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    Homère
    Homère
    Revelio
    Emploi : Codeur
    DC : Non
    Crédits : ribkaDory
    Nox
    Lumos
    LES OISEAUX
    La journée avait été d'une banalité affolante.

    Homère s'était réveillé vers 11 heures du matin, passant souvent ses nuits à vagabonder. Il rentrait la plupart du temps au petit matin, lorsque les travailleurs commençaient seulement à se lever. Puis il avait passé sa journée à fouiller la vie d'une homme d'une quarantaine d'années, une Création tout à fait barbante – certainement un personnage quelque peu secondaire d'un livre inintéressant. Cet homme était apparemment aujourd'hui barbier, et sa vie n'avait pas l'air plus passionnante que celle qu'il vivait lorsqu'il n'était fait que de papier.

    Il mangeait un sandwich débordant de Peanut Butter lorsque le bruit suspect retenti encore une fois à l'étage du dessus. Par bruit suspect, ne nous méprenons pas : il s'agissait entre autres de meubles déplacés et aussi, curieusement, de cris d'oiseaux particulièrement prononcés. Parfois, lorsque Homère revenait assez tôt le matin de ses escapades nocturnes, il entendait même la voix son mystérieux voisin s'adresser à ses animaux, tout doucement, et avec un certain ton amoureux.

    Homère n'avait jamais voulu déranger cet homme mystérieux, et avait prit l'habitude d'entendre ces bruits excentriques arriver dans sa petite pièce. Il vivait peu dans son propre appartement, à vrai dire. Mais ce soir là était différent.

    Il s'ennuyait.

    Homère glissa hors de son lit, prit dans son élan sa veste à capuche et ouvrit sa porte d'entrée. Pour une raison qui restait même pour lui inconnue, il ne s'était jamais aventuré sur les toits de son propre immeuble. La plupart du temps, il gagnait le toit des autres immeubles par les fenêtres latérales de son petit appartement, mais n'avait jamais posé pied sur le sommet de l'immeuble où il logeait lui-même. Aujourd'hui, cette erreur serait corrigée.

    Ce qu'il fallait savoir, c'était qu'Homère pouvait se montrer très sociable, quand il le voulait. Malheureusement, la plupart des gens le rencontrant ne savaient pas comment s'adresser à lui. Il était dépourvu de filtres, ce qui était pour gêner la plupart. Ainsi, il ne liait que très rarement d'amitiés durables, et n'avait donc jamais vu l'intérêt de rencontrer ses voisins.
    Mais en ces temps d'ennui profond, il avait besoin de divertissement.

    Ainsi, il se retrouva rapidement dans le froid de la ville, sur le toit de l'immeuble. Dans la nuit noire, il ne pouvait observer que les lumières d'Insomnia qui se mêlaient dans la brume à celles des étoiles. L'air frais empli ses poumons, et un sourire survola son visage. D'ici, il pourrait aisément observer son cher voisin.

    Observer seulement ? C'était sans compter sur la surprise qui l'attendait, dans cet espace qui était habituellement délaissé par les usagers. Alors qu'Homère s'avançait à l'aveugle sur le toit du bâtiment, il fut coupé court dans son élan par un obstacle qui se dressait au beau milieu de la voie qu'il avait estimée – bien à tort – libre. Il venait de se prendre les pieds dans une énorme cage à oiseau, certainement en argent massif, qui tomba au sol dans un bruit fracassant... et Homère tomba avec elle, la tête la première vers le sol.
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    @"Homère PV Merzhin"
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    Ven 22 Fév - 23:15
    Merzhin
    Merzhin
    Revelio
    Emploi : Inventeur.
    DC : John H. Watson - Vega - Émile Zola
    Crédits : Yato - Noragami
    Nox
    Lumos
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Les oiseaux...
    Et paf les cages !

    Cela faisait déjà quelques semaines que le travail était intensif. Une commande d’un objet électronique particulièrement complexe avait forcé Merzhin a travailler jours et nuits, souvent, pour arriver à terme de ce projet qui allait lui rapporter suffisamment d’argent pour pouvoir payer son loyer les prochains mois sans souci. Autant dire qu’il était nécessaire, voire vital, d’amener cette invention à son terme. Pas forcément pour lui-même; au pire il voulait toujours se contenter de vivre dans la nature, dans un arbre ou dans une caverne quelconque dans les montagnes. Mais c’était également pour les cages à pigeons qu’il avait placé sur le toit de l'immeuble où il vivait depuis quelques mois déjà. Une nouvelle vie, un nouveau métier, des pouvoirs perdus et l’envie, malgré tout, de continuer à se battre pour exister. Parce que la résurrection avait été un moment pas franchement agréable à passer; se rendre soudainement compte n’être qu’une légende portée uniquement par le bouche à oreille, ça n’avait pas été facile à avaler. Et le pire dans cette histoire ? Merzhin s’était retrouvé capable de parler uniquement aux pigeons. Uniquement. Aux. Pigeons. Quand on était capable de contrôler l’espace et le temps, la pluie et le beau temps; n’être plus capable que de communiquer avec les bestiaux les plus idiots de l’histoire de la création n’avait pas de quoi mettre de bonne humeur.

    Donc, Merzhin avait placé des immenses cages sur le toit. Quitte à devoir supporter ces nouveaux compagnons d’infortune, autant les mettre à l’aise le plus possible; autant leur donner un endroit où se reposer et où pouvoir venir manger sans chercher ailleurs. C’est qu’au fond, il y tenait, à ces seuls amis. Parce que oui, l’ancien Mage n’avait pas franchement une file d’attente longue comme le bras qui se pressait sur le pas de sa porte; au contraire, elle était souvent fermée à clef pour lui permettre d’écouter la musique aussi fort que possible -seulement dans ses écouteurs- pour travailler encore et encore. Avoir quelque chose à faire, ça le sauvait au moins de la folie. Cependant, cette soirée-là; il entendit un bruit qui lui fit redresser le nez vers le toit. C’était étrange; les cages n’étaient pas censé bouger et il n’y avait ni vent, ni pluie, ni orage de prévu en cette soirée. Ce devait donc être une erreur; ou alors quelqu’un… ou alors quelqu’un était monté sur le toit et était en train d’enlever les cages. Pris d’une certaine panique à l’idée que ses amis volatiles se retrouvent sans maison, Merzhin se leva d’un bond de son siège, attrapant une veste avant de monter les marches quatre à quatre. Rapidement, il arriva sur le toit, les sourcils foncés.

    — Hey ! Vous faites quoi avec les cages ?!

    Un peu rentre dedans; mais Merzhin ne s’épanchait pas de bonne conduite; il disait ce qui lui venait, exactement comme ça lui venait. Après tout, il était un ancien mage puissant et vieux de quelques centaines d’années. Réapprendre toute d’une communauté humaine n’était franchement pas au programme, dans cette vie.
    ft. Homère
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    Homère
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    LES OISEAUX


    - Oups.

    Quelque peu étourdi par la chute qui l'avait emmenée à terre, Homère mit un certain moment à comprendre qu'il lui aurait fallut se lever plus vite et prendre les jambes à son cou. Mais il était au-delà de ça et lorsque la porte qui donnait sur les toits s'ouvrit à la volée, il se débattait encore avec la monstrueuse cage pour se relever.
    La cage était par ailleurs légèrement déformée due à sa chute inopinée, et le volatile qui vivait à l'intérieur poussait des cris effrayé : et pour cause, il venait de chuter de presque 50 centimètres.

    Sans faire attention à l'homme qui venait de débarquer sur les lieux du crimes, Homère s'agenouilla près de la cage pour examiner les dégâts et rassurer l'oiseau – ce qu'il ne parvint évidemment pas à faire. Il poussa un juron de défaite puis, comme un sursaut, leva brusquement la tête.

    L'homme qui se trouvait face à lui avait les traits crispés par l'étonnement et l'appréhension de voir Homère à cet endroit précis, dont certainement très peu de gens avait connaissance. Quelques questions fusèrent alors dans l'esprit de l'écrivain. Pourquoi cet homme gardait-il des pigeons sur le toit de l'immeuble ? Habitait-il dans l'immeuble ? Homère regretta de ne pas être allé à la rencontre de ses voisins quand il avait emménagé. Remarquez, il ne savait même pas lui-même quand cet homme était arrivé. Il ne payait à vrai dire aucune attention à son voisinage. Mais si son voisinage faisait quelque chose d'aussi fascinant que d'élever des oiseaux dans des cages d'acier... Alors peut-être qu'il changerait d'avis à ce sujet.

    Il remarqua qu'il s'était de nouveau perdu dans ses pensées, et se força à les ramener dans l'instant présent. Le silence gênant qui flottait entre eux-deux devait, selon une quelconque stupide loi sociale, être rompu pour ne pas mettre l'autre mal à l'aise. Voilà, il recommençait à discuter avec lui-même. Chut.

    - Oui, oups, pardon, désolé pour la cage. Et le bruit. Et aussi l'oiseau mais je pense qu'il va bien. Enfin, il pousse tout de même des cris assez aigus, si vous voulez mon avis...


    Il baissa de nouveau la tête vers l'animal, ne sachant que faire de ses bras et de ses mains pour arranger la situation. Mais il n'en avait pas réellement envie. Quelque chose d'autre le chiffonnait.

    - Vous aimez les pigeons ?


    Il était réellement intéressé par la réponse à cette question. Il dévisageait le nouveau venu avec une grande curiosité – un peu trop grande justement. Mais sa morne journée venait de prendre un tour bien plus intéressant qu'il ne l'avait espéré, et cette homme qui devait certainement être son voisin avait l'air on ne pouvait plus passionnant. Si tel n'était pas le cas, alors Homère rentrerait chez lui avec une anecdote de plus à son carnet...
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    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] PV Merzhin
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    Merzhin
    Merzhin
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    Les oiseaux...
    Et paf les cages !

    Cela semblait être une chose commune pour les gens de cette ville d’oublier un instant qu’ils étaient sur terre pour laisser leurs pensées s’envoler quelque part où personne ne pouvait les y attraper. Quelque chose que Merzhin avait déjà pu observer plusieurs fois dans les rues, quand il avait les bras chargés d’inventions à tenter d’aller vendre au plus offrant. Il avait également remarqué qu’il suffisait d’attendre pour que la personne revienne sur terre. Quelques instants plus tard, ce fut effectivement le cas et l’ancien magicien sourit doucement, se déplaçant sur un pied en désignant les cages encore debout du pouce.

    — Nan. J’aime pas les pigeons mais eux ils m’aiment. Et ça craint.

    Il se pencha alors vers la personne qui était présente sur le toit avec lui, sur le ton de la confidence. Comme s’il parlait à un vieil ami, parce que Merlin ne savait pas encore bien faire la distinction entre les connaissances, et les amis. Á ses yeux, c’était exactement la même chose. Deux personnes qui se parlaient et ça s’arrêtait là. Alors pour lui, l’homme qui était là et qui était entré sur le toit pour faire tomber ses pigeonniers n’était pas un ami, n’était pas une connaissance; c’était quelqu’un qu’il venait avant tout de rencontrer. Pas plus, pas moins. C’était une façon étrange qu’avaient les gens d’ici de s’attacher à une personne pour y rester collé. D’ailleurs, l’ancien magicien n’avait aucune conception de l’amour et de ce que cette chose représentait. La seule chose qu’il avait, ici, dans cette ville, étaient ses pigeons. Des êtres stupides mais qui lui tenait compagnie. Après une mauvaise journée, une invention ratée ou qui ne se vendait pas bien, il pouvait toujours venir ici, au plus haut des immeubles pour simplement tout leur raconter. Ces oiseaux là étaient certes bêtes, mais ils ne jugeaient pas. Ils pouvaient difficilement, à vrai dire.

    Mais voilà, Merlin, il les aimait bien ses pigeons, quand même. Parce que c’était comme avoir un animal de compagnie. Ca lui rappelait sa Broceliande natale, cet endroit de paix et d’harmonie proche de la nature où il pouvait communiquer avec tous les animaux de la forêt. Il lui arrivait parfois de passer des heures entières à seulement resté assis dans l’herbe fraîche et humide, se fichant bien d’avoir un peu d’eau sur sa robe de magicien. Seul comptait le contact avec la terre, les histoires que les fées des bois et les nymphes racontaient. Ah, ce temps là était bien révolu. Sur les toits, il n’y avait que de la pollution et ça le faisait grimacer à chaque fois qu’il y montait. Mais au moins, de là-haut, le monde semblait différent. La nuit, les lumières de la ville donnaient un spectacle étrange et fascinant à la fois, laissant les étoiles seules témoins de ce qui se passait dans les rues. C’était ce moment de la journée que préférait Merzhin; un moment calme où plus personne ne parlait ou marchait ou prenait sa voiture pour polluer et faire un bruit atroce en klaxonnant. Bon sang, ce qu’il détestait les klaxons. Revenant sur terre, il s’écarta de l’autre homme pour finalement le détailler de la tête aux pieds. Une chose qui visiblement ne se faisait pas ici, pas à Insomnia; pas entre deux êtres humains. Mais Merzhin était un magicien éternel, avant, un être doué d’une telle sagesse que les façons de voir le monde était trop multiples pour qu’il puisse s’y arrêter à une seule.

    — Oh, enchanté ! Je manque à tous mes devoirs. Je m’appelle Merzhin, et vous êtes ? Ou alors je dois vous appeler “l’éclateur de pigeonniers” ?

    Et il se mit à rire. Tout seul.
    ft. Homère
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