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    War
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    Depuis que tu vis chez Barbe-Bleue, Gavroche, ta vie n’en est que plus belle. Entouré de chats toute la sainte journée, c'est plus qu'agréable de se dire que quand tu sors, tu sais où rentrer le soir venu. Que tu ne dormiras plus jamais dehors. Que toute ta misère est définitivement terminée. Tu es heureux Gavroche, et ça se voit. Par ton sourire, par le fait que tu rayonnes totalement, parce que tu peut enfin vivre normalement comme tout le monde. Avoir des vêtements propres, neufs, comme tout le monde. Aller dans les magasins sans avoir l’air d’être un  mendiant qui réclame à manger ou quelque chose… Vraiment être traité comme l'égal de tout le monde. Même si tu continues de te promener, que tu ne sois plus le gamin des rues constamment.

    Alors tu as décidé, en cette belle journée, d'aller acheter quelque chose à Jack pour le remercier. Même s’il est contre, tu fais quand même le ménage régulièrement, toujours reconnaissant à ce qu’il t’aie offert un toit et trois bons repas par jour. Autant dire que tu t’es bien remplumé depuis qu’il t’a accueillit !

    Sautillant, heureux comme tout, tu en profites aussi pour faire ta tournée habituelle des gens qui t’ont aidé à survivre, plus ou moins, durant toute l’année où tu étais dehors. Ces gens avec qui tu prends plaisir à parler, à discuter, demander des nouvelles. A rire avec eux, leur dire que tu as trouvé un protecteur gentil et très généreux, même si c’est loin d’être une lumière. Pas besoin d’être un homme de savoir, du moment que l'homme en question reste gentil. Voilà pourquoi tu apprécies tant Barbe Bleue, et que tu as envie de lui montrer ta gratitude.

    Tu ignores quoi lui offrir ceci dit. Toi et tes quelques billets vous n’irez pas bien loin. Honnêtement, tu devrais directement lui demander plutôt que vouloir lui faire une surprise qu’il pourrait ne pas aimer. Pourquoi pas demander directement la prochaine fois ? Hochant la tête d’un air entendu avec toi-même, tu finis par dériver et aller acheter quelques trucs à manger. C’est ton plus gros défaut. Dépenser ton argent dans la nourriture. Tu manges beaucoup Gavroche, peut-être même beaucoup trop. Pourtant, tu gardes quelques pièces pour aller acheter tes éternelles fleurs et rendre le sourire à de parfaits inconnus.

    C’est une habitude qui ne t'a pas quitté. Personne n’offre de fleurs de nos jours, ou alors peu de personnes et tu trouves ça dommage. Alors quitte à ce qu'un bouquet soit cher, tu aimes en faire profiter des gens totalement au hasard que tu croises dans la rue. Ça peut être ce grand homme qui semble trop sévère, ou encore cet homme un poil plus petit qui semble bougon et pressé, ou encore ce charmant jeune homme qui court, bref ça peut vraiment être n'importe qui. Souriant, mangeant ta chocolatine, tu sautilles joyeusement à la recherche de gens à qui tu aimerais parler, ou à qui tu aimerais faire plaisir. Tu pars toujours dans l'idée que si ce n'est pas pour telle ou telle personne aujourd'hui, ça peut parfaitement l’être demain, ou dans les jours qui suivent. Tu ne peux pas faire de favoritisme quand tu ne connais pas les personnes, c’est ça qui est plutôt positif.

    Tu te sens comme les premiers jours à Insomnia, quand tu étais encore insouciant, que tu vivais les premiers temps dans ces rues inconnues. Tu étais joyeux à l’époque aussi, parce que tu ne connaissais pas, c'était si différent de Paris que tu ne pouvais t'empêcher de vouloir tout explorer. Manque de chance, tu n’as jamais vraiment eu de logement, tu dormais à la lueur des étoiles, mais tu continuais tes explorations, au point de connaitre parfaitement tous les coins et recoins par coeur de la ville ou presque. En un an à vagabonder, en plus d'avoir fait des kilomètres d'avoir arpenté les rues de haut en bas, de droite à gauche et en travers. Eh bien aujourd’hui, il veut refaire exactement la même chose mais d'un nouveau point de vue. Un point de vue qui se veut plus confortable au niveau de la situation.

    Et en pensant à ça, tu songes aussi au fait que tu aimerais bien recommencer à faire des tours de magie dans les rues. Rien que penser à cette idée, tu en as les yeux qui brillent. T’acheter du nouveau matériel, pouvoir s'entraîner tranquillement puis tester tes tours sur des cobayes innocents dans la rue, ce serait parfait. Alors ce n'est qu'en était davantage de bonne humeur que tu percutes brusquement une personne. Autant le poteau tu l'avais évité, autant le lampadaire, ton bras l’a bien senti passer, autant la personne tu lui es rentré de plein fouet dedans.

    Reculant, une main se frottant l'arrière du crâne avec un sourire désolé, tu tends la fleur vers cette personne.


    « Prenez donc cette fleur pour me faire pardonner ! Qui sait, elle vous redonnera peut-être le sourire. »

    Te penchant pour observer la personne, tu souris simplement. Ce garçon a l’air plus jeune que toi physiquement, et pour une fois ça change de tous ces hommes trop âgés (enfin trop âgé, tout est relatif). Tu n’es pas contre échanger quelques mots avec lui, et faire sa connaissance surtout. Ton pouvoir à toi, c’est de sourire constamment et être en bon terme avec les gens. Encore plus depuis que ta situation s’est grandement améliorée.

    « J’m’appelle Gavroche, et toi ? »

    Après avoir constaté la jeunesse de son physique, tu as choisi de le tutoyer. A tord ou à raison ? Qui sait. Cependant, ça a tendance à tout de suite détendre l’atmosphère, pour que les choses ne soient plus aussi formelles.
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    Sénateur Dupont
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    C'est fou ce nouveau monde. Depuis que tu es devenu un humain, que tu as cette apparence hideuse et repoussante et pourtant, douce et attirante à la fois, depuis que tu as dépassé le cap de la béatitude et reconnu le malheur dans des formes autrement différentes, depuis que tu vis de contradiction et d'eau pure, tu as l'impression -plutôt désagréable- de rater quelque chose. A ne plus vivre à quatre pattes pour des questions d'évolution, à ne plus vivre libre de tes mouvements pour des questions de bienséance, à ne plus être toi-même pour de d'autres questions encore, tu n'as plus tellement de réponses et il te semble que le temps passe comme un train que tu aurais raté.

    Enfin pas vraiment, principalement parce que tu vis également le temps, et accessoirement puisque tu n'as jamais prit le train. Disons plutôt si tu le veux bien, que tu trouves que cette nouvelle vie post-mortem est plutôt comme une heure de plouk où tu ne suivrais pas très bien l'action, où tu observerais avec une précision d'apothicaire l'intérieur de tes paupières, sur le gazon à ploukir. Si tu ne le veux pas, je n'y peux rien et ça m'est totalement égal.

    En somme, tu marchais comme un chien errant dans une ruelle qui te paraissait sombre et froide, tout en discutant l'air perdu avec moi, qui brille par mon absence, puisque je suis occupé à relater tes faits et gestes, et à te tutoyer, et comme je suis obligé de faire ça, bien sûr, tu ne me parles plus et tu marches juste avec tes pensées ; perdu en plein milieu d'elles, comme si -par polysémie- tu étais dans un champ de fleurs. Bref, tu marches sans prêter attention aux mots que par moment je sème ; tous se perdent et rien ne te touche, ni mes paroles, ni mes mains (probablement parce que je n'en ai pas) et tu passes ton chemin, sans savoir ce que dit ma bouche -pas plus existante que mes mains cela dit.
    Puisque tu ne m'écoutes plus, Sénateur, je vais derechef abandonner ce vulgaire tutoiement comme une partie d'échec, c'est-à-dire avec un air désolé.

    Le Sénateur marchait, perdu dans ses pensées.

    Mais la marche ne pouvait se dérouler sans anicroche, sinon à quoi bon vous la raconter plus qu'une autre ? -Et Dieu le petit-cousin, sait qu'il y en a d'autres. Ainsi pour que cette marche soit unique, une espèce de fils de Paris, qui joyeusement se trimbalait le lardon en rêvant un peu trop fort, vint le percuter de manière frontale. Les deux tombèrent en arrière sur les pieds dans un mouvement d'une direction inverse à icelui qui les menait il y a un moment d'une durée relativement restreinte -certains appellent cela reculer-, ce fut un match nul en tout point, nulle action, nul suspense, nul vainqueur. Le Sénateur regarda un peu étourdi son auto-tamponneuse, c'était un jeune homme, qui paraissait plus âgé -de peu- que lui-même, blond, il tenait un bouquet de fleurs d'une certaine taille.


    « Prenez donc cette fleur pour me faire pardonner ! Qui sait, elle vous redonnera peut-être le sourire. »

    Le blondinet aux fleurs lui en tendait une. Comme le Sénateur savait qu'il était d'usage d'accepter les cadeaux même s'ils étaient inutiles, il prit la fleur en se disant que ce n'était plutôt pas mal. Comme il n'avait rien d'autres à offrir à son camarade de chute, qu'un mouchoir en tissu ou des boutons de chemises qu'il avait par hasard dans une de ses poches, il lui en tendit un, bariolé, en souriant autant que celui à qui il faisait face et dont l'identité ne saurait lui échapper plus longtemps.

    « Tenez, je n'ai que ça à vous offrir pour me faire pardonner, j'espère que vous appréciez les boutons colorés, je ne sais pas s'il peut redonner le sourire, mais je crois que vous n'en avez pas besoin. »

    Ensuite il mit sa fleur sur son oreille pour avoir les mains libres et regarda un peu gêné le blond qui lui faisait face sans savoir quoi faire puisqu'il ne semblait n'avoir rien à faire.

    « J’m’appelle Gavroche, et toi ? »

    « C'est un joli nom. Moi je m'appelle Sénateur Dupont, mais on résume généralement mon nom à Sénateur, quand on m'appelle. Tout va bien, je ne t'ai pas fait trop mal ? Je rêvasse trop souvent sans voir où je vais...toi aussi un peu, non ? »

    Lancer une conversation n'avait jamais été le fort du Sénateur, surtout avec aussi peu d'élan. Fait-on lancer les javelots à l'arrêt pour obtenir de beaux lancers ? Non, alors pourquoi lancerait-on mieux une conversation en étant les jambes raides et les pieds à terre sans l'ombre d'un mouvement ?
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    Est-ce que tu ennuies les gens ? Probablement. Est-ce que tu les gênes ? Probablement aussi. Tu te dis que ces hommes et ces femmes sont assez adulte - et tu te considères comme tel également malgré ton véritable âge, n’hésiteront pas à te le dire si jamais tu les déranges. Tu ne te vexeras pas, ce n’est pas dans ta nature. Seulement t’excuser à la limite, et repartir en marchant à grandes enjambées sans te laisser abattre par de quelconques critiques. Parfois ça fonctionne, parfois non. Pour te remercier, probablement, il te donne un bouton coloré, et tu souris en hochant la tête.

    « Tout ce qui est coloré met de bonne humeur, exceptés les gens qui trouvent ça moche ou ringard. »

    Tu regardes un instant le bouton, hochant presque la tête de nouveau pour toi-même en te disant que tu le broderas quelque part. En attendant, tu le déposes au fond de ta poche simplement, presque persuadé dans un même temps que tu vas l’oublier là. Ton interlocuteur, quant à lui, se contente de mettre ta fleur derrière son oreille. Tu as un sourire. Ça ne lui va pas trop mal.

    « Sénateur Dupont ? », tu penches la tête, piqué par la curiosité. « Nan t’inquiète pas, j’ai le crâne définitivement dur. »

    Cette fois, un léger rire s’échappe de ta gorge. En ce moment, tu es incapable d’être pessimiste ou de mauvaise humeur. Même si tu n’as parfois aucune raison d’être heureux, tu n’as pas non plus de quelconques raisons d’être triste. Alors tu restes profondément optimiste, jusqu’à même ce que l’on peut te considérer comme totalement niais. Vivre sans sourire, ce n’est pas vivre en fin de compte. Vivre en faisant la gueule, tu as bien vu certaines personnes comme ça et tu t’acharnes à leur rendre un petit sourire, même léger, même l’ombre d’un sourire, pour qu’ils se sentent un peu mieux. Parfois il n'y a aucune raison de sourire, et pourtant ça fait du bien lorsque celui-ci s’invite sur les visages.

    « Je rêvasse, mais surtout je ne fais pas attention où je vais. Mais l’avantage, c’est que je rencontre des gens. », tu marques une pause en frottant ton épaisse tignasse blonde. « Des fois ces gens sont loin d’être content que je les percute, ce qui est compréhensible, et d’autres acceptent de discuter de tout mais surtout de rien avec moi. »

    Aucune conversation n’est ennuyeuse à tes yeux, bien au contraire. Parler de rien, c’est parler de tout. Parler de tout, c’est également parler de rien, alors quel que soit le sens dans lequel on le prend, ça revient à la même chose. Alors tu observas un peu plus attentivement le garçon en face de toi, des questions se bousculant dans ton esprit. Hm, tu essaies de contrôler ta curiosité, pour ne pas faire fuir Sénateur. Un nom bien curieux d’ailleurs. Qui te titille davantage d’ailleurs.

    « Ça vient d’où ça, Sénateur Dupont ? C’est curieux, mais j’aime bien. Ça sonne bien français ! »

    Sans doute une petite fierté d’être français, du moins d’être content de tes origines. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde d’ailleurs. Ce garçon t’intéresse beaucoup. Avec un nom pareil - tu fais une fixette sur ce nom que tu trouves amusant mais en même temps, qui donne envie d’en savoir plus.

    « Tu viens d’où avant d’être arrivé en ville ? »

    Tu freines toutes tes questions et indirectement, tu te brides pour ne pas bombarder Sénateur de tes questions. Tu as tout ton temps, ce qui n’est peut-être pas le cas de ton interlocuteur mais dans ce cas, encore une fois, tu sais qu’il n’hésitera sans doute pas à écourter la conversation et s’en aller, en auquel cas tu poursuivras tranquillement ton chemin à ton tour pour continuer ta balade, et chercher un petit quelque chose pour ne pas rentrer les mains vides dans ta nouvelle maison.

    « Désolé si je suis trop curieux d’ailleurs. », souris-tu d’un air un peu gêné. « Ça peut totalement paraître déplacé et indiscret toutes ces questions. »

    Tu en es bien conscient et tu tiens tout de même à le souligner. Au moins, ça ne part jamais d’une mauvaise intention. Surtout avec toi, qui aime beaucoup parler avec les uns et les autres. Tu détestes les sujets trop sérieux, mais tu adores parler de tout, alors tu fais l’impasse sur ce que tu n'aimes pas, pour conserver tout cet intérêt pour l’autre.

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    Dupont fut en très peu de temps, mitraillé de questions. Enfin pas vraiment, reprenons par ordre chronologique.

    Il s'est d'abord fendu la poire avec la hache de la pasquinade. Intérieurement cela s'entend, il n'avait pas éclaté de rire comme une pastèque explosée par la facétie. Non, il était trop flegmatique pour ça. Mais la remarque du jeune homme lui avait tout de même arraché un sourire. C'est vrai que les gens qui n'ont rien d'autres à faire que gâter la bonne humeur des autres sont des choses bien stupides qui même si elles sont habillées comme des voitures volées, n'ont rien d'appréciables. Ce serait même le contraire. Bariolés, pourquoi de telles personnes prendraient-elles ce plaisir imbécile d'arrêter net l'heur des béas ? Ce serait contradictoire et ils en seraient ridiculisés.

    Ensuite, il laissa également s'échapper un sourire du coin des lèvres quand Gavroche lui parla de son crâne dur. Tandis qu'il rigolait franchement, le Sénateur n'avait que cet air un peu stupide que lui imposait son flegme qu'il avait par complexion naturelle.

    Puis Gavroche commence à parler de ses habitudes, pour lui, c'est apparemment assez commun de renverser des gens, de les rencontrer, de s'excuser et de leur parler. D'une manière plus ou moins chronologique. C'est intéressant de voir comment un jeune homme comme ça puisse se confier sans la moindre retenue ou pause au premier ostrogoth venu.

    Comme il lui posait la question de son nom, le Sénateur dut sortir de son silence énigmatique -ou juste respectueux- pour répondre entre deux phrases du jeune blond, mais il n'a pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il renchérit d'une seconde question sur son passé.
    Puis de s'excuser de sa curiosité, et de se justifier en trouvant enfin que ça pourrait paraître déplacé et indiscret, mais laissera-t-il enfin le Sénateur en plaçait une ?
    Il semblerait que oui, prenant son courage à une main et sa plus naturelle voix, il commença.


    « Sénateur Dupont c'était le meilleur nom qu'ont pu me donner mes anciens maîtres, Wolf et Lil. Car oui j'étais un chien avant, ce qui explique bien des choses.... Un chien qui parlait plutôt bien et qui était tombé totalement béa d'un ouapiti !
    En effet, ça sonne on-ne-peut-plus français comme nom parce que je le suis, même si je ne sais pas trop d'où je viens, un lieu sans nom vraiment, un peu absurde où mon maître et son ami Saphir-Lazuli ont construit une machine indescriptible pour voyager dans soi -si on veut. Et puis de là où je viens, le monde ne tournait pas rond, les gens en ville jouaient à des jeux où on lançait des aiguilles dans des jeunes éphèbes sur des roues tournantes,... enfin je crois que je vais t'ennuyer avec mon passé à dormir debout.»


    Décidément c'était à lui de se mettre à parler avec une certaine logorrhée. Il s'arrêta, il lui sembla que ce jeune homme parvenait à délier les langues.

    « Et toi, Gavroche ? Puisqu'on en est aux indiscrétions, tu pourrais me parler un peu de toi. »

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    Finalement tu te tais Gavroche, pour laisser le garçon en face de toi parler. Enfin garçon, tu n’en sais rien, s’il faut c’est un homme. Voire même une femme. Voire un animal. Tu n’en sais rien mais il y a tellement de gens ici, de personnes différentes qui sont toutes enfermées dans des corps d’hommes plus ou moins vieux.

    Puis ce garçon commence à parler de lui et tu en apprends des choses ! Donc la troisième hypothèse, à savoir l’animal, tu avais raison là-dessus. Enfin c’est vite dit, d’avoir raison, en y repensant bien. C’est toujours ce qui te traverse l’esprit quand tu parles avec de nouvelles personnes. Tu te balances d’avant en arrière en écoutant donc Dupont - ou Sénateur, tu as déjà oublié sa préférence. Tu vas toujours à l’essentiel, et pour toi c’est du pareil au même soit dit en passant. Tu as envie de lui poser cent cinquante questions minimum, tant son histoire est curieuse à tes yeux.

    Puis tu n’y tiens plus, et tu sautilles légèrement, surexcité par les mots que tu entends.


    « Qui sont Wolf et Lil ? Ça fait quoi d’être un chien ? Et plus particulièrement un chien qui devient humain ? Et un ouapiti, c'est quoi ? Et ça veut dire quoi éphèbe ? », tu marques une pause, en te frottant le crâne.

    Dans ta tête, tu te dis que tu es pénible, en particulier avec tes questions à répétition. Mais c’est ton côté plutôt gamin qui ressort, celui qui a envie de connaître toutes les choses de la Terre mais qui ne s’en souviendra que de la moitié, tout au plus, en fin de compte. Ce n’est pas grave, tu aimes rencontrer d’autres personnes et apprendre à les connaître. Déjà tu passes le temps comme ça, et puis surtout tu discutes… Et tu ennuies tes interlocuteurs. Certains diront que non, d’autres que si. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise situation après tout.


    « C’est cool de voir un autre Français dans le coin ! », tu t’exclames joyeusement, pas mécontent du tout de croiser quelqu’un du même pays que toi. « Moi aussi je suis Français, vu le nom que je me traîne. Mes parents dans mon oeuvre m’aimaient pas et m’ont rapidement laissé me débrouiller seul. »

    Tu souris, même si ce souvenir n’est pas particulièrement agréable. L’avantage est que tu as rencontré une fois ton véritable père, celui qui t’a écrit, et tu as senti quelque chose de particulier. Qui fait qu’il regrettait ce qu’il t’a fait subir. Qu'il en fallait un à vrai dire, et c’est tombé sur toi. Comme c'est tombé sur bien d’autres d’ailleurs, tu sais très bien que tu n’es pas le seul dans ce cas-là.

    « Et puis après il s’est passé pleins de choses. J’habitais à Paris, un Paris en conflit. J’étais un enfant qui aidait les adultes, pour nous libérer un peu de l’oppression. C’est compliqué aussi, et je t’ennuierai pas avec tous les noms que j’ai pu connaître. Tu t’embrouillerais je pense. »

    Tu souris un peu plus, même si ce n’est pas un sujet que tu aimes aborder.

    « Et puis mon auteur m’a tué. Pour le bien de l’oeuvre, j’imagine. C’est ce qu’il m’a dit en tout cas. Enfin, je pense… Une fois qu'on est mort, c’est comme si on avait jamais existé. Ça paraît évident dit comme ça mais c’est quelque chose de très étrange. Et nous, oeuvres de fiction, retournons dans le noir parce qu’on a pas vraiment de passé ni d’avenir, au final. Tout s’arrête pour nous définitivement. »

    C’est bien la première fois que tu te poses ce genre de questions, ou que tu parles de manière aussi philosophique. Enfin non, plus exactement, ça t’es déjà arrivé avec Alexander, mais cela fait un moment déjà. Tu hausses les épaules avant de remettre tes mains dans tes poches.

    « J’imagine que... C'est la vie hein ? On doit s'estimer heureux du fait qu'on est revenus à la vie, tous autant que nous sommes. Simples créations comme auteurs… Et qu'on doit en profiter. Enfin. C’est pas mon genre de parler de tout ça et faire de grands discours, mais c’est ce que je pense vraiment. Et je suis toujours content de rencontrer de nouvelles personnes pour les connaître, même si pour beaucoup je ne les croise plus vraiment. »

    Tout en disant ça, tu hoches la tête et tu fais quelques pas vers lui pour lui serrer vigoureusement la main, joyeusement, avant de regarder sa montre et sursauter quand il voit l’heure.

    « Mince, je pensais pas qu’il était si tard… Ce fut un plaisir de te rencontrer Sénateur ! J’espère qu’on se reverra et encore désolé de t’avoir dérangé, de t’être rentré dedans ! »

    Tu as un large sourire en le regardant en hochant la tête, avant de lui lâcher la main, lui tapoter l’épaule amicalement, puis t’en aller en agitant la main au-dessus de ta tête. Tu t’en veux un peu de t’enfuir comme un voleur de la sorte, mais tu ne veux pas te mettre en retard.

    « A un de ces quatre Sénateur ! On discutera un peu plus longuement, j’suis désolé de filer comme ça d’ailleurs. »

    Un sourire d’excuse, un signe, et tu t’en vas en trottinant, sans savoir que tu ne reverras jamais ce jeune homme.
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