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    Anonymous
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    Revelio
    Nox
    Lumos
    Au plus noir de la nuit
    FT. Lucifer Morningstar
    Nous nous levâmes, traversant les couloirs vides dans un courant d'air de cape et de tissu, laissant derrière nous l'odeur du chaos et de la mort, notre regard se posa sur les ruelles sombres qui nous venions de quitter, les corps sans vie s'y enchevêtraient, dépourvu d'âme et de personnalités, de simple poupée de cire que notre simple présence avait arrachée à la vie. Nous plissâmes nos yeux rougeoyant en guidant nos pas entre les corps, savourant le bruit des crânes et des chaires qui se brisaient comme une porcelaine fragile, nous avions tout pouvoir, dans un souffle glacé, la ville avala les corps déchirés ne laissant aucune trace de ceux qui furent autrefois les habitants du voisinage. Mais un voisinage qu'il avait créé, un voisinage que nous n'aimions pas, lentement nos pas s'élancèrent dans la rue pour déboucher sur l'avenue frileuse où ne résidait plus personne, les gens fuyaient l'aura de chaos et d'agonie que nous laissions derrière nous, ils tremblaient dans leur maison et notre regard accrocha l'astre brillant de plaisir dans le ciel, lune merveilleuse qui guidait la nuit les cauchemars depuis que le soleil avait fui. Il fuyait toujours, il était faible, misérable et nous étions grands, nous étions plus grands que lui. L'expression glacée, empreinte des ténèbres qui s'accrochaient en lambeau à nos pans de vêtements, nous nous dirigeâmes vers la grande place, éloignant les créatures craintives sur notre passage, nous n'avions que le simple désir de tous les détruire.

    Ils étaient répugnants, dormant sur leur petit laurier quand la situation s'apaisait, s'estimant assez fort, assez courageux pour défier l'ordre des choses, pour nous défier. Qu'ils soient partisans du soleil mourant ou bien d'une neutralité misérable, ils pensaient pouvoir nous défier dès l'instant que nous laissions nos pas se faire plus silencieux et s'en étaient insupportables. Un mince sourire étira nos lèvres, certains étaient bien conscients de l'horreur que nous étions, du monstre qui souriait dans le clair de lune en attendant la moindre brèche pour s'engouffrer. Nos cauchemars et nos monstres, nos créations nées du mal et du chaos le plus absolu, au-dessus de toute imagination humaine, au-delà de ce qui les avaient tous amenés ici, au-delà des mots. Mais les plus intelligents se faisaient discrets, ou montraient patte blanche, patiemment tourné vers un soleil qui se meurt comme seul espoir d'un avenir plus blanc. Mais le blanc n'était pas fait pour vivre, il se devait d'être entaché, ainsi allait la nature de ce monde.

    Nous ricanâmes alors que nous reprenions notre route, engloutissant la ville dans la nuit à mesure que nous avancions, ce soit la ville sera d'ombre et de ténèbres car nous l'avions décidé, les nuages sombres comme l'ébène s’amoncelèrent et firent disparaître les reflets rassurant de la lune alors que les lampes des rues se mouraient à leur tour jusqu'à ne plus laisser place qu'au monde des monstres et des chimères. Nous avions à faire, ce soir nous avions rencontre à faire, notre tendre ange noir, notre monstre préféré qui s'était brûlé les ailes...deux fois.
    Un sursaut de colère s'échoua contre la falaise et nous fîmes notre possible pour la contenir, doucement, nous l'avions déjà bien puni de sa défaite misérable, mais il était de bon goût de lui rappeler à lui aussi...a qui il avait donné sa vie.

    Sans un bruit nous entrâmes chez lui, nous n'avions que faire des loquets et des verrous, nous étions l'ombre et la nuit, nous n'avions nul limité et aucun maître, notre corps se fraya un chemin jusqu'à la pièce où il reposait, étouffé dans son orgueil et sa frustration, comme une apparition angélique, nous priment forme devant lui, relevant notre visage sans sexe ni âge, notre regard rouge vif et notre sourire pourvus de croc discret.

    -Bonsoir Lucifer. Belle soirée n'est ce pas ?

    Nous nous approchâmes, observant son état pathétique et laissâmes notre regard jouer un instant sur son genou blessé

    -Comment vas-tu, depuis la dernière fois ?
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    Lucifer Morningstar
    Lucifer Morningstar
    Revelio
    Emploi : Chef du gang "Les Stan's Boys"
    DC : Don Diego de la Vega - Alexander Hamilton
    Crédits : Gabriel Reyes - Overwatch
    Nox
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    Au plus noir de la nuit
    PV le Diable

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    Lucifer soupira d'agacement en jetant négligemment les quelques feuilles qu'il tenait alors en mains sur son bureau. Son gang était aujourd'hui à l’apogée de sa gloire, plus fort que jamais sous le règne du diable. La police hors de la liste de leur ennemis, ils avaient put s'emparer du reste de la ville là où par le passer ils étaient forcé de resté dans les quartiers plus pauvres, là où les forces de l’ordre n'osait s'aventurait que par contingents entier sous peine de ne pas en ressortir. Maintenant tout Insomnia était devenu une zone de non droit.

    Mais les ambitions de Lucifer et l'extension de son groupe, parce qu'à ce stade se nommer encore "Gang" alors qu'il dirigeait la ville, ou presque, n’était plus suffisant, tout cela ne faisait que lui rajouter de la paperasse et des incompétents à dresser. La bêtises humaines ne faisait que l'agacer d'avantage à mesure que les jours passaient.

    Et son humeur n'était en rien arrangé par cette jambe abimé, forcé à l'immobilité par une solide attelle l’empêchant de ne serait ce que plier un peu le genou. Il avait déjà menacer, à mort, les médecins pour ne pas avoir un plâtre immonde et finir dans un fauteuil roulant mais il était à présent forcé à clopiner en béquille et ça l'agaçait, beaucoup...

    L'ange déchu fouilla rapidement dans les poches de son épais blouson, sortant un paquet de clopes et un briquet, se hâtant d'en allumer une pour en inhaler la fumée, essayer de calmer sa colère et son agacement avant de reprendre son travail. Il lui aurait fallu aussi une bonne de café pour ne serait ce qu'espérer amoindrir ses envies de meurtres envers l'inconscient qui avait osé le blessé mais la cafetière était plus loin, et il avait la flemme de se lever, d’attraper ses putain de béquilles pour faire trois misérables pas. Il préférait s'en passer que paraitre ridicule à se dandiner avec des béquilles et un mug en plus.

    Négligemment, toujours autant agacé, il finit par rattraper une des feuilles de son bureau, la parcourant du regard avant d'y foutre le feu en grognant. Il n'y avait rien d'utile dans tout les rapports qu'on lui avait rapporter aujourd’hui, et aucun accident non plus ce qui d'ordinaire l'aurait satisfait l'ennuyait à présent, ne pouvant relâcher sa colère sur un subordonné un peu trop capricieux.

    Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, il vint passer une main dans ses cheveux, remettant en place quelques mèches rebelles qui de toute face revinrent bien vite leur forme initial, ce qui aurait agacé d'avantage Lucifer s'il n'était déjà pas si ennuyé.
    Et fatigué aussi sans doute, les lourdes cernes rougeâtres sous ses yeux indiquait que cela faisait déjà un moment qu'il avait pris le temps de se reposé, mais il n'était pas près à aller dormir de si tôt non plus.

    Déjà parce qu'il n'aimait pas ça et ensuite... Parce qu'un visiteur surprise sortie des ombres de la nuit pour se matérialisé devant lui, lui arrachant un grognement agacé à sa vu, et à ses paroles aussi.
    Il le laissa approcher, de toute façon il n'était pas en état pour protester, et on ne proteste pas contre le diable.

    "N'as tu donc rien de mieux à faire que venir me provoquer ?", commença Lucifer en guise de bonjour, aussitôt sur la défensive et pas aidé par son humeur massacrante et la douleur dans sa jambe raide.

    Le diable ne venait jamais sans raison, et si ce n'était pas pour quelque chose d'important, Lucifer n'avait pas envie de l'entendre se moquer de lui et de son dernier "échec", sa jambe suffisait à le lui rappeler, merci bien.



    Anonymous
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    Revelio
    Nox
    Lumos
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    FT. Lucifer Morningstar
    Nous plissâmes les yeux, restant un instant silencieux face au spectacle pathétique de notre bras droit, le premier ange du ciel aussi misérable tout cela à cause d'une arme humaine, d'un coup mal placé, sa fierté devait souffrir mais nous savions que ce n'était pas le pire qui allait lui arriver ce soir, surtout si ce petit chat sauvage continuait de nous parler ainsi. Un regard glacé sur lui, la température chuta brutalement provocant chez notre opposé des petits nuages opaques de s'échapper de ses lèvres. Nous avançâmes et sans même donner d'indication gestuelle, nous écrasâmes le corps de Lucifer sous une pression terrible, l'empêchant de bouger un millimètre alors que notre souffle se fit dansant, presque amusé à son oreille.

    -Nous ne nous souvenons pas t'avoir permis de nous parler ainsi Lucifer, pas après ton échec, pas après ta honte. Tu as été misérable mon ange, et si nous avons laissé traîner la punition qui t’incombe c'est parce que nous avions d'autre chose bien plus intéressante à faire, mais ne testons pas notre patience, Lucifer.

    Nous glissâmes nos doigts le long de sa joue, le rouge sang de nos yeux se fixant dans ceux du petit ange coincé dans un corps humain, si fragile. Nous laissâmes notre aura, notre cruauté et notre puissance l'étouffer, pénétrant par chaque pore de sa peau pour égorger chacune de ses cellules avant de se retirer comme la mer sur une berge épuisée. Un sourire plein de crocs s'étira et nous nous penchâmes à ses lèvres pour murmurer.

    -Nous avons eut vent de tout ce qui s'est passé depuis que tu es ici, nous savons à quel point tu as durement travaillé, mais nous avons également remarqué toutes les erreurs inacceptables que tu as commises. Au regard de tes services rendus, nous allons nous montrer clément et prendre enfin le temps de soigner cette blessure qui te rend fou. Mais ce sera également ta punition pour avoir été aussi misérablement battu par un humain.

    Nous posâmes notre main sur son genou, ne souffrant aucun réparti, aucune réponse nos doigts se dotèrent de griffes qui arrachèrent toute présence d'un tissu, d'une attelle ou quoique ce soit d'autre qui tenait les genoux opéré bien en place. Une fois ce dernier à nu, nous glissâmes une griffe le long de la chair rose et sensible, déchirant légèrement la peau dans une estafilade sanguinolente, notre regard brilla de cruauté, oui il allait souffrir, terriblement souffrir pour avoir ridiculer notre nom par son intervention, par ses mensonges sur la scène du théâtre, oh oui nous n'avions rien oublié de tout cela. Se faire passer pour nous... il était temps de rappeler au chiot qui était le maître, qui contrôlait sa vie selon son désir.

    -Tu souhaites voler notre nom et notre place Lucifer pas vrai ? Tu aimerais être le puissant, le grand Lucifer, imbattable et invaincu et pourtant tu te fais abattre par une créature inférieure avec une arme stupide d'humain. C'est... intéressant.

    Sans tergiverser, nous plongeâmes nos griffes dans la blessure, déchirant la peau, les muscles, les tendons, sur notre passage ne survivaient que le métal planté dans sa chaire pour l'empêcher de se disloquer, ce qui était désormais fait. Nous plongeâmes plus violemment et d'un geste habile nous arrachâmes la première vis déchirant l'os dans un bruit à faire vomir. Puis nous plantâmes notre regard dans le sien à nouveau

    -Oublie. Ta première chute ne t'a-elle pas suffit mon ange ? Tu es faible, tu le seras toujours mais je peux te donner ce que tu as toujours rêvé, la puissance infinie et à porter de main... si tu ne me déçois pas.

    Adieu à notre unité, j'étais le seul maître l'espace d'un instant, la soif de violence et de brutalité, l'orgie de sang et de violence, voilà ce qui réveillait en moi cette part plus isolée, plus solitaire, je n'avais pas besoin des autres, j'étais le chaos, j'étais l'absolu.

    -Peut-être que si tu demandes pardon, je me contenterais de te soigner.

    Et sur ces mots, j'arrachais violemment une autre vis. Sans états d'âme.
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    Lucifer savait qu'il n'aurait pas dû parler ainsi au diable mais il ne pouvais s'en empécher, sa patience arrivant à son terme à cause de cette foutu jambe et son humeur massacrante ne l'aidait en rien à être "aimable". Il en paya rapidement le prix, il s'y attendait à se recevoir une réprimende, peut être pas aussi forte.
    Le froid soudain ne le géna en rien, tout comme la forte chaleur des flammes infernales, il était aussi habitué aux recoins gelé des enfers oubliés.
    Il ne s'attendit pas cependant à se retrouver clouer d'avantage sur son siège, comme si ne pas pouvoir se lever sans béquille n'était pas déjà suffisant.

    Il lutta un instant face à cette pression, luttant pour tourner son regard, emplit d'arrogance et de défiance, vers le diable s'étant raproché pour lui murmurer à l'oreille.

    L'ange déchi avait envie de mordre ce doigt passant sur sa joue, d'agacement, de colère. Il n'était pas misérable, il n'avait pas échouer, Il était Lucifer Morningstar et il allait détruire tout ce qui se mettrait en travers de son chemin, à commencer par cet humain aillant oser le blesser, pathétique insecte qu'il allait écraser en guise d'exemple.

    Mais il ne put répliquer, il n'en eut pas le temps, couper dans son élan par cette aura grandissante, sombre, intoxicante qui émané du diable. Lucifer, sous sa forme d'origine aurait pu lui résister facilement, que ce soit parce qu'il était de nature angélique à la base, ou bien parce que son orgueil l'empécher de plier totalement même face au maitre des enfers.
    Mais avec ce corps humain si fragile, déjà bien abimé, et son esprit fatigué il ne pu resister à cette aura, s'éttoufant avec alors que tout affront dans son regard disparu, remplacer par quelque chose d'autre. Il de saurait dire quoi cependant... De la peur ? De l'envie ? De la folie peut être ?

    Qu'importe, il n'eut pas le temps de s'y interesser, l'aura se retira aussi vite qu'elle était apparu, laissant un Lucifer au soufle coupé et au regard presque inquiet en voyant le large sourire du diable face à lui, peu rassuré par ses paroles.

    Il ne put retenir un frisson d'apréhention en sentant la main du diable venir se poser sur ce fameux genoux abimé. Il n'avait pas peur de la douleur, il ne cessait de se le répéter au point qu'il pouvait même y croire, mais il savait parfaitement que le mot "punition" n'annonçait rien de bon.

    L'ange déchu aurait voulu lui dire qu'il n'avait commis aucune erreur et que ce n'était pas sa faute si ces stupide sbore n'était pas capable de faire leur boulot et éliminer tout le monde.
    Il préféra ce taire pour une fois, gardant ce nouveau masque impassible pour cacher toute apréhension ou peur. Il n'avait pas peur !
    Mais si son visage n'exprimer rien d'autre qu'un regard défiant et arrogant, sa jambe maintenant exposé à l'air libre, le genou à nouveau douloureux, commençait à trembler sous les doigts à présent griffu de Satan.

    Lucifer savait ce qui l'attendait, il ne s'y opposa pas, on ne s'oppose par au diable surtout quand ce dernier semblait trouver de l'amusement dans sa cruauté.
    L'ange déchu se contenta de froncer les sourcils et de se mordre les lèvres. Si le diable voulait le punir et bien soit, mais il était bien trop fier pour lui offrir un cri ou une larme... Du moins si ce faible corps humain ne craquait pas.

    Il se mordit jusqu'au sang les lèvres en sentant les griffes du diable pénétrer sous sous sa peau, plus incommodé par la sensation que par la douleur à vrai dire. Il s'était déjà pris des balles et n'avait pas broncher alors des doigts...
    Il fit cependant bien moin le fier en sentant la première vis être retiré de son emplacement, fracturant d'avantage l'os au passage. Il se retint, de peu, de pencher fermer les yeux, comme si ce simple geste pouvait faire cesser la douleur lancinente de sa jambe.
    Malgré tout, il vint replonger son regard dans celui du diable, défiant à nouveau, comme si ses paroles et la douleur avait réveiller els instinct fier primitif de l'ancien ange.

    "Je ne suis pas faible...", grogna-t-il entre ses machoires serrés.

    Sa fierté avait suffisamment était blessé comme ça, pas la peine de le traiter de faible en plus. Il n'était pas faible, et il le lui prouvera.

    A la seconde vis arraché à son os, l'ange déchu ne put se retenir et jeter sa tête en arrière, abimant d'avantage ses lèvres en les mordant pour éttouffer tout bruit ou gémissement traitre, qu'importe si un peu plus de sang tache le col de sa chemise.

    "Tu devrais continuer alors.", finit-il par parler après un instant, quelques secondes qu'il pris pour être sûr que sa voix serait suffisamment forte et assuré pour ne pas flancher."Je suis Lucifer, je n'ai pas à m'excuser et je ne le ferais jamais."

    Défiant encore, sa fierté arrogante finira parle tuer un jour mais qu'importe, il n'allait pas s'abaisser à demander pardon pour éviter un peu de douleur quand même, il était plus fort que ça. Mentalement du moins, il l'espérait, parce que physiquement, sa jambe commençait déjà à trembler façon incontrôlable, pris de spasme qui ne faisait que blesser d'avantage ses os facturé et ses muscles déchirés.



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    FT. Lucifer Morningstar
    Je souris, plongeant mon regard rouge vif sur le corps abandonné à la douleur, les âmes qui hurlait la domination absolue dans mon esprit se turent, uniquement remplacée par moi, je n’avais pas besoin des autres quand il s’agissait de le faire souffrir, quand il s’agissait de détruire, un rire sombre et cruel monta dans ma gorge alors que j’enfonçais mes griffes dans la chaire déchirant sur mon passage affamé tout ce qui s’y trouvait puis me penchait lentement sur le corps parcourut de spasme de douleur, venant lécher cette bouche insolente d’où le sang ne cessait de couler, transpercée par des dents fière. J’en aurais presque ronronné, la chaleur de son sang sur ma langue me donnait envie de plus, de déchirer son corps jusqu’à n’en laisser rien, le détruire, le faire hurler, la bête en moi ne cessait de réclamer son sang, ses os sous mes dents et doigts s’enfouissant dans ses entrailles. Je serais violemment son genoux, sifflant entre mes dents  

    -Oh mon bel ange... je pourrais t’arracher toute la peau... t’ouvrir le torse de façon si précise que tu serais encore vivant quand je plongerais mes crocs dans ton foie. Tu serais magnifique...  

    Ma voix et mon regard ne laissais aucun doute sur le fait que j’avais déjà fait ce genre de chose, déchirer les êtres vivants était ce que je préférais, les autres étaient tellement différent, le manipulateur tentateur, la cruauté froide, moi j’étais la torture, le Mal celui que l’on craignait, je n’avais pas besoin des autres pour exister, mais avais-je le choix ? S’ils n’étaient pas là... je pourrais profiter du corps de mon ange en boucle, encore et encore, sans aucune retenue. Un souffle contre sa bouche sanglante, un son vibrant dans la gorge et mon membre largement tendu se frottant avec patience contre la cuisse de Lucifer.  

    -J’ai toujours désiré te faire du mal... te détruire. Même lorsque nous étions en enfer, si brillant, si hautain, feignant l’indépendance et le dégoût mais devant moi tu courbais l’échine, c’était tellement excitant de te voir ainsi, contraint et forcé de m’obéir, alors que c’est ma place que tu voulais...aah.. Je voulais te briser, déchirer ce petit air fier sur ton visage.  

    Je me léchais puis posais un regard sur la bouillie vaguement reconnaissable que j’avais fait de son genoux, hm dans cet état il ne serait pas utile très longtemps et désormais j’avais d’autre envie à soulager que celle de le punir, j’avais depuis longtemps éloigné “l’autre” qui souhaitait punir Lucifer, moi je voulais jouer. D’un mouvement de la main, après m’être assuré d’avoir retiré toutes les plaques et les vis, je rendis à son genoux une forme normal, remettant muscles, os et chaire en place puis plongeais sur sa gorge offert, plongeant mes crocs dans sa peau tendu et fragile, déchirant sur leurs passage toute résistance pour laisser jaillir le sang chaud et délicieux dont je me délectait, ignorant les gouttes qui aspergeais mon visage, léchant très professionnellement chaque millilitre de fluide vif, frissonnant de plaisir.  

    -J’ai envie de jouer à autre chose avec toi maintenant mon ange...  

    J'attrapais son menton entre ses doigts griffus, perçant la peau de son visage sans m’en soucier, ma bouche frôlant la sienne.  

    -Tu as compris à quoi n’est-ce pas ? Enlève tous ses vêtements, je te veux parfaitement nu face à moi, offre-toi à ton diable, mon ange.  
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    Lucifer suivit du regard le moindre mouvement du diable, attendant, pas vraiment impatient à vrai dire, qu'il ne réagisse à ses affronts. Après tout, il était Lucifer, le porteur de lumière, jamais il ne s’excuserait, même si le diable le lui ordonnait. Certes, il était obligé de courber l'échine devant lui, mais ça, c'était plus que sa fierté blessé pouvait supporter. Le fier ange préféré supporter une punition plutôt que de s'excuser pour une faute qu'il n'avait pas commise.

    Ses dents percèrent un peu plus ses lèvres pour retenir tout cri ou gémissement de douleur alors que le diable s'acharnait encore sur son genou déjà en lambeau. Un peu plus et le chef de gang s'attendrait presque à voir le bas de sa jambe simplement tomber sur le sol, détacher du reste, des os, des muscles et des tendons maintenant ravagés.
    Mais le regard de l'ange ne quittait à aucun moment le diable, pas même pour regarder l'état de sa blessure à présent. Il le regarda se rapprocher, le regard rouge, un rire cruel s'échappant de ses lèvres avant qu'il ne vienne lécher celle du blessé pour goûter à ce sang qui s'en échappé par fine gouttelette. Lucifer le laissa faire, presque intrigué par la chose, lui qui faisait tout pour penser à autre chose qu'à son putain de genou.

    Il frissonna longuement aux paroles du diable, à la fois agacé d'entendre ce genre de menace envers sa personne et en même temps, une pointe d'amusement commença à poindre, comme si ce n'était que des paroles en l'air, que le diable lui disait cela, mais ne serait jamais capable de le détruire. Lui faire mal oui, l'anéantir, jamais. Lucifer était bien trop fier pour se laisser crever ainsi et il le montrait par un simple regard hautain et arrogant, défiant comme à son habitude sans pour autant pousser le vice suffisamment loin de le dire à haute voix et risquer la colère du diable.

    Surtout quand ce dernier semblait près à enfin remettre ce genou déchiqueté en état. Il desserra ses lèvres jusqu'à présent fermé en un soupir de soulagement en sentant la douleur disparaître en même temps que ses muscles et autres chaires se refermer et les sensations dans le bas de sa jambe revenir. Grave erreur peut être, de baisser sa garde ainsi puisque le diable sembla prendre à présent pour cible le cou offert de l'ange, y plantant ses crocs pour en tester le sang, un peu à effigie d'un vampire. Sous l'assaut, Lucifer ne put retenir un léger gémissement, bien vite retenu et stoppé, à la fois douloureux et... Sensuel quelque part, lui-même sembla s'en amuser.

    L'ange déchu était loin d'être innocent, surtout après plusieurs millénaires passé aux enfers, mais jamais il n'aurait cru ressentir autant de satisfaction et d'amusement à voir le diable se pencher sur sa personne. Il ne retint pas un léger rire amusé même en l'entendant lui demander, ou lui ordonner même, de se donner à lui. Peut-être, oui, juste, peut-être que pour une fois, il n'allait pas rechigner dès le début à un ordre.

    D'un doigt, il fit d'abord reculer le diable, pour pouvoir se relever lui-même et tester sa jambe maintenant remise. Et ce ne fut qu'après une fois satisfait qu'il laissa tomber son lourd manteau de cuir au sol et entrepris de retirer le reste, petit à petit, lentement, non sans lancer des regard à la fois aguicheur et amusé au diable.

    "Je ne savais pas que ce corps humain pouvait te plaire. Lilith ne te satisfait donc plus ?", lui demanda-t-il, défiant, taquin et malicieux.



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    -Ceci et cela sont deux choses différentes

    D’un geste de la main je balayais ses provocations qui ne m’intéressaient pas, concentrant mon regard sur sa peau nue et son corps qui s’offrait à moi avec tant de plaisir. Dire que cela était la première fois que je courtisais ses formes aurais été un mensonge. Déjà en enfer, à l’époque qui me semblait si longtemps, j’avais été attiré par son corps et sa verve plus d’une fois. Mais aujourd’hui il était si faible face à moi, si offert si misérable. Qui serais-je pour résister un tel attrait ? Eh bien... Certainement pas le diable.  

    Repoussant mes songes je me levais pour m’approcher de lui et glisser une main le long de sa hanche, caressant dans une découverte presque douce la texture de sa peau et la chaleur de cette dernière un sourire carnassier vint remplir mes lèvres fines alors que soudainement mes griffes s’enfonçaient dans sa peau, envoyant sur le satin de blanc de tâche d’un rouge vif plus que plaisant et sans attendre de réaction de sa part je le repoussais violemment jusqu’au lit, qu’importe que nous n’étions pas dans la même pièce juste avant, l’idée d’espace était un concept très humain. Mes doigts claquèrent et les poignets de mon ange furent retenu au mur par des liens invisibles, me laissant tout loisir d’explorer et de savourer son corps.  

    Avec une lenteur toute calculée je descendis le long de son corps, frôlant chaque fibre de sa peau mais sans en faire une caresse particulièrement forte, un simple effleurement du bout des doigts jusqu’à venir m’installer entre ses cuisses et goûter ses lèvres sans aucune douceur, mordant la peau fragile jusqu’au sang, mêlant ma salive et son sang dans sa bouche, pressant avec ardeur mes reins contre les siens avant de souffler d’une voix rauque et taquine.  

    -Très humain tout cela... Je me demande si tu peux me satisfaire à la hauteur de ce que fait Lilith en effet. Pour le moment... tu es assez médiocre

    Le rabaisser était une part importante de son petit jeu, je ne prendrai mon pied qu’en ayant la satisfaction de le voir ployer de fierté sous moi, déjà il avait obéi avec une docilité émoustillante mai qui était très loin de son caractère habituel, de son acidité et de cette rébellion qui le caractérisait tellement. Aussi sans plus attendre, j’enfonçais mes griffes dans sa cuisse et glissait dans une longue enfilade jusqu’à son antre sombre, caressant cette part si fragile de lui dans un sourire cruel.  

    -Et si je prenais mon plaisir tout de suite ? Nous pouvons tester les capacités de résistance de ton petit corps humain qui échoue si bien, qu’en penses-tu ? Ici... Je pourrais m’y enfoncer dès à présent, je pourrais te dévaster de l’intérieur sans pitié...qu’en dis-tu ? Je suis certain que tu aimerais ça.  

    Après tout, je n’étais pas là pour chercher son plaisir, mais uniquement le mien qu’y avait-il de mal à le voler si besoin ? Mais je désirais voir la réaction de mon ange, peut-être me surprendrait-il...oh s’il pouvait me supplier ce serait... merveilleux.  
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