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  • période : printemps 2023
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    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Élohim le PNJ
    Élohim le PNJ
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Revelio
    Emploi : Fantôme à plein temps.
    DC : /
    Crédits : BAD MEDICINE -INFECTIOUS TEACHERS-
    Nox
    Lumos
    http://www.dark-and-cold.com
    1° tour • Créations

    Aujourd’hui, vous n’avez pas besoin de rumeurs pour essayer de comprendre la situation. Non, quelque chose se passe et vous en êtes l’odieuse victime. Que vous habitez dans les beaux quartiers, que vous soyez dans les montagnes. Où que vous soyez, l’épidémie vous touche. Alors voilà, un matin vous vous réveillez et rien ne semble aller. Les muscles endoloris, la tête lourde, le coeur battant sans raison, comme prit d’une panique soudaine. Tout vous semble irréel, comme si toucher la réalité du bout des doigts était impossible. Tout commence avec le patient zéro : Little Match Girl.
    Quelques jours après le début de tout cela, de plus en plus de gens sont touchés de part et d’autres de la ville; personne n’est épargné. Sitôt une création a-t-elle conscience de son existence qu’elle tombe malade. Les autorités vous appellent donc et vous amènent dans un lieu fermé de tous, une quarantaine dans laquelle tous les habitants de la ville sont enfermés, vous au centre. Vous êtes les premiers touchés après tout, peut-être d’autres pourraient l’être. Cependant, pour vous, la situation est de pire en pire et quoi que les médecins fassent, vous vous sentez faiblir.

    Vous en comprenez rapidement la raison; vous êtes en train de mourir.

    -o-o-o-o-o-o-

    Pour ce premier tour, la liste des participants ainsi que le tour de passage est le suivant :

    Little Match Girl
    James Moriarty
    Sleeping Beauty
    Barbe Bleue
    Don Diego De La Vega
    Le Horla
    Magdeleine Robin (à partir du 3 Janvier)
    Aramis
    Hansel
    Arsène Lupin
    Lorenzo De Médicis
    John H. Watson
    Puss In Boots
    Vorpaline
    Le Petit Prince
    Eugène Bazarov

    Comme pour l’event précédent, quelques règles s’appliquent.
    Vous postez chacun à votre tour avec une limite d’une semaine pour poster (vous êtes beaucoup à participer et pour ne pas que cet event dure l’année nous devons procéder ainsi)
    Une fois encore, vous êtes beaucoup. Vu la situation, nous vous demanderons 500 mots maximum par posts histoire que ça ne traîne pas trop trop.
    Si vous ne pouvez pas jouer pendant votre tour, aucune panique à avoir, vous pouvez tout simplement prévenir le staff qui se chargera de prévenir la personne après vous ~
    Rien ne vous empêche d’ouvrir un sujet à côté pendant ce tour de jeu-là, quelque soit le groupe auquel vous appartenez, ça peut vous permettre d’attendre !

    ©️ Chat Noir


    Anonymous
    Invité
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    Revelio
    Nox
    Lumos
    Light my fire
    I know I'm dying.
    It just didn't seem so tragic
    Until you were my life.
    Il connaît la sensation – plus ou moins. Ils la connaissent tous – plus ou moins. Il la reconnaît dès qu'il tente de se lever et que tous son être s'acharne à rechigner. Son souffle peine à suivre au moindre geste ; ses muscles tremblent d'un effort qu'il faisait une semaine plus tôt sans souci ; sa vision se trouble et se brouille. Le monde est un brouillard douloureux.
    Et il connaît la sensation, Match : il est déjà mort une fois.

    Ça ne rend rien plus aisé. Au contraire. La première fois, il n'avait rien à perdre, en mourant de solitude et de froid. La première fois, le monde lui avait claqué la porte au nez et l'avait laissé à la rue. Et pourtant, la première fois déjà, mourir c'était dommage.

    Il ne dit rien quand le fourgon vient pour l'emmener. Il accroche un regard à Jack et ne le lâche plus – des yeux et des yeux seulement, de crainte que son toucher soit contagieux, que son mal ronge la force du bleu. Je voudrais ne pas partir. J'ai peur de te détruire si je reste. Il en pleurerait s'il avait encore l'énergie pour s'y risquer. Son monde entier devient poussière et brume fiévreuse – et Dieu, que ce monde est plus riche qu'il ne l'était. Les parfums de l'échoppe à laquelle ils ont mangé lors de leur première rencontre avec Jack s'infiltrent au-delà de l'espace qui le contient, un générique d'émission vue plus tôt dans la semaine s'y mêle. La douceur des souvenirs vire au douloureux.

    Du fond de sa mémoire, il puise assez de force pour se redresser quand se profile la zone de quarantaine. Il lui reste du temps, encore – il doit lui en rester, si le destin a la moindre once de pitié. Il lui reste du temps avant la Fin, la vraie. Alors, promesse de spectre pâle dans sa blondeur, il fait de son mieux pour aider. Il serre les dents quand s'enchaînent les examens et les prélèvements, les questionnaires pour tenter de comprendre qui délitent son énergie, les tests en batterie. Il serre les dents jusqu'à ce que l'énergie lui manque et, quand viennent les répits, demande doucement du papier, pour écrire à Jack tout ce qu'il ne lui aura pas dit. Des fois que.
    Les lettres tremblent mais il signe toujours d'un « de tout mon coeur » qui veut dire « je t'aime » sans l'écrire.

    Jawn ♕ [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


    Anonymous
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    Revelio
    Nox
    Lumos

    We are Gonna Die.

    Event | 343 | -----

    James est perplexe. Tout agonise, tous autour de lui souffrir. Il n’avait jamais vu un tel phénomène. Même dans les rues sale de Londres, les pauvres ne tombaient pas tous malade, pas simultanément. La peur serrait son cœur. Et pourtant i n’était pas créature sujette à la peur. Le jour de sa mort, il n’avait pas eu peur. Il allait mourir, il le savait. À l'époque il s’était fait à l'idée que sa mort allait faucher son âme à cette cascade. Il n’avait pas eu peur juste des regrets, il aurait pu faire plus.

    Mais là… ils souffraient. Ils mouraient. Assis contre un mur, les genoux remontés contre la poitrine, il observait son regard absent. Il se souvenait du moment où on l’avait amené ici. Il n’avait rien pu dire ni faire quoi que ce soit. Il était arrivé ici quasiment seul et depuis la zone se remplissait continuellement. Il voulait rentrer chez lui. Que s’était-il passer pour que ça dégénère à ce point. Il avait l’esprit embrumé et fiévreux et pourtant.

    Pourtant, il ne se sentait pas malade. Il ne sentait pas fiévreux. Il ne se sentait pas mourant ni même souffrant. Il se sentait normal comme tous les autres jours. Alors il redoutait. Pourquoi n’était-il pas comme les autres ont agonisé contre son mur. Ferait-il partie de ses gens qui ne savait pas qu’ils étaient malades avant d’atteindre le point de non-retour. Et ici le point de non-retour était la mort. Allait-il mourir maintenant? Il redoutait de le savoir, mais il ne pourrirait pas ici. Il ne voulait pas!

    Pour la première fois de sa vie, il avait peur. Il sera ses jambes contre son torse et posa sa tête sur ses genoux. Il était incapable de réfléchir. Il ne se reconnaissait plus. Il n’avait pas peur… il était au-dessus de ces considérations puériles. Il n’allait pas mourir… pas maintenant… pas comme ça. Il sera son téléphone entre ses doigts. Qui le regrettera? Qu’est-ce qu'il en avait à faire? Le sentimentalisme était pour les faibles. Il n’était pas faible! Il divaguait.
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    Anonymous
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    EVENT N°2

    I'm become so Numb...

    En Quarantaine...

    Hier tout allais bien. Certes tu avais peu dormis, mais tu allais bien. Une journée comme une autre, dans la bonne vielle routine du métro boulot dodo… Sauf que parfois chez toi le dodo n’était pas réellement encrée dans cette routine.
    Mais tu allais bien. Tu avais lutté pour trouver le sommeil, mais à par ça, tu allais bien.

    Quand tu t’étais levé ce matin, le monde autour de toi ne semblait  pas vouloir cesser de tourner. Tu avais mis ça sous le coup du manque de sommeil. Un vertige, un simple malaise qui après une poignée de secondes aurait dû disparaître.
    Mais il n’avait pas disparu, au contraire, plus les heures passaient, plus tu te sentais mal,  tu commençais à te sentir un peu plus faible alors ce foutu monde qui ne semblait pas vouloir stopper de tourner.
    Et tu ne semblais pas être le seul.

    Sans trop savoir comment, sens trop comprendre pourquoi, tu te retrouvais dans ces lieux ou comme toi, d’autre personne semblait mal en point. Certaine semblait relativement bien, d’autre semblait à deux doigts de mourir.

    Allais-tu mourir ?

    Mourir. Une notion qui au fond t'était inconnu. Tu faisais partie de cette partie de la population d'Insomnia où ton histoire ne se finissait pas par ta mort. Non ta fin était celle où tu vivais heureux et avait beaucoup d'enfants.
    Même si ta propre histoire te semblait flou parfois, tu étais sûr d'un truc. Tu ne connaissais pas la mort.
    Étais-tu effrayé ? Oui, probablement. Mais pour le moment, la mort n'était qu'une notion lointaine, une notion lointaine dans ton esprit fiévreux, perdu. Par contre la sensation de ton estomac qui se tordait, la peur profonde que tu ressentais à la vue des aiguilles dans ce lieu. Voilà une peur concrète.
    Tu restais assis, ne bougeant pas du lieu où ils t'avaient placée. Tu ne l'avouerais jamais mais tu étais tenté d'essayer de fuir, fuir ce lieu, fuir la réalité qu'il représentait. Mais tu n'étais pas sûr de pouvoir faire un pas sans t'écrouler.
    Dire que la veille encore, tu allais si bien. Mais au fond de toi, tu n'étais pas sûr du temps qui passe. Ta malédiction semblait de retour, chaque fois que tu fermais les yeux, tu ignorais si tu avais dormi qu'une poignée de minutes… Ou une poignée d'heures.
    .

    Vega
    Vega
    Revelio
    Emploi : Puériculteur.
    DC : John H. Watson - Merzhin - Émile Zola
    Crédits : Jakurai Jinguji | Hypnosis Mic
    Nox
    Lumos

    Zone de quarantaine --

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    La vie a ses travers que la vie elle-même ne comprend parfois pas. Jack, ce matin-là, quand on est venu chercher Match, il a eu envie de casser les dents du monde entier pour tous les exterminer. Déjà, parce qu’il avait du regarder celui dont il était amoureux mourir à petit feu, allongé sur le canapé sous une couverture trop grande pour son petit corps. Déjà, parce qu’il avait du supporter tout cela en cachant volontairement que lui aussi, il se sentait fiévreux. Que cela faisait quelques jours déjà qu’il peinait à se lever et qu’en allumant sa cigarette du matin, il l’avait faite tomber plusieurs fois parce que ses doigts tremblaient au possible. Alors ce matin-là, il n’avait été d’humeur mais n’avait pas non plus eu la force d’empêcher ces hommes d’amener Match. Bien au contraire, d’un regard peiné, il avait regardé la voiture s'éloigner, emportant avec elle son propre coeur. Les hommes ne le pensaient pas malade, alors il ne partit pas avec, malgré les coups, malgré les supplications. Ce jour-là, Jack avait supplié pour la première fois. Quelques temps plus tard cependant il avait reçu quelques lettres à intervalles régulier. Mais Jack, il ne savait pas bien lire alors, même s’il en avait saisi l’essentiel, il restait ignard du sens profond des mots.

    Lorsque l’on était venu le chercher à son tour, laissant la villa et les chats orphelins de leur propriétaire, Jack avait enroulé d’un regard absent les lettres dans son long manteau pour ne pas s’en éloigner. Sait-on jamais. Il s’était donc retrouvé à son tour dans cette zone étrange. Une quarantaine qu’on lui avait expliqué. Mais lui, il s’en fichait. Tout ce qu’il voulait c’était retrouver Match. Match qui était aussi malade que les autres et que l’on avait probablement du laisser librement circuler. S’il pouvait encore marcher. L’angoisse au fond des tripes, les jambes refusant d’avancer une fois sur deux et quelques gouttes de sueur sur le front, il avait bravé la foule des malades, croisant un blondinet qu’il n’avait encore jamais vu, qui tentait visiblement de se poser. La peur se voyait dans ses yeux. Il avança encore jusqu’à reconnaître sa tête blonde adorée, jusqu’à s’approcher de lui, jusqu’à enfin pouvoir le fixer de ses grosses cernes sous les paupières. Un sourire malade au bout des lèvres, il s’assit au sol, posant son front contre les jambes de son aimé dans un soulagement manifeste.
    Don Diego de la Vega
    Don Diego de la Vega
    Revelio
    Emploi : Acteur, Cascadeur, Mannequin
    DC : Lucifer Morningstar - Alexander Hamilton
    Crédits : Jacob Frye - Assassin's creed syndicate
    Nox
    Lumos
    Zone de quarantaine
    EVENT


    La musique qui va bien:

    Diego tenta de se redresser, doucement, mais sûrement, sans grand succès. À mi-chemin ses bras pourtant d'ordinaire puissant lâchèrent et il retomba lourdement sur son lit inconfortable de l’hôpital.

    Lorsque que les premiers symptômes l'avaient atteint, il ne s'en était même pas rendu compte, prenant cela pour l'habituelle fatigue qu'il pouvait parfois ressentir à la suite d'un entraînement trop intensif. Ce n'est que plus tard quand il s'était effondré à cause d'un malaise, bien devant la caméra et tout le reste de son équipe qu'il avait compris que c'était plus grave.
    Son emploi du temps avait quand même été modifié un peu ce jour-là, et le suivant, et les jours d'après.
    Diego avait beau être costaud et résistant, il sentait que chaque minute le mal qui le rongeait semblait le vider de son énergie, et bien vite, il sembla qu'il ne fût pas le seul à être atteint en voyant petit à petit ses collègues devant et derrière les caméras se portaient absents.

    Il ne teint que deux jours, deux jours durant lesquels, avec quelques bénévoles, il aida les gens dans les bas quartiers à rejoindre l’hôpital, ou plutôt cette zone de quarantaine mis en place dans l'urgence par la ville, et ce, jusqu'à ce qu'il s’effondre à nouveau pour ne pas se relever cette fois-ci. Direction un lit d’hôpital, avec masque à oxygène, et même une perfusion pour la peine. Il n'aurait pas dû tant tirer sur la corde, mais monsieur est une tête de mule après tout.

    Encore maintenant, il tentait de se relever, contre l'avis du corps médical bien sûr, pour essayer d'aller rassurer comme il pouvait les gens tout aussi malade que lui. Il était comme ça après tout, il ne pouvait s’empêcher d'aider quitte à lui-même passer au deuxième plan, mais là, il devait s'avouer vaincu alors qu'il peinait déjà à reprendre sa respiration, déjà épuiser par sa misérable tentative.

    Son esprit divagua un instant, il entrevit l'image son livreur préféré, et il espéra, de tout son cœur, que lui au moins allait bien. Diego n'avait pas peur de mourir, mais il ne voulait pas tout perdre à nouveau, surtout lui. Il ne l'accepterait pas.

    Rassemblant à nouveau ses forces, il retenta de se redresser, avec un peu plus de succès. Maintenant, prochaine étape: se lever... Et ne pas se casser la figure si possible.



    Le Horla
    Le Horla
    Revelio
    Emploi : Livreur
    DC : -
    Crédits : ХИНЗЗ/KaySD/CoupleOfKooks/Jawn/Micha
    Nox
    Lumos

    La mort.

    Tu la sens approcher à petits pas, cette chose que tu as vécu une fois, que tu crains inconsciemment depuis ton arrivée ici. La maladie t’a frappée plus vite que n’importe quoi, et tu en as ressenti les symptômes tout aussi rapidement. Affaibli, le moindre mouvement devient presque une épreuve à surmonter, l’effort est tout simplement impossible. Alors tu restes affalé comme un vieillard attendant que la mort vienne le faucher.

    Le sommeil ne résout rien, les longues heures allongé n’ont fait que te fatiguer, alors tu rassembles tes forces et tu te redresses avec difficulté, tu regardes l’heure, tu es pris de panique, car il te reste encore trop de choses à voir avant d’accepter de quitter ce monde en paix. Mais rien n’arrange ta situation, rien ne calme ton mal.

    Puis on vient te chercher au fond de ta piteuse tanière, on tente de te rassurer mais rien n’y fait, tu es complètement paniqué. Tu veux prendre tes jambes à ton cou, mais tu as trop mal pour te le permettre. Tu te débats un peu, puis finalement tu te résignes à suivre ces gens qui n’ont l’air de te vouloir que du bien. Le trajet n’est pas long, et quand tu arrives, tu observes tous ces visages. Ton regard divague, il cherche une personne en particulier, mais tu ne le vois pas. Pas encore. Alors tu penses à lui, en serrant le poing que tu ramènes ensuite contre ta poitrine.

    Toutes ces pauvres personnes rassemblées en cet endroit, ça t’effraie. Mais pas autant que le potentiel état de Diego. Tu le cherches, mais tu espères ne pas le trouver ici. Tu fais une pause, le temps de reprendre ton souffle et de rassembler le peu d’énergie que tu peux utiliser. Pendant cinq – ou dix – minutes, tu divagues, avec une lueur d’espoir dans les yeux.

    Au loin, tu l’aperçois, tu te rues comme tu le peux vers lui, mais l’épuisement t’arrête à mi-chemin. Alors tu tentes de faire de grands signes, mais à la place, tu t’assois sur la première chose qui se présente à toi. Merde.
    Anonymous
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    Nox
    Lumos
    Lorsqu'il ouvrit les yeux, la lumière, pourtant faible, l'aveugla et lui fit perdre le peu de souvenirs qu'il avait encore. Il aurait presque pu en oublier qu'il avait été une femme ou qu'il était devenu un homme. Il aurait pu oublier Cyrano, celui d'avant et celui d'aujourd'hui. Avec un sourire amer qui lui vrilla le crâne et le fit se plier en deux, Roxane se dit qu'ils auraient pu être les héros d'un roman à l'eau de rose un peu niais ; ils avaient eu la chance de se retrouver dans deux vies. Et avaient réussi à se repousser dans ces deux dernières. Cyrano n'avait eu d'yeux que pour sa tendre cousine dans la première. Roxane ne jurait que par son cousin chéri dans la deuxième. Y en aurait-il une troisième ? Arriveraient-ils enfin à faire croiser leur chemin plutôt que de les laisser se frôler ? Avaient-ils encore seulement le temps ? Parfois, alors que le sommeil le repoussait aux heures tardives de la nuit, Roxie entendait les tic-tac de l'horloge du Temps s'accélérer tandis que la Mort planait tout autour de lui, comme un mauvais vent d'hiver. Il serait bientôt trop tard, une fois de plus. Et il était impuissant, une fois de plus, cloué dans un lit de fortune à même le sol d'une salle qui sentait la Mort et qui se remplissait de monde aux yeux vitreux. Chaque fois que les portes s'ouvraient, Roxane s'attendait à voir apparaître Cyrano. Son Cyrano, son aimé. Était-il dans le même état ? Avait-il été épargné ? Il ne pensait plus qu'à lui et la maladie, qui gagnait du terrain, lui faisait perdre la tête un peu plus chaque jour.

    Tout avait commencé deux semaines plus tôt, alors que tout allait bien. Il fallait toujours que tout aille bien pour que quelque chose dérape, comme une poussière dans l'engrenage parfait de l'existence. Il ne savait plus exactement ce qu'il était en train de faire – on ne souvient jamais vraiment de ce que l'on faisait quand tout est parti en vrille – toujours est-il qu'il s'est senti mal, comme une faiblesse, et il est tombé, la main crispée sur le cœur, près des petites cicatrices qu'il avait gardées lors de la prise d'otage. Puis la douleur était partie aussi vite qu'elle était arrivée et il n'y avait plus vraiment pensé. Cependant, cet événement, comme un élément déclencheur, comme si quelqu'un avait ouvert une valve, fut le premier de toute une série. Maux de tête de plus en plus fréquents, toux récurrente, essoufflement au moindre effort, même le plus minime, perte de conscience régulière, vomissements qui s'ensuivit d'une importante perte de poids et de l'appétit. C'était comme si son propre corps l'abandonnait. Et lorsqu'il ne fut plus capable de dessiner, il dut se rendre à l'évidence ; cela n'allait pas en s'arrangeant, au contraire. Alors il décida de se rendre au médecin. Seulement il n'atteignit jamais le cabinet. Et il se réveilla dans cette immense salle pleine de gens malades ; de gens mourants ; comme lui, même si ce constat était encore difficile à assimiler pour lui. Comment pouvait-il mourir, encore ?

    Pourtant son corps était si faible maintenant. Il pouvait compter chacune de ses côtes et dessiner du bout des doigts toutes les vallées de son corps. Il n'y avait plus de plaines, seulement des trous. Et il fermait les yeux, priant un Dieu, auquel il ne croyait plus, que son amour aille bien et vienne effleurer ses paupières closes pendant ses rares heures de repos. Et de répit. Avant que la douleur revienne, plus forte, plus grande, plus cuisante. Plus dévastatrice que jamais. Un seul nom résonnait encore et encore dans sa tête ; Cyrano, Cyrano, Cyrano. Avant de plonger dans un sommeil beaucoup trop lourd et qui menaçait de l'engloutir pour toujours.

    Cyrano, sauve-moi.
    And I would like to die, one evening, under a pink sky.
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    ZONE DE QUARANTAINE
    Assis sur l’un des bancs blancs et sinistres de la zone, le dos reposant sans élégance sur le mur derrière lui, Aramis soupire de douleur, un mal de crâne lui vrille la tête et le sentiment de faiblesse qu’il ressent depuis quelques jours s’est définitivement propagé dans tout son être. Il aurait aimé être plus fort que ce… cette contagion ? Être plus fort et pouvoir y faire quelque chose. Ou du moins… comprendre. Mais il n’est qu’un parmi tant d’autres. Parmi tous ces autres, ça et là dans le bâtiment, d’autres « créations », comme lui, affaiblies et offrant le triste spectacle d’une maladie dont on ne sait rien, mais clairement redoutable.

    Lorsque les premiers symptômes se sont faits connaître, lorsque la rumeur d’un virus, justement, a atteint les locaux de l’Upside Down, plusieurs journalistes ont essayé de glaner des informations… mais rapidement, il a été évident que trop de personnes étaient concernées. Des collègues ont fini par ne plus venir. Lui-même, il a tenté de nier l’évidence, jusqu’à manquer de se faire renverser sur sa moto, incapable de garder le cap et les yeux ouverts. On l’a conduit à la zone de quarantaine. Cela fait désormais de bien trop longues heures qu’il s’y trouve. Dans un premier temps, il a voulu questionner. Savoir. Il a toujours son carnet avec lui, alors il note. Enfin… il essaie. Chaque geste est compliqué, et tenir son stylo tout en se concentrant sur ce qu’il veut écrire est une épreuve, désormais. Son esprit en proie à une douleur terrible, sa respiration siffle, ses muscles lourds font qu’il ne parvient plus à se déplacer, réellement. Il a pu obtenir deux trois informations, toutefois, qui reste écrites à l’encre noire dans une écriture grossière (loin des lettres presque féminines qui sont les siennes), tant son état ne lui permet plus grand-chose. On y déchiffre péniblement : « tous des créations – contagion – patient zéro : Match ? »

    Cependant, écrire devient progressivement un exercice trop compliqué pour lui, alors que dans sa tête les pensées s’entrechoquent. Les yeux mi-clos, son veston noir négligemment ouvert et sa cravate défaite, il respire péniblement. Il songe à tout cela et à bien plus. Son carnet ouvert repose sur ses cuisses, mais sans qu’il le réalise, sa main le délaisse pour fouiller la poche de son pantalon et y sentir un objet familier, presque rassurant en ces temps obscurs : son chapelet. Ses doigts se glissent autour de chacune des perles. Dieu – ou quiconque en fait office désormais – doit bien être à l’origine de tout cela. N’est-ce pas pour les punir, eux, créatures de l’invention, êtres immatériels, de s’être crus vivants et prodigieux, de s’être crus investis d’une force ou d’un destin dans lesquels ils n’ont été que les pantins de la créativité d’autrui ? Pire, d’avoir espéré, naïvement, avoir une nouvelle chance de « vivre », eux qui n’ont jamais été, en vérité. « Nous ne sommes que des pantins. Il décide. Lui seul. De qui peut vivre et va mourir. »

    Voilà qu’il se met à murmurer, fou. « Oui voilà, Il décide. Il refuse que l’on se joue de Lui. Il est la cause. Il est la grâce. Il est le fléau. Il est tout. » La démence l’attrape, et le religieux qu’il a été au plus profond de son existence de papier est mu d’un réflexe idiot. Il prie. Parce que la lucidité du journaliste l’a quitté, la sueur lui goutte dans le cou, et il n’a sans doute plus la force de rien d’autre.

    « Je fais maintenant un signe de croix afin que Jésus-Christ fasse descendre dans les profondeurs de mon être toutes les grâces de guérison qu’il désire donner. Seigneur Jésus, couvrez-moi de votre Précieux Sang, qu’il prenne autorité sur cette contagion et assèche le mal. » Il se signe, dans son mantra. S’Il l’écoute, peut-être sera-t-il épargné ?
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    Revelio
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    Zone
    de quarantaine…

    Ok…on va r’partir d’la base en f’sant une liste…

    -J’suis pas malade
    -J’ai pas pris vingt kilos en trois jours
    -Y a pas eu d’guerre nucléaire
    -Y a des gens pas touchés

    Alors pourquoi, bordel de merde il a fallut qu’ça tombe sur ma tronche ENCORE ?!
    J’résume pour les mecs qui pioncent au fond, ouais j’vous ai vus ouais ! Bon…y a d’ça une bonne s’maine hein, ils avaient annoncés dans la presse une merde, un genre d’virus qui touche une partie d’la population ici. Alors moi, dans ma tête j’me suis dis « Rholàlà comment c’des Américains les mecs ! Ah les journalistes, toujours à en faire des tonnes j’te jure ! ». M’occupant pas plus que ça d’l’affaire (OH QUELLE ERREUR), j’voyais pourtant qu’il y avait pas foule dehors malgré les fêtes et tout. Bon, bref, me voila y a quat’ jours, à m’sentir un peu plus fatigué qu’d’habitude. J’me dis qu’c’est la période qui veut ça, rien d’bien méchant. L’lend’main, carrément des vertiges dans la journée, à d’voir m’accrocher aux meubles comme un taré pour pas aller dire bonjour au sol à vitesse mac douze !

    Là j’avoue j’ai flippé.

    Encore l’lend’main  ben j’ai eu d’la fièvre à pas pouvoir marcher droit et résumer mes déplac’ments à leurs plus simples devoirs : pisser, boire, direction lit. Rien d’plus ! Et aujourd’hui…sûr’ment l’uns des pires jours d’ma vie. Toujours avec cette putain d’fièvre, j’allais boire un verre d’eau quand on a tambouriné à la porte d’la boutique. Moi, j’descend, et qui j’vois dans l’encadrement d’la porte : des infirmiers. Pleins.
    Silence de mort. J’crois qu’j’en ai oublié d’dire bonjour tiens. J’ai senti pourquoi ils étaient là, ça s’lisait dans leurs yeux. Ma tête s’est mise à m’gratter furieus’ment…et une fois calmée, ils m’ont laissé vingt minutes pour faire mon sac…


    Vous voulez que j’rajoute quoi là, sérieux. J’avais à peine eu l’temps d’bouger ma carcasse jusqu’en haut pour fourrer trois fringues dans mon sac à dos, qu’ils sont montés à toute berzingue pour m’empoigner et m’foutre dans l’ambulance. Il a bien fallu trois mecs pour m’ret’nir parce que j’me débattais comme j’pouvais dans la panique et l’flou d’la fièvre.

    J’avais utilisé mes dernières forces pour leur hurler « VOUS COMPRENEZ PAS J’PEUX PAS PARTIR SANS GRETEL !! J’PEUX PAS PARTIR SANS GRETEL !! LACHEZ MOI P’TAIN CH’PAS MALAAAAADE !!!» avant d’finir limite ligoté et j’té manu militari dans l’plus glauque des endroits qu’j’ai jamais vu…

    La mort, partout, ça puait comme si l’Ankou et Adès avaient organisés une fête au milieu d’l’enfer. Un truc de fou. M’voila à d’voir répondre à des questions à la con, passer des examens débiles et faire face à des infirmiers et méd’cins condescendants, même pas inquiets pour moi, ni les autres gens malades ici.
    J’ai plus décroché un mot d’puis, j’reste allongé sur mon lit d’fortune, l’nez collé au mur, mes affaires contre moi, et personne me f’ra bouger d’là où j’suis…

    J’ai la tête qui tourne et mal partout…j’veux juste rentrer chez moi…

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    La Mort
    m'attend...
    I
    l avait bu, hier. Un vin rouge, volé dans un bar.
    Ce qui devait être un simple fond, pour gouter, se transforma en un verre rempli. Puis quand il décida de porter directement la bouteille à ses lèvres, c’était juste pour boire, sans savourer.
    Il avait fait ce qu’il redoutait: noyer son chagrin dans l’alcool.
    Voyez vous, l’alcool est une bouée de sauvetage vous sauvant d’un naufrage, et qui, un jour ou l’autre sera la raison de votre noyade, vous tirant vers le bas jusqu’à ce qu’il n’y ai plus possibilité de remonter.
    Cette idée n’avait pas été gênante.

    Il s’était endormi sur la table.

    C’est pour cela que ce matin en se réveillant avec un mal de crâne et le dos courbaturé, il ne s’était pas vraiment posé de questions : la faute était forcément sienne. Il avait donc accusé sa faiblesse de la veille et s’était levé. Difficilement.

    Debout, il fixa la bouteille vide. Une pensée lui avait traversé l’esprit, pris place dans son cœur. Une angoisse faisait sa place dans son être, alors que l’idée le ravirai dans une mauvaise période.

    Je suis en train de mourir.


    A ce même moment la porte de chez lui s’ouvrit avec fracas : on venait le chercher.
    Il s’était débattu, faiblement. Une semaine à peine écoulée, et il se faisait déjà embarquer…!
    Il abandonna, à quoi bon…

    Puis c’était la zone de quarantaine, les tests, les autres mourants. Il ne pouvait supporter cette vue.

    Le sol était froid, mais c’était parfait. Parfait pour son corps bouillonnant.
    Corps qui allait devenir glacé…Glacé comme le sol…Mais c’était parfait parce-que il avait vraiment trop chaud…
    Non…non Lupin !


    Il secoua la tête, essayant de faire de l’ordre dans ses pensées, passant une main sur son visage.
    Il réfléchit.
    Pourquoi ? Trop peu d’informations pour y répondre.
    Qui ? …
    Il jeta un œil autour de lui. Des…Comme lui ? Œuvres. C’était le mot.
    Pourquoi…
    Il soupira et se tapa la tête contre le mur sur lequel il était adossé.

    Il regarda les aiguilles de l’horloge en face de lui. Vide.
    Ferma les yeux doucement.
    Il mourrait seul, finalement...
    Parfait. Moins de chagrin pour les autres-

    Les autres ! Les rares personnes avec qui il était proche.
    Il y en avait une, une qui pourrait être atteinte du même mal que tout ceux présent ici.
    Il se releva, sur des jambes tremblantes, s’appuyant contre le mur.
    Voulait user de ses dernières forces pour savoir s’il allait bien. Pour savoir que son créateur ne souffrirait pas de ne pas avoir pu l’aider. Il ne voulait pas qu’ils souffrent. Surtout pas eux. Jamais.  

    Il devait trouver John Watson.


    Il se mit donc à marcher, titubant, errant comme une âme en peine, dans les couloirs blancs…
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    < mourir [un peu] >

    Avant d'être malade, Lorenzo n'allait déjà pas très bien. Il tentait tant bien que mal de se concentrer sur son travail, à la librairie, de se vider la tête malgré ses inquiétudes et l'angoisse qui le prenait depuis la prise d'otage chaque fois qu'il sortait de chez lui. Il ne faisait pas beaucoup attention aux rumeurs qui circulaient, sans doute parce qu'il ne parlait pas à grand-monde...
    Un matin, lui aussi est tombé malade. Fièvre, douleurs musculaires ; il se sentait faiblir, de plus en plus. On l'a emmené à son tour dans la zone de quarantaine.

    Sortir de chez lui, dans un endroit qui pue la mort. Voir la peur dans leurs yeux, voir les morts, voir la maladie les emporter tous, les uns après les autres. Lorenzo est recroquevillé sur lui même sur une couchette de fortune. Il ne sait pas trop quoi faire à part attendre, trembler de froid et de peur, les yeux brillants et embués. Il ne dit rien, mais il observe autour de lui. Il ne dit rien, mais c'est aussi pour préserver ses forces. Il y a trop de monde. Il pourrait y avoir une attaque. Il se sent enfermé. Il se sent mourir.

    Quand on est déjà mort une fois, on ne sait pas bien si on prie pour que cette fin arrive plus tôt ou n'arrive jamais vraiment...

    Il reconnait certaines personnes, mais aucune qui l'intéresse réellement. Il reste dans son coin, dodeline parfois de la tête lorsqu'il sent ses forces l'abandonner et qu'il tombe dans un sommeil court, mais qui l'enfonce de plus en plus dans le mal.

    Il aurait aimé ne pas mourir seul encore une fois.
    Peut-être qu'il n'apprend simplement jamais de ses erreurs.
    Est-ce que quelqu'un pourrait les lui pardonner ?

    Inconsciemment, il le cherche encore. Il n'arrive pas à se lever, ose à peine tente de s'avancer. Il essaie juste parfois de croiser son regard, lorsqu'il court pour aider un nouveau patient.

    J'aurais vraiment aimé ne pas mourir seul.

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    John H. Watson
    John H. Watson
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    Emploi : Médecin.
    DC : Vega ♚ Merzhin ♚ Émile Zola
    Crédits : Steve Rogers - Marvel
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    EVENT
    La quarantaine.

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    Il l’a cherché partout. Dans le campement de fortune, dans les endroits les plus improbables. Il a essayé de retourner ciel et montagne mais pour le moment tout ce qu’il peut faire, c’est répondre aux mains qui agrippent sa blouse pour tenter de donner un peu de répits aux plus touchés d’entre tous. S’il pouvait faire plus, s’il pouvait seulement leur donner un peur d’espoir… alors il s’est éloigné. Un peu plus loin que la foule tremblante, un peu plus loin du monde.

    Épuisé, à bout de forces, pris de vertiges, il s’arrête contre un mur, s’y appuie un instant pour essayer de retrouver son souffle. John, il ne sait pas s’il est malade, il ne sait pas s’il tiendra debout quelques heures de plus cependant. Il aimerait s’arrêter, prendre quelque chose pour sa fièvre, faire quelque chose pour les frissons qu’il a dans tout le corps. Une quinte de toux le prend et il sait, il sait que c’est de pire en pire. Que les symptômes ressemblent trop à ceux des autres. Il est foutu et il se sent partir John, à mesure qu’il se relève contre le mur duquel il se tenait. Dieu, qu’est-ce qu’il donnerait pour juste quelques heures de sommeil. Ses yeux se ferment tout seul et il a envie de pleurer, le médecin. Pleurer de cette mort tout autour de lui. Pleurer de rien pouvoir faire d’autre que de laisser tout ça faire. Oh il ne le dit pas aux patients, bien sûr. Ils doivent encore croire que l’espoir est possible et que tout ira bien. Alors John il fait des sourires et il espère que d’un geste d’une main gantée, il apaisera un peu les souffrances. Il dit des mensonges et cache une grimace sous un masque. Il n’a pas le choix. Il tourne la tête, soupirant, et le voit. Et quand il se détourne, il fait quelques pas vers lui et laisse faire. Son visage est clair, pour une fois. Pourtant, alors qu’il s’apprête une nouvelle fois à venir voir un mourrant.

    Alors non, pas lui. Il se relève, dans sa direction, bien décidé. Il avance, Lorsqu’il arrive à la hauteur de Lorenzo, allongé dans un lit et l’air affable, John sent toute la culpabilité à son égard remonter à la surface. Ça pique, sous la surface. Ça menace de tout ravager. L’explosion vient alors qu’il tombe à genoux, prenant dans ses mains gantées celles du blond. Interdiction de toucher qui que ce soit peau à peau, alors qu’il en mourrait d’envie. Il posa son front contre ses propres mains, les épaules tremblantes.

    — Pardon… pardon…

    Alors John, à genoux, il demande à se repentir d’une excuse.
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    Tu vas bien.

    Sérieusement, tu n’as absolument pas besoin d’être au milieu de toutes ses personnes malades. Ta place n’est pas là. C’est dehors. Pourquoi tu n'es pas dehors ? Pas dans ton agence ? Loin de tout cela ? Hein ?

    Tu vas bien.

    Ok, il est possible que tu aies mal à la tête, un peu. Beaucoup. Beaucoup trop pour que, même toi, tu puisses l’ignorer. Mais même, tu n’as pas besoin d’être ici. Pas besoin d’être dans cette fosse commune pas encore creusée pour vous

    .Tu vas bien.

    C’est bien une fosse commune cette zone de quarantaine. Un lieu où l’on en tasse comme de vulgaires papiers les gens porteurs du mal en attente de les faire brûler tout d’un coup pour éliminer la souche au problème. Alors non, tu n’as pas besoin d’être ici.

    Tu vas bien.

    Même si cela tambourine assez dans ton crâne pour avoir constamment envie de vomir, tu ne l’as pas encore fait, du coup pas d’inquiétude. Les humains ont des coups de fatigue et de mal de crâne. C’est tout ce que tu as. Alors tu vas bientôt pouvoir partir. Oui, il suffit de partir d’ici. C’est tout.

    Tu vas bien.

    Les jambes lourdes, tu te lèves avant de chanceler pour faire un pas. Non, tu n’as pas de vertige, c’est la terre qui n’est pas très stable actuellement. Peut-être ton pied à aussi un peu de mal, mais ce n’est pas ta faute, tu as couru, hier. Non, pas hier. Hier tu tentais de faire partir les marteaux-piqueurs qui sont là depuis un moment sous ton crâne. Qu’importe le jour, c’est la course d’il y a quelque jour le souci.

    Tu vas bien.

    À force de te le répéter, cela va bien devenir une réalité quelque part. Ce n’est pas possible autrement. Parce qu’il est hors de question que tu restes au mieux d’eux Pus. Il est hors de question que tu aies l’air aussi faible devant autant d’inconnus. Tu ne vas pas mourir de toute façon. Bah non, puisque…

    Tu vas bien.

    Un haut-le-cœur te prend alors que tu avances vers une sortie selon toi. Les marteaux piqueurs sont encore plus fort et ton estomac fait un remous violent en réponse. Ta bouche s’ouvre et ton corps se plie en deux alors que sur ce qui est, semblerait-il, du sol tu laisses de la bile sortir. Un vomi sans rien dans le ventre. Cela brûle ta gorge et te fait tousser.

    Tu ne vas pas bien et bordel que ça te fait chier.


    Sans même un regardé de plus envers ce qui était dans ton estomac, tu vas sur le lit le plus proche et t’effondre dessus. Tu veux juste que tout se calme. Rien de plus. Ne pas mourir serait bien aussi. Une glace au citron pour te passer le goût en bouche aurait des airs de fête là tout de suite. Tu détestes le citron pourtant.

    Chienne de vie.

    Codage par Libella sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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    Les épées ne se cachent pas pour mourir
    I can' die
    I'm steel and bravery
    I'm paper and ink
    I can't die... can I ?

    Les épées ne se cachent pas pour mourir – peut-être parce que les épées ne meurent pas. Si elles brisent, on les reforge plus fortes et plus belles. Vorpaline l'a vu dans les trois minutes du Seigneur des Anneaux qu'il a regardées et dans trois comics différents au moins.

    Pourtant, son corps lui crie autre chose – qu'il est éphémère, désormais, qu'il est mortel dans un nouveau sens du terme, plus terrible pour lui dans sa nouveauté. Qu'il est humain dans sa chair pâle comme le papier sur lequel on l'a créé et couché. Mais Vorpal, Vorpal il n'a jamais su renoncer et être vaincu. Vorpal, dans sa mortalité maladive, il est resté une épée. Et les épées ne fuient pas. Les malheureux venus le chercher pour l'emmener en zone de quarantaine en font les frais.

    « Nan, j'y vais pas. »

    La tentative de le traîner de force la Création libère un véritable démon : en un claquement de doigts, l'arme rue, griffe, mord avec une sauvagerie que ses vertiges n'entravent pas assez. Et c'est le goût du sang encore sur ses lèvres trop rouges et ses yeux trop noirs de fièvre que l'arme finit débarquée dans la zone de quarantaine – une vilaine prison à ses yeux d'intrépide que rien n'arrête. Aussi assuré sur ses jambes qu'un faon tout juste né, l'arme n'en décide pas moins de chercher un mur à escalader. here
    Jawn ♕ [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


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    Emploi : Inventeur.
    DC : John H. Watson - Vega - Émile Zola
    Crédits : Yato - Noragami
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    ...la quarantaine
     et cette peur qui te sert les tripes


    Pryne, quand on est venu le chercher, il n’a pas compris pourquoi. Il leur a fait les gros yeux à ses vilains monsieurs dans leur grande blouse blanche, il a refusé de partir de son petit appartement parce que peut-être que Rose allait y venir, parce que peut-être qu’il allait pouvoir rencontrer l’homme qui l’avait écrit ainsi, son Aviateur. Il fallait qu’il l’attende ici pour ne pas qu’il se perde, non ? Parce qu’une fois il s’était déjà perdu dans le désert et ils avaient vécu les meilleurs moments de leurs vies. Alors il n’a pas voulu qu’on l’amène, il s’est un peu débattu mais finalement, les Adultes étaient bien trop forts pour qu’il ose faire quoi que ce soit contre eux. C’est donc en pleurant qu’il est monté dans ce grand camion, le coeur brisé de devoir laisser derrière lui l’espoir de revoir ses amis. Ce n’est pas juste et ça énerve Pryne, mais il n’a pas le choix après tout alors il se laisse embarquer. Quand il met pied à terre et qu’on le dirige immédiatement vers une tente au loin pour qu’il se fasse examiner, ses yeux se remplissent de nouveau de larmes. Que va-t-on lui faire ? Pourquoi les gens autour gémissement et tremblent ? Pourquoi personne ne s’occupe d’eux ? Les adultes sont des monstres !

    Alors Pryne, il prend peur. Il n’a pas l’habitude, c’est la première fois qu’il ressent cette sensation et alors qu’il échappe aux hommes et qu’il s'enfuit pour se cacher là où personne ne le trouvera, il consent avec lui-même que c’est une émotion qu’il n’aime pas. La peur, c’est horrible, ça fait courir les enfants et ça fait peur aux grands. Lorsqu’il trouve un renfoncement sous un escalier où personne ne semble être, où personne ne semble vouloir regarder, il s’y glisse tout entier en espérant, en priant que personne ne l’y retrouvera. Toute cette désolation autour, ça le terrorise. Ça lui fait bien trop peur pour qu’il veuille la regarder en face. Il se roule tout contre lui-même et voit les hommes passer devant sa cachette, sans le voir. Parfois. Le Petit Prince ramène alors ses bras tout contre son corps, ramène ses genoux contre son torse et attend, attend que quelqu’un de gentil ne vienne l’en déloger. Peut-être que Jack est là lui aussi, peut-être qu’il va venir le sauver avec sa magie ? Peut-être que rose est une héroïne qui viendra lui tendre la main ?

    Il ne sait pas, et il attend, tout seul.

    ft. Les Créations[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]6">
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Élohim le PNJ
    Élohim le PNJ
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
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    DC : /
    Crédits : BAD MEDICINE -INFECTIOUS TEACHERS-
    Nox
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    http://www.dark-and-cold.com
    Fin du 1er tour

    Parmi tous les malades, il y a quelques petites choses à noter. Les personnes à ne pas être touchées par cette étrange maladie (cela compte tous les membres, même hors event et validés avant le début de ce dernier) sont :

    - Sherlock Holmes.
    - John H. Watson.
    - James Moriarty.
    - Le Petit Prince.

    ©️ Chat Noir


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