Oscar est persuadé qu’elle s'est surtout laissé mourir , de chagrin, durant le séjour de l'auteur en prison . Cette adorable mariée qui l’avait, toujours soutenu en tout point, dont l'honneur a été bafoué, ridiculisé, traîné dans la boue...

    Mais a toujours défendue son mari bec et ongles , une pureté d'âme qu'il ne trouvera jamais plus...
    Amère culpabilité, il pensait aussi à ses deux enfants, ses deux petits garçons... Qu'étaient-ils devenus? Arrivaient-ils à se construire, à subir la calomnie, d'un père fardeau de honte, une injure, un sodomite? Il avait vraiment complètement raté sa vie, n'apportant pas le moindre soutien à ses proches, tout cela à cause d'une passion débordante, de ses penchants et... BAM!

    Réveil, assez douloureux il faut dire, comme toujours lorsque l'on ne se remémore plus trop où l'on a dormi. Un matelas, très fin, à même le sol, le genre d'épaisseur qui te fais directement ressentir la texture des lattes de parquet, mais c'est déjà bien, c'est même très gentil, parce qu'en se remettant les idées en place, il se souvenait qu'un type l'avait hébergé. Écarquillant les yeux, il bailla longuement, retirant ses bouchons d'oreille, la seule chose qui lui permettait de dormir correctement. Ils se sont rencontrés sur un shooting (pas les bouchons d’oreilles hein, son hôte! ),  faire des photos une grosse partie de l'après midi, jusqu'à la soirée où là ils avaient fini dans des bars, enfin à ce qu'il lui semble.

    Le reste malheureusement il ne s'en souvenait pas, il valait mieux peut-être? Ne nous faisons pas peur tout seul... Son crâne martelait quelque peu, la gorge sèche , la tête dans un étau de plumes. Alcool ... Il se leva, s'extirpant des draps, ses yeux balayant la pièce, le salon de l'appartement où le matelas était posé, ses affaires , fort heureusement, non loin de lui. Le logement était sobre, propre mais sans vraiment de déco ou de personnalité, une certaine froideur s'en dégageait. Des murs blancs, pas d'affiches, pas de photos, brrr... Ce genre de lieu foutait un peu les jetons à l'écrivain, davantage adepte de «hyperpersonnalisation» . Les logements trop aseptisés et pourtant habités avait le don de le mettre mal à l'aise... Un truc présenté à l'état des lieux d'accord, mais ça...

    -Il y a quelqu'un?!

    Silence de mort... Le lieu était désert ou alors son hôte dormait profondément et Oscar ne se permettrait pas de le réveiller. Il se leva doucement, pliant soigneusement les draps, lorsqu'une petite tête, toute timide, pointa le bout de son nez, un joli chat blanc tacheté de noir. Wilde avait toujours aimé les animaux, sensibles, intelligents, joueurs et cet adorable félin eut comme effet de , de suite, lui décocher un large sourire. Ce n'était pas un chaton loin de là, mais il avait l'air relativement jeune, mince et agile, son poil, brillant, indiquait une bonne santé apparente, celui des chats heureux d'appartement. Ses yeux étaient vers clairs, son petit nez tout noir. L'écrivain l'appela doucement, lui tendant la main, ne le forçant en rien, voir s'il voulait un peu de sociabilisation. Le chat ne s'approcha pas de suite, méfiant, et Wilde restait là comme un idiot , le bras tendu, en boxer, à prendre racine...  

    Mais finalement, le petit être lui renifla le bout des doigts avant de se frotter contre lui. Il ne ronronnait pas, sans doute intimidé, mais il avait tout de même l'air heureux de voir l'humain aux boucles auburn dans son espace vital, se laissant même caresser . Il resta un petit laps de temps à se laisser papouiller, avant de miauler, de lassitude, blasé,  et de s'éloigner afin de vaquer à ses occupations fascinantes comme jouer avec le caca de la litière... Un chat quoi! Oscar ne put s’empêcher de rigoler doucement, attendri, ces bébêtes fières seraient toujours les rois du monde, peu importe la vie où l'univers, c'est un état de fait! Et il en était fan...

    Il enfila un pantalon sobre, classe, à pinces, noir et une chemise noire également, bien coupée, légèrement déboutonnée afin de laisser voir ses clavicules, tombant parfaitement, tout en  lassant ses creepers aux pieds (Et bah dis donc, c'était le total look dark hier soir!... ) , avant d'essayer de trouver cuisine et salle de bain. L'appart était petit, ce ne fut pas compliqué. Il se permit de prendre un verre , le remplir d'eau et le boire  entièrement, une, deux, trois fois, afin d'évacuer la fatigue et autres de la veille, avant de se diriger vers la salle de bain.

    Pas de brosse à dents alors système D, le dentifrice direct dans la bouche avec de l'eau, et on laisse agir, histoire de ne pas avoir la délicate haleine d'un évier bouché! Oscar se fixa longuement dans le miroir, s'inspectant, il n'était pas encore tout à fait habitué à cette apparence juvénile mais ne s'en plaignait pas... Il remettait sa tignasse ocre en ordre, disciplinant ses mèches. Dommage qu'il n'avait pas de quoi les attacher mais tant pis... Hop, petit emprunt de déo en spray, petit emprunt de parfum, ni vu ni connu! Il se passa de l'eau sur le visage afin de se réveiller totalement,  ses traits n'étaient pas vraiment marqués...

    Aujourd'hui un voile gris lui tambourinait le crâne, il avait besoin de sortir, de se ressourcer. Quand vous rester ainsi trop longtemps, une myriade d'idées noires vous bouffe la tête, je pense que vous connaissez tous ça... Eh bien c'est exactement ce qu'il se passait. De plus pour une fois le temps n'était pas morose, cuit cuit les oiseaux qui braillent ... Oscar avait de plus, soucis à ce faire, petit bébé ici bas depuis quelques semaines , il créchait là où il pouvait sans avoir de vrai lieu où dormir, de «pied à terre» comme on dit. Vivre le jour le jour c'est sympathique mais vite peu sécurisé et il avait bien besoin d'un peu de stabilité. Enfin pour le moment, surtout de légèreté!

    Tant pis pour le petit dej, il n'allait pas par dessus tout vider le frigo de son hôte, de toute façon, il ne mangeait pas souvent le matin, mais sans café, il est vrai que ça piquait un peu... Tant pis! Il s'empressa de récupérer le sac où ses affaires entraient parfaitement dedans, c'était bien sur provisoire mais pour le moment il n'avait pas d'autres choix que de trimbaler son minimum vital avec lui comme une tortue des temps modernes.

    L'eau fraîche lui avait fait du bien, et c'est bien plus réveillé qu'il affrontait cette journée, il était encore tôt, un peu plus de neuf heures, le moment rêvé pour s’éclipser doucement. Wilde griffonna à la hâte un petit mot de remerciement, qu'il posa sur la table basse du salon, rajusta son sac sur ses épaules , regarda une dernière fois le petit chat et se dirigea vers la sortie. Par chance, la porte du studio était blindée, déjà elle était fortement sécurisée, mais surtout il n'avait pas besoin de clefs pour y sortir, rentrer de nouveau après était impossible une fois la porte «claquée» mais sortir chose tout à fait jouable fort heureusement !


    Oscar dévalait les escaliers à une vitesse fulgurante, anciennes, les marches n’étaient pas régulières et donc difficilement stables, l'immeuble était vieux, les murs crevassés, qui aurait pu croire qu'il habitait un appartement aussi neuf et propre? La poussière ici était omniprésente, les tuyaux apparents , les vitres cassées... Un parfum d'ancien et de renfermés embaumait ces escaliers interminables, ou presque...

    Wilde une fois la porte de l’immeuble derrière lui, se retrouva en pleine rue commerçante, le soleil en plein dans ses yeux dorés. La ville le matin a un charme particulier, les magasins, ouvert depuis peu, débutent tout doucement leur activité de la journée, les passants, hâtifs, se dépêchent de se rendre au boulot ou bien plus, lents profitent du luxe d'un café en terrasse.  Insomnia était décidément bien particulière... L'écrivain ne comprenait toujours pas tellement ce qu'il se passait, cette époque, ce corps... C'est comme si on lui avait donné la chance d'effacer toutes ses erreurs, loin des gens qu'il avait fait souffrir.

    La matinée était belle, les piétons effervescents, Oscar était finalement heureux d'être ici, où tout restait à construire, faire ses marques, un sang neuf dans les veines, le corps sans la moindre fatigue et maladie. Il aimait prendre plaisir, comme actuellement à se balader, les rayons du zénith sur son visage, l'odeur du pain et des viennoiseries dans les narines. Il marcha un long moment, avant de tomber sur un bâtiment qui attira son attention. Une galerie d'art, ici? Voilà qui était bon à savoir! Il était peut-être un peu tôt pour déranger le gérant ou la gérante ...

    Dans le doute il inspecta les affiches de la devanture afin de voir qu'elle était l'exposition en cours ou bien le prochain vernissage dans l'objectif de s'y rendre plus tard , mais au lieu de cela , son regard croisa ceci:


    “Toi qui passe par là,
    A la recherche d’un endroit
    Tu te demandes si c’est peut-être ici !
    Et oui tu as découvert le Paradis.

    N’hésite pas et vient me trouver
    Je te montrerais mes merveilles
    De l’autre côté d’un jardin en éveil
    Je suis ce dont tu as toujours rêvé !

    Tout neuf et propre comme un sou
    Je suis un studio sans un trou
    Même une petite bourse pourra m’avoir
    Et ainsi nous vivrons une belle histoire

    J’ai hâte que tu me découvres
    Me forgeant à ton image
    On sera lié pour toujours
    Traversant le temps et les âges !

    Demande à Arthur de te guider
    Il sera ravi de te faire visiter
    Lui aussi habite ici,
    Alors entre vite mon ami !”



    Ces symptomatiques et aguicheurs petits vers (dont il n'était de plus, pas insensible) était le coup de chance de la journée, un studio d'un bon 25 m2 , tout meublé et lumineux près d'une charmante cour qui plus est à un loyer plus qu'abordable! Était-ce la fin des galères , la fin de loger à des endroits improbables et surtout non fixes? De plus, la description poétique l'avait de suite intéressé, voire même ému! Celui qui avait rédiger ça maniait la plume et de voir un hypothétique confrère le touchait... Ceci-dit cette annonce était sans doute trop belle pour être vraie et certainement plus d'actualité, ou bien là depuis un certain temps, oui, c'est impossible qu'un si beau petit T1 , soit encore disponible... Et puis merde ! Tentant le tout pour le tout, la mention "ouverte" indiquée sur le panneau il poussa la porte avec le son cristallin d'un carillon, se préparant tout de même à la probable déception du «déjà loué» ..


    Ven 14 Juil - 0:36
    Anonymous
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    Revelio
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    Come into my world ♥Wilde & RimbaudLa musique du jour a des sonorités orientales mais electroniques à la fois, mais rien d’agressant juste une douce mélodie mêlant ancien et modern pour un résultat qui vous transporte et fait rêver. Arthur a terminé son café, à envoyé sa réponse et il gribouille un carnet de quelques futurs idées potentielles tout en hésitant à remonter pour remplir à nouveau sa tasse. Plongé dans ses pensées il n’avait pas fait attention à la silhouette à l’extérieure, qui pourtant grande, s'était penchée sur l’affiche fraîchement accroché pour l’analyser. Mais se connaissant Arthur avait fait installer un carillon à la porte lui permettant d’être informé de la moindre entrée dans la galerie même s’il se trouvait à l’étage !

    Il releva donc la tête, ses mèches folles rebiquant autour de son visage suivant le mouvement. Il a beau être jeune, gracile, les joues encore légèrement rondes, ses cheveux et ses yeux clairs lui attribuant tout du beau garçon encore jeune, il a un regard pénétrant, une stature qui ne laisse pas le doute sur son caractère et un sourire qui peut en déstabiliser plus d’un… Merde ce type est grand et quelle chevelure… il ne passe pas inaperçu et clairement il est d’une beauté percutante tout comme Arthur est d’une beauté pénétrante. Son style pourrait dénoter dans la galerie, mais ce n’est pas n’importe quelle galerie est au contraire il apporte avec lui un vent frais et agréable malgré tout le noir dont il est vêtu !

    Ils se complètent bien en quelques sortes et l’intrigue est réellement excitante poussant Arthur à s’approcher levant les yeux vers le rouquin un sourire mutin aux lèvres. Lui habillé décontracté, ayant oublié ses tongs sous sa chaise il se retrouve pieds nu face à lui, dans des tons clairs allant du blanc au crème… il pourrait presque faire fade à ses côtés s’il n’était pas aussi lumineux que cette chevelure flamboyante… il n’aurait pas dit non pour y passer la main et il l’aurait fait dans d’autres circonstances mais il s'était déjà fait taper sur les doigts pour son comportement désinvoltes et il ne voulait pas risquer de détruire les oeuvres dans sa galerie en poussant la bagarre pour un geste irraisonné ! Il se contenta donc de prendre la parole plus à l’aise que jamais.

    - Bonjour, bienvenue au Art’s Raimbow… quoi de mieux que de l’art pour s’éveiller à cette belle journée… peut-être un café ? Noir, lait ou sucre ?

    Oui il en profiterait pour remplir à nouveau sa propre tasse, mais avant de se détourner pour rejoindre l’étage son regard accroche son sac à dos puis le personnage tout entier… un peu tôt pour cet être tout droit sorti des ténèbres non ? Il sourit un peu plus en se demandant s’il est là pour les oeuvres ou pour une autre raison ? N’étant pas du genre à jouer aux devinettes tout seul il lui fait un signe de tête vers la porte ouverte de l’autre côté donnant accès à la cour intérieure.

    - Ou peut-être que c’est l’idée d’avoir un toit qui vous amène ici ? Envie de visiter… si c’est le cas suivez moi…

    Entre nous si cet homme le suivait et qu’il était donc vraiment là pour visiter le studio, Arthur devait avouer qu’un tel voisin serait un régal pour ses yeux et ses idées d’artistes, il était curieux de savoir ce que ce corbeau flamboyant faisait dans la vie ! D’où il venait, qui il était… car avec le temps Arthur avait fini par comprendre qu’ici tout le monde venait de quelque que part d’un passé plus ou moins révolu, d’une oeuvre ou d’une époque riche et pleines de surprises et à chaque rencontre il était curieux de savoir s’il connaissait ou pas cette personne, si ce passé serait en lien avec le sien et qui sait… peut-être qu’il le recroisera un jour !

    - Je m’appelle Arthur Rimbaud, je suis le gérant de la galerie et j’habite juste au dessus… vous pouvez aller et venir à votre guise en ces lieux… Monsieur ?
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    Jeu 10 Aoû - 16:21
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