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  • période : printemps 2023
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    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Élohim le PNJ
    Élohim le PNJ
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Revelio
    Emploi : Fantôme à plein temps.
    DC : /
    Crédits : BAD MEDICINE -INFECTIOUS TEACHERS-
    Nox
    Lumos
    http://www.dark-and-cold.com
    2° tour • Créateurs

    Vous aussi, vous avez été amenés un par un dans la zone de quarantaine, contraint ou par la force s’il ça a été nécessaire.
    Vous avez vu l’horreur. Sans rien pouvoir faire, seulement spectateurs d’une telle situation, vous, Créateurs, vous sentez démunis. Vous avez essayé pourtant. D’aider, de comprendre, de fuir, d’être les têtes pensantes de ces derniers événements. Mais rien. Alors voilà. Á votre tour d’être ici, d’être coincé depuis des semaines dans une zone de quarantaine. Cependant, au bout de quelques jours, il vous sera demandé de quitter les lieux pour une raison que vous ignorez et que les autorités gardent secrète.

    -o-o-o-o-o-o-

    Pour ce premier tour, la liste des participants ainsi que le tour de passage est le suivant :

    - Michelangelo di Lodovico
    - Antoine de Saint-Exupéry
    - Victor Hugo
    - Émile Zola
    - Claude Debussy
    - Isaac Newton
    - Sir Arthur Conan Doyle
    - Murasaki Shikibu
    - Marcellin de Marbot
    - Sergueï Prokofiev


    Comme pour l’event précédent, quelques règles s’appliquent.

    Vous postez chacun à votre tour avec une limite d’une semaine pour poster (vous êtes beaucoup à participer et pour ne pas que cet event dure l’année nous devons procéder ainsi)
    Une fois encore, vous êtes beaucoup. Vu la situation, nous vous demanderons 500 mots maximum par posts histoire que ça ne traîne pas trop trop.
    Si vous ne pouvez pas jouer pendant votre tour, aucune panique à avoir, vous pouvez tout simplement prévenir le staff qui se chargera de prévenir la personne après vous ~
    Rien ne vous empêche d’ouvrir un sujet à côté pendant ce tour de jeu-là, quelque soit le groupe auquel vous appartenez, ça peut vous permettre d’attendre !
    ©️ Chat Noir

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    21
    jours
    dernier jour
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    21. 21. 21. 21.  

    Non pitié, pas encore un jour de plus !

    Michel-Ange, tu ouvres les yeux en sursaut et prend de fortes respirations pour te calmer. Tu es en sueur comme la matinée précédente. Le même rêve qui te terrifie, ce n'est plus vraiment un rêve, c'est une pensée qui t'obsède, tu anticipes trop l'avenir : tu crains le pire une fois que tu seras rentré chez toi après ces semaines d'absence car au lieu d'entendre les aboiements chaleureux de ton fidèle partenaire canin, content de ton retour, tu n'entendras rien, qu'un silence angoissant. Tu serres les dents, tu serres les poings sur ta chemise, tu te crispes les muscles jusqu'à en avoir des crampes... tu espères de tout ton cœur que ton chien aura survécu à 21 jours seul sans son maitre pour lui donner sa gamèle... tu as encore envie de pleurer car tu n'as pas vraiment cet espoir, surtout qu'il n'est pas tout seul, il y a un petit chaton avec lui...

    Tu regardes autour de toi pour évidemment te rendre compte que la zone de quarantaine n'a pas changé depuis la veille. Car oui, toi aussi Michel-Ange, tu y as été amené. L'un des premiers il te semblait bien, vous n'étiez pas nombreux à ton arrivé mais d'autres étaient arrivés au fur et à mesure. La force n'avait pas été nécessaire pour t'emmener mais si tu savais le temps que tu allais y passer, jamais tu n'aurais laissé tes deux animaux enfermés, les fenêtres et portes closes.

    Et veux-tu cette autre pénible vérité qui te fait te détester davantage ? Il t'était arrivé d'oublier tes animaux dès lors que tu t'étais rendu compte du profond désespoir autour de toi dans la zone de quarantaine. Plusieurs semaines que tu aidais, rassurais, tenais des mains, portais des corps très affaibli pour le faire. En vingt ans de vie à Insomnia, c'était bien la première fois qu'il se passait un événement comme celui-ci. Ton ancienneté à Insomnia t'avais valu d'ailleurs des visites de diverses insomniens car ils désiraient te poser des questions, la plus commune "si cela s'était déjà produit par le passé". Hélas, tu n'avais pas vraiment de réponse à leur fournir, tu n'avais pas pris soin de vraiment observer ce qui t'entourait, faut dire que toi, tu vivais vraiment dans ta petite bulle en chocolat. Aujourd'hui encore, tu allais t'atteler à la tache, il te suffisait d'un regard, même le plus timide, pour venir à la rescousse d'un Insomnien.

    Mais aujourd'hui Michel-Ange, ce 21ème jour, c'est un jour spécial. Tu ne devines pas en quoi ? Mais tu vas pouvoir sortir voyons... lorsqu'on vient te demander de quitter les lieux, tu trembles. Tu trembles de peur à l'idée de savoir ce qu'il t'attend une fois chez toi...

    {Tu t'es mis pourtant à courir lorsque le fourgon t'a déposé à quelques ruelles proches de ta maison. Toi et deux autres personnes qui quittaient la zone de quarantaine aujourd'hui étaient monté dans ce fourgon vingt minutes plus tôt. }
    notes: je streeeeesse, j'espère que je n'ai pas écris un truc qu'il ne fallait paaaas


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    Anonymous
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    i swear that I won't
    let you down

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] La nouvelle de ce chaos s'était peu à peu répandue, et Antoine avait suivi sans faire d'histoires jusqu'à la zone de quarantaine. Aucun refus de sa part, beaucoup d'incompréhension du début jusqu'à la fin, bien qu'il eut le temps de réfléchir et d'observer la situation sous tous ses différents angles. Comme beaucoup d'autres personnes valides autour de lui, il avait aidé, soutenu moralement, sans pour autant être dans la capacité de les sauver. Alléger leur peine était déjà quelque chose qu'il savait bien faire. Autant vous dire qu'il n'avait pas eu le temps de s'ennuyer, au détriment de sa prothèse qui le faisait encore souffrir sous le coup de l'effort. Il n'écoutait jamais quand on lui demandait de se reposer.

    Cependant, il y avait autre chose.

    A peine avait-il fait quelques pas dans la zone de quarantaine qu'il avait ressenti quelque chose de nouveau, une sensation étrange et lumineuse. Prit par surprise, il s'était arrêté progressivement, se laissant pousser par la foule, ailleurs. Il sut. Comment, ça, il l'ignorait complètement. Mais il sut, il comprit à la minute près que le Petit Prince se trouvait là. Son instinct le lui disait. Alors, en plus de s'occuper des plus touchés par la maladie, il l'avait cherché pendant ces semaines de quarantaine chaotique. Ses pensées étaient inquiètes, et, si optimiste qu'il fut, il craignait grandement de le retrouver mal en point, comme tous les autres.

    L'écrivain avait fini par le trouver, mais les choses n'étaient jamais aussi simples en temps de crise. Du jour au lendemain, on leur demanda de quitter la zone de quarantaine.
    Quand on l'y avait emmené, il avait suivi docilement, sans faire d'histoires. Mais cette fois, il ne se laissa pas faire.

    Il avait bien évidemment tenté de trouver un compromis avec les représentants de l'autorité. Il refusait tout net de laisser cet enfant seul au milieu de tout ça. Il avait discuté, argumenté, fait tout son possible pour obtenir gain de cause, mais toujours la même réponse négative. Alors, il fit quelque chose qu'il n'avait jamais fait jusqu'ici, en désespoir de cause.

    Antoine avait soupiré et était passé à côté de la personne avec qui il avait tenté de discuter. Du coin de l’œil, il avait remarqué que, de toute évidence, on le surveillait attentivement. Compréhensible, vu qu'il s'était un peu fait remarquer dans ses protestations. La lueur dans son regard changea pour quelque chose de déterminé. Il se retourna brusquement et frappa le garde sur un point stratégique dans l'intention de générer un effet de surprise. Il se rua ensuite vers la direction opposée, ignorant les protestations de sa jambe.

    Cette tentative échoua. De gré ou de force, il finit à l'extérieur, impuissant.
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    Émile Zola
    Émile Zola
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    Emploi : Botaniste.
    DC : John H. Watson - Vega - Merzhin
    Crédits : Victor Nikiforov - Yuri!!! On Ice
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    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Zone de quarantaine - les créateurs

    La mort, il l’a vécu comme on vit une fin. Paisible, endormi, arraché à cette vie par les flammes couché près de sa femme. Des détracteurs ou un accident, nul ne le sait, nul ne le sera jamais, nul n’a jamais vraiment cherché. Alors ici, endormi dans un lit de fortune trouvé derrière un rideau déchiré, Émile la reconnait, la mort, comme beaucoup de personnes ici. Ils savent, ils l’ont tous vécus au moins une fois, l’ont déjà expérimenté. Le botaniste se réveille à la présence d’une personne qu’il reconnaît, qu’il enlace et embrasse dans sa panique. Il a peur de mourir, mais peut-être est-ce également le cas de tout le monde ici. Comment rester impassible face à tout ça ? Face à ces cris, quand les médecins remontent quelques draps blancs sur des corps endormis pour toujours. Comment rester impassible face aux larmes, face aux tremblements, face à toute cette peur dans l’air que le blondinet absorbe. Une éponge à émotion qui n’a qu’une hâte, que tout cela se termine pour qu’il reparte s’enfermer chez lui pour ne plus jamais en sortir. C’est trop douloureux de voir tout ça, même quand son ami l’enlace, même quand lui-même l’embrasse; ce n’est qu’une fractale, un instant perdu et volé à cette Mort qui ne pourra venir les chercher tant qu’ils restent l’un contre l’autre. Alors Émile ne le lâche pas et il reste tout contre lui, il le suit et serpente dans les allées de la zone de quarantaine, à la recherche de quelque chose à faire, à la recherche d’un moyen de faire taire ses angoisses.
    Et puis, l’on demande à certaines personnes de sortir. Et il est fou de joie, le fleuriste. Il est fou de joie de pouvoir s’en aller d’ici même si tout au fond de sa tête, il y a cette petite voix qui lui murmure de faire attention, que la maladie pourrait le rattraper lorsqu’il serait seul chez lui, avec nul autre personne que son poisson comme témoin d’une mort certaine. Mais il est heureux alors c’est avec un sourire qu’il attrape la main d’Antoine, jusqu’à ce que dernier ne tape un scandale, allant jusqu’à frapper quelqu’un. Avec le peu de force qu’il garde en lui, il le traine, attrape sa manche et le force à s’éloigner des forces de l’ordre qui visiblement ne font pas de quartier; en temps de crise, il n’est lieu d’hésiter un seul instant. Ils se retrouvent dehors, enfin à l’air libre, loin de cette maladie mais aussi loin de la création d’Antoine. Cela semble lui briser le coeur et Émile ne peut rester impassible. Alors il réitère son embrassade, passe ses bras autour de son cou et espère, espère de tout son coeur apaiser celui de l’aviateur, pensant à Murasaki, espérant qu’elle aille bien. Maintenant après tout, ils peuvent rentrer chez eux et ils s’en sont sortis indemne, c’est tout de même le plus important.
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    Zone de quarantaine – Les créateurs


    Ce fut lorsqu'il eut un brusque mouvement dû à un cauchemar et qu'il faillit tomber que Debussy se réveilla en sursaut, se rappelant au même moment qu'il n'était pas chez lui, et qu'il se trouvait actuellement sur un toit – toit qui, au moment où il y avait grimpé, lui avait semblé être un endroit parfaitement adapté pour tenter de rattraper quelques heures de sommeil.

    Maintenant qu'il avait évité de justesse une crise cardiaque et un atterrissage douloureux plusieurs mètres plus bas, il songeait que ce n'était finalement peut-être pas une si bonne idée.

    Il se redressa et regarda autour de lui, espérant trouver autre chose que la zone de quarantaine en tant que paysage, mais fut malheureusement forcé de constater que l'endroit faisait bel et bien partie de la réalité, et non pas des profondeurs du cauchemar qu'il venait de faire. Il avait été débarqué de force parmi tous ces malades quelques semaines plus tôt, sans qu'on lui demande son avis, ni qu'on lui donne une quelconque explication. Cependant, il avait vite pu constater de lui même la situation. Partout où il regardait, on emmenait des gens sur des brancards, dont la vie ne semblait tenir qu'à un fil, on les installait là où on pouvait, on tentait de les soigner avec les moyens qu'on avait – mais tous les efforts des médecins, qui passaient en courant pour tenter de sauver plus de patients, ne semblaient pas suffire, et des malades étaient emmenés chaque jour, immobiles sous les draps blancs qui masquaient leur visage.

    Mais lui, il ne se sentait pas malade, alors il tentait souvent de faire ce qu'il pouvait pour rendre la situation plus agréable, d'aider les soignants, de rassurer les patients. Mais il n'était pas très doué à l'exercice, et l'atmosphère se dégageant de l'endroit avait tendance à le mettre si mal à l'aise qu'il finissait une fois sur deux par se précipiter dehors, étouffé par sa propre anxiété. La zone de quarantaine sentait la mort et la maladie, le désespoir, la peur et le chagrin de ceux qui attendent une guérison de plus en plus incertaine. Claude, comme tous les autres, s'en trouvait affecté, et ses insomnies déjà trop fréquentes étaient devenues presque quotidiennes. Il dormait principalement quand il se trouvait complètement épuisé et que, comme cette fois, il arrivait à trouver un endroit un peu plus éloigné des bâtiments. Mais même lorsque cela arrivait, il finissait souvent en proie à des cauchemars, et se réveillait, de fait, en ne se sentant pas vraiment plus reposé qu'au moment où il s'était endormi.

    Alors, quand l'un des hommes qui l'avaient emmené et jeté ici sans autre forme de procès vint, de manière assez inattendue, lui annoncer qu'il lui était demandé de rentrer chez lui immédiatement et sans faire d'histoires, il ne chercha pas vraiment à poser plus de questions, et passa tout de suite la porte de sortie.

    Malgré sa curiosité par rapport à l'étrangeté de la situation, tout ce qu'il désirait, à présent, c'était rentrer chez lui.

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    Quarantaine
    So kiss me on the mouth and set me freeBut please don't biteYou can coax the cold right out of meDrape me in your warmth
    FT. Créateurs
    Bien...relativisons. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait été tiré de son lit par surprise et mené jusqu'à cette zone de quarantaine, ce n'était pas quelque chose de surprenant, inattendu, mais pas surprenant. Il avait compris qu'un virus se répandait parmi les créations et que par soucis de sécurité ils avaient mis tout le monde dans la zone. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'était pourquoi ? Pourquoi que les créations ? Car de ce qu'il avait vu constater en soignant les blessés, en passant de malades en malade pour soutenir les services de l'hôpital, un masque sur le nez et des gants, c'était que seules les créations semblaient touchées par ce mal. Il croisa John à plusieurs reprises et bien qu'il continue son travail, il semblait aller mal aussi, pourtant il avait aperçu James qui à part un malaise, ne semblait pas atteint de symptômes aussi graves. Alors quoi ? Il n'était pas infecté . Ou bien la maladie ne s'était pas déclarée . Ou alors... ou alors il était une espèce de porteur sain ? Cela pouvait faire sens, mais pourquoi serait-il le seul ?

    Épuisé, le vieil homme se laissa tomber un instant par terre, ramenant ses jambes contre lui, posant ses coudes sur ses genoux et enfouissant son visage contre ses avant-bras. Il détestait ça... il devait encore voir les gens mourir alors qu'il était médecin, alors qu'il avait donné tant d'année de sa vie à chercher des solutions pour sauver les gens, la guerre, la maladie, emportait encore les gens autour de lui, ses proches n'étaient qu'en sursis et il restait impuissant. Alors, inconscient des gens pouvant le voir, se moquant d'être pointé du doigt ou que l'on se moque de lui, Doyle se tourna à nouveau vers la seule chose qu'il lui restait. Comme lorsque la guerre avait pris son frère, comme lorsque la maladie avait pris sa femme. Il se tourna vers Dieu, ses mains se joignirent, ses doigts se croisèrent et silencieusement il pria. Il pria pour que reviennent les beaux jours, pour que la vie soit clémente, pour que les siens ne le quittent plus. Un miracle.

    Il fut relevé en sursaut par un des hommes armés qui gardait la porte, on les mettait dehors, lui et tous les autres créateurs étaient invités de façon non négociable à sortir de la zone. L'Anglais batailla un peu, scandalisé qu'ils fassent sortir un médecin, luttant avec ses mots acides et vifs pour rester et continuer d'aider les malades. Mais ces Hommes n'avaient ni cœur ni âme et l'escortèrent dehors de façon assez musclée. Très bien ! Qu'il en soit ainsi. L'écrivain serra l'échantillon de sang qu'il avait fourré dans sa poche, il avait maintenant le champ libre n'est ce pas . Alors autant essayer de trouver ce qui arrivait à leurs créations. Il se tourna vers la foule et la fouilla du regard pour s'il ne pourrait pas trouver l'aide d'un ancien chimiste ou bien d'un scientifique érudit qui puisse l'accompagner dans ses recherches.
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     QUARANTAINE - CREATEURS
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    E
    lle passait sa main dans ses cheveux noirs, trempés par la fièvre. Cette dernière n'avait que très peu baissé depuis quelques jours, et cela crispait son visage inquiet.

    Elle ne savait que faire pour le soulager, à part l'étendre sur ce lit tant de fois utilisé par les nombreux malades qui y avaient été ancrés.
    Elle avait peur à en mourir. Elle avait peur qu'il en meure.  
    Et son autre main, serrée contre la sienne, avait du mal à le lâcher.

    Quelles épreuves faisaient-ils subir à ces âmes qui renaissaient dans un monde tel que celui-ci ! Elle aurait presque hurlé pour défouler cette rancœur et cette tristesse qui s'accumulaient en son sein.
    Mais son cœur ne pouvait que battre à chaque fois que ses pupilles, cernées par la fatigue, se posaient sur son corps souffrant Que pouvait-elle y faire ? Comment pouvait-elle l'aider ?


    La panique la gagna lorsque des hommes vinrent à son encontre, plusieurs d'ailleurs. Ils s'étaient certainement dits qu'avec sa carrure, il valait mieux prendre des précautions.
    Mais la Dame n'était du genre à se confondre en coups et en rage. C'était quelque chose qu'elle gardait pour la plume habile de son imagination.

    Néanmoins, elle refusa d'obtempérer aux premières paroles prononcées. Elle ne pouvait le laisser derrière elle : c'était impossible. Après tout : pourquoi partirait-elle et lui, resterait-il ? Une légère résistance s'empara de ses pensées, ne voulant délaisser cette main qu'elle tenait fermement.

    C'est que l'ancienne courtisane n'avait eu que très peu d'heures de sommeil, outre celles qu'elle avait consacré à son ancien maître. Mais elle ne pouvait user de cette pauvre énergie qu'elle avait si difficilement réussi à garder, une énergie faible, épuisée et éprouvée par cette ambiance emplie de douleur et de remords.

    -Je viendrai sans lutter, si vous vous occupez correctement de lui.

    Finit-elle par accepter, un pincement terrible en son cœur. La chose fut moins aisée pour se convaincre d'elle-même et le départ fut d'autant plus douloureux qu'elle ne le quittait du regard à mesure que les mains l'attrapaient et la poussaient vers la sortie. Il eut fallu que des infirmiers l'en convainquent, à l'entourer du mieux qu'ils le pouvaient. À la rassurer pour qu'elle s'en aille.

    Serait-il bien, là, entouré de cadavres et de malades ?
    Serait-il à même de survivre à cette épreuve ?


    Elle ne voulait penser à la fatalité.

    Et elle monta dans le véhicule en direction de la sortie.
    Les portes se refermèrent dans un claquement retentissant. Elle était prisonnière de cette éjection que personne ne comprenait. Les chuchotements, certains pleurs turent le silence qui s'était installé. Le moteur démarra avec un cahotement stressant.
    Elle sentit l'odeur du pot d'échappement remonter jusqu'à ses narines.
    Elle entendit les grandes portes et les barrages s'ouvrir.

    Malgré la liberté qui la gagnait de nouveau, la mort - qu'elle avait tant guetté et supplié - fut dès lors sa plus grande frayeur.

    Event


    Marcellin de Marbot
    Marcellin de Marbot
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    Le hussard sur le toit

    ft. people

    Finalement, rien n’avait changé. Les médecins avaient beau se vanter de pouvoir tout guérir, tout réparer – même votre œil, Marbot, vous avez tort de vous obstiner comme vous le faites –, quand un vrai mal apparaissait, ils n’étaient même pas fichus de dire d’où il venait, pourquoi il frappait, sans parler de comment le contenir ou le guérir.

    Au moins avec le choléra, on pouvait voir sur une carte comment l’épidémie conquérait le monde, d’est en ouest, on voyait aussi que, sans épargner personne, elle touchait certains quartiers plus que d’autres. Et puis elle avait un nom. Ici ? Rien. On ne savait rien, et même toute cette concentration de gens de lettres n’avait rien trouvé pour désigner le mal.

    On ne savait même pas qui étaient les hommes armés qui gardaient le lazaret, qui semblaient insensibles aux suppliques des uns et des autres. Marcellin avait exigé des explications quand ils s’étaient mis à enfermer les policiers aussi, et à couper toute communication avec l’extérieur. Des semaines plus tard, il n’osait plus compter, le souvenir du coup de crosse qu’on lui avait asséné à l’arrière du crâne revenait le hanter chaque fois qu’il voyait une de ces brutes.

    Au moins, il n’était pas atteint. C’était rassurant, encore un parallèle avec son ancienne vie, où il avait toujours réussi à échapper au typhus, à la diphtérie, au tétanos et autres saloperies aux noms plus barbares encore qui tuaient plus sûrement que les balles et les boulets. Et comme en 1813, il avait beau essayer d’assister les médecins comme il pouvait, il avait beau apporter à boire et à manger aux plus faibles, tenir la main des agonisants, emmener les cadavres loin des vivants, rien n’y faisait et il savait que son activité était dérisoire. Mais c’était à peu près tout ce qui l’empêchait de s’effondrer en maudissant ce destin monstrueux et vain qui, après lui avoir fait miroiter une seconde chance, une autre vie, l’enfermait de nouveau au milieu des miasmes et des mourants, lui faisait revivre les scènes d’horreur qu’il avait le plus voulu oublier, celles où il n’y avait plus de Français, d’Allemands ou de Russes, seulement des hommes qui hurlaient de peur et de douleur dans toutes les langues du monde, face à un ennemi qui les faucherait tous sans qu’ils y puissent rien faire.

    Et puis sans plus d’explications, il s’était retrouvé arraché à tout cela. Loin d’être soulagé, il rétorqua furieusement que si on emmenait les gens sains comme lui, il ne resterait plus que des malades incapables de prendre soin d’eux-mêmes, un argument qui ne sembla pas toucher les gardes armés. Oh certes, ils avaient sans doute leurs ordres, mais le général n’était plus prêt à accepter cette excuse.

    Sa résistance ne changea rien à l’affaire. Il n’y gagna que d’être roué de coups avant d’être traîné sans ménagement dans le fourgon, forcé d’admettre son impuissance à changer quoi que ce soit et de prier pour que l’épidémie s’arrête aussi mystérieusement qu’elle était venue.
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    ♛ Jawn pour [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


    Anonymous
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    Ses doigts tapotaient sur le carrelage. Depuis combien de jours était-il ici ? Depuis combien de semaines ? Les minutes passaient lentement, le temps semblait s'être suspendu. Il jouait sur ce piano fictif qu'était le sol, essayant d'évacuer au mieux la frustration de n'avoir pu jouer depuis tout ce temps. L'angoisse le pesait, cette situation le pesait, et il ne trouvait rien pour se soulager. Ruminer sans cesse ces derniers jours nuisait à son moral. Et plus les secondes s’égrainaient, plus le noir enveloppé son esprit encore instable.

    On était venu le chercher un matin. Il était tôt. Il avait compris que cela avait un rapport avec la drôle d'épidémie qui flottait dans les rues de la ville. Aussitôt, il avait paniqué. Il ne voulait pas tomber malade. Il ne voulait pas mourir, il avait encore beaucoup de choses à faire, beaucoup trop de projets à réaliser. Pourtant, docile, il les avait suivis, alors que le stress lui broyait l'estomac. Il essayait de penser à autre chose, de relativiser. Mais comment relativiser alors que vous vous retrouvez face à des êtres mourants ou ayant déjà dépassé ce cap ?

    Arrivé sur place, il l'avait cherché, ses beaux yeux bleus. Pendant des heures, il avait erré dans les couloirs, une petite lueur d'espoir guidant toujours ses pas. Parfois il lui semblait apercevoir son amant pour se rendre compte que ce n'était pas lui. Il avait enchaîné déception et faux espoirs. Ses marches étaient moins longues, il ne courrait plus à travers les couloirs pour retrouver cet être tant aimé. Il était là. Forcément. Mais le destin semblait avoir décidé de les faire se croiser sans jamais se voir.

    Il avait abandonné. Il s'était laissé glisser sur un matelas dans une des salles. Quelques larmes avaient glissé sur sa joue. Il se sentait seul. Toute cette histoire refaisait sortir ces vilains démons tapis dans son esprit. Les barrières qu'il s'était imposé, les sentiments qu'il avait refoulé, le masque qu'il s'était construit après l'affrontement contre le monstre des mers, tout ça avait explosé en mille morceaux. Alors il avait continué son séjour fébrilement, sursautant au moindre bruit, analysant chaque petits symptômes de son corps. Ne pouvant se détendre, ne pouvant souffler, il perdait peu à peu le contrôle de lui-même.

    Il aurait pu craquer. Mais pour une fois, la chance lui sourit. On lui demanda de sortir. Enfin. Il allait quitter cet enfer sans aucun regret. Il n'en pouvait plus. Il n'avait qu'une hâte: courir jusque chez lui et laisser ses mains se balader sur les touches d'ivoire.

    En sautant du bus, il s'était senti revivre. La peur s'était évanouie comme par magie et il avait retrouvé le sourire. Enfin à la maison. Il espérait désormais plus que trois choses: jouer de son instrument favori, que son amant vienne lui sauter au cou, et ne plus jamais entendre parler de cette histoire.
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    Fin du 2ème tour

    La maladie continue de se propager sans que personne ne puisse rien faire. Cependant, vous, Créateurs, avez été sorti de la zone de quarantaine de gré ou de force, quel que soit votre métier ou statut social. La zone est désormais vide de vos présence alors que les Créations continuent à tomber malade, et que chez les Indépendants, une grogne monte sous forme de rébellion.

    Cependant, il y a une chose à noter. Ceux qui n’étaient pas malades, le sont désormais. Sherlock Holmes, John H. Watson, James Moriarty, Le Petit Prince, tous sombrent les uns après les autres. Et les questions se font encore encore plus nombreuses.

    ©️ Chat Noir


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