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  • période : printemps 2023
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    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Élohim le PNJ
    Élohim le PNJ
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Revelio
    Emploi : Fantôme à plein temps.
    DC : /
    Crédits : BAD MEDICINE -INFECTIOUS TEACHERS-
    Nox
    Lumos
    http://www.dark-and-cold.com



    T R O U B L E
    Il est des cas où se cacher n’était plus vraiment nécessaire. Lorsqu’il sentit le vent tourner, lorsqu’il sentit que les habitants de la ville se trouvaient alors dans une position plus qu’atroce, Le Maire décida qu’il était temps d’arrêter de se cacher. Il se dirigea vers la zone de quarantaine et fit ouvrir ses portes de façon définitive, mettant un terme au huis-clos qui avait secoué toute la ville. Il y pénétra, fier et le menton haut, faisant claquer le talon de ses chaussures sur le sol pavé de la rue, se dirigeant vers la scène qui s’était dressée là, comme par magie. Une apparition, les ombres d’un pouvoir de création total. Lorsqu’il entendit le silence, Le Maire sourit doucement et, un air tendre sur le visage, les traits rassurants et doux, il monta sur les lattes de bois et s’exprima à tous avec une voix qui porta dans toute la ville.

    — Chers habitants d’Insomnia. Merci de vous êtes réunis ici. Vous savez tous ce qui vient de se passer, j’imagine. Vos Créateurs sont aussi vos sauveurs mais ne pouvaient plus rien pour vous avant la découverte de ce remède. Cependant je me dois de vous rassurer mes amis.

    Il marqua une pause, fixant des yeux toute l’assistance qui ne comprenait rien à un tel discours. Il soupira, gardant tout de même cette prestance qu’il devait à ses habitants. Une légère brise s’éleva qu’il calma net, d’un geste de la main. Le vent n’allait certes pas déranger ce moment si important.

    — C’est la solution que nous vous apportons aujourd’hui pour que vous soyez capable de vivre en paix ! Vous pouvez choisir, mes amis; voir l’homme qui vous a créé ou choisir de vous libérer de son pouvoir ! C’est une nouvelle vie de liberté qui s’offre à vous.

    D’un geste, il désigna la ville, les montagnes et tous les bâtiments qui s'étendaient autour de cette zone qui désormais, avait été ouverte. Elle n’existait plus.

    — Vivez votre vie, maintenant. Sortez, chantez, aimez la vie, vous êtes libres !
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


    Comme pour l’event précédent, quelques règles s’appliquent.
    Vous postez chacun à votre tour avec une limite d’une semaine pour poster (vous êtes beaucoup à participer et pour ne pas que cet event dure l’année nous devons procéder ainsi)
    Une fois encore, vous êtes beaucoup. Vu la situation, nous vous demanderons 500 mots maximum par posts histoire que ça ne traîne pas trop trop.
    Si vous ne pouvez pas jouer pendant votre tour, aucune panique à avoir, vous pouvez tout simplement prévenir le staff qui se chargera de prévenir la personne après vous ~
    Rien ne vous empêche d’ouvrir un sujet à côté pendant ce tour de jeu-là, quelque soit le groupe auquel vous appartenez, ça peut vous permettre d’attendre !
    Dim 18 Fév - 19:13
    P.N.J
    P.N.J
    Revelio
    Emploi : Votre emploi
    DC : /
    Crédits : /
    Nox
    Lumos
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Trouble
    less problem without you
    It's the moment of truth, and the moment to lie, The moment to live and the moment to die, The moment to fight, the moment to fight To fight, to fight, to fight!
    Alors que le silence était de mise, que la voix de cet homme qui se montrait enfin se faisait entendre, un jeune homme monta sur l’estrade sous le regard surpris du Maire et de la foule, il remonta consciencieusement ses lunettes, habillé d'une blouse blanche, les traits légèrement tirés par la fatigue et l'air extrêmement mécontent. Il hésita un instant, semblant chercher ses mots et finalement ce fut la colère qui grondait en lui qui prit le dessus.

    -N'en avez-vous pas assez de nous mentir et nous manipuler ? Vous avez caché à tous ici l'existence de ce lien ne me faite pas croire que vous n'étiez pas au courant ! Vous semblez posséder toute sorte de pouvoirs qui sont au-delà de notre compréhension ! J'ai créé ce sérum ! À la sueur de mon front et de mes heures de sommeil pour sauver la vie des gens ici présent et vous ? Qu'avez-vous fait à part apparaître à la toute fin pour récolter toutes les récompenses ? Mon équipe et moi travaillons depuis des jours pour résoudre le problème ! Problème que vous connaissiez !

    Il frappa du pied, la fureur habitant son corps et se déversant dans des mots trop longtemps contenus, dans des colères qui ne cessaient de monter en ville.

    -Vos infirmiers...vos médecins que personne ne connaissait ont été accusé d'avoir empoisonné certains patients de façon volontaire ! Nous avons retrouvé la fiole de poison dans le matériel de soin ! Comment osez-vous vous présenter devant nous et nous assurer que tout est résolu quand vous n'avez fait que vous cacher depuis des années ! Même durant les attentats ! Personne n'a entendu parler de vous ! Personne n'a entendu parler de mesure prise pour retrouver les criminels ! Vous vous êtes contenté d'attendre ! Attendre que les choses passent d'elle-même ! Vous n'avez jamais rien fait pour essayer de nous sauver et maintenant vous nous demandez de vous faire confiance ?! ALLEZ AU DIABLE ! Voilà la seule vraie confiance que nous pouvons avoir ! Le sérum que J'AI créé pour sauver ce peuple qui se meurt quand vous n'avez pas remué le petit doigt, c'est bien la première fois que l'ont vous voit dans la zone de quarantaine, quand cette dernière se finit ! Vous n'en aviez rien à faire que nos proches soient en train de mourir ! J'AI PERDU MON AMANT ET MON MEILLEUR AMI DANS CE DRAME  ! Et beaucoup d'autres ont perdu des gens qu'ils aimaient ! Comment...comment pouvez-vous avoir l'audace...le culot... je.je refuse de voir notre ville plus longtemps dirigée par un malade tel que vous ! Par un homme qui ne se soucis que de son propre bien être !

    La rage était tel dans sa voix que les larmes sur ses joues ne comptaient pas, il se tourna alors vers l'assistance et gronda à nouveau.

    -Ne laissez plus cet homme contrôler nos vies ! Vous êtes tous ici à cause de lui ! Maintenant il est temps de reprendre ce qui aurait dû être à nous ! Reprendre notre liberté !
    NOTES, Dans les dents le maire
    TAGS, are gay
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    Dim 18 Fév - 19:36
    Lucifer Morningstar
    Lucifer Morningstar
    Revelio
    Emploi : Chef du gang "Les Stan's Boys"
    DC : Don Diego de la Vega - Alexander Hamilton
    Crédits : Gabriel Reyes - Overwatch
    Nox
    Lumos
    Trouble
    Event

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

    Lucifer retint un rire en entendant le discours du maire.
    "Chers Habitants d’Insomnia. Merci de vous êtes réunis ici." Comme s'ils avaient voulu être réunis ici tient... Ils souhaitaient tous rentrer chez eux, pleurer, chercher à oublier ce grand drame qu'ils venaient de vivre et si le maire était assez con pour venir pavaner maintenant, et bien cela facilitera la tache aux démons pour mettre le feu aux poudres.

    Et puis le discours de ce médecin, c'était du pain béni aussi, un honnête citoyen qui commençait de lui-même les hostilités. Enfin ces crétins voyaient que ce grand manitou tout-puissant n'était pas là pour leur bien, contrairement au diable et à ses démons

    Passant une main sur son visage, comme s'il passait un masque, son expression devint plus... agressive, énervé et indigné.
    Poussant d'un bras l'homme qui était devant, comme s'il cherchait à mieux se rapprocher de l'objet de sa colère soudaine, il prit la parole, déchaîné, excédé.

    "Il a raison ! Cet homme qui ose se présenter comme maire, qu'a-t-il fait pour nous ? Lors des attentats, il n'était pas là ! Lors de cette "épidémie, il n'était pas là ! Il arrive qu'une fois le danger passer et vient se pavaner devant nous comme s'il était notre sauveur. Il nous a enfermés alors que nous étions sains ! Il a pris trop de risques ! Et puis ces chiens de garde, combien ici se sont fait battre par ceux qui sont sensé nous protéger! Et il espère que nous allions tous rentrer chez nous calmement comme si rien ne c'était passé ! Des beaucoup gens sont morts bordel et c'est de sa faute !"

    Un homme plus loin, en réalité un des membres du gang, le visage et les vêtements encore recouvert par le sang séché qui s'était échappé de son nez après un coup le lui ayant cassé, pris à son tour la parole, semblant encore plus furieux que l'avait été Lucifer. Tout avait été minutieusement préparé au préalable, mais personne ne pouvait le savoir autre que Lucifer et ses hommes.

    "Il est responsable pour tout ! Nos amis, nos familles... Ils sont mort parce que ce foutu maire n'a rien fait ! Il devait le savoir qu'il y avait ce problème et il n'a rien fait ! Ces médecins qui ont bosser au péril de leur vie sur ce remède ont plus de mérite que ce maire de pacotille !"


    Encore un autre homme, plus loin encore continua. Plus les cris fusait et plus la colère se faisait sentir.

    "On n'a pas besoin d'une telle ordure ! Qu'il dégage ! C'est lui l'origine de tous nos malheur!"




    Lun 19 Fév - 15:11
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
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    Oh, the Trouble we are in

    Event

    Agitation. Mouvement de foule. Conflit. Dans les regards, de l'incompréhension, de la rage, de la haine, de la peur, du désespoir. Alors qu'une annonce encourageante vient d'être faite, des révélations des plus perturbantes la brisent aussitôt, créant une secousse générale. Qui croire ? Qui suivre ? Tandis que plusieurs voix enragées sèment un peu plus le trouble à chaque accusation, Isidore tente de remettre ses idées en place. Il ne peut pas être le seul. Non, il ne peut pas être le seul à avoir déjà croisé cet homme qui se dit être leur Maire, auparavant. Et ce serait lui, le responsable de toute cette misère ? Il veut parler. Il doit parler ! Il doit savoir ! Mais les regards... les gestes... l'hystérie est telle à présent qu'il prend peur, qu'il vacille. Le rouquin comprend qu'il ne sert à rien d'essayer de rétablir la vérité maintenant. Au mieux, il se ferait probablement lyncher.

    Alors il respire à fond, et serre les poings. Il n'est pas impuissant. Pas complètement. Il y a bien quelque chose, quelqu'un ici, qu'il veut retrouver et protéger par-dessus tout. Quelqu'un à qui il pourra tout dire, tout confier. Quelqu'un qui a besoin de lui. Et dont il a besoin comme jamais en ce moment même. Hans. Avec les bousculades et les retrouvailles, ils se sont écartés, perdus de vue. Le roux s'avance, se faufile, cherche du regard. Mais il y a trop de monde. Trop de cris. Trop de pleurs. Son cœur se serre et il en vient à penser aux "enfants de cœurs" de son amant, comme il les surnomme. Vont-ils bien ? Sont-ils seulement sains et saufs ? Non, ce n'est pas comme ça qu'il faut voir les choses. Ils vont s'en sortir, car Hans et lui-même leur viendront en aide sans hésiter s'il le faut.

    Enfin, une silhouette familière lui apparaît à quelques mètres, malmenée par la cohue générale. Comme le blond se tient moins droit qu'à son habitude, Isidore s'inquiète davantage. Il joue des coudes, pousse pour le rejoindre : il n'a pas le choix. Puis sa main retrouve la sienne, qu'il serre avec une volonté qu'il ne se connaissait pas. Hors de question qu'il reste là à regarder le monde s'effondrer en entraînant Hans dans sa chute, car il a trouvé en lui ce que jamais encore il n'avait connu. Il ne lâchera pas cette main. Il ne lâchera pas cet homme.

    Et personne ne le lui arrachera.

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    Lun 19 Fév - 19:39
    H. C. Andersen
    H. C. Andersen
    Revelio
    Emploi : Fabricant et vendeur de jouets
    DC : autrefois Casse Noisette
    Crédits : Marius/Lestat by SheepSkeleton
    Nox
    Lumos

    Hans Christian Andersen
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Trouble


    Je n'ai pas peur de grand chose mais je dois bien avouer que la foule m'a toujours... impressionné. Et plus encore lorsqu'il s'agit d'une foule en colère, bien que cette colère soit parfaitement légitime et que je la partage. Je me sens perdu dans toute cette cohue, perdu comme un poisson emporté par un courant qui n'est pas le sien. Je m'inquiète pour tout le monde, pour les plus jeunes, pour les Créations malades, pour les Indépendants et pour tous les autres. Mais, pour la première fois, il y a quelqu'un pour qui je m'inquiète plus encore. Mon prince charmant aux yeux verts, qui m'a été arraché par tous ces gens qui se bousculent dans tous les sens. Il faut que je le retrouve, parce que j'ai peur. J'ai peur de ce qui se passe, j'ai peur de ce qui va arriver. J'ai peur pour moi si je ne le retrouve pas mais, surtout, j'ai peur pour lui.

    Alors que je fouille la marée humaine à la recherche des cheveux roux dans lesquels j'aime tant glisser mes doigts, je sens une main attraper la mienne et la serrer. Je n'ai même pas besoin de me retourner, je sais que c'est lui. Et pourtant je me retourne. Je suis soulagé de l'avoir retrouvé, je me sens comme un bateau en sécurité, accroché à son ancre en pleine tempête. Je tire un peu sur sa main pour le rapprocher encore de moi et je mêle mes doigts à ses mèches rousses alors que je l'enlace et me blottit contre lui dans le même mouvement.

    - Sais-tu ce qui se passe ? Quelle est la véritable raison de toute cette cohue ? J'aidais un petit à retrouver son papa et je n'ai rien entendu...

    Comme toujours, je ne suis jamais au bon endroit au bon moment et cette situation m'échappe encore un peu. Je sais que le Maire est apparu, mais de là où je suis, je ne le vois pas. Et je sais que tout le monde est en train de s'échauffer parce que quelque chose cloche. Alors je serre fort Isidore contre moi et je me dis que, ensemble, on va s'en sortir.


    codage par LaxBilly.
    Lun 19 Fév - 21:22
    Anonymous
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    Invité
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    Nox
    Lumos
    Quarantaine
    Trouble
    Lupin ne croyait pas en sa salvation.
    Il sentait que quelque chose clochait, que c’était trop simple.
    Et quand il s’apprête enfin à quitter ce mouroir, une estrade apparaît comme par magie. Et il ne comprend pas.

    Non, il ne comprend définitivement pas les règles de ce monde. Peut-être n’y en avait-il pas.
    Car même avec ses talents de prestidigitateur, il ne pourrait faire ce que cet homme venait d’accomplir. Soulever des foules ? Oui. Arrêter le vent ? Non.

    Il y a trop d'informations. Beaucoup trop.
    Il y a des hommes qui crient, d'autres qui pleurent.
    Tous motivé par la haine.

    Il fixe le maire depuis sa position, écoute son discours, les mains dans les poches de son costume maintenant sale. Sa fierté avait pris un sacré coup…
    Il ne pouvait faire confiance à personne ici, et surtout pas à lui-même.
    Lui aussi est en colère, une colère sourde.
    Tout s’empile dans son esprit, comprime son cœur.

    Il brûle d’une envie, comme pour rendre hommage à Napoléon, celle de triompher.

    Arsène Lupin ne renonce jamais.
    C’est comme cela qu’il avait été écrit.


    C’est pour cela qu’il allait renoncer à cette stupide entreprise. Il avait assez donné, et c’était sûrement le seul moyen de se rebeller un peu, sans sombrer dans la folie. Enfin, pour cela, il y a toujours une possibilité…
    Il regarde nonchalamment le spectacle qui se déroule devant lui, regardant le paysage de la ville maintenant visible avec des yeux vide, un sourire désabusé aux lèvres.


    Quand il décide qu’il en a assez vu ainsi, il prend la direction de son appartement.


    "Je n'ai plus aucun intérêt pour les stylos."
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    Lun 19 Fév - 21:51
    Anonymous
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    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    Elle passait dans les rangs, ondulant comme un serpent pour se rapprocher au plus près de la scène. La tension flottait dans l'air, comme une brume entourant les habitants se trouvant sur la place. Certains étaient venus pour voir son visage, d'autres écouter ses paroles, et d'autres, dont elle, étaient venus pour le faire tomber de son piédestal. Enfin, elle se fichait bien de cet homme ou de ce qu'il faisait, tant qu'il ne gênait pas ses affaires. Elle continuait tout simplement la mission qui lui avait été confiée, à elle et à ses confrères.

    Quelques-uns avaient commencé à se faire entendre, leur voix déchaînée et enragée résonnant au-dessus de leur tête. Parmi celles-ci, elle en reconnut une qui la fit sourire - plutôt grimacer. Ah, elle n'était pas la première à être arrivée.

    Elle passa ses mains sur son visage, faisant disparaître son sourire radieux et son excitation au profit d’un visage plus fermé, plus inquiet et légèrement furieux. Elle s’avança encore un peu, se faufilant entre les corps de plus en plus serrés qui s’agglutinaient au pied de l’estrade.

    « Lui et ses sbires n’ont jamais cherché de solutions pour nous sauver ! Souvenez-vous ! Ils ont décidé de nous parler de ce remède seulement quand la population s’est enfin rebellée ! Comment peut-on être sûr qu’ils l’auraient fait si nous ne nous étions pas soulevés ?! »

    Sa voix se fait plus enragée et forte à mesure que les mots sorte de sa bouche. Elle dose ses fausses émotions pour ne pas surjouer, malgré la profonde jubilation qui circule dans ses veines.

    « Et nous devrions croire un spectre ?! Un homme qui ne s’est jamais montré avant aujourd’hui ?! Il n’a rien fait pour nous pendants des jours, et le voilà qui arrive comme une fleur, nous demandant gentiment de continuer notre vie ! Et nous devrions l’écouter malgré toutes ces personnes qui ont souffert ?! »

    Elle se redressa, fixant l’accusé avec toute la haine qu’elle arrivait à trouver au fond d’elle, imaginant la tête de ceux qu’elle voulait voir souffrir à la place de celle du maire. Elle serra les poings, sentant enfin la rage la prendre d’assaut même si elle n’était pas vraiment destinée à cet homme, et cracha une dernière fois son venin.

    « Je ne le ferais pas ! »

    Et sur ces dernières paroles elle fit volte-face avant de se frayer un chemin à travers la marée humaine, vers la sortie. Elle espérait que ce geste serait interprété par les humains comme un rejet de cette autorité. Qu'ils en feraient de même. Qu'elle ne se soit pas bousillée la voix pour rien.
    Jeu 22 Fév - 18:37
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos

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    [ TROUBLE ]


    -Blake, prépare la caméra.

    Comme un murmure, cela s'échappe de tes lèvres. Les mêmes qui resserrent leur emprise sur une Black Devil au liseré doré.

    -Vite !

    Alors tu agites le bras, quelque peu excédé par la nonchalance de ton assistant qui, pourtant, fait du mieux qu'il peut pour enclencher sa petite caméra portable. Il y a mieux, niveau matériel, mais là, on n'en a pas. Tu as juste eu le temps d'appeler en catastrophe quelqu'un, mais le montage servirait à réarranger la qualité de la vidéo.

    -Tu filmes tout, d'accord ?

    Mais tu ne t'en préoccupes plus. Tes yeux, d'un ambré miroitant, reflétaient cette foule amassée. Ces déclarations sans fond. Ces hurlements à l'injustice. Il y a dans cette scène un semblant de Jeanne d'Arc, ou de Révolution Française, et tu aurais presque eu le sourire si tes traits n'étaient fatigués.
    Tu carbures au café et à la nicotine, depuis.
    Une quarantaine qui ne t'a pas laissé indemne.
    Qui pue la mort comme les chiottes puent la merde. Et cela te met en rogne.

    Alors tu tires une latte de fumée. Tes poumons le gardent quelques instants, avant de le relâcher, de cette même indifférence que tu essaies de montrer. Parce que tu es indifférent, et que tu ne veux pas t'en mêler, toi, spectateur de ce monde comme tu l'as été dans une ancienne vie.
    Plus que cette maladie, plus que les cris et les indignations, toi tu te demandes pourquoi.
    Et pourquoi vous avez à subir tout cela.

    Ton cœur tremble, des picotements irritent légèrement le bout de tes doigts.
    Tu oublies que ton caméraman te parle, et qu'il essaie d'échanger avec toi. Il essaie aussi de te prévenir que ta cigarette se consume entre tes lèvres et que, le regard perdu, tu songes à autre chose.
    Toi, tu as oublié la foule qui s'agite.
    Tu as oublié les plaintes et les quelques conflits qui se déclenchent, perché sur ton mur comme le corbeau.

    Il y a juste ce tambourinement qui résonne dans tes tympans, quand tu comprends que tu ne veux pas te défaire de lui. Que ce lien est important pour toi. Que tu ne veux pas mourir une nouvelle fois.
    Que tu veux te battre pour le conserver.
    Devait-on vraiment se battre ?

    Alors tu réagis, tu prends ta cigarette et secoue la cendre qui l'a entièrement dévorée. Il a l'air d'aller mieux. Tu le sens. C'est étrange de le ressentir de cette façon. Mais tu ne veux pas le perdre, non.
    Il t'es précieux, n'est-ce pas ?
    Ce lien que tu détiens, avec le Horla.




    Maupassant


    Ven 23 Fév - 17:27
    Alexander Hamilton
    Alexander Hamilton
    Revelio
    Emploi : Responsable de gestion budgétaire et financière
    DC : Lucifer Morningstar - Don Diego de la Vega
    Crédits : Nyx Ulric - FF15 King's Blade
    Nox
    Lumos
    Here comes troubles
    Make it double
    Event

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    Dire qu'Alexander avait plutôt bien vécu ce passage dans la zone de quarantaine aurait été un mensonge aussi gros que de dire que le peuple était ravit de voir leur dirigeant. Dès le premier jour, il avait craqué, s'était mis dans un coin loin des malades et des mourants qui lui rappeler que trop bien le corps mourant de son fils dans ses bras.

    Maintenant, la maladie était finie et le peuple libre, mais les dommages étaient là. Calmé par des médicaments, Hamilton avait déjà commencé à faire le compte dans sa tête de ce que ce désastre allait coûter, autant financièrement qu'humainement. Pour l'argent, il saura réorganiser tout cela tout comme il avait redressé l'économie des Etats-Unis encore chancelante après leur guerre d'indépendance, mais le reste...

    Il comprenait parfaitement la colère du peuple envers le maire, lui aussi l'était en colère, mais il savait se mesurer. Il avait été avocat après tout, il savait qu'il fallait des preuves avant d'accuser.
    Si une émeute éclatait, il y aura de la casse et beaucoup n'était pas encore remis totalement de leur séjour dans la quarantaine. Le maire n'était pas particulièrement malin de se montrer, Hamilton eut envie de le lui crier à la figure. Il n'allait pas faciliter son boulot.
    Premièrement, il fallait calmer la foule, un minimum...

    Il eut un moment d'hésitation, sachant qu'il avait perdu ses talents d'orateur en même temps que sa "flamme" mais.. Il n'y avait personne d'autre qui semblait vouloir préserver le calme, et quoi que le maire leur réponde... La fureur ne ferait que croître. Ce n'était pas son job, il n'en avait pas envie, mais quelqu'un devait bien le faire.
    Essayant de ne pas paraître trop nerveux, ni trop drogué par ses calmants, il monta sur scène, rejoignant le maire et le scientifique, jetant un regard se voulant agacé au premier, plus compatissant au second, avant de prendre la parole, essayant d'être claire et calme.

    "Je vous en pris calmez vous, l'heure n'est pour l'instant pas à la vengeance, mais au deuil. Je comprends votre colère, mais ne la laissez pas obscurcir votre jugement.", il se stoppa un moment, incertain, avant de reprendre. "Je travaille actuellement à la mairie, et, même si cela n'est pas sensé être mon rôle, je m'engage à tout faire pour que chacune de vos revendications soit entendue et étudié. Quant aux possibles empoisonnements, une enquête devra être menée pour déterminer le coupable, tout comme il serait préférable..." Se stoppant un instant encore, tournant son regard vers le maire. "Tout comme il serait préférable qu'une enquête soit également menée sur la responsabilité ou non de notre maire dans cette histoire avant de l'accuser, peut être à tord."



    Lun 26 Fév - 19:04
    John H. Watson
    John H. Watson
    Revelio
    Emploi : Médecin.
    DC : Vega ♚ Merzhin ♚ Émile Zola
    Crédits : Steve Rogers - Marvel
    Nox
    Lumos
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    En tant que médecin, la mort était ton lot quotidien, tant et si bien qu’elle n’était devenue qu’une vieille amie que tu aimais à fréquenter de temps en temps. Elle était constamment là, à rôder dans certains couloirs sordides de l’hôpital, à venir frapper à la fenêtre de certains patients dont la vie était sur le point de s’arrêter; un coup de sa grande fauche et c’était terminé. En tant que médecin donc, c’était quelque chose dont tu n’avais pas peur, John. La mort se mettait de ton côté lorsque le temps était venu et puis tu avais surtout appris à ne plus la craindre, depuis les champs de bataille dont tu étais le Capitaine, à l’époque de ta vie d’encre. Maintenant, depuis plus de deux ans, tu avais ta vie ici, à Insomnia. Tu avais survécu aux attentats de l’année dernière en sortant de tout ça avec un nouvel ami sorti de scène, avec un amant perdu et un nouveau retrouvé qui avait trouvé d’autres lèvres à aimer pendant que la quarantaine absorbait toute ton énergie, pendant que la maladie s’était infiltrée dans tes veines aussi. Toi aussi, ce jour-là, tu avais senti la mort se faufiler dans tes entrailles dans l’espoir de les arracher à mains nues. Par on ne sait quel miracle, un remède avait été trouvé sous la forme d’un sérum délivré à la population que tu t’étais empressé de t’injecter, que tu t’étais empressé d’injecter à toutes les personnes malades de la ville dès que remis sur pieds. Les malades étaient la priorité.

    Jusqu’à ce discours qui avait raisonné si fort et si loin que tu n’étais pas sur qu’une seule personne dans cette ville ne l’aies pas entendu. Seulement, les esprits étaient échauffés et malgré l’épuisement, tu étais de ceux qui voulaient des réponses. Laissant les hommes s’affronter sur l’estrade, tu tentas de maîtriser dans la foule quelques personnes qui commençaient à s’échauffer, à en venir aux mains. Il était hors de question qu’un simple discours ne se transforme en bain de sang, il y en avait eu assez pour l’année, te semblait-il. Ça n’avait pas l’air d’être le cas pour certaines personnes qui, volontairement l’avais-tu remarqué, mettaient le feu aux poudres. Alors tu essayas de calmer quelques personnes même si clairement, seul, tu n’y pouvais rien. Tu n’avais plus qu’à attendre, comme tout le monde, que tout cela se calme et que des réponses daignent enfin être apportées. Tu savais qu’un jour, la lumière serait faites sur toute cette histoire.
    Mar 27 Fév - 1:57
    Vega
    Vega
    Revelio
    Emploi : Puériculteur.
    DC : John H. Watson - Merzhin - Émile Zola
    Crédits : Jakurai Jinguji | Hypnosis Mic
    Nox
    Lumos
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    Jack, il sait qu’il s’en sort, il sait qu’il va mieux à l’instant où un drôle de liquide coule au fond de ses veines, au moment où le peu de force qu’il lui reste encore lui permettent de se remettre debout et d’admirer le soleil qui se lève sur la zone de quarantaine. Jack, il sait aussi que la main qu’il tient dans la sienne est celle de Match et que Dieu lui en soit témoin même s’il n’a jamais ô grand jamais été religieux en quoi que ce soit, il ne la lâchera plus jamais. Avoir vécu quelque chose de pareille dans un moment aussi terrible, rester aux côtés de la seule personne qui compte et survivre, se sortir de là, de ce traquenards pour recouvrer les sens et les forces n’a probablement qu’une seule signification pour son esprit encore affaibli et fatigué; Match est -comme il l’a pressenti à leur première rencontre- la personne avec qui il passera le reste de sa vie quoi que le monde entier en dise. Lorsqu’il serre ces petits doigts entre les siens il sait, il sent que c’est sa place en ce moment, que tout ce qu’il a vécu, que tout ce qu’on lui a écrit à ce jour n’est que le résultat de ce moment, de cette décision qu’il prend maintenant qu’il a recouvré ses pensées entières. En sortant d’ici, il se dirigera immédiatement vers le bijoutier le plus proche pour acheter une bague pour cet homme. Il va faire de lui quelqu’un d’honnête en l’épousant, que le monde entier lui en soit témoin.

    Le discours l’importe peu et il s’en fiche, il l’écoute à moitié parce qu’il serre ce blondinet tout contre son torse, tout contre son coeur, et il tremble, il tremble comme une feuille le géant, à l’idée qu’il aurait pu le perdre, qu’ils auraient pu ne plus jamais se revoir. Lorsqu’il dépose ses lèvres sur celles du livreur une fois encore, lorsqu’il dépose une déclaration contre sa bouche, il se promet alors de ne plus jamais passer le moindre instant sans lui rappeler à quel point il est précieux, Match. Et que la vie à ses côtés l’est bien plus encore.

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    Mar 27 Fév - 2:07
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    Quarantaine
    So kiss me on the mouth and set me freeBut please don't biteYou can coax the cold right out of meDrape me in your warmth
    FT. Trouble
    Il observa en silence, les analyses n'avaient rien montré évidemment, ce n'était pas une maladie. La foule était en colère, les hommes hurlaient, certain essayait de calmer les choses, d'autres de les envenimer, d'autre encore réagissait naturellement, semblaient réellement furieux, réellement perdu. Doyle plissa les yeux, il était intelligent, il le savait, et son sens de la déduction était aussi élevé que celui qu'on attribuait à Sherlock, aussi il voyait les tenants et quelques aboutissants. Mais, il ne comprenait pas...Pourquoi cet homme, ce « maire » se décidait à se montrer finalement après 50 ans de silence pour dire ça ? Il avait fait une erreur, une grave erreur et il allait en payer le prix. Les habitants perdraient foi en lui, c'était tout ce qu'il y a de plus normal, surtout pour les anciens humains. Les humains étaient naturellement volontaires à la rébellion, ils ne supportaient jamais très loin après le point de non-retour, et cette maladie, c'était le point de non-retour. Se passant une main dans les cheveux, se frottant les yeux, il se redressa du mur contre lequel il s'appuyait. Tout cela ne lui disait rien de bon. Il sentait ses créations dans la foule, notamment John qu'il avait aperçu précédemment, un homme aussi fier que lui ne supporterait sûrement pas longtemps d'être soumis à une « visite » régulière chez son auteur, tout comme Sherlock et James qui n'avait d'autre maître qu'eux-mêmes. Un sourire léger flotta sur les lèvres du vieil homme alors qu'il attendait la suite.

    Il savait que tout n'allait pas se finir comme ça, dans un départ massif, les foules en colère pouvaient être dangereuses...surtout les Français d'ailleurs. En parlant de Français, l'Anglais chercha un instant son compagnon policier du regard mais ne l'aperçut pas, sûrement était-il aux prises avec les autorités, ou bien avait-il déjà quitté les lieux, peu importe. La suite des événements l'intéressait. Comment cet homme allait-il s'en sortir face à la colère et aux accusations ? Les voix de son côté étaient très peu nombreuse, presque inexistante...mais cet homme en blouse ne lui disait rien. Il ne l'avait jamais vu avant, pas même à l'intérieur de la quarantaine. Probablement que la ville était grande, qu'il ne l'avait jamais vu avant … mais c'était étrange. Tout était trop...parfait. Il n'avait pas tort, le légiste était même plutôt d'accord avec ses dires. Mais...le timing, la colère de la foule aussi ...facile ? Tout était trop parfait, trop bien timer...et c'était inquiétant. Alors il attendit, de voir la suite, de savoir ce qui se passerait, de connaître le fin mot de cette histoire avant de prendre une décision.
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    Mar 27 Fév - 21:22
    Merzhin
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    Emploi : Inventeur.
    DC : John H. Watson - Vega - Émile Zola
    Crédits : Yato - Noragami
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    La quarantaine
     dernier tour de l’event


    Pryne, il a eu peur comme les enfants ont parfois peur du monstre qui se cache sous leur lit. Vous savez, cette ombre donc on a tous peur, celle qui peut pour dévorer le bout des pieds si on le laisse trainer un peu trop loin de dessous la couette. Petit gamin perdu, il l’a été quand la main de son Auteur lui a échappé, quand ce dernier lui a dit que c’était pour son bien être de se laisser soigner, de laisser les hommes en blouse blanche venir lui prendre un peu de temps et un peu de sang. Il s’est laissé faire, parce que c’est Antoine qui le lui a dit mais il n’a répondu à aucune question. Pryne, il est resté sage mais il a pleuré un peu, à peine pour se défouler de cette peine, de cette peur qui, comme beaucoup de monde ici, lui tortillait les entrailles. Il aurait voulu rentrer chez lui, rentrer avec Antoine maintenant qu’il l’a retrouvé, il aurait voulu simplement lui demander si il pouvait habiter chez lui et avoir un chien. Les enfants ça adore les chiens, n’est-ce pas ? Oh qu’il essaye, le petit être à la chevelure de feu, qu’il essaye de tout son être à ressembler aux autres enfants. Mais les autres adolescents, ils n’ont pas vu les étoiles comme lui. lls n’ont pas voyagés sur des comètes, ils ne se sont pas perdus derrière une ceinture d’astéroïde, ils n’ont pas eu comme ami un Renard et comme amour une si belle Rose.

    Elle est où, Rose, d’ailleurs ? Pryne, il ne sait plus trop. On lui a injecté quelque chose et puis le flou de ses yeux s’est dissipé, on lui a rendu ses lunettes et essuyé ses yeux avant de le laisser partir. Immédiatement il a couru vers la soirée et tout entier, il s’est jeté entre les bras d’Antoine et de son ami tout blond et qui parle fort. Celui-là, il lui a même fait un câlin, et c’est bien les câlins, ça réchauffe le coeur et ça donne le sourire. C’est tout ce qui compte, non ? Avoir le sourire quand on a envie de pleurer. Le Petit Prince a entendu le discours et ça l’a fait se serrer un peu plus encore contre celui qu’il considère comme son père. Ca fait un peu peur les rébellions, non ?

    ft. tout le monde
    Mer 28 Fév - 1:04
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    Trouble

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    Cette quarantaine avait été riche en émotions pour Antoine. C'était comme si il s'était prit une immense vague d'étoiles positives et négatives en plein visage, impuissant et paralysé. Lui qui avait l'habitude de se battre, tout s'était enchaîné trop vite pour qu'il ait le temps de faire la part des choses. Il avait de nouveau fait face à la peur. Il avait découvert les sentiments de son ami. Il avait enfin rencontré l'une de ses créations, l'une des plus importantes dans sa vie d'écrivain. Il avait eu peur. Peur pour ces deux personnes qu'il chérissait plus que tout. Pour ce lien qu'il entretenait avec cet enfant dans un corps d'adolescent. Mais jamais il ne se laisserait aller dans la crainte et l'immobilisme que cela engendrait souvent.

    L'aviateur agirait à sa façon. Il ferait tout pour protéger ces personnes.

    Dans ses yeux fatigués, il y avait beaucoup de détermination. A distance, il observait le Maire qui se donnait en spectacle, la foule qui commençait à changer, à se rebeller contre cet homme qui venait d'apparaître devant eux. Des souvenirs du gymnase refirent surface. C'était un peu flou, mais la voix, l'attitude et l'apparence de cet homme ne lui étaient pas inconnus. Il était intervenu dans le gymnase, avait mis fin à ce fiasco. Après ça, Antoine avait perdu connaissance. Il se serait bien passé de se remémorer ce jour là. Ca avait tendance à le rendre malade. Il n'était pas certain que diriger sa colère sur cette personne était la chose la plus judicieuse à faire. Seul le désespoir parlait, et souvent, le peuple mécontent avait besoin d'un bouc émissaire. Il ne compatissait pas spécialement envers le Maire, mais il faisait la part des choses et espérait qu'ils auraient le fin mot de cette macabre histoire. Antoine n'était pas en colère. Il était juste très las. Fatigué. Lui qui aimait le danger, l'adrénaline, avait visiblement besoin de vivre des jours tranquilles avec son enfant d'encre et ceux qu'il appréciait. Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher de se poser des questions, sa curiosité naturelle étant toujours présente.

    Qui était le Maire ? Que voulait-il ? Pourquoi ces apparitions soudaines, et au dernier moment ? Il aurait bien aimé croire qu'il n'était tout simplement pas ponctuel, mais il était évident qu'il y avait une raison à tout ça. Il y avait beaucoup trop de choses qu'ils ignoraient sur lui et ce monde.

    Mais pour l'instant, Antoine n'avait pas le courage de chercher et il se battrait quand il aurait repris des forces. Il serra son Petit Prince dans ses bras rassurants, Emile et lui légèrement distants à cause d'événements qu'ils règleraient par la suite. Chaque chose en son temps, ils devaient démêler tout ça par étapes. De sa voix calme et apaisante, il prononça ces simples mots.

    " Rentrons à la maison. "

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    Jeu 1 Mar - 16:26
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    Toute cette agitation énervait profondément Carabosse.

    De toute façon, un rien le mettait en rogne. Mais pour sa défense, ce séjour en quarantaine lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Sérieux ? Partager des dortoirs avec ces idiots puants la mort qui braillaient et pleuraient la morts de leurs potes ? Comment expliquer à ces crétins bouseux qu'ils étaient déjà tous morts une fois ? Alors, une deuxième, ça faisait moins peur, non ? Lui, il n'avait pas peur. Il enfonçait son effroi sous quinze tonnes de déni saupoudré d'un nuage de cynisme sarcastique. Mais le pire. Le pire. C'était qu'il n'avait pas pu emporter de quoi soigner son apparence. On l'avait pratiquement jeté dans leur foutu camion malodorant. Résultat, il avait une mine épouvantable et ses cheveux ressembleraient presque à ceux de la sorcière qu'il était autrefois. Autant vous dire qu'il avait d'autres chats à fouetter. Hors de question de redevenir le laideron qu'il était autrefois. En parlant de chat, la Fée s'inquiétait pour ce chaton qu'il avait adopté il y avait de cela quelques mois, lorsqu'il était encore à vivre dans une vieille maison abandonnée, vivant du vol avant de trouver un travail miteux. Il voulait rentrer chez lui et s'enfermer avec l'animal qui, il l'espérait, avait survécu. S'enfermer pour ne plus voir personne, se laver trente fois pour virer l'odeur de l'humanité qu'il avait trop côtoyée ces derniers jours et ne plus jamais y repenser.

    Il les détestait tous. Mais ce qu'il détestait le plus, c'était les responsables de ce foutoir, ainsi que ceux qui l'avaient forcé à prendre ce sérum. Carabosse avait été terrifié par les aiguilles. Terrifié à l'idée qu'on puisse planter ces choses dans sa peau. cette aiguille avait été aussi terrifiante que celle qui avait dû piquer la gamine qu'il avait maudit. Il avait entendu parler du fait que cela supprimait les pouvoirs des gens comme lui. On avait omis de dire que c'était temporaire, par contre. Il n'était donc pas du tout prêt à l'accepter.

    Quelques temps après, Carabosse était assit dans un coin isolé d'un trottoir, assez près pour entendre les autres beugler. Il entendit les cris appelant à la rébellion. Honnêtement, il s'en contrefichait des intérêts de l'humanité et du reste, tout comme tous le monde s'en tapait profondément de son existence. Toutefois, lorsque l'un d'eux tenta de calmer le jeu, il se leva d'un bond et cracha simplement sur le sol, dégoûté par la situation. Il haïssait les chasses aux sorcières, et davantage les hypocrites dans son genre. Tout ça lui donnait envie de gerber. Il marmonna, bousculant des gens sur son passage sans aucun ménagement.

    " Allez tous en enfer. "

    Le peuple ne changerait jamais. Ces gens n'attendaient que de sortir les fourches et d'embrocher quiconque pourrait leur faire assouvir leur soif de vengeance et de sang. Eh bien, qu'il en soit ainsi.

    Tant que c'était pas elle qu'on foutait sur le bûcher.  
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    Jeu 1 Mar - 17:59
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    < Trouble >

    Ton séjour dans la zone de quarantaine. 21 jours. À ton retour dans ton appartement, il n'y avait ni chien, ni chat, il y avait par contre une note comme quoi ils étaient à la SPA et qu'ils avaient été recueilli 48h après ton départ, les voisins avaient appelé la mairie. Tu avais dramatisé la situation ; mais cela n'avait pas été trop difficile de le faire dans la zone de quarantaine, avec tous les malades dont tu t'étais occupée nuit et jour. Tu t'étais empressé d'aller les chercher. Ensuite, pendant plusieurs jours, tu passas ton temps à téléphoner à tes contacts ou leur laisser un message sur leur répondeur lorsque tu ne parvenais pas à les avoir directement dans le combiné. Pour certains, tu y résumais même ce qu'il t'était arrivé - un peu comme si tu prenais ton interlocuteur comme ton psychothérapeute. Et quand ce n'était pas toi qui expliquait en long en large et en travers ta version, c'était à ton tour d'écouter le monologue de l'autre, cela faisait un bien fou de se confier.

    Une question revenait souvent "Qui sont ceux qui sont encore à l'intérieur de la zone de quarantaine ?" Car d'après ce que tu en avais conclus en observant bien ce qu'il s'était passé à l'intérieur et à l'extérieur de la zone de quarantaine, tu te rendais compte que les "créateurs" en sortaient mais pas les "créations". Toi, Michelangelo, ce mot, 'créations', tu ne pouvais réellement en définir un qui pourrait être le tien, puisque tes "créations" étaient dans la majorité des personnages bibliques, il ne t'appartenait pas, ils étaient des "indépendants", qu'ils s’agissant d'Adam, de Moise ou bien encore de David. Tu n'avais jamais pris l'initiative d'écrire plusieurs romans sur des personnages fictifs de ton imaginaire, comme c'était le cas de Jean ValJean ou Gavroche de Victor Hugo. L'espace d'un instant, tu penses à lui. Ce cher Victor. Où as-tu mis son numéro, as-tu son numéro quelque part ? Il sera rassuré d'apprendre que Cacao va bien. Et tu pourras également lui demander ce qu'il pense de ce remède, qui d'après ce qu'on dit de bouche à oreille, il serait question d'un sérum distribué dans la zone de quarantaine, même que des créations se l'injectent et guérissent, à quant bien même ils ignorent s'il y aurait des effets secondaires plus tard.

    Qui dont a créé ce fabuleux remède d'abord ? C'est pour en savoir plus que tu t'es dirigé rapidement comme nombreux Insomniens vers ce que sera visiblement l'estrade où le Maire prononcera un discours. Partout où tu poses le regard, des hommes. Mais l'homme qui t’intéresse actuellement vient de monter sur scène et tu te dépêches de t'approcher le plus possible de l'estrade, pour que tes yeux le scannent, l'enregistre dans les moindres détails. Le Maire. Un être de mystère. Un puissant nécromancien ? Tellement secret, tellement énigmatique. Comment faire confiance à un être si absent, peu présent, et pourtant qui semble être le maitre du jeu ? Confiance ou pas, certaines individus dans la foule ont l'air d'avoir pris leur décision, en colère, vénère, ça dégénère, il y a un homme qui dit être le concepteur du remède, il crie sa fureur et sa déception au visage du Maire, jusqu'à monter sur l'estrade pour lui faire face. Lui aussi tu l'observes bien méticuleusement, tu auras tôt fait de le dessiner dans les moindres détails. Lorsque pas moins de trois autres hommes dans la foule s'énervent à leur tour, tu les cherchent mais impossible, déjà parce que tu es de taille moyenne, loin de dépasser d'une tête les gens, et aussi parce que les paroles prononcer rendent toute la foule réactives, indisciplinés, des poings se lèvent, il y a même à un endroit un peu plus loin où ça se bagarre déjà. Un troisième homme, le dernier?, monta sur la scène pour calmer la foule, il montrait très clairement à l'attention du maire son profond agacement de devoir gérer une telle pagaille ! Comment le Maire allait-il s'en sortir face à la colère et aux accusations ? Tu attendais... en espérant ne pas te prendre en coup dans le nez.

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    Ven 2 Mar - 5:35
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    FT. La gloire
    Notre sourire s'étira alors que les hommes criaient, qu'ils s'élevaient les uns contre les autres et la saveur de la victoire se glissa sur le bout de notre langue. Nous avions gagné. Ils ne croyaient plus, ils doutaient, le huait, nos démons faisaient l'étincelle et les pauvres moutons sans berger se contenteraient d'être la flamme. Notre regard se transforma en rouge profond, nous retirâmes les lunettes et la blouse blanche qui était notre jusqu'à présent, ces accusations que nous avions faites et qui détruit la foi de cette ville fragile. Le maire avait fait tant d'erreur, comme à chaque fois, il ne se méfiait pas, jamais assez. Il commettait erreur sur erreur car il était incapable de voir les Hommes comme nous. Une puissante bourrasque balaya la zone et dans un balaise de tissu sortant de nulle par notre tenu se changea pour nos éternelles longues et trompeuses vêtement aux multiples couches. Nous n'étions plus ce petit scientifique outré, nous étions à nouveau nous, et nous avions gagné. Notre talon claqua sur l’estrade et le silence se fit, forcé, étouffant, noyé dans notre pouvoir, nous indiquâmes d'un mouvement de tête à nos démons de nous rejoindre sur cette scène qui serait la dernière pièce d'un théâtre que nous avions fait bien trop duré. Le maire...petite chose fragile n'avait plus aucune force face à nous, nous le regardâmes avec dédain et d'un mouvement de la main, il fit expédier au milieu de la foule, parmi les êtres qui l'avaient trahi. Notre sourire s'agrandit, nos yeux rouges luisant de sang et de chaos se posèrent sur l'assemblée et tranquillement nous prime la parole. La même voix qui leur avait parlé au gymnase, la même voix qui leur avait parlé au théâtre, la voix qui résonna dans toute la ville sans aucune difficulté de faite que tous ceux qui vivait dans ce piège à rats l'entendaient. Nous étions le Mal. Le chaos.

    -Bonsoir, bonjour à tous. Nous sommes...ravis de constater que les Humains sont toujours les mêmes. Grâce à vous, nous prenons aujourd'hui le contrôle de la ville. Grâce à vous, les mensonges et les restrictions ignobles de cet être, votre ancien maire, prennent fin. Grâce à vous, un nouveau pouvoir est né. Vous vous direz certainement, de quel droit ? Eh bien, vous avez douté, vous avez perdu foi dans votre leader, dans l'ancien maire et aujourd'hui, c'est nous qui avons pris sa place, et son titre nous donne tout pouvoir sur cette ville. Vous voyez...le titre de maire ne se transmet pas si facilement, il faut le gagner, et nous œuvrions depuis longtemps pour l'obtenir quand vous avez franchi les derniers pas. Pour perdre le titre, il fallait que l'ancien maire perde la confiance de la ville et ça...vous vous êtes bien rendu compte que ses actions vous ont plongé dans le chaos, dans la cohut, dans la peur...aah... mais nous ne serons pas ainsi. Non, nous prendrons soin de vous. De vos petites vies et de ceux que vous aimez, si tant est que vous vous plier à notre pouvoir et notre volonté. Ce n'est pas un lourd tribut à porter non . Vivre en paix sous notre tutelle vaut mieux que vivre enfermé dans les illusions de ce menteur...d'Élohim.

    Nous pointâmes notre doigt sur l'ancien maire qui se trouvait plus bas, un sourire carnassier aux lèvres.

    -Nous promettons puissance et sécurité à ceux qui vivront calmement sous notre commandement. Ordre, tranquillité d'esprit, plus de peur, plus d'angoisse, plus de mort inutiles et surtout...plus de mensonge manipulateur comme cet homme à pus le faire. Désormais, la ville nous appartient et vous serez les bienvenues dans notre famille si vous désirez enfin, connaître la paix de l'esprit.

    Notre sourire se fit presque doux alors que nous descendîmes à l'arrière de l'estrade, abandonnant la ville agitée à ces nouvelles révélations, demain il sera temps de prendre des mesures, demain, nous aurons tout le temps pour dresser les insurgeant. Mais pour ce soir, nous laisserons la ville au repos qu'elle récupère de son émoi. Le visage fermé, l'expression sombre, nous quittâmes l'endroit, accompagné de nos fidèles pour rejoindre notre nouveau palais, la mairie.
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    Sam 3 Mar - 1:46
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