insomnia
forum ouat - avatars réels - contexte évolutif
AccueilAccueil  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • période : printemps 2023
    Mise à jour
    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Integer elit quam, elementum sed libero vitae, commodo placerat sem. Proin vel neque posuere, aliquam urna quis, mollis mi.
    annonces du ministère
    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed tristique nunc dictum consectetur posuere. In ac est sit amet elit vulputate laoreet. Nam ornare, nulla at condimentum dictum, metus tellus accumsan dui, id egestas libero ipsum nec velit. Cras quis magna elit. Donec rhoncus, leo vel accumsan luctus, turpis lorem lacinia purus, sed aliquam mi magna eget dui. Orci varius natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Donec vehicula eu magna faucibus dapibus. Nullam auctor orci tortor, quis bibendum tortor molestie eu.
    Le Deal du moment : -45%
    WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
    Voir le deal
    339 €

    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
    • Tiamat
    • Jabber
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Mise en sourdine.
    Tu avoueras Tiamat, que ta présence dans ce lieu t'échappe. Beaucoup de choses t'échappent dans ce monde. Par exemple, pourquoi la feuille gagne sur la pierre, à Shi-Fu-Mi. Ou pourquoi on fait les tartes avec de la pâte sablée, alors que c'est plus fondant et léger avec de la pâte brisée. Ou pourquoi quand tu réalises de gros plans pour un client, celui-ci se trouve toujours obligé de t'offrir une récompense étrange, sans aucun rapport avec le peu de goût que tu possèdes, ou les intérêts qui t'anime.

    Tu aurais apprécié un passe pour le planétarium, par exemple. Un endroit silencieux, ou presque, ou le régal des yeux s'associe à l'obscurité pour retrouver la paix du vide et l'intégralité de ton âme en morceaux.
    Mais non.

    Le fight-club c'était apparemment plus pertinent, de l'avis de ton employeur. Certes, tu t'étais dépassé d'inventivité pour le design de son futur centre-commercial, mais fallait-il vraiment qu'il te récompense ainsi ?

    Tu détourne le regard du ring en poussant un bruyant soupir. Enfin, bruyant. Tu le suppose. Parce que tu n'entends rien. Cela ne te perturbe pas. Tu as l'habitude. Tes tympans faiblissent de jours en jours. Normalement, tu es capable d'entendre les gens qui parlent fort, ou près de tes oreilles. Mais là…

    Dans un tel brouhaha, tu ne perçois que des bruits étranges, des grognements, des affabulations de mots mangés pour devenir des créatures sans aucun sens. Une discordante symphonie de n'importe quoi et de rien du tout. Plus le boucan hurle, moins tu l'entends. Plus la clameur s'exprime, moins tu la comprends.

    Debout dans les rangs des fous, bousculés à droite et à gauche, mains dans les poches de ton trench, capuche sur la tête pour cacher tes cheveux blancs détonnant, tu essayes de te faire discret. Tu ne paris pas, tu n'as pas d'argent sur toi. Tu te contentes d'observer. Ton client à disparut dans la foule. Tu ne sais pas où il se trouve. Mais tu sais que tu ne peux point partir sans lui. Sans une poignée de main et un vague remercîment articulé de mémoire. Relations pro oblige.

    Si tu arrives encore à entendre le chant des oiseaux après cette nuit, tu pourras te qualifier de miraculé. Bien que tu n'en sois pas un. C'est juste tes oreilles qui déconnent.

    Sur le terrain, la bataille fait rage. Cela titille tes anciens instincts. Un sentiment de supériorité t'assaille. Qu'ils avaient de la chance que tu sois désormais humain et incapable de tout, ces jeunes combattants !

    Dans le cas contraire, ils auraient tous finis noyés et oubliés dans tes méandres orgueilleux.

    Tu siffle et hausse les épaules, tandis qu'un crochet du droit met un des adversaires à terre. Qu'importe, après-tout. Tu es humain maintenant. Tu n'as jamais été l'infini, tu n'as jamais été l'océan, tu n'as jamais été l'origine. C'pas grave.

    C'est la vie.

    Machinalement, tu retires la boite de Vicodin de ta poche pour en croquer quelques cachets. Un coup de coudes mal placé fait s'envoler ton précieux container.

    Zut.

    Tu tends les bras en l'air, essaye de rattraper la boite, qui sursaute entre tes doigts. Non, non, non ! Tu avale de travers quand l'objet tombe et roule vers le ring, passant entre les jambes des parieurs.

    Dans l'arène, on sort le perdant à la gueule brisée. Tu bouscule les voyeurs pour te frayer un chemin jusqu'au bord de la zone de combat. Tes médocs roulent, semblant te narguer, voulant partir loin de toi. La boite passe sur une trainée de sang et laisse des empreintes caractéristiques derrière elle. Comme un pneu.

    Tu peste. Pour qui se prenait cet objet sans volonté ?

    Un pincement te chatouille les côtes.

    Tu as besoin de ces médocs. Tout de suite ! Oh non, tu ne veux pas avoir mal.

    Tout, mais pas avoir mal de l'intérieur.

    Tu enjambe les cordes sans réfléchir et cours récupérer tes comprimés. Tes jambes te lancent. Suffit ! Tu anticipe et l'anticipation de la douleur, te terrorise.

    Tu te jettes comme un chat sur la boite et arrête sa course. Tu retires le bouchon d'un coup de pouce et avale quelques pilules tout en te redressant. Puis tu range la boite et te dirige vers un coin du ring.

    La suite des événements te déconcerte.

    Tu te heurte à un mur. La foule te repousse, comme si tu essayais de foncer contre un énorme flan. Tu rebondis dessus. On te frappe même, coups de pieds, coups de poings. Tu te retournes, tu cherches une échappatoire.

    Tu n'es pas familier avec les coutumes des combats illégaux. Pourquoi te repousse-t-on ? Tu ne fais pas attention à l'adversaire encore debout dans la zone de combat. Tu l'évite, qu'importent ses actions. Tu es vif. Tu trotte, comme un loup en cage. Si on essaye de te frapper, tu fuis, tu cours, tu prends par surprise par ta lâcheté et par tes esquives.

    Tu restes loin. Tu cherches autre chose.

    Tu cherches des lèvres à lire, des yeux à comprendre. Tu n'entends rien de ce qu'on te hurle. Pourquoi on ne te laisse pas sortir ?

    Acculé, n'importe quel animal sortirait les griffes. Ferait face à son adversaire. Tu devines que ces bêtes, souhaite voir ton sang, ou celui de l'autre, couler. Mais tu n'en as pas envie. Toi, tu ne combat pas. Même il y a mille ans, tu n'en avais pas le désir.

    Tu te contentes de pencher la tête sur le côté, sous ta capuche. Interrogatif, indifférent. Supérieur. Rien ne t'intimide. Tu te dresses, poursuivant ta recherche de réponse. En passant trop près d'une main, un des sauvage du publique t'arrache ta veste et dévoile tes cheveux iridescent. Tu n'aimes pas ça. Tu les cachais justement car tu avais entendu de ton client, que ceux-ci était de la même couleur que ceux du propriétaire des lieux. Tu ne voulais pas qu'on vous confonde, dans la cohue.

    Justement, pour éviter de te retrouver dans l'arène.

    Tu recule finalement, face à cette foule quémandeuse d'un acte de ta part, que tu ne comprends pas. Tu essayes de parler, mais tu ne t'entends pas. C'est drôle, tu n'arrives pas à articuler. Entouré de tous ces beuglements, c'est comme si tu régressais.

    Mais ton monde est calme, pourtant, Tiamat. Tu as tout ton temps, dans le silence. Tu n'as pas à écouter, tu ne le peux pas.

    Alors, machinalement, tu fais ce que tu as appris, dans ces cas de figure.

    Tu lèves les mains devant toi, tourné à la fois vers le public et l'homme que tu esquive. Et tu parles.

    "Je ne sais pas me battre. Je voulais juste récupérer mes médicaments. Laissez-moi sortir. Je ne sais pas ce que vous dites. Je n'entends rien. Alors laissez-moi juste sortir."

    Et tes signes parlent. Et tu parles. Sans même penser qu'on pourrait ne pas te comprendre. Tu ne penses pas aussi loin, Tiamat. Tu es trop immédiat pour ça. Alors tu parles. Tu continues à parler.

    "J'imagine que pas un seul d'entre-vous ne sais lire mon langage ? Vous êtes tous trop imbécile pour vous intéresser à autre chose que vos propres tympans. C'est vous les sourds. J'entends surement mieux que vous, au final."


    Tu juges sans vergogne. De toute façon, pas un instant, tu ne penses qu'on pourrait te répondre.

    Après tout, trouver quelqu'un capable de parler au milieu des malentendants, c'est chose quasiment impossible.
    Entends moi.
    Jeu 19 Avr - 18:30
    War
    War
    Revelio
    Emploi : Pompier
    DC : Sherlock & Edgar
    Crédits : Pietro Maximoff (Quicksilver) || Marvel
    Nox
    Lumos
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

    Et la divinité, surprise, croisa le regard du dragon immaculé —


    Ce soir, c’est fight club. Un peu comme tous les soirs, d’ailleurs.
    Mais ce soir, c’est paris gagnants surtout.

    Les autres n’aiment pas quand je parie, parce que j’ai tendance à tout gagner. Autant j’ai pas de chance dans beaucoup de domaines, autant dans les jeux d’argents, j’en domine plus d’un. Je parie une seule fois dans la semaine, parce que ça reviendrait à trop cher, et les autres commenceraient à me dire que j’ai triché alors que je suis simplement doué. J’arrive toujours à contourner le système qu’ils m’imposent et ils n’ont toujours pas encore trouvé comment je fais. Tout simplement parce que je ne fais… Rien ?

    Enfin bref, là n’est pas la question. J’ai passé ma journée dans mon établissement pour tout bien ranger comme il faut. Je sais que ça va être le bordel rapidement et que je fais souvent ça pour rien mais pour ma conscience personnelle, j’aime quand tout est propre.

    Au final, cette journée passe assez vite. Trop vite même. Si bien que les premiers habitués viennent à l’ouverture, comme d’habitude. Je les salue en souriant, ils font de même, et la soirée peut ainsi démarrer. Ils savent que c’est paris gagnants ce soir, du moins pour les habitués, et j’aime quand ils s’attendent à ce qu’il va se passer. Peut-être bien qu’il n’y a plus de surprise, mais ça m’amuse quand même terriblement.

    La soirée bat son plein. Les combats fusent. Je suis sur le ring parce que j’adore ça, l’adrénaline. C’est la seule chose que j’ai trouvé pour me défouler et déverser toute ma haine silencieuse sans qu’on me dise quoi que ce soit. C’est illégal, certes, mais tout le monde est dans l’illégalité la plus totale ici. Mais qu’importe. Je m’en fous. J’en profite tant que ça fonctionne et c’est pas demain la veille qu’ils viendront faire fermer mon établissement.

    Je me sens vivant, dans ce genre de soirées où je monte sur le ring. De même que mes paris, je dégaine mes poings une fois par semaine. Parfois deux fois mais jamais plus. Je mets un point d’honneur à respecter ça. Certes, au fight club il n’y a aucune règle, mais je suis le patron et si le patron se fait défoncer, il perd toute crédibilité. Encore une fois, certes, j’ai de la ressource à revendre, mais les gens aiment bien gagner de temps en temps.

    Sans me vanter, je leur fous de grosses dérouillées. Ici, aucun cadeau n’est fait. Les pieds et les poings parlent, les corps hurlent, les muscles se tendent, le sang coule. Tous les coups sont permis, du plus vicelard au plus évident, celui qui ne surprend personne. Je donne des coups, ils me les rendent encore plus fort, et je cogne encore plus fort. C’est comme ça que ça fonctionne ici.

    Ici, c’est clairement mon lieu de prédilection. Je suis toujours ‘on fire’ quand c’est jour de paris. Enfin, comme les autres jours mais cette soirée-là encore plus.

    Debout face à mon adversaire, torse-nu, mes bras relevés, prêt à me protéger, je le fixe. Il me regarde aussi. Je sautille d’un pied à un autre, prêt à bondir en avant. Mes poings, habillés de mitaines en cuir noir, ont fini par se teinter d’une jolie couleur pourpre, toujours aussi belle à mes yeux. J’ai des ecchymoses partout, des ecchymoses sur les ecchymoses, bref c’est n’importe quoi. Brusquement, mon adversaire bouge et me saute dessus pour m’asséner un coup de pied dans l’estomac. Prévisible. Je le contre en me décalant d’une part, avant d’envoyer mon bras dans sa gorge. Il esquive en se baissant. Merde. Il revient à la charge, son poing atterrit brusquement dans mon nez et je grimace. Encore un coup dans le nez. Encore le nez qui se brise brusquement. Encore le sang qui coule. Ca m’énerve. Et finalement j’enchaîne coup de pied et coup de poing assez rapidement pour qu’il ne puisse pas le voir venir, avant de l’envoyer valser sur les gens qui forment un cercle autour de nous.

    Puis il y a ce quelque chose qui attire mon attention mais que je n’avais pas remarqué plus tôt. Un type encapuchonné qui tente de se frayer un chemin pour rechercher quelque chose. Ce quelque chose semble être une petite boite, et je m’étire lentement, tranquillement avant d’essuyer le sang qui coule de mon nez. Le type saute sur sa boîte, qui semble assez vitale pour lui et je le regarde calmement avec un petit sourire. Ce type, il ne sait vraiment pas dans quoi il vient de s’embarquer. Il a une tête du mec qui a envie d’être partout… Sauf ici.

    Et les autres ne vont pas se gêner à le pousser pour qu’il se batte contre moi. Je le vois bien que lui, n’en a aucune envie. Il se lève, il tente de sortir de ce cercle formé autour de nous, de ces personnes oppressantes qui parlent fort. Je m’en fous complètement, le son ne m’a jamais atteint. Même lorsque j’étais un livre, je n’ai pas souvenir d’avoir jamais entendu quelque chose.

    Il se fait repousser, il tente de nouveau de partir, sa capuche tombe et dévoile une tignasse aussi blanche que la mienne. Oh ? Intéressant tout ça. Il essaie de trouver une sortie. J’ai l’impression qu’il agit comme un animal acculé et qui voudrait s’enfuir face au chasseur. Dans ces cas-là, il faut jouer des poings et montrer que tu plaisantes pas sinon jamais tu vas t’en sortir. Mais je le laisse faire, je le regarde et j’attends de voir comment il va sortir de ce cercle.

    Puis quelque chose titille ma curiosité, attire mon attention. Quand il commence à parler, je vois ses lèvres bouger, je sais ce qu’il dit, je lis sur ses lèvres. Mais il signe en même temps et je comprends encore mieux ce qu’il raconte. Un sourire étire un peu plus mes lèvres tandis que je le regarde. Il est en train de critiquer tout le monde. Je vois que des types en rigolent, qui ont l’air de se foutre de lui, et ça, c’est quelque chose qui m’énerve.

    J’ai beau défendre ma propre gueule, je prends la défense de personnes qui, comme moi, portent un handicap. J’ignore pourquoi je me suis dis ça un jour – probablement pour me donner une bonne conscience, mais j’ai toujours respecté ce point. Alors quand l’un des types attrape encore l’autre albinos pour le pousser vers moi, mes pas se sont fait très rapide, mon poing est passé à quelques millimètres à peine du visage du type malade pour l’abattre brutalement dans le visage de l’autre homme. Je ne dis rien, mon regard en dis long. Très long. Trop long. Que s’il ne veut pas que je lui arrache les yeux, il avait intérêt à écraser. Je n’ai rien dit, à aucun moment. Je n’ai pas non plus répondu à l’autre sourd – ou malentendant et je l’attrape par le bras pour me frayer un chemin avec lui. Les hommes me laissent passer, de peur que j’en colle une à quelqu’un de nouveau. Ils ont raison d’avoir peur.

    Le ring étant libre, deux autres y montent dessus pour se battre et les paris reprennent de plus belle, comme s’il ne s’était rien passé. J’ai éloigné ce type pour éviter les débordements et finalement je le regarde avec un léger sourire, l’ayant entraîné à une table.


    Alors comme ça, je suis trop con pour m’intéresser à autre chose que mes tympans ? C’est pas très gentil de juger sans savoir.

    Je souris un peu plus, l’air narquois en signant rapidement, assez rapidement pour voir s’il va bien tout suivre de ce que je lui raconte.

    Sache que je n’ai rien entendu de ta tirade, que j’entends pas les gens gueuler comme des cons, et que je vis dans le silence depuis bien trop longtemps. Mais ça m’a pas empêché de comprendre ce que tu racontes.
    -> [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum