❝  Petit rôliste du dimanche qui ADOOORE inventer des histoires. Sinon j'aime la pâte d'amande, la frangipane, la viande, les légumes, les fruits. A peu près tout ce qui est comestible. Sauf les enfants. Eux, c'est dans la benne tant que ça pleure...

Le mythe de Pandore prend ses racines dans celui de Prométhée. Alors que ce dernier vole le feu aux dieux et le donne aux hommes, Zeus furieux, décide de jouer un nouveau tour aux titans et aux hommes en leur donnant Pandore. Elle fut ainsi fabriquée dans de l'argile et de l'eau par Héphaïstos. Athéna lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle comme l'art du tissage et l'habilla. Aphrodite lui attribua la beauté, Appolon lui apporta le talent artistique, Héra lui conféra la jalousie. Quant à Hermès, il lui enseigna le mensonge, l'art de la persuasion, il lui insuffla la curiosité et la nomma du nom de celle qui a reçu tous les dons, Pandore.

Une fois Pandore crée, Zeus ordonna à Hermès de livrer Pandore à Epiméthée, frère de Prométhée. Bien qu'il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta la première des femmes. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse que Zeus lui interdit d'ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, la Mort, le Vice, la Tromperie, la Passion, l'Orgueil ainsi que l'Espérance.

Epiméthée accepta le présent fatal et reconnut bientôt son imprudence. Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu'Hermès lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut refermer la boîte pour les retenir ; hélas, il était trop tard. Seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.

Depuis ce jour, mille calamités entourent les hommes de toutes parts : la terre et la mer sont remplies de maux, les maladies se plaisent à tourmenter les mortels nuit et jour et leur apportent en silence toutes les douleurs.



Pandore ouvrit les yeux. Elle était debout, les membres raides. Elle ne comprenait pas ce qu'elle observait, ce qu'elle entendait. Elle était seule dans cette rue. Seule confrontée aux vrombissements régulier de différentes choses qui passaient à côté d'elle. Les formes qu'elle réussit à distinguer lui faisait penser à des rochers envoyant des rayons lumineux par leurs... Yeux ? Ce faisant un peu plus à cette vision, Pandore reprit ses esprits. Son cœur battait plus fort qu'Héphaïstos ne le ferait en forgeant. Elle sentait que quelque chose n'allait pas, en plus de l’environnement et de ces choses. Ses vêtements ! Ils ne sont pas les mêmes que d'habitude. Ils sont étrange, mais ce n'est pas ça qui la gêne le plus... L'incompréhension pouvait se lire sur son visage. Les yeux écarquillé et le reste du visage n'exprimait aucune autre émotion. Pandore se tâtât partout et découvrit que la matière qui d'habitude venait dessiner son buste de magnifiques rondeurs avaient décidé tout bonnement, d'élire domicile ailleurs.

Aujourd'hui est un autre jour et Pandore se remit de ses premières émotions. Elle avait compris qu'à présent il serait plus juste de la qualifier d'un "il" et que cet univers relevant du fantastique n'était à priori pas un rêve. Elle rencontra une "Mulan" qui partageait autrefois des points physiques commun. La sentant plus solide qu'elle-même et étant toutes deux étrangères en ce lieu, Pandore décida tout du moins de rester en de bon terme. "Qui sait ce qui m'attend ici, "monsieur" Pandore", se dit-il.