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    Anonymous
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    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    [  Eye for Art.  ]

    Les temps sont durs quand la pauvreté nous touche. Les temps sont nerveux quand le salaire ne fait pas parti de notre 'quotidien'. Pour être certains de payer le loyer et le strict minimum, le Fantôme de l'Opéra doit travailler dur. Multiplier le nombre de talents artistiques sous sa palette, multiplier le nombre de spectacles qu'il doit faire au minimum. Les temps sont durs et l'homme se faisant appeler Erik avait besoin de clients. Mais... l'endroit semble inadapté. La Grande Place est en constant mouvement, les gens qui passent par ici n'ont pas de temps à offrir, car pour eux aussi... les temps sont durs pour n'importe qui.

    L'artiste soupire en fixant avec un certain flegme son attirail, le strict minimum pour faire des portraits. Il pourrait attendre, laisser les minutes et les heures couler, jusqu'à attendre qu'une personne vienne le voir et lui demande de retranscrire leur minois sur un support de papier et de fusain. Il pourrait, pour patienter, continuer son portait de Christine qu'il avait commencé dernièrement, mais... non. L'argent doit se faire.

    Le jeune homme décide donc de se lancer, mais avec la boule au ventre. Après tout, les gens l'effraient, mais pourtant les gens sont la base même de son travail et son travail est la seule chose en quoi il est un minimum bon. Erik fouille nerveusement du regard la foule, cherchant un profil qui serait enclin à le suivre et à se laisser dessiner. Evidemment, le jeune homme n'allait pas taxer de force la personne, mais juste... faire propager ses capacités, et voir ce que cela donne ensuite. Cela peut attirer les curieux ou provoquer un bouche à oreille futur - ah voilà un possible profil. 

    Il s'approche donc de sa démarche habituelle - furtive. Se faufilant par miracle entre les passants avant d'attraper la cible de son intérêt ou du moins, attraper la manche de ce dernier. Le jeune homme offre une mine plutôt nerveuse à l'inconnu, avant de tenter maladroitement de l'attirer vers point de repaire. Un échange totalement silencieux pour la part d'Erik, n'ayant pour l'instant que très peu le courage de converser avec autrui. A vrai dire, il ne comprend lui-même pas comment il a pu 'simplement' aller voir l'imposant homme sans paniquer ou même fuir sans même pas tenter d’interaction. Le Fantôme de l'Opéra tente de guider une possible victime de son art en direction de son atelier, après reste à voir si celui-ci veuille bien de se faire... kidnapper sans doute ? C'est à quoi ça ressemble en tout cas...

    Enfin, tout ça n'est qu'un détail.



    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
    Revelio
    Emploi : Détective privé
    DC : War || Edgar A. Poe
    Crédits : James B. Barnes || Marvel
    Nox
    Lumos
    Eye for ArtAujourd’hui, tu t’accordes un temps de repos. Parce que tu estimes l’avoir mérité, après tout ce que tu fais comme boulot, entre les uns, les autres, satisfaire ta curiosité, parfois passer tes nuits à parler avec un type que tu connais à peine. Bref, ce jour-là, tu es bien décidé à ne rien faire. Ne rien faire, tout est relatif bien entendu. Il faut toujours que tu t’occupes d’une manière ou d’une autre. Alors aujourd’hui, tu t’es décidé à te promener, tout bêtement. Il est vrai que ça fait du bien, de s’accorder du temps pour soi une fois par semaine… Une fois par mois, quand tu y penses surtout. Tu adores ton travail, même si c’est répétitif. Cependant, tu ne sais faire que ça, il faut se rendre à l’évidence. Alors tu fais ce que tu fais le mieux sans te plaindre, grommelant toujours dans ton coin, mais jamais vraiment devant les gens. Ou tu le fais, mais de manière subliminale.

    Alors pour changer, tu te dis qu’aller faire un tour en ville, marcher bien tranquillement, et aller faire des emplettes pour dépenser ton argent durement gagné et farouchement gardé surtout. Histoire d’aller acheter du matériel, acheter des trucs en tout genre… Penser à faire un cadeau à John pour le remercier de ce qu’il fait pour toi… Si tu y penses… Parce qu’à tous les coups, tu vas faire autre chose et oublier la plus simple des choses que tu devais faire. On ne dirait pas, mais tu peux te montrer très dispersé par moment. Comme aujourd’hui. Tu te sens bien, tu te sens de bonne humeur. Certes, tu n’es pas prêt de faire de grands sourires aux gens, leur dire bonjour joyeusement ou ce genre de conneries niaises, mais il est possible que tu n’envoies pas immédiatement bouler les gens quand ils te parlent pour une raison ou pour une autre.

    Ce matin-là, tu n’as pris qu’un café pour te tenir éveillé. Tu n’as pas beaucoup dormi la nuit dernière à cause du fait que tu as du mal à dormir, tout simplement. De plus, manger le matin, c’est pas trop ton truc. Ca te donne la nausée.

    Les mains dans les poches, l’estomac qui crie famine, tu regardes les gens autour de toi, silencieux. Tu aimes vraiment observer, tu t’amuses de certains détails que personne d’autre que toi ne peux voir à moins d’avoir le même sens de l’observation.


    « Hum ? »

    Tu tournes la tête quand quelque chose attire ton attention. Un garçon, un jeune homme pour être précis, qui t’a attrapé la manche. Tu hausses un sourcil, en te demandant ce qu’il te veut. Il semble vouloir t’attirer à sa suite, pourtant il ne dit rien. Tu as donc trouvé quelqu’un qui parle encore moins que toi, au point de ne carrément rien dire. Bon. Peut-être que c’est quelqu’un qui a besoin de tes services ? Dans le doute, tu le suis, ta curiosité prenant rapidement le dessus sur le reste. Cet inconnu a l’air profondément nerveux. Pourquoi ? Tu hausses un sourcil en l’observant, le détaillant du regard sans pour autant le juger. Il n’a vraiment pas l’air d’être rassuré. Est-ce qu’il hésitait à venir te voir ? Est-ce qu’il veut quelque chose en particulier ? Tout ceci commence à te faire trépigner. S’il faut tu t’emballes pour rien et tu seras déçu par la finalité de la chose. Bah, au moins ça t’aura fait passer un peu de temps, c’est ce que tu te dis.

    En attendant, tu te laisses guider, le laissant tirer une de tes manches, l’autre main toujours enfoncée dans ta veste. Cette fameuse veste, ton manteau qui te suit partout, par temps chaud ou froid. C’est bien pratique, elle est confortable, pourquoi t’en priver ? Tu te laisses guider pour la simple et bonne raison que pour une fois, pour la première fois même, quelqu’un vient vers toi sans craindre ton regard glacial, sans parler dans ton dos parce que tu es exécrable ou tu ne sais quelle autre remarque de ce genre. Puis quand vous arrivez sur le lieu voulu, tu hausses un sourcil. Ce gamin – c’est un gamin à tes yeux – est artiste ? Du moins c’est ce que tu déduis très simplement en voyant différents matériels dans son coin. Tu poses un regard sur le jeune homme. Ceci explique cela. Est-ce son gagne-pain ? Tu sais que ce genre de métier de rue n’est pas très rentable, qu’on bosse beaucoup pour pas grand-chose, une poignée de pièce tout au plus, rien de bien folichon. Quelque part, tu ne peux pas t’empêcher la misère dans laquelle doivent vivre ces gens. Pas une misère pure, tu t’entends, mais c’est bien loin de ton mode de vie à toi, qui peut obtenir tout ce que tu veux avec facilité. Alors quelque part, ces gens méritent le respect. Tu respectes ce travail, même si tu n’as pas forcément le temps. Dans ton cas, ce n’est pas que tu veux pas, c’est que tu ne sais pas tenir en place plus de cinq minutes, et que tu as besoin de bouger. C’est pour ça qu’il y en a certains qui te trouvent insupportables. Tu peux bouger pendant qu’on te parle, couper la parole, bref le type bien pénible par excellence, le type qui s’en fout d’être pénible en l’occurrence.


    « Comment tu t’appelles ? »

    Tu lui adresses un regard plus doux, moins dur et sévère qu’à l’accoutumée. Peut-être éprouves-tu de la sympathie pour ce jeune homme au premier abord. Peut-être que ça changera pour la suite. Mais tu as envie de le détendre. On dirait qu’il a, très littéralement, un balai dans le derrière. Autant commencer par quelque chose pour déglacer l’atmosphère. Cela peut rapidement devenir gênant d’ailleurs. Surtout pour lui, toi tu t’en fiches.

    « Moi c’est Sherlock. »

    Au moins pour donner un nom à ce visage, pour ne pas l’oublier au cas où tu le recroiserais dans le futur. Tu mets un point d’honneur à ne pas oublier les personnes que tu rencontres, même si certaines peuvent t’insupporter. Qui sait ce que ce jeune homme peut t’apporter ? Puis si tu peux discuter un peu, pour ne pas partir comme un malpropre, ce serait déjà un bon début.
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
    Anonymous
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    Revelio
    Nox
    Lumos
    [  Eye for Art.  ]

    Le jeune homme fixe silencieusement le plus âgé, hésitant sur le nom à donner. Voir même, savoir sur la manière dont le lui donner. Parler ne lui fait pas plus envie que ça, mais pourtant c'est l'une des seules manières pour que les gens le comprennent. Une moue se forme sur sa face sans teinte, avant de finalement dire, sans grande conviction et d'une voix presque discrète, qui évite les oreilles de la foule :

    Vous pouvez . . . M'appeler Erik . . .

    Rien de plus, rien de moins. Ah si, un signe de la tête qui est l'équivalant d'un "Enchanté", mais sinon ses dires s'arrête là. Erik. Il a dit s'appeler Erik. Le même nom qu'il avait donné Christine. Le même nom sous lequel Christine lui faisait honneur d'appeler de sa douce voix. La moue du Fantôme s'estompe dans un timide sourire à la simple pensée de sa bien-aimée. C'est dans cet air léger que le jeune homme prend mollement le matériel nécessaire pour exercer un de ses nombreux arts.

    Puis une réalisation frappe le Fantôme de l'Opéra. Ah oui, c'est vrai. Il avait oublié de demander si ledit Sherlock n'était pas dérangé d'avoir son faciès dessiné. Dans le silence, il réfléchit. Il se pose la question. Doit-il vraiment le demander maintenant ? N'était-ce pas déjà trop tard ? Une grimace se reforme sur son visage avant de finalement se tourner vers le plus vieux. Quelques secondes passent... L'artiste de rue n'arrive décidément pas à maintenir les regards. Dans une impulsion, il se cache la face derrière son support à dessin pour finalement oser poser sa question.

    C-Ca . . . Ne vous dérange pas que je vous dessine . . N'est-ce pas ?

    Il sait que la politesse oblige de regarder une personne quand on s'adresse à elle. Mais... Erik n'apprécie pas d'avoir son visage à la vue de tous. Malgré sa laide face, personne ne l'a encore reconnu, et il espère que personne ne le reconnaîtra. Il n'est pas le Fantôme de l'Opéra. Il n'est qu'un simple Artiste de rue, rien que ça. Ici, son don n'est pas sa voix. Ici, il n'est pas prodige des arts majeurs. Ici, il n'a même aucun talent. Le Fantôme se doit de se faire discret, de se fondre dans la masse. Faire comme s'il n'existait pas. Faire que s'il disparaissait de ce monde, qu'il ne restera dans les mémoires d'aucun individu. Erik souhaite être un souvenir à oublier.

    Sa misère actuelle n'a lieu que pour sa frayeur qu'on sache qui il est vraiment.



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