ZONE DE QUARANTAINE • Les Indépendants

3° tour • Indépendant

Vous la voyez, la folie. La mort qui rode à tous les coins de rue. Vous voyez les lits d’hôpital se remplir petit à petit, se vider lorsque les décédés vont s’entasser un peu plus loin. Vous, les Indépendants, vous allez bien, ou en tout cas, vous pensez aller bien. Les autorités ont été clairs, vous devez rester dans la zone quoi qu’il arrive le temps que l’on soit sûr que vous n’êtes pas contaminés et pourtant, vous ne pouvez vous contenter de cette réponse. Vous, voulez sortir d’ici, vous voulez la liberté, vous voulez rentrer chez vous et recommencer vos activités quotidiennes.

Alors, vous vous rebellez. Quelques groupuscules se forment ci et là, des Indépendants qui n’acceptent pas la situation, qui font éclater des émeutes. Les autorités sont pris de cours et ne savent pas quoi faire. Ils finissent par céder en vous demandant de sortir. Tous, sauf une personne.

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Pour ce premier tour, la liste des participants ainsi que le tour de passage est le suivant :

- Lucifer Morningstar
- Excalibur
- Leviathan
- Jack frost
- Fée Carabosse
- Echo
- Lilith

• Sachez que ce tour se passe en parallèle de celui des Créateurs.

Comme pour l’event précédent, quelques règles s’appliquent.
• Vous postez chacun à votre tour avec une limite d’une semaine pour poster (vous êtes beaucoup à participer et pour ne pas que cet event dure l’année nous devons procéder ainsi)
• Une fois encore, vous êtes beaucoup. Vu la situation, nous vous demanderons 500 mots maximum par posts histoire que ça ne traîne pas trop trop.
• Si vous ne pouvez pas jouer pendant votre tour, aucune panique à avoir, vous pouvez tout simplement prévenir le staff qui se chargera de prévenir la personne après vous ~
• Rien ne vous empêche d’ouvrir un sujet à côté pendant ce tour de jeu-là, quelque soit le groupe auquel vous appartenez, ça peut vous permettre d’attendre !

Chat Noir

Zone de quarantaine

Event

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Dire que Lucifer n'était pas content d'être coincé dans cette zone de quarantaine aurait été un euphémisme. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il avait fini son dernier paquet de cigarettes, et le peu de café qu'il pouvait se procurer ici ne suffisait pas à calmer sa colère montante. Oh, et le fait d'être entouré de monde semblait l'irritait d'avantage aussi. Heureusement, il fut bien occupé.

Beaucoup de ses hommes étaient hors service, mort ou mourant. Pas que leur sort le préoccupait, cela ne changerais rien à ces plans. Le gang entier était arrivé ici à peu près en même temps, sains comme malade, ce qui lui facilita la tache.
Bien évidemment, ils faisaient profil bas jusqu'à présent, ne souhaitant pas se faire remarquer dans cette foule. Après tout, même les flics devaient être enfermés dans la zone, alors autant éviter une confrontation directe. Il y avait une sorte de trêve pour l'instant et ce n'était pas plus mal quand les deux camps étaient affaiblis.

Pourtant, la colère et l'inquiétude montaient petit à petit parmi les "rescapés", ceux n'étant pas malade. Voir les gens tomber comme des mouches autour d'eux rendait les gens nerveux, peu était habitué à la vue des cadavres jusque-là et tous avait peur. Lucifer y était habitué lui, il avait vécu en enfer après tout, mais il était bien l'un des seuls à ne pas être affecté par tant de chaos. Les malades étaient trop malades pour réellement s'en préoccupé, tout occupé à survivre qu'ils étaient, les gens sains eux, cela les faisait paniquer.
Après tout, ils étaient sains, resté coincé ici augmentait les chances qu'eux aussi tombe malade non ? Il fallait sortir.
Les gens étaient égoïste après tout, ils préféré leur survis à celle de leur voisin.

Lucifer profitait de cela pour répandre son poison, lancer des rumeurs sur le fait que les autorités les avaient tous enfermé pour mieux les rendre malade, ou tous les tuer si besoin, il y avait. Plus le mensonge était gros et absurde et plus il se répandait et affolé les gens.

Ici et là, les membres du gang de l'ange déchu, ceux encore valide, sur ordre de ce dernier, rassemblaient les gens en colère et commençaient à foutre le bazar, de déclencher des émeutes. Lucifer n'avait maintenant besoin que de s'asseoir et observer tout ce beau monde sombrer un peu plus dans la panique.
Du moins, jusqu'à ce que les "autorités" ne cède et fasse sortir les "non-malades" avant de se faire emporter par la masse des contestataires.

Revelio Nox Lumos

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Excalibur
Levi

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Let me out

Tête contre le mur, souffle court, du sang sur ses tempes, il rêvait.

Il rêvait qu’il était ailleurs. Dans un monde étrange, où les épées chantaient.

Ses pupilles s’étrécirent, il se redressa.

Un souffle ténu s’échappa de ses poumons. Son cœur sembla vouloir lâcher. Mais les crépitements qui ondulaient aux bouts de ses doigts, le maintenait en extase.

Lui aussi, avait été jeté quand la quarantaine. Remplacé par un auteur, « provisoirement ». Même si il allait très bien.

Ses iris irisés, brillèrent. C’était drôle, de voir ainsi les hommes mourir. De voir les lits se vider, pour se remplir. Comme des tubes. Ils étaient tous dans une grande machine où les vivants croulaient sous la masse des morts et ou les macchabés pourrissaient à la vue des survivants désespérés.

Dans un soupir, il se releva. Se décrocha du mur. S’avança. En recherche. En prédateur.

Les émeutes semblaient vouloir se déclencher complétement, sans arriver à mettre bas. Les êtres saufs, s’agitaient sans frémir. La tension était à son comble, palpable. L’explosion imminente. La poudre était prête.

Il essayait de devenir une étincelle.

Excalibur avait connu la maladie. Il avait vu la peste et le choléra. La vermine et les famines.

L’épée jeta un regard méprisant sur la foule galvanisée de peur. Sur les êtres se serrant les uns contre les autres. Les pleurs et le désarroi. Partout. Des personnages priants des dieux inconnus pour leur salvation et des dieux inconnus sachant que personnes ne répondraient, abattus par le désespoir.

Il se détourna de la misère humaine.

Personne ne les sauverait.

Il cilla.

S’ils voulaient sortir, ils devaient agir. Et vu qu’ils ne savaient pas agir, les plus alarmistes, les plus manipulateurs et violents, devait prendre les rênes. Et ils prendraient les rênes. Sans doute. Conduisant le peuple dans la panique. Conduisant à un soulèvement qui les aideraient ou les tueraient tous.

Excalibur se mordit la lèvre. L’inquiétude lui rongeait les sangs. Si les émeutes quittaient leur situation paralytique, tout irait très vite. Pire que dans un incendie.

Un combat s’engagea entre deux enragés. Il l’esquiva. Fatigué, il quitta la horde des fous et trottina au hasard.
Il faisait son travail sans faute. Il avait déjà fait éclater des émeutes, plusieurs fois. En donnant au peuple ce qu’il souhaitait. Des martyrs, eux, des boucs-émissaires, les malades et la police et des bourreaux. La justice populaire du moyen-âge, marchait toujours en temps de chaos. Et elle n’avait jamais été aussi efficace.

A son passage, l’ambiance devenait électrique et la violence prenait place.

On lui avait sauté dessus, aujourd’hui. Le laissant avec une blessure au crâne. L’explosion arrivait. Elle n’allait pas tarder.
Enfin, tous ses efforts allaient payer. Laissant des pétales rougeâtres sur son chemin, l’air plus fou que jamais, un œil collé de sang, il finit par retrouver la personne qu’il cherchait. Il s’en approcha en secouant la tête, chassant les papillons qui embouchaient sa vue. Un sourire désolé illumina son visage.

« Lévi, je crois que ça y est. L’explosion va arriver. »

Let us out

Revelio Nox Lumos

Appuyé sur sa béquille, le visage encore tâché d’hématomes en fin de vie, Leviathan observait avec dégoût ces créatures faibles qui se lamentaient de la mort. Se retrouver ainsi enfermé avec la maladie lui rappelait son état de mortel et n’aidait pas à améliorer son humeur. Pour se détendre – et pour répondre à la demande de Devil bien qu’il n’appréciait guère recevoir des ordres – le serpent sifflait. Il s’immisçait dans les discussions et insinuait le doute comme il savait si bien le faire. Il maniait les mots à la perfection et s’appuyait sur la peur étouffante qui régnait. Ses murmures accusaient l’autorité suprême, le Maire. Où était-il lorsque tous ses habitants souffraient ? Pourquoi ne voyait-on jamais son visage ? Qui les avait fait revivre en ce monde si ce n’était lui ? Et maintenant il les laissait mourir à nouveau ? C’était si simple de tourmenter des esprits déjà affaiblis et d’orienter ces êtres instables vers un coupable. Ils avaient besoin de haïr quelqu’un. Ils avaient besoin de pointer du doigt un ennemi commun pour enfin oser prendre les armes et se rebeller. Leviathan se contentait d’étaler la poudre et de les aider à allumer l’étincelle qui embraserait leur rage.

La voix de son fiancé le tira de ses occupations et il se rapprocha de lui de sa démarche saccadée. Un mince sourire s’étira sur ses lèvres à sa remarque. D’un signe de tête, il approuva ses dires.

« Il est l’heure. »

Du bout des doigts, il essuya un peu de sang qui coulait vers l’œil de son épée. Dans quel état se trouvait-il tous les deux ? Si Excalibur voyait mal et Leviathan marchait difficilement… ils risquaient de rater une partie de l’amusement.

« Ne m’attends pas quand ça deviendra le chaos, amuse toi. On se retrouvera dehors s’il faut. »

Léchant le sang qui couvrait ses doigts, le démon offrit un clin d’œil à son futur époux. Qu’il profite donc au maximum de la folie qui ne tarderait à régner. Levi voulait le voir s’amuser, pas se retenir pour l’attendre. De son côté, il se contenterait d’achever les plus faibles en enfonçant sa béquille dans leur gorge. La mort et le sang rendraient les foules plus extatiques encore.

Revelio Nox Lumos

Arrêté. Embarqué. Parqué. Jack Frost qui tient tant à sa liberté, se retrouvé bloqué, confiné, enfermé, soi-disant pour sa sécurité et celle des autres citoyens, paraît-il. On parle d’une épidémie. Ou d’une pandémie ? Qu’est-ce qu’il en sait, lui. Il se sent bien. Il n’est pas malade. Et il n’est pas le seul, dans sa situation. Et il en a ras le bol d’être parqué comme une bête, il tourne comme un lion en cage, il a l’impression de devenir fou. Et encore plus à force de voir le nombre de morts augmenter.

Des rumeurs passent, elles tournent, volent, virevoltent et atterrissent dans les oreilles, échauffent les esprits. Celui de Jack compris. Il ne se mêle à aucun groupe, reste dans son coin, mais il brûle d’envie de sortir de là, retrouver sa petite vie dans la rue bien tranquille.

Mais il sent les tensions monter. Il les voit monter. Et ça le tend également. Il veut partir. Il veut fuir d’ici. Il veut s’éloigner de la maladie. Il veut s’éloigner de la mort. Il veut se tirer, bordel !

Alors le voilà, qui fait quitter ses fesses du sol pour se planter sur ses deux pieds, bien droit, bien dressé. Il ne veut pas jouer des poings. Mais s’il le faut pour réussir à retrouver sa liberté chérie, il n’hésitera pas. Et il s’approche, lentement, d’un groupe qui se forme. Il souffle, chaudement.

Comme quoi, même en restant à l’écart, la tension a monté également en lui.

L’explosion est toute proche.

Et pour une fois, Jack fera peut-être partie des festivités…

Revelio Nox Lumos

Il avait fallu que Carabosse se prenne une explosion pour qu'un changement s'opère en lui.

Il avait fallu que Carabosse se prenne une explosion pour qu'un changement s'opère en lui. Oh, non, rien à voir avec sa personnalité pourrie, elle, elle n'avait pas changé d'un pouce. Non, là, on parlait plutôt d'un phénomène... magique. Un truc qui lui avait laissé un goût amer par son inexistence injuste depuis son arrivée dans cette ville de tarés. Même l'autre qui s'prenait pour la reine des neiges en avait, c'était donc un euphémisme de dire que la fée l'avait très mal vécu. Mais là n'était pas le sujet, revenons présentement au présent. Le voilà qui s'était retrouvé assit dans un camion de fortune en direction de l'extérieur de la zone, le visage tuméfié, son si beau visage abîmé par ces gardes stupides et brutaux. Il avait participé aux émeutes, s'était battu pour sa liberté, qui visiblement était plus restreinte qu'il l'avait cru. Quelqu'un avait voulu lui appliquer un bout de tissus sur sa lèvre ensanglantée. Ses yeux écarlates, exprimant une soif de sang assez prononcée, glacèrent sur place la personne qui voulait simplement l'aider.

Elle finit par cesser. Il se sentait faible. Quelque chose n'allait pas. Sa vision changeait, se faisait plus précise, vertigineuse. On lui avait reproché de puer de la gueule. L'odeur du soufre, apparemment. Il avait constamment chaud. Carabosse avait cru avoir la maladie qui frappait tous le monde. Néanmoins, les symptômes ne collaient pas vraiment. Et il sentait que c'était un changement inévitable. Il n'aurait su l'expliquer. Ses yeux étaient restés pourpres. Après tout, il faisait face à beaucoup trop d'émotions en même temps.

Puis sa clope lui avait pété à la tronche.

Plus précisément, il avait voulu s'en griller une clandestine dans un coin du camp pendant que tout ces faiblards chialaient et s'embrassaient dans leur détresse. Il avait sorti son briquet, et... à peine la flamme était-elle entrée en contact avec son souffle que le feu s'emporta pour lui cramer un peu le visage. Il avait lâché tout ça précipitamment, paniqué.

Paraîtrait qu'il avait des pouvoirs mais qu'ils avaient eu la flemme d'apparaître. Son stress intense les aurait réveillé, à défaut de pas avoir de baiser de prince charmant. Rien que cette idée lui donnait envie de gerber, la détresse et la colère, c'était bien mieux.

Sauf qu'il n'avait pas eu le temps de se réjouir du fait que le dragon qu'il était perdurait encore. On les avait balancé du camp à coups de pieds. Il avait bien vu une ou deux tronches familières, mais lui il s'en tapait, il voulait en découdre. Comme s'il allait obéir calmement qu'on avait osé l'enfermer, lui, la grande Fée Carabosse. On l'avait traité comme un moins que rien, il allaient bouffer de la fleur de sel par la racine. Enfin, c'était ce qu'il croyait.

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Revelio Nox Lumos

Les rumeurs deviennent plus tangibles si on trouve des preuves de leurs existences.

Et quoi de mieux que de faire douter les gens sur les “bonnes” intentions de ces médecins qui débarquaient de nulle part ? Elle était dans cette ville depuis peu de temps. Il n'était pas difficile pour elle de se faire passer pour une sainte vierge qui se faisait du mouron pour toutes ces âmes en peine. Elle voulait aider. C'était ce qu'elle disait. Alors on l'avait laissé faire, elle ne gênait pas.

Quelle bien belle erreur ! Ah oui, elle soulageait les patients les plus atteints, il est vrai. En les faisant passer de l'autre côté. Quelques gouttes incolores et inodores dans un verre d'eau, dans une seringue, et hop, bye bye ! Malheureusement, elle ne pouvait rester et voir la vie les quitter. Cela aurait été beaucoup trop louche. Alors elle se contentait de quelques oeillades par-ci par là, quand dans un dernier râle elle voyait leur poitrine s'affaissait.

Le poison n'était pas à effet immédiat. Il n'était pas non plus spécialement mortel. Mais il guidait la Mort vers ceux qui semblaient les plus à même de la rejoindre. Elle n'avait qu'un flacon sur elle. De toute façon, elle n'avait pas besoin d'en utiliser beaucoup. Un changement trop brutal dans l'état du patient provoquerait sûrement des soupçons à son égard. Et puis, de toute façon, le reste du stock était prévu pour autre chose. Elle l'avait caché dans un carton, dans une des salles qui entreposait les médicaments.

Au bout de quelques jours, elle s'était mise à faire part de ses “doutes” à d'autres personnes. Elle avait l'impression que les médecins ne soignaient en rien les patients. La demone n'allait pas plus loin. Elle laissait ces pauvres niais faire le travail eux-mêmes. La rumeur était discrète. Elle se faufilait entre les soucis plus égoïstes des habitants. Jusqu'au jour où ils tombèrent sur la caisse et que la rumeur devint vérité.

Alors la reine sourit. Sa petite graine avait germé. Personne ne se posa de question sur les coupables. Ils étaient déjà désignés. Les rumeurs que les autres avaient eux aussi fait pousser avaient porté leurs fruits. Tous ensemble, ils venaient de faire éclore une forêt de haine et de méfiance. Une forêt qui pendant toute sa croissance avait refermé une bombe à retardement.

Et aujourd'hui, BOUM, l'émeute éclata.

Elle la contemplait d'une armoire, les jambes croisées, alors que son rire hystérique se noyait parmi les bruits et hurlement de l'affrontement. Elle serait bien restée là si les autorités ne les avaient pas forcés à partir de la zone de quarantaine. Soit.

Le dos droit, la marche assurée, elle jeta un dernier coup d'oeil aux bâtiments qui abritaient la Mort, heureuse d'avoir pu accomplir la mission qui lui était donnée.

Fin de tour

Alors voilà. La révélation tombe comme un coup de coupet, comme une lame sur vos nuques. Les Créations se meurent à petit feu, les Créateurs sont sortis et les Indépendants sont sur le point d’être expulsés de la zone, après une certaine révolte. Devisés, un bruit néanmoins semble monter dans la zone de quarantaine. Une information, quelque chose qui vient directement des médecins et des scientifiques qui travaillent depuis des semaines sur cette étrange maladie destructrice. Ceux qui restent dans la zone sont prévenus, ceux qui sont à l’extérieur aussi car le bruit, la rumeur se répand plus vite que l’information elle-même.

Ça n’est pas une maladie.

La grogne monte. Si ça n’est pas une maladie, qu’est-ce que c’est ? Un chercheur en est venu à la conclusion que c’est ce lien entre une Création et son Créateur qui s’est soudainement dégradé pour une raison qu’ils ignorent. L’un ne peut vivre sans l’autre, ou même loin de l’autre. Ils le savent depuis un moment déjà, travaillant sur une remède, sur un sérum qui remplacerait ce lien. Porteur de vie pour ceux qui n’ont pas encore rencontrés leurs Créateurs, sauveur pour ceux qui ne veulent plus voir celui qui les a créé. Les Créateurs n’ont plus le pouvoir sur leurs Créations ainsi mais se méfient d’un tel remède. Les Indépendants sont ravis, ravis de voir la ville se diviser un peu plus. Les Créations eux, se sentent enfin sortis d’affaire.

On vient cependant vous annoncer une chose.

Un Indépendant ainsi qu’une Création vont rester sur place avant que le sérum soit donné à qui que ce soit. Ils sont amenés, tous les deux, pour tester quelque chose. Pour vérifier les effets, ce qui se passe sur telle ou telle personne. Sur tel groupe de personnes. Après tout, vous êtes tous fait d’un métal différent, tous venant de croyances et de siècles différent, rien ne vous atteste que ça marchera vraiment même si l’espoir renaît. Pour la première fois depuis des semaines, ceux qui ne sont pas malades sont soulagés de le rester et ceux qui le sont sentent une petite chance de s’en sortir. Est-ce que tout va finalement rentrer dans l’ordre ?

Les deux patients sont donc amenés pendant que vous attendez, la boule au ventre, la rage aux tripes; que tout ceci se termine enfin.

Chat Noir

Revelio Nox Lumos