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  • période : printemps 2023
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    Anonymous
    Invité
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    Revelio
    Nox
    Lumos
    Mon cœur s'est arrêté
    De battre


    Il alluma une cigarette en attendant l’écrivain. Il avait le temps, il était arrivé à l’avance.
    Il savait que ce n’était pas une bonne idée. Il pouvait sentir une véritable crainte concernant les évènements à suivre jusque dans les tréfonds de son âme. Un mauvais pressentiment qui était tout de même justifié : la tension était palpable dans toute la ville depuis des mois, étouffante et écrasante. Les dégâts étaient considérables, et les attaques étaient beaucoup trop nombreuses.
    La nuit était angoissante pour Arsène, qui tout de noir vêtu espérait passer inaperçu au milieu de ce désert brumeux, la ville rendu vide à cause de ce maudit couvre-chef. Cette boule qu’il avait dans la gorge ne passerait définitivement pas, mais il faisait tout son possible pour garder une façade calme. Maitriser ses nerfs était une habitude, une obligation, et maintenant plus que jamais il ne devait pas faire un seul pas de travers, au risque de graves conséquences. Surtout pour Maitre Zola, qui serait au cœur du danger. Et cela, ça le dérangeait, Arsène. C’était pour cette raison qu’il avait tout d’abord refusé une semaine plus tôt. Il n’aurait pas dû se laisser avoir par les sentiments, bien qu’il ne doutait en aucun cas de la sincérité avec laquelle l’homme lui a écrit ces quelques lettres, ni de ses attentions. Mais à faire la ronde autour du bâtiment, le voleur ne risquait pas grand-chose. Ce n’était pas grande chose… tout comme sa vie, au final. Il n’avait été qu’un être de papier dont les actes ont été guidé du début à la fin par l’imagination d’un homme qui en est venu à essayer de le faire disparaître. Certes, le public l’a fait revenir à la vie. Certes, il connaissait comment fonctionnait la littérature, qu’une vie sans drame n’intéressait personne. Mais quoi de pire que de se dire que son ami et biographe -pas « père », jamais il ne pourrait l’appeler comme cela- le considérait comme une erreur ?
    Aujourd’hui, il n’était qu’un homme guidé par… par quoi ?  Sa propre vie était importante aux yeux des autres, à ses connaissances, mais pas aux siens. Comme toujours. Jamais il n’avait autant pensé que ce cœur qu’il sentait battre, cette renaissance qui lui avait été accordé, était tout simplement une malédiction.
    Alors, c’était pour tous ceux qui n’attendaient qu’à avoir à nouveau une vie « normale » qu’il était ici ce soir, avec cette envie de rétablir un équilibre. Ce qui était ironique pour un homme comme lui, qui tout en ne sachant parfois distingué le bien du mal, était enclin à jouer les justiciers dès que l’occasion se présentait.

    Il entendit des bruits de pas, et s’empressa d’éteindre sa cigarette dans son cendrier de poche. Il tourna la tête pour fixer le l’endroit d’où venait la personne, attendant qu’elle apparaisse clairement quand elle passera sous le lampadaire. Les sens en alerte.
    Il fût soulagé de reconnaître l’homme qu’il attendait, et soupira discrètement, le regardant s’approcher

    Si j'aurais su...
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    Émile Zola
    Émile Zola
    Revelio
    Emploi : Botaniste.
    DC : John H. Watson - Vega - Merzhin
    Crédits : Victor Nikiforov - Yuri!!! On Ice
    Nox
    Lumos


    de battre mon coeur s'est arrêté
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    la da da da da, i am going to bury you into the ground. la da da da da, i am going to bury you with my song. sorry i don't treat you like a god, is that what you want me to do? sorry i don't treat you like you're perfect

    Tu es prêt. Tu es prêt comme jamais tu ne l’as été, Émile. Le cuir des mitaines se forment sur tes doigts, tu incites à ton souffle de se calmer alors que la bouilloire siffle et hurle tout au fond de la cuisine; tu as le regard fixé sur la dernière lettre que tu as reçu, quelques jours auparavant. Cette fois, il n’y a plus lieu de reculer. Arsène est un homme qui, tu le sais, pourra t’être utile; c’est un voleur qui a la réputation de pouvoir entrer n’importe où, si l’on en croit le bouquin d’où il vient. Oh tu as étudié, Émile. Sans relâche, profitant du sommeil d’Antoine pour te renseigner au travers de quelques pages, pour trouver la personne idéale. Alors tu as commencé par lui envoyer quelques lettres, lui qui refusait de s’engager. Tu as longuement parlé avec lui, tenté de le convaincre; et tu as visiblement été convaincant si l’on croit la mission de ce soir. L’aviateur dort, c’est donc le moment parfait pour s’éclipser. Une veste sur le dos, quelques balles de révolver dans tes poches et une arme bien au chaud dans le renfort de ton pantalon, à l’arrière. Tu t’éclipses discrètement de la maison avec une poche cartonnée entre les doigts.

    C’est important, ce que tu vas faire; ou en tout cas ça l’est pour toi. Il y a dedans des lettres, des dizaines de lettres. Des appels à témoins, des appels au peuple pour qu’ils se soulèvent contre l'oppresseur. Tu ne la connais que trop bien, cette situation. Encore une fois, le schéma se répète et tu espères sincèrement que cette fois, ça ne se terminera pas avec une cheminée bouchée volontairement pour conduire à ta mort. Ce serait bête, Bubulle t’attends encore sagement à la maison après tout mais depuis le début de tout ça, de cette guerre, tu as l’étrange sensation de n’avoir jamais assez agit. Toujours là, à rester dans ton coin, à craindre le monde entier, le moindre geste, la moindre parole, la moindre respiration. En passant discrètement la pas de la porte, c’est un nouveau regard qui se pose sur tes paupières; qu’importe le risque, ce soir, tu as décidé de ne plus avoir peur de rien. Émile Zola n’a plus peur du peuple qui l’a déjà banni par le passé et c’est donc décidé que tu te rends à l’imprimerie. C’est un peu lieu qui appartient à l’Ordre et tu le sais, mais le risque zéro n’existe pas. Tu restes sur tes gardes, fais attention à rester discret dans la rue et enfin, tu y arrives au bout de quelques minutes. Lorsque tu aperçois Arsène, son visage se fend d’un petit sourire discret.

    — Vous êtes venu.

    La constatation te fais sourire; tu peux compter sur quelqu’un dans cette guerre et ça te fait chaud au coeur. Lentement, tu sors les mains de tes poches en dévoilant ainsi la lourde enveloppe que tu as apporté. Tu expliques brièvement à quel point il est important que tout ceci paraisse dans la presse avant de finalement désigner la porte, laissant ton nouvel ami se charger de la serrure.
    ft. Arsène Lupin
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