Groupe — Indépendant
Oeuvre originale — Folklore amérindien, légende
Date de mort — vieille croyance
Date d'arrivée — 2 ans
Métier — Éboueur
Avatar — Jesse Mccree - Overwatch

Wendigo.
Wendigowak.

Créatures de la nuit, délicates ombres de minuit à l'appétit démesuré, voilà ce que l'on devient quand la faim est trop forte et que nos crocs si dociles viennent se poser sur nos semblables. Les plus vieilles légendes amérindiennes parlent d'un blâme, d'une malédiction déposée sur les épaules des hommes qui un jour aurait succomber à une immense faim et s'en serait retourné, tout affamé vers les siens. Nul besoin de chasse quand on peut se repaître d'un tas de chair chaud dormant tout près n'est-ce pas ?

Inacceptable, tout simplement intolérable. Les terribles bruits de mastications, le goût du sang et des larmes qui s’entremêlent ne sont que le début d'une interminable souffrance, le commencement d'un cycle sans fin. Ils ont été punis, forcés de sentir pour l’éternité le plus naturel et douloureux des besoins, la faim. Elle les rongera jusqu'à la nuit des temps, sans relâche et jamais ils ne pourront en réchapper. Elle les suivra jusqu'à que la mort elle même ne les libèrent de cette fringale insatisfaite.

Si beaucoup pensent qu'il ne s’agit là que de simples histoires utiliser pour dissuader les peuples de s'abaisser au cannibalisme, les nombreux témoignages et victimes semblent prouver le contraire. Ce ne sont pas que des histoires... la bête existe et dévore tout sur son passage, tel un ouragan.


La faim. Insatiable, déroutante. La langue pendante, les yeux vitreux et le souffle court. Dans l'obscurité de la foret tu te traînes. Tu es si fin, si affamé. Chaque inspiration a le goût de la chair, le goût du sang. Il t'en faut plus. Toujours plus. Tu grognes. Un râle, unique et monstrueux se développe dans ta gorge. Tu tentes de le retenir tant il te semble douloureux, mais il fini par exploser, par éclater. Un hurlement dans un ciel sans lune, commence alors une interminable traque pour satisfaire une faim infinie.


Paniqués, assommés, tant par l'abominable silhouette qui venait de les surprendre que par l’appétit qui se lisait dans ses yeux jaunes, le duo de bucherons n'osaient bouger muscles. Le froid, en petits crocs de givre, avait beau les mordiller tout debout, ils ne réagissaient pas. Paralysés. Puis la raison leur revint, d'un coup d'un seul. Ils allaient mourir. Ils hésitèrent, entre riposter ou fuir. Ils n'eurent l’occasion de faire ni l'un ni l'autre. La trouille, elle leur liquéfiait juste la figure, tellement intense qu'elle en devenait contagieuse. Les animaux avaient finis par déserter le bois. Les deux hommes sentirent alors se hérisser les poils de leur nuque... Ils ne voyaient rien mais ils pouvaient sentir, entendre. Un craquement sur leur gauche, un soupire dans leur dos. Ils semblaient cernés alors que le monstre était là, devant eux. Emprisonnés par son regard, par son aura, par ses jappements boulimiques.  Cette chose sentait la mort.

Châtiment.

Le parfum de la mort est délicat, subtile et surtout unique à tout un chacun. Ce parfum là, pour l'un des deux humains, avait de la fraîcheur ; mais pas de la fraîcheur de lavande ou de menthe crépue, ni celle de la pluie, mais plutôt celle d'un vent du nord, qui rappel les conifères et la sève. Pour l'autre, il s'agissait plutôt d'une sensation plaisante et chaleureuse, comme l'odeur si particulier d'une mère ou celle de la cendre d'un feu de camp. C'était musqué, simplement singulier. Amer et doux à la fois, comme un bonbon que l'on laisse fondre sous la langue.

Ah.

Tu peux l'entendre. Ce son si épais, si plaisant, que tu as toujours pour habitude de tendre  la patte pour t'en saisir. Tu veux croquer ce son, te délecter de leurs battements, sentir le muscle tambouriner sur ta langue rappeuse. Il faut que tu y goûtes. Il faut que tu y plantes les crocs. Alors les yeux rivés sur tes proies, indécis sur quel cœur prendre, tu laisses tes doigts griffus transpercer, déchiqueter le premier buste venu.

A grosses lampées, à en avoir la gueule cramoisie, un sourire presque satisfait se dessine sur tes lèvres déformées, suivit de larmes épaisses qui se teinte de rouge le long de ta fourrure sale. La douleur est présente. Elle fait mal autant qu'elle t'apaise. C'est vicieux, si bon et si mauvais à la fois. Une soirée similaire aux précédentes et celles à venir.
Loup déguisé en agneau.
La faim persiste et stagne.

Tu n'es plus celui que tu étais. Ou presque. Tu ne sais pas pourquoi tu es ici. Insomnia. Te voilà humain. Transformé, modifié.  Certain diront lavés de tout tes péchés. Mais tu peux encore sentir la famine te ronger les entrailles. Si les premières années furent confuses, chargés en conflit inutiles, tu as finalement réussis a te faire un place. Tu te demandes encore comment, mais finalement, cette nouvelle vie te ravie.

Pour l'instant.

yo ! moi j'plusieurs noms, mais maa' ou overlion, c'est moi, parfois j'porte aussi l'nom de leo, mais bon. j'ai 22 ans, et j'fais du rp depuis que j'en ai 12, ça date tout ça. j'ai trouvé le fow en passant de partenaire en partenaire, bien qu'on va pas se le cacher, votre fow j'le vois trainer depuis un petit moment déjà, z'êtes genre des petites stars voyez. soyez gentil avec Digo', il ne mor- ah si enfaite