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    R for Renard

    « Amitié »



    Vous savez, j'suis ce genre de gars. Mais ce genre de gars à quoi ? A faire quoi ? A être qui ? Eh bien je suis ce genre de gars qui prend la peine d'aller déambuler dans les rues pour distribuer des flyers. Je suis aussi ce genre de gars qui aurait très bien fait marchand sur une place bondé de monde ou encore conteur tant j'arrive à faire porter ma voix à des kilomètres. Mais surtout, je suis ce genre de gars qui sait envoyer du rêve, aux enfants, comme aux adultes. Alors oui, j'avais fais ses prospectus pour faire un peu de publicité à mon hangar, j'avais aussi vendu mon business en pleine journée et j'avais même pris la peine de faire déplacer mon Nieuport I miniaturisé afin de faire vivre l'aventure en direct pour les plus petits mais également donner aux plus grands l'envie d'en voir plus. Mais encore ? Et bien après trois jours à faire le tour et perdre un peu ma voix sur la place centrale d'Insomnia, j'avais offert quelques tracts aux commerçants avec réduction pour ses derniers ; pour m'avoir subit pendant 3 jours ce n'était pas rien ; puis j'avais disparu à nouveau dans les méandres externes de la ville, attendant le client.

    Enfin client. J'cours pas trop après l'argent réellement, je préfère voir les gens venir, payer certes pour une prestation, mais en ressortir plus gagnant que perdant dans l'histoire. Et en parlant d'histoire, tout mes avions en avaient une. Enfin, c'était ce que je leur avais attribué à force de lire des livres et en cherchant en fonction des numéros de série. Je m'étais toujours demandé d'ailleurs, si ses avions n'étaient pas portés disparus dans le monde réel, pour qu'ils soient ici, avec nous. Un objet ne pouvait pas vraiment mourir après tout...M'enfin...quoi qu'il en était, ce n'était pas ça qui allait arrêter mon imagination débordante !

    Et c'est de la sorte que les journées suivantes furent un succès. Je pris même le temps de conduire un peu de nuit pour les plus demandeurs, avant de raccrocher ce soir là. De l'orage était annoncé, les nuages avaient d'ailleurs commencé à pointer le bout de leur nez, cachant les étoiles et plus les minutes passaient, plus je me pressais à rentrer mes derniers joujoux. Et Bretzel qui n'arrêtait pas d'aboyer en tournant en rond dans mes jambes...je savais que j'aurais du le laisser à Guy...

    « Ah ça suffit, allez, rentre ! On va dormir ici cette nuit. » Je râlais un peu, puisque je venais de manquer de me vautrer. « Tu feras moins le malin quand le tonnerre va gronder ! Allez, bouge ton cul de chien ! »

    Et voir son petit popotin de corgy se dandiner sous mon nez...me fit pouffer. Je sais pourquoi j'aime ce chien, mais je sais encore plus pourquoi il me mets souvent de bonne humeur. Allant alors pour fermer les portes du hangar quelques minutes plus tard, quelque chose attira mon attention au loin. Avec la nuit qui tombait plus vite que prévu à cause du temps, je devais avouer que je n'aurais pas vraiment été contre une super vision animale. Mais la silhouette me disait quelque chose...et plus la personne approchait plus...

    « Maitre Renard ! » Je sortais alors dehors, contre le vent qui se faisait plus violent et je hurlais. « Dépêche toi Renard !!! Il va pleuvoir !! » Et de pointer notre rouquin du doigt à mon chien. « Va le chercher Bretzel ! »

    Ce à quoi, mon super grand chien des montagne, parti à la rescousse ; ou pas ; de notre jeune homme à la tignasse flamboyante !

    647 mots.
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    Le Renard
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    Ce matin là, le Renard est tout seul à la boutique et tourne et tourne et tourne en rond sans parvenir à se poser. Y a pas de vendeur (il est malade), y a pas non plus de clients remarque, et ça fait partie de ces jours où il se dit qu'il devrait certainement sauter partout en agitant les bras pour attirer l'attention de quelqu'un parce que non seulement il s'ennuie un peu de ne pas pouvoir souffler puisqu'il doit surveiller la boutique, mais en plus parce ça va faire un trou dans les revenus. Il sait bien pourtant Renard que y a pas que ça qui compte mais ça lui fait toujours plaisir de savoir qu'on aime assez son art pour en emporter une pièce à la maison, adopter un minuscule bout de son âme qu'il glisse dans chacune d'entre elle à chaque fois qu'il façonne avec toute sa tendresse. C'est qu'il l'aime son métier, comme un fou, il apprécie la chaleur du verre en fusion dans le grand four et savoir qu'il manipule jour après jour quelque chose d'à la fois si fort et si fragile. Après tout combien de fois a t-il failli se brûler en manipulant ? Pourtant à chaque fois qu'il voit une main trop pataude et maladroite d'enfant passer près de ses œuvres il sent tout son corps se hérisser, déjà prêt à affronter le son du verre brisé. Souvent ça n'arrive pas. Mais pas tout le temps. Y a déjà eu des cas où c'est en petits morceaux qu'est partie sa création, et si souvent il insiste pour ne pas faire payer le papa du maladroit il finit toujours avec un certain montant entre les mains et des excuses à n'en plus finir. Seulement qu'est-ce que ces billets par rapport à tout le travail passé à créer quelque chose qui finalement ne quittera jamais la boutique ? C'est pas les sous qui lui importent à lui, c'est dans son cœur que ça fait mal.

    A chaque fois pourtant il sourit. Et il sourit aussi quand un client entre avec son garnement en fin d'après-midi alors qu'il va fermer, alors qu'il a attendu toute la journée un peu de divertissement. Il sourit toujours quand le gamin, sage, tient la main de son papa. Et encore quand il la lâche pour montrer la jolie rose de verre qui trône dans l'une des vitrines. Un de plus quand le jeune père dit qu'il la prend, quand il la leur tend pour qu'ils puissent la voir de plus près. Puis c'est pas vraiment de sa faute mais le petit bonhomme est empoté, il s'en saisit et il la lâche, essaye de la rattraper, trop tard elle est tombée. Et Renard, pauvre Renard, il assiste à cette chute sans pouvoir rien y faire, il sent sa poitrine se serrer, son cœur s'affoler, les couleurs quitter son visage.

    Il était dix-huit heures, il aurait pu finir cette journée d'ennuis sans encombres, rentrer, se poser avec un livre et la fenêtre ouverte à profiter du dernier jour. Il aurait pu oui mais ça n'arrivera pas car la Rose s'écroule, s'écrase, et la queue de verre éclate. Ça aurait pu être pire crie alors la logique, après tout elle n'est pas entièrement brisée. C'est inadmissible rétorque le cœur, et dans ses yeux d'eau bleutée quelques larmes fleurissent, il sourit encore comme pour montrer que ce n'est rien. L'enfant s'est mis à pleurer, s'excuse en même temps que son père affolé. Et Renard il a beau répondre que "c'est rien, je vous assure que c'est rien", ça pleure dans son cœur comme le feu bouillonne au creux du four à verre. C'est rien pourtant, il a vu pire, la pièce exploser de toute part, se désintégrer. Là il y a encore le cœur et les pétales l'enveloppant de leur douceur, et le papa la ramasse, la berce du creux de sa main, pourtant toujours Renard ne parvient pas à bouger. Plusieurs secondes il reste là sans réagir avant de s'avancer comme il peut derrière le comptoir et encaisser ce que l'homme lui doit. "C'est rien" qu'il répète encore, et ment (le père le voit bien), et il a tort. Ce n'est pas rien puisque après tout ça compte pour lui, pourtant il doit faire comme si.

    Quand il ferme le rideau de fer le papa est parti. Ses larmes bordent encore ses yeux et il tâche de ne rien en montrer. En deux pas il a rejoint la porte qui mène à l'escalier mais on l'arrête, on le hèle. C'est le Père qui est revenu, il tient dans sa main un flyer et une réduction, il lui explique vaguement les faits, un homme a fait la promotion de son métier et donné ça a tous les commerçants alentours pour les remercier. Le Renard remercie lui aussi et il monte, il pose ça sur la table pour foncer à la douche. Quand il ressort il a un peu pleuré et ça a mis du rouge sur le bout de son nez, c'est pas très grave il y prend pas garde, il se penche sur ce que l'homme lui a donné.

    Oh il sait pas trop pourquoi mais ça l'intéresse. Alors même s'il est près de vingt heures il prend la route – se perd puis retrouve le chemin – et arrive un peu après vers le Hangar. Ah y a un vent à faire voler les poules et le ciel est noir, couvert de nuages, la tempête menace ! Il aime pas ça du tout Renard, ça le rend nerveux ce temps, comme un animal, pourtant il avance avec la tête un peu baissée pour affronter, la Pluie ne devrait pas tarder à arriver. Son visage il ne le relève qu'à la voix, ses lèvres s'arrondissent quand il reconnaît la silhouette, il n'avait pas fait attention faut dire sur le papier, cet événement ça l'a un peu perturbé (sinon il ne serait pas sorti de toute façon, parce qu'il n'aurait jamais eu entre les mains ce flyer et parce qu'au vu de l'heure et de l'orage approchant il serait resté prudent). Mais ah, il peut pas refaire les choses, il se tend un peu à la fusée à quatre pattes qui s'avance vers lui et retient de justesse un grognement : les chiens il les aime bien mais pas trop proche, on sait jamais s'ils sentent qu'il a été un renard et décident de mordre, c'est pas pour autant cependant qu'il fait un geste méchant, il se penche pour lui caresser sa tête et repart vers son maître.

    "Stéphane..!" Sa voix s'est un peu brisée, il a son palpitant qui bat fort au creux de la cage d'os. Il va à toute vitesse vers lui mais déjà la pluie l'a devancé et s'abat sur lui en un rideau épais, le Renard il doit plisser les yeux et se protéger comme il peut, mais surtout il ramasse le chien et le prend contre son torse pour être sûr qu'il lui arrive rien. Quand il arrive à la hauteur de son sauveur il est trempé et une fois de plus un peu pitoyable, il devrait avoir honte mais il se sent un peu soulagé en fait de tomber sur une tête qu'il connaît un peu. "Ce n'est pas très prudent de le laisser venir me retrouver alors qu'il va pleuvoir..." Hop, il tend la bête à quatre pattes à son propriétaire, s'en débarrasse dans un sens. "Je suis désolé, j'ignorais que j'allais passer et c'est idiot, il est tard et il fait mauvais, mais un client m'a donné ceci suite à un incident et j'ai eu envie de venir..." Il parle un peu fort pour couvrir le brouhaha de la pluie et de l'orage, et il tend à la suite du chien le flyer un peu abîmé par l'eau.
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    R for Renard

    « Amitié »



    Bretzel est sur sa lancée, je le vois, lui et ses petites pattes courir vers le rouquin de toutes ses forces. Car ce chien est plein de vie, plein de conneries, mais surtout plein d'amour. Et il comprend ce que je lui demande, pas juste comme si je lui jetais un bâton et qu'il devait aller le chercher non, comme un chien avec un intellect certain ; bien que souvent douteux ; qui me ressemblait, à y voir de plus près. God. Enfin, quoi qu'il en soit, je le voyais déjà aux pieds de Renard, puis qui trouvait allégrement une place dans les bras du rouquin et qui se laissait littéralement porter comme un gros sac une fois la pluie commencée. Et qu'elle pluie ! C'était bien pour ça que je ne comptais pas quitter les lieux ce soir et quoi qu'en dise ou veuille Renard, il allait se retrouver ici en ma compagnie...car le vent n'était pas rassurant du tout non plus. Mais le voila enfin à ma hauteur, me tendant mon corgy que je réceptionnais sans aucun mal.

    « Merci. » De me rendre mon chien, que je repose au sol et qui part gambader plus loin dans le hangar. Puis de prendre le Flyers, mon flyers !!! J'étire un sourire, ravi. « Et bien oui, ce n'est pas le bon jour, mais je suis content que tu ais eu envie de venir ! Allez, vient te mettre au chaud ! »

    Je l'accueille alors sans difficulté et referme après lui. Le vent et la pluie résonnent contre la taule, mais bien heureusement, mon bureau est plus isolé et nous serions au contact d'un chauffage d'appoint. Je le fais d'ailleurs travers le hangar passant devant les avions d'expo, pour le faire venir dans mon deuxième chez moi. Parce que en soit, ça l'est quand même un peu. C'est à la fois mon bureau, mais juste derrière ce grand rideau, il y avait une mini cuisine, un canapé-lit et un hamac. Je referme à nouveau derrière nous, l'avantage de mon bureau est que tout le devant est vitré, donc on a une vue imprenable sur tout le hangar, avant de me diriger vers mon placard et y sortir une serviette, que je viens déposer au dessus de sa tête, venant lui essuyer les cheveux.

    « Je vais d'abord m'arranger pour que tu te réchauffes un peu. Après promis, je te fais une visite privée. » Je lui souris alors, avant de le laisser finir de s'occuper de ses cheveux, car je me rappelle bien qu'il n'avait pas l'air très tactile la fois ou nous nous étions rencontré, puis je reviens avec une chemise sèche qui m'appartient et un plaid. « Tiens, mets-toi au sec et au chaud. »

    Un sourire, à nouveau, je suis content qu'il soit là. En fait, je suis juste content de le revoir. Et ainsi de pouvoir lui parler dans d'autres circonstances que celle ou nous nous étions rencontré. Je vais alors faire chauffer de l'eau pour nous faire un thé, avant de poser deux tables sur la table basse.

    « Comment vas-tu depuis la dernière fois ? J'espère que tout s'est bien passé pour toi après et que tu as réussi à dormir, ce n'était pas de tout repos ! » Et ce que j'ignorais surtout, c'était que Renard m'avait aussi guetté comme j'avais guetté à l'extérieur avant de partir. Oh comme c'était gênant. « Oh et je ne t'ai même pas demandé si tu voulais du thé ou autre chose...en plus j'suis pauvre en provision ici...j'ai quoi... » Je fouillais alors mon petit placard. « Thé menthe, nature, vanille...j'ai des carrés de chocolat je peux en faire un maison...café...et c'est tout. Désolé, je fais un bien piètre hôte ! »

    677 mots.
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    Le Renard a tous ses sens en alertes avec l'orage qui résonne tout autour et s'il était encore tout petit animal sans doute qu'il se précipiterait dans un terrier pour s'y cacher. Cependant ce n'est pas le cas alors Renard, Renard reste debout dans ses vêtements tout mouillés, à trembler un peu sur ses jambes qui se jettent vers l'avant juste pour suivre cet homme qui déjà une fois l'a sauvé. Son sourire est là pourtant, même si vacillant à chaque fois que le ciel gronde sa fureur, c'est qu'il est pas courageux petit bonhomme avec son cœur trop tendre, et ce quoiqu'en pense Stéphane, quoiqu'il en dise aussi, mais dans l'instant la question n'est pas là. Son regard se promène tout autour malgré l'eau qui dévale le long de ses joues pâles, il observe le hangar, les avions, se demande d'où ils viennent et quelle est leur histoire, s'imaginant déjà mille aventures affriolantes que l'homme à ses côtés pourrait sans doute lui conter. Mais les connaît il lui même ? Ont-ils livrés leurs secrets, ces géants aux ailes puissantes, à la main qui les soigne à chaque nouveau jour ? Il n'en sait rien le rouquin et il demandera peut-être plus tard, en attendant il se contente de claquer un peu des dents, entre avec toute sa prudence dans le bureau.

    Ce qui est sûr c'est que cet endroit lui plaît bien. Le Renard a sur ses lèvres un o de stupeur alors qu'il continue de jeter ses regards partout, incapable semble t-il de rester en place. Cependant pas le temps de dire quoi que ce soit ! La serviette qu'on lui pose sur la tête lui tire un sursaut et voilà ses pensées toutes emmêlées ! Heureusement rapidement l'homme-avion (ou aviateur c'est sûrement mieux) s'écarte et lui rend sa liberté.

    Ah, ça aussi il apprécie Renard et il s'éclaire d'un sourire qui est presque comme une flamme dans le noir, et rien qu'à le regarder ça fait un peu du bien. En attendant il cause pas trop mais il écoute, remercie d'une voix douce et timide alors que ses joues se teintent d'un joli rouge. Sauvage Renard, sauvage toujours tant que la méfiance ne disparaît pas, et pour ça il faut souvent tellement de temps que les autres se lassent. C'est pas de sa faute pourtant s'il reste un animal, avec patience et tendresse cependant il y a beaucoup de bon à tirer de lui. Stéphane au moins a l'air sur la bonne voie puisque Petit Renard n'a pas encore fui. Le sourire alors se fait plus grand sur la bouche (même si au fond quand on le regarde il est tout aussi timide que lui ce sourire) et il frotte et frotte avec sa tendresse habituelle sa tignasse tout emmêlée.

    "Tout ça ici c'est à toi dis ?" Ça y est la curiosité arrive. Oh d'un côté il a déjà la réponse non ? Il n'y a que Stéphane sur place et puis qu'un bureau, et puis aussi y a le chien, d'ailleurs il connaît pas encore son nom au chien. Mais il peut pas s'empêcher de demander l'évidence en l'instant, peut-être parce que ça l'impressionne, faut dire qu'il en avait jamais vu d'aussi près des avions. "Merci de m'accueillir." C'est déjà la seconde fois qu'il remercie mais c'est pas très grave non ? Mieux vaut trop que pas assez, c'est ce qu'il se répète souvent dans ces moments là ça permet de pas avoir trop honte.

    "Je vais bien. J'ai eu un peu peur qu'il ne t'arrive malheur mais j'ai fini par trouver le sommeil. D'ailleurs je suis soulagé de voir que tu n'as pas eu d'ennuis." Il a babillé ça en tentant de se dépêtrer de son haut. Quand il y arrive il reste un instant le torse nu à démêler les manches pour pas qu'elle ne s'abîme, méticuleux comme petite bête. Et il a la peau si blanche qu'on dirait un peu celle de la Mort, mais dessus, au niveau des épaules en fait, y a tout une constellation de tâches de rousseur comme celles qu'il a sur les joues. Oh il est pas laid à regarder Petit Renard mais il se doute pas vraiment en fait qu'on puisse le faire, c'est pour ça qu'il prend son temps. Quand enfin il enfile la chemise il a un peu séché grâce à la chaleur de la pièce et a cessé de claquer des dents, malgré tout le tissu lui est agréable et il ne peut nier que sans il aurait fini par attraper froid. Il prend aussi la peine de s'enrouler dans le plaid – après seulement avoir décidé que retirer son pantalon également serait une bonne idée. Le voilà donc les gambettes à l'air dans le bureau d'un homme qu'il connaît à peine et fort heureusement celui-ci n'a marqué pour le moment que des bons points avec lui ! Encore plus à la mention d'un chocolat, ce qui lui fait rosir le bout du nez de plaisir.

    "Un chocolat.. Ce serait avec grand plaisir." Il penche un peu la tête et ses cheveux dessus sont tout en pagaille, on dirait même un nid. "Je peux m'en occuper si tu veux ? J'en fait souvent chez moi. En tout cas c'est gentil à toi de bien vouloir partager tes provisions..." Oh  il n'est pas dupe, il sait bien que tous ne l'auraient pas fait. Et ça le touche mine de rien cette gentillesse, le Renard aimerait bien qu'elle soit donnée à tout le monde.

    Hop en attendant le voilà rendu près des vitres ! Il observe de nouveau et a hâte il va sans dire d'aller voir les avions. En plus il a un million de questions sur la bouche : "Est-ce que tous ces avions là peuvent voler ? Ils viennent d'où ? Je pourrai monter dedans ? Tu pourras m'emmener faire un tour quand il fera plus beau ?" D'accord, pas un million, mais trop pour laisser tranquille ce pauvre Stéphane vers qui il se tourne. D'ailleurs s'il avait ses oreilles elles seraient pointées vers l'avant, de même que ses moustaches trembleraient un peu sous l'excitation et qu'il ne pourrait s'empêcher de couiner (y a de grandes chances pour que ça arrive s'il fait un tour dans les airs un jour !). "Tu travailles là depuis longtemps ?" Dernière question promis ! Ou pas, il essaye juste de se retenir de demander par exemple le nom du chien ou même des détails sur les avions et aussi sur tout ce qu'il fait ici. Faut bien en garder un peu pour la suite.
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    Oh, je l'ai bien vu son rouge sur les joues, parce que mine de rien, cela se voit bien sur sa peau qui marque facilement et je l'admets, j'ai trouvé ça adorable...mais il fallait aussi avouer que mon avis n'était pas toujours des plus objectifs puisque pour moi, n'importe qui était beau. Chacun avait sa part de charisme, de beauté qu'un autre n'avait pas. C'était mon grand défaut, que d'être un admirateur de la beauté sous toute ses formes. Et ce depuis le début, même pendant ma vie d'avant. L'esthétisme était quelque chose qui me fascinait et si je trouvais ça chez l'être humain, je trouvais aussi cela dans mes avions. Et c'était aussi pour ça que j'étais touché que Renard, après avoir eu ce flyers entre les mains, eu la curiosité de venir les voir.

    « Oui, tout est à moi. »

    Enfin, tout n'était pas à moi, j'avais toujours un prêt sur les épaules même si je le remboursais sans trop de mal et je considérais quand même que tout ses objets avaient appartenu à quelqu'un d'autre avant moi. Alors oui, dans un sens, tout était à moi, sans l'être vraiment. Mais je m'égarais, voilà que je devenais nostalgique d'un passé qui n'était pas mien. Et c'est sans peine que je m'activais dans la préparation d'un thé déjà pour moi.

    « Tu es adorable Renard, mais il ne fallait pas t'en faire pour moi ! »

    Je me retourne, je lui souris et là, j'ai un moment d'absence. Oh. My. God. Je vais le dire trop de fois je crois. La personne que j'accueille est entrain de se déshabiller devant moi et...ses tâches de rousseur sur le haut de ses épaules. Hm...rétiens-toi Stéphane, tu ne peux pas croquer cette parcelle de peau. Pourtant c'est beau. Sa peau claire est si parfaite. Sa gestuelle aussi est belle, comme calculé. Il est méticuleux et je dois avouer que je viens de me perdre un instant, penchant la tête sur le côté comme si il fallait que je le fasse pour mieux voir des détails que j'aurais omis l'espace d'un instant. Mais voilà bien vite que la peau se retrouve couverte et que je sors de mes rêveries. J'inspire, expire et je réagis lorsqu'il parle de chocolat.

    « Oh non je vais le faire, installe-toi, tu es mon invité cette fois-ci ! »

    Mais je vois bien que s'installer n'a pas l'air d'être à son programme. Je le vois devant les vitres de la pièce, admirant les appareils. Je souris, encore. Mais surtout, je m'active. Je casse le chocolat, je le fais fondre. J'utilise une autre casserole et je sors le sucre vanillée que je mélange avec le lait que je fais chauffer également. J'éteins sous le chocolat, je sors une tasse.

    « Ahah, je t'en parle avec ton chocolat entre les mains ? »

    Je verse le chocolat dans le lait chaud et fouette avec ce que j'ai sous la main, puis je verse le tout dans sa tasse, que je finis par lui tendre en m'approchant aussi de la vitre, avec mon thé en sachet qui infuse.

    « La plus grande partie ne peuvent plus voler non. Je ne trouve pas toujours les pièces nécessaires à Insomnia, mais peut-être qu'un jour, j'ai souvent des surprises dans mes trouvailles et certains amis m'apportent de temps en temps des pièces que je n'aurais pu dénicher moi-même. Mais si tu as confiance, je pourrais t'emmener oui, quand il fera plus beau. Tu étais peut-être venu pour ça à la base, non ? »

    Je lui jette un regard. Son regard pétille. Je crois que je suis charmé. J'aime les gens qui s'intéressent à mon travail, mais aussi à ceux qui sont simplement curieux de nature. Et puis il a ce je-ne-sais-quoi sur sa frimousse qui me donne envie de le papouiller. Mais je me dois de me retenir !!! J'ai bien compris qu'il n'aimait pas le contact, mais dieu que c'est démangeant !!

    « Et bien je suis à Inso depuis...19 ans. J'ai ce hangar depuis 19 ans du coup. Je n'y ai pas travaillé tout de suite, j'y ai surtout habité. Je l'ai rénové comme je pouvais histoire d'y être à l'aise. Il y avait cet avion là-bas, d'ailleurs à l'intérieur. Un Adcox Student Prince. Il était complètement délabré. C'est grâce à lui que je me suis lancé dans le job. Tout s'est fait la même année. »

    Aah, mais que je suis bavard. Mais en même temps, on parlait de mes petits avions ! Mais je me reprends, je sors le sachet de thé et le met à la poubelle, venant cette fois-ci m'installer sur le canapé, mon petit corgy venant se foutre à mes pieds. Ce sac à puce.

    « Et toi alors Renard ? Cela fait longtemps que tu es à Insomnia ? Tu aimes ce que tu fais ? » Oh et surtout, j'avais une question qui me démangeait, je ne la poserais pas comme il se devait, mais j'avouais que j'étais quand même jaloux de bien du monde pour tout ça. « Et tu as trouvé ton créateur ou pas du tout ? Moi je t'avoue que...j'aimerais bien rencontrer mes créations, mais je ne sais même pas si elles sont ici. »

    Après, j'aimais rencontrer les créations des autres. Pryne était peut-être même ma rencontre la plus belle. Heureusement que Antoine ne captait pas encore bien la raison de mon attache pour lui ou je me serais surement pris un coup de babouche. Oh god no. Stéphane retient ton humour de merde avec tout type de chaussure qu'il lui serait inutile d'enfiler. Parce que ça glisse et que...non Stéphane, tais-toi, pas de blague sur sa jambe...

    « Mais du coup, j'y pense ! Tu veux que je te présente tous les avions ? On le peut d'ici, comme on voit tout le hangar, ça évitera qu'on ait le bruit de la pluie et de l'orage trop fort ! »

    Et en parlant d'orage, voila qu'il éclatait. Un éclair venait de faire disjoncter l'électricité en un coup et le tonnerre s'était mit à gronder si fort que j'avais entendu mon chien couiner. A moins qu'il ne s'agissait de Renard ?! Je n'avais plus aucun visuel sur personne. Fuck ! Mais je savais déjà que Bretzel était planqué sous le canapé-lit...

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    Maître Renard a encore attrapé le bout du nez qui rougit. Paraît que c'est mignon tout plein, c'est ce que certains disent du moins, mais lui, ah ! Lui il peut pas dire que c'est mignon, parce que son bout du nez il rougit pour plein de choses, quand il est trop heureux par exemple ou quand il a peur, ou simplement aussi quand il a une émotion un peu trop forte dans son cœur. Puis sur lui ça se voit bien, c'est qu'il est tout palot le pauvre petit père, et le rouge il grimpe sur le nez, sur les joues, et parfois aussi jusqu'aux oreilles, et même que c'est bien le seul moment où on voit presque plus ses taches de rousseur. C'est dommage parce qu'il les aime bien, ça rappelle un peu la couleur de son pelage de même que sa peau d'albâtre. Oh comme il était beau son poil... et comme il le regrette, lui et ses oreilles et sa queue, à chaque fois qu'il y repense, mais si il part comme ça il y a beaucoup de choses qu'il regrette le Renard et les énumérer encore dans sa tête serait une perte de temps. Alors il le fait pas, il a pas le droit de toute façon en la compagnie de Stéphane et encore moins alors qu'il a posé tant de questions dont il risquerait de louper la réponse, puis c'est qu'il veut apprendre tout ça, ce monde qui l'entoure pour ce soir et qu'il est, dans sa curiosité, venu découvrir.

    Alors il boit les mots qu'il entend en serrant sa tasse entre ses mains glacées.

    "J'aimerais beaucoup voir la ville du haut. Ça doit être tellement impressionnant..." Mais pas ce soir, ce soir il y a l'orage et les éclairs qui zèbrent la nuit, et si du bureau on entend un peu moins les hurlements du tonnerre instinctivement il a quand même à chaque coup tout le corps qui sursaute et se raidit. "J'ai eu une mauvaise fin de journée et un client m'a donné la brochure... et comme je n'étais pas très bien j'ai pensé que ça pourrait me changer les idées ? Je n'ai pas prêté attention au temps en sortant mais j'aurais dû... Enfin ce qui est fait est fait... Et je suis content d'être tombé sur toi." Ça aurait pu arriver y a des années ça aussi vu comme il est là depuis longtemps. Mais Renard il a pas rencontré Stéphane et pas non plus Antoine, comme s'il avait été qu'un fantôme durant ces dix-sept années, puis faut dire que les première sont été difficiles avec les apprentissages de la lecture et de l'écriture et aussi du quotidien (comme arriver à lacer ses chaussures ou manger avec des couverts ou même juste s'habiller), fallait aussi réussir à prendre conscience de son propre corps pour le maîtriser. Puis y a eu son métier et tout ça et Petit Renard a été beaucoup occupé alors il a pas rencontré grand monde.

    "Il est toujours ici le Prince ?" C'est le mot qui lui a sauté aux yeux bien sûr et pour quelqu'un qui le connaît un peu ça rendrait son origine tellement évidente. Toujours est-il que curieux comme jamais il se tord un peu le cou pour essayer de repérer l'avion, sauf qu'il a que ce nom et lui il sait pas a quoi ça ressemble un Adoc Student Prince (ou quelque chose dans le genre). "Il doit être très beau." Ah il n'est pas objectif ! Tant pis. Il rejoint Stéphane et s'installe à ses côtés sur le canapé.

    "Moi tu sais y a pas grand chose à dire. Je suis ici depuis 17 ans mais comme j'étais un renard il a fallu que j'apprenne beaucoup de choses. Puis j'ai fait une formation pour devenir souffleur de verre et j'adore mon métier." Il sourit. Sur ses lèvres c'est de nouveau comme une étoile, tout brillant de bonheur. "Je t'ai dit l'autre jour, tu peux passer à la boutique quand tu veux ! Ça me ferait plaisir que.. je sais pas, que tu puisses voir mon monde à moi ?" Timide, encore, et les paroles mesurées qu'il ponctue d'un énième sourire qui se fait encore plus fort à l'allusion de son père. S'il l'a retrouvé ? Oui, oui enfin.

    "J'ai été très très malade comme je refusais de prendre le sérum et j'ai fini par être emmené de force à l'hôpital où ils ont réussi à joindre mon Créateur... J'étais dans un piteux état quand il est arrivé, j'ai du lui faire un peu peur... Mais maintenant il est là c'est ce qui compte !"

    Il ne lui reste plus qu'à l'apprendre parce qu'ils ont des années d'absence à combler. Le Renardeau il sait pas grand chose de lui en plus mais ça viendra, il le sait, c'est qu'une question de temps parce que les choses ne se font pas en un jour. Suffit de voir combien il en faut pour construire quelque chose avec lui (même s'il faut bien avouer que c'est un peu plus rapide avec Stéphane parce que c'est particulier, parce qu'il lui a sauvé la vie et que les hasards s'enchaînent de la bonne façon. Mais pas le temps d'en penser ou d'en dire plus, l'homme-avion finit sa phrase quand les plombs sautent, le pauvre Renard lâche un couinement sonore et vient se blottir contre lui, nichant son nez contre l'épaule sans pouvoir s'empêcher de trembler. Il est chanceux d'ailleurs de ne pas avoir renversé de sa boisson (qui a laissé quelques traces aux coins de sa bouche heureusement masqués par le noir de la pièce). C'est qu'il n'a jamais été très à l'aise avec le déferlement de la nature mais encore plus en tant qu'humain, lui qui est trop grand pour trouver un petit coin où se cacher.

    "J-J'ai peur Stéphane..." Ses doigts tremblent, ses jambes tremblent, tout son corps tremble à vrai dire et Renard ressemble bien plus à un shaker qu'à un homme. Y a aussi des larmes aux coins de ses yeux bleus et l'une d'elle glisse contre le haut de son hôte contre lequel il renifle, s'accroche de sa main libre. "M-Me laisse pas, reste avec moi..!" Il se colle plus fort, cache ses yeux au creux des vêtements. Et son souffle est rapide, désordonné, brisé d'une peur insensée provenant du fin fond de ses entrailles. "Je veux pas mourir ici.." Il a un sanglot au creux de la voix. Peur sans raison. Trop humaine.
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    Avant que l'orage n'éclate et fasse tout disjoncter, il fallait quand même avouer que tout se déroulait à merveille. J'avais en ma présence un être curieux et admiratif et j'en étais vraiment heureux. Et avec toutes ses questions, je me disais quand même qu'à lui seul pouvait faire mon seul public de la journée. En général, les gens étaient curieux, mais n'avait pas de ce genre de question, c'était toujours plus technique et le regard qu'avait renard, cette simplicité, me rendait plus à l'aise qu'avec quiconque.

    « Oh ta journée s'est mal passée ? » J'aurais pu lui répondre aussi et surtout concernant mon avion, avec cette histoire de prince, mais je crois que j'étais bien plus inquiet sur sa journée et écoutant avec attention son métier, qu'autre chose. J'aurais tout le loisir de lui parler de mon premier avion quand nous pourrions aller le voir de plus près. « Et je viendrais avec plaisir voir ta boutique renard, ça doit être très beau ce que tu fais. Enfin...je sais que moi je n'aurais pas un tel talent. Je suis quand même content pour toi que tu es pu, de renard à homme, à apprendre à manipuler un tel art ! »

    Et c'était vrai dans un sens. J'avais parfois, souvent, deux mains gauches, alors manipuler du verre... Je casserais plus de création que j'en vendrais, quand bien même je sais faire très attention. Mais lorsqu'il se mit à me parler de son créateur, comme je le lui avais demandé, mon attention fut toute autre. Il est vrai que cette histoire de maladie avait touché beaucoup de gens. Je m'étais même demandé si, si mes créations avaient été ici, si elles n'étaient pas mortes dans l'ignorance la plus totale. Mais quelque chose me disait que non, bizarrement, mais je ressentais à la fois de la peine et du bonheur pour Maitre Renard. Il avait trouvé son créateur au moment opportun et c'était le plus important.

    « Alors je me répète, mais c'est surement l'homme le plus chanceux de tout Insomnia. »

    Ah et si je savais. Si seulement je savais qu'il s'agissait d'Antoine ! Je ne le jalouserais que d'autant plus. Ses créations étaient divines à mes yeux. Tout d'abord le petit prince et maintenant renard...Ce renard plus qu'un autre ! Et alors que j'allais lui demander son nom, c'est bien là que tout se mit à sauter. Damn. Et je peux dès à présent confirmer que celui qui a couiné en premier, ce n'est pas Bretzel. Parce que là, maintenant, de suite, j'ai un petit être collé contre mon épaule. Et maintenant qu'il me dit qu'il a peur, je suis partagé entre jouer les sauveurs et...oh non, mais il est vraiment trop mignon. Mais là, il me rend surtout triste, parce que je sens ses doigts contre mon bras, ses larmes qui coulent sur mon vêtement qui se met à coller à ma peau et surtout j'entends toute sa crainte qui ressort dans ses paroles.

    « Personne ne va mourir Renard. Il faut juste que j'aille jusqu'au panneau électrique voir si tout est en ordre, prendre quelques bougies et je reviens. Ok ? »

    Parce que si le panneau, qui n'était plus de toute jeunesse, avait sauté aussi sauvagement que je ne me l'imaginais, j’espérais que certains composants ne prennent pas feu. Car sinon là oui, on risquerait de tous y passer. Sauf que me décoller de renard allait être compliqué. Je me tournais alors vers lui, le serrant contre moi.

    « Écoute moi bien Renard. Bretzel va rester avec toi, allongé sur le canapé, le temps que j'aille voir si tout est ok. Je vais te cacher sous la couette avec lui et je reviens vite. Promis, je reviens très vite. Soit courageux. »

    Je l'allonge alors et j'appelle mon corgy qui saute sur le canapé venant contre Maitre Renard. Chose faites, je tâtonne pour trouver la couette, qu'un éclair extérieur m'aide par sa lumière, à trouver sans trop de peine, puis je viens à la poser par dessus mon invité. Je lui ébouriffe alors les cheveux, puis je file. Je cherche d'abord une lampe dans mes tiroirs de bureau, en trouve une qui n'éclaire pas des masses, mais qui sera suffisante. Puis je quitte les lieux. Pourquoi mon panneau est-il dehors !?

    Je maudis donc les dieux, un bon coup, puis je me mets à courir dans le petit bâtiment collé au mien ou tout s'y trouve. Je me ramasse l'avalanche de pluie sur la tronche, histoire de dire que tout est normal au vu de la tempête et une fois au sec, je tente le check up. Tout à l'air en ordre, j'éteins donc le reste, par prudence jusqu'au lendemain matin. Et à peine suis-je ressorti qu'un autre éclair s'annonce, suivi du tonnerre encore plus gros et plus profond que le premier. Je ne cherche pas plus longtemps, je m'élance à nouveau dehors, repluie sur moi et me revoilà dans le hangar. Je suis trempé. Mes chaussures, au fur-et-à mesure que je marche, font un beau petit "flock-flock" qui m'est très désagréable. Mais je regagne enfin mon bureau.

    « Me revoila ! »

    Je retire donc mes pompes, puis le reste. Hors de question de rester trempé. Mes habits tombent donc au sol de façon plutôt insolente et me voilà à fouiller à nouveau mes placards. Des bougies, des allumettes...les allumettes c'est bon, mais le reste...Bon tant pis, heureusement que mon deuxième chauffage d'appoint est au gaz, je l'allume donc et le met au max. Il n'est plus de toute jeunesse, alors il éclaire la pièce de ses maigres flammes et il vient réchauffer un peu plus l'ambiance.

    « Je ne mets pas la main sur les bougies...on va devoir se contenter de ça, je ne peux rien rallumer avec ce temps. Ça va toujours Renard ? » Je m'avance vers le canapé et je soulève alors un peu la couette. Et je le vois, à la maigre lumière du chauffage, Bretzel collé à lui. « Je peux me joindre à vous ? Je dois avouer que...j'ai fini aussi trempé que toi. »

    Mon chien me saute naturellement dessus et laisse un peu de place, parce que je me permets quand même de le pousser. Puis vient un autre éclair. Et un autre grondement. Je ne cherche alors pas à comprendre, mon invité ayant eu des paroles très fortes toute à l'heure, je me glisse et me colle à lui, venant le prendre dans mes bras. Ma peau est encore chaude, bien qu'un peu humide et j'espère que, même s'il n'est pas tactile, qu'il ne m'en voudra pas d'un geste. Surtout que...je suis en boxer, là, quand même...

    « Ca va aller, je suis là. Je reste avec toi. On va rester ici jusqu'à ce que la tempête soit passée. Ok ? »

    Et ce même si cela devrait durer toute la nuit. De toute façon, je n'avais déjà pas eu l'intention de le laisser repartir, orage ou non. Il n'était jamais sur de quitter le hangar de nuit, encore moins lorsque la lune ne pouvait pas éclairer le chemin retour.

    1272 mots.
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    Bam bam bam bam. Son cœur est tout affolé et bat contre ses côtes au rythme des secondes qui passent alors qu'il attend Stéphane. Il a posé sa tasse après l'avoir vidé d'une traite sur la table basse devant le canapé, et il s'est mis en boule sous la couette avec ses yeux rivés sur la porte et ses doigts serrés autour du chien. Bretzel. Et tous les deux ils tremblent et tremblent en attendant l'homme-avion et Renard, pour se rassurer, murmure des choses au chien, lui raconte le Petit Prince et leur amitié. Il est pas sûr qu'il l'entende parce que sa voix est toute basse et que le tonnerre hurle de plus en plus fort mais à lui ça lui fait du bien, ça l'aide à se concentrer sur autre chose et à faire refluer un petit peu la Peur. Oui, pas courageux Renard comme il l'a dit plusieurs fois ou du moins pas le même que celui des autres Hommes, lui il fait les choses comme il peut, avec ses propres moyens, et il a beau dire qu'il l'est pas c'est pas très vrai parce que Maître Renard a son courage bien à lui. C'est juste qu'il se compare un peu trop aux autres et qu'à cause de ça il arrive pas à le voir. Mais il est courageux là lové dans le noir, à attendre que Stéphane revienne, à conter leurs aventures au pauvre chien pour leur éviter à tous les deux de paniquer.

    Et il se tait que quand il entend les splotch splotch des pas, retient sa respiration, garde ses yeux rivés vers la porte qui s'ouvre enfin. Inspire. Souffle. Il est soulagé Petit Renard de plus être seul, mais heureusement y avait Bretzel et si on lui demande c'est lui qui a été courageux. Ah, faut pas lui en vouloir, il voit pleins de jolies choses chez les autres avec son cœur, mais chez lui c'est un peu différent et c'est même un peu difficile, faut dire que l'animal donne généralement beaucoup plus aux autres qu'à lui-même.

    En tout cas s'il n'est pas courageux il est certainement passé maître dans l'art de la discrétion. C'est qu'il ne bouge pas, restant à couvert sous la protection de la couette en attendant que Stéphane revienne vers eux. Ce qu'il fait rapidement, après avoir fouillé dans un coin du bureau sans que Renard ne parvienne à en voir plus. Ah. Des bougies. Ça aurait pu être bien, mais en soi ce n'est pas le noir qui l'incommode le plus. Bien sûr, la coupure été brutale, et parce qu'il ne s'y  attendait pas il s'est laissé gagner par la peur, mais au final c'est encore et toujours l'orage qui lui fait peur. Aussi, c'est un peu comme s'il le sentait jusqu'au fond de ses tripes et de son cœur et peut-être après tout que c'est le cas, qu'il a gardé ça d'avant. Il en sait rien. Il s'est jamais vraiment posé la question parce qu'en 17 ans il en a essuyé des tempêtes. Mais au fond de son lit ça fait toujours moins peur, même si la présence de son sauveur a au moins le mérite de réchauffer l'ambiance. Bam bam bam bam. Dans sa poitrine ça bat toujours vite mais un peu moins, y a a même un sourire qui vient se poser sur sa trombine.

    "Ça va... Bretzel et moi on a eu peur mais on a réussi à pas paniquer." Et hop, déjà le voilà en train de se pousser au maximum contre les coussins du canapé pour lui faire de la place. "Oui, viens vite avant d'attraper la mort." Il aime pas trop qu'on le touche au début Renard mais il fait des efforts quand y a pas le choix. Ils seront mieux tous les deux ici, au chaud, qu'à grelotter chacun de leur côté parce qu'ils n'osent pas se toucher. Puis si ça doit durer toute la nuit autant se mettre à l'aise dès maintenant. Renard a conscience qu'il ne rentrera pas avant demain matin, pas alors que la tempête fait rage, que c'est si dangereux, et qu'en plus la nuit est tombée.

    Bam bam bam bam. Les battements, encore.
    Bam bam bam bam. Toujours alors qu'il vient se coller un petit peu, en quête de chaleur, contre cette peau chaude.
    Bam bam bam bam. C'est pas très grave, c'est rassurant, au moins ça veut dire qu'ils sont toujours vivants.

    "Tu sais Stéphane, je crois pas que la tempête va s'arrêter avant demain matin..." Il sourit un peu. "Mais au moins on est tous les deux." Avec douceur il vient poser sa main à plat contre la poitrine de l'homme-aviateur. Car c'est vrai, ils sont tous les deux alors que s'il était parti rien que cinq minutes plus il aurait pu se retrouver piégé dehors par le mauvais temps. En plus c'est pas si mal, quand ça se calmera un peu ils pourront aller voir les avions tous les deux. "Tu travaillais avec les avions avant ? Où est-ce que tu as appris tout ce que tu sais maintenant ?" Sa voix et toujours trop douce, trop fluette, et s'il ne faisait pas attention elle pourrait presque se laisser couvrir par le tonnerre grondant. "Moi c'est un gentil monsieur qui m'a tout appris. Je connaissais pas grand-chose, mais il m'a aidé... il m'a montré les gestes, comment il faut souffler, et quand j'ai su bien faire j'ai décidé d'ouvrir ma boutique à moi. Ça lui a fait plaisir je crois. Mais il était un peu triste aussi parce qu'il m'aimait bien..." Les souvenirs le font sourire.
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    Je ne peux m'empêcher de rire un peu lorsqu'il se nomme lui et Bretzel face à l'orage. Il était vrai que mon petit chien n'était pas très valeureux, mais lequel des deux ici présent étaient-ils le plus craintif ? Le stress devait être communicatif me semble t-il, mais je m'abstenais de le faire remarquer, la situation étant déjà assez catastrophique comme ça. Alors oui je me glisse sous la couette, Bretzel vient se caler entre nous deux, entre nos bassins, tandis que je viens enlacer au minimum Maitre Renard, de quoi le rassurer comme je le pouvais.

    « Et tu as bien raison, il ne faut pas paniquer. On ne risque rien ici. »

    Ou plus rien pour être exact, maintenant que j'avais tout coupé et qu'on aurait quand même un peu de chauffage pour la nuit. Mais les paroles du Renard me sortent de mes pensées. C'était même un euphémisme de ce dire que la tempête aurait pu se terminer pendant la nuit. Effectivement, on en avait jusque demain matin, mais au moins, demain il ferait jour, j'aurais tout le loisir de pouvoir récupérer ma voiture et revenir les chercher tous les deux pour ramener notre jeune ami chez lui, puis d'aller, pour ma part, emmerder Antoine et Emile. Oh mais...quelque chose me déconcentre. C'est...c'est la main de renard sur mon torse ?! Je grimace, heureusement qu'il ne le voit pas. Ce n'est pas désagréable au contraire, j'aime même un peu trop ça qu'on me touche. Mais je prend sur moi, je me dis que ça n'a rien de...de ce à quoi vous pensez ! Mais plus un début de confiance. On va dire ça ainsi. J'en suis donc un peu flatté, même si les questions du rouquin reprennent. Bien, ça lui changera surement les idées que l'on parle dans la globalité.

    « Et bien non, avant j'étais professeur d'anglais. Et justement, j'ai eu l'avantage, puisque j'étais bilingue, de rencontrer, en plus d'écrivains célèbres, certains inventeurs de génie qui touchaient un peu à ce que l'on pourrait appeler l'ancienne automobile. Alors quand je me suis retrouvé nez à nez avec mon premier avion, j'ai eu envie de devenir un de ses hommes. Bien sur, je n'ai rien inventé, mais j'avoue avoir le mérite d'avoir appris dans les livres. Ça n'a pas toujours été une réussite. En fait, ça merde encore parfois...c'est aussi pour ça que mon premier avion ne vole plus. Il sert juste d'exposition... »

    J'en ris, un peu gêné. Il faut admettre que mes débuts n'avaient rien de glorieux et qu'avant de les faire voler, je savais surtout les faire exploser ou juste les retaper visuellement. Le premier avion que j'avais réussi à faire démarrer, je n'avais même pas osé monter dedans pour l'essayer les premiers jours...avant de me lancer en me disant que de toute manière, si j'avais eu le droit à une seconde chance, ce n'était pas pour rester un pied à terre. Profiter était devenu mon crédo. Et il ne changerait pour rien au monde.

    « Mais on parle de moi...mais c'est vrai que devenir souffleur de verre ce n'est pas donné à tout le monde. C'est bien si tu as trouvé quelque chose qui te plait. Et ce monsieur, il est toujours à Insomnia ? Il est souffleur de verre aussi ? » Je marque une pause, avant de réaliser, imaginant Renard arriver ici, en ville. « Oh et...je ne t'ai pas demandé si...enfin moi j'ai toujours été humain, mais toi, comment tu as vécu ton changement ? Quelqu'un t'a aidé au début !? Tu m'en as parlé vaguement la dernière fois mais...enfin ça a été déstabilisant pour moi, alors pour toi...ça fait quoi de se réveiller pas...soi-même ? »

    Et pendant que je parle, l'orage se calme, puis reprend de plus belle. Je crois que la pluie a cessé, mais je ne peux le garantir. Le vent est toujours présent, l'orage aussi, si j'ignore s'il pleut encore, c'est plus parce que mes oreilles viennent de trop s'habituer aux sons. Ainsi, si la pluie ne vient pas s'abattre comme déchainée sur les taules du hangar, je suis devenu incapable de faire la distinction...Bretzel lui s'est posé et n'est plus stressé. Il est collé à moi et dort, toujours une oreille attentive, mais nous envoi clairement des ondes positives par sa sérénité.
    805 mots.
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    Le Renard il se sent un peu bercé par la voix de Stéphane. Elle est douce et chaude et au milieu de la tempête qui se déchaîne elle est comme un rocher auquel il peut s'accrocher. C'est différent en plus de quand c'était lui qui racontait l'histoire, là il peut écouter, se laisser porter, et peut-être bien qu'il ne retient pas vraiment tout, juste l'essentiel : Il était professeur d'anglais et il a rencontré des gens qui lui ont donné envie de devenir ce qu'il est aujourd'hui. C'est son cas à lui aussi en un sens, Renard aurait pu faire son chemin tout à côté, découvrir le monde et chercher ce qu'il avait envie de devenir, mais il est tombé sur la bonne personne au bon moment, il est tombé amoureux d'un art et il a appris aux côtés d'un homme qui avait soif de tout lui apprendre, et jamais jamais il ne s'est demandé s'il avait fait le bon choix. Il l'a senti dans son cœur après tout, jusqu'au fond de ses tripes. Il n'y a jamais eu de questionnements, de "est-ce que j'ai bien fait ?", non, jamais. Il l'a su tout de suite qu'il voulait faire ça aujourd'hui, demain, dans dix années ou dans vingt, il a compris qu'ainsi il pourrait manquer un peu moins de Pryne en ayant chaque jour à ses côtés quelques petites figures de verre le représentant et que peut-être ça leur permettrait aussi de se retrouver. Puis pour lui qui a toujours été si doux, même alors qu'il n'était qu'un petit renard, ça lui convenait parfaitement. Alors chaque jour il béni sa chance de l'avoir mené devant cet homme aux yeux si doux et pas un autre. Chaque jour il se rappelle qu'il aurait pu lui arriver tout autre chose parce que la vie elle est faite de choix.

    Renard a juste fait le bon voilà tout, comme celui de venir ici ce soir. Malgré la proximité de leurs corps il ne le regrette pas.

    Et il a le sourire aux lèvres à chaque mot prononcé, s'imagine le vieil avion à retaper, les premiers vols, comme ça a dû être impressionnant et comme Stéphane a dû avoir peur de tomber. S'il le pouvait d'ailleurs il resterait là, juste comme ça, sans rien dire et à écouter, et il s'endormirait certainement ainsi, sauf que l'homme-avion à son tour il lui pose des questions et Renard va être forcé de répondre. C'est que ce serait pas poli de l'ignorer même s'il est pas sûr qu'il lui en tiendrait rigueur (après tout il est si facile de s'endormir), seulement il ne le fera pas parce qu'il n'a pas été éduqué ainsi. Au moins son créateur a su lui donner des bonnes armes pour débuter sa vie et il est certain que c'est grâce à Antoine s'il a si bien réussi à s'en sortir. Tout aurait été plus difficile s'il n'avait pas déjà eu l'usage de la parole et s'il avait été obligé de découvrir comment vivent les hommes. Ah bien sûr il ne dit pas que ça a été simple, non (les vêtements, il y repense encore), et s'il ne connaissait pas tout des coutumes et des habitudes humains il est parvenu un minimum à s'adapter, puis on lui a expliqué, on l'a un peu aidé. Ça il n'oubliera jamais. M'enfin là n'est pas la question et... ah si en fait, mais c'est celle d'après et consciencieux, Renard tient à ne rien laisser de côté.

    "Oui, le Monsieur est toujours là, il était aussi souffleur de verre mais il a arrêté le travail pour s'occuper de son fils qui est encore tout petit !"

    Il sourit, il a eu l'occasion de le voir une fois et même lui qui n'aime pas que les enfants approchent de son travail il l'a trouvé mignon. Faut dire qu'il était ceinturé dans une poussette et qu'il n'avait que huit ou neuf mois (il ne se souvient plus) donc pas beaucoup de risques pour qu'il aille courir partout et qu'il casse ses créations. Puis en tant que Souffleur il sait lui aussi ce que ça fait et Renard sait bien qu'il ne l'aurait pas laissé s'approcher de trop près même si les accidents arrivent vite.

    "C'est lui justement qui m'a aidé... Enfin, ce n'est pas lui qui m'a trouvé mais..." Il fronce un peu le nez, il devrait commencer par le début n'est-il pas ? "Je suis tombé dans une roseraie... Ça a été très difficile, mon corps était très lourd et je n'arrivais pas à le bouger, alors je suis resté en boule par terre jusqu'au matin à attendre qu'on vienne me chercher et heureusement je n'ai pas eu peur parce que je connaissais un peu les humains. Par contre j'ai du apprendre plein de choses, écrire, lire, porter des vêtements, et être... précis dans mes mouvements aussi." Seconde fois que le nez se fronce, il essaye de se souvenir de ce qu'on lui a dit à l'époque. Ah, c'est un peu compliqué, c'est si loin tout ça, si loin dix-sept ans ! "J'ai eu de la chance quand même, dans le livre je parlais déjà..."

    Il baille. Pauvre Renard il est un peu fatigué.

    "Le pire ça a été de retrouver mon équilibre... J'ai toujours eu ma queue et il y a des choses qui sont différentes sans elle... Oh comme je la regrette parfois si tu savais..."

    Avec douceur, presque sans s'en rendre compte, ses doigts caressent la peau de Stéphane, sur la poitrine. C'est qu'elle est toute chaude et lui il ne se rend pas compte que ça pourrait être interprété de la mauvaise façon. Faut dire qu'il est comme ça, il aime les gens Petit Renard même s'il en a un peu peur, et il aime comme il aime toujours Pryne, de tout son cœur, avec toute son énergie, sans jamais compter. On pourrait aisément en profiter.

    "Tu m'emmèneras faire un tour en avion hein quand il fera beau.. ?" La question est à nouveau posée, à voix basse encore, d'ailleurs il a changé de sujet. Ça fatigue les émotions aussi et Renard en a eu une bonne dose ce soir, il ne sait plus trop de quoi ils ont déjà parlé. Puis la tempête et leur cocon de chaleur ça le berce, ça l'endort, ça l'aide à perdre un peu sa tête. Il n'y peut rien, il a toujours dormi avec facilité que ce soit de nuit ou de jour. "Je pourrai le raconter à Papa..." Antoine... Renard espère que ça va pour lui avec la tempête. Il essaye de ne pas s'inquiéter et se rapproche encore de Stéphane, cale le bout de son nez contre la peau douce. "Est-ce qu'on va dormir là dis ?" Il bâille, seconde fois. "J'ai un peu sommeil je crois..." Sans doute que s'ils ne parlent plus beaucoup après ça il s'endormira. Et quand il dort Renard il a parfois le bout de son museau qui se plisse et les doigts qui agrippent, ça aussi il paraît que c'est mignon, mais surtout avec ses rêves c'est souvent qu'il couine un peu, il espère que ça ne dérangera pas l'homme-avion...
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    « Amitié »



    Oh, bien sur que non, je ne vois pas le bout du nez de Renard qui se fronce et pourtant, j'aurais aimé. Parce que ce petit nez qui se fronce, je trouve ça adorable. Les tocs de chacun font le charme d'une personne et chez Renard, outre le fait qu'il ait des tâches de rousseur, une chevelure flamboyante et une timidité à l'en faire rougir très facilement, je crois que ce petit nez qui se fronce est bien ce qui est le plus cutie chez lui. Mais il fait noir, quand les éclairs ne se présentent pas, alors je ferme le yeux et je l'écoute en retour. Je sens un effort commensurable et je me dis que les questions, ça n'a pas trop l'air d'être pour lui. Alors je tends juste l'oreille. Pour une fois, je ne tenterais pas d'être plus curieux. Pourtant j'aurais aimé connaitre le nom du souffleur de verre. Ou celui de son petit garçon. Peut-être le connaissais-je sans savoir son métier ?

    Mais enfin, une révélation se fait à moi. Arriver sur Insomnia, c'est comme une première fois pour tout le monde. Alors que mon invité accepte de me raconter ce bout de lui, ça me fait plaisir. J'écoute attentivement, j'essaye de me mettre à sa place et en réalité, je trouve même à son récit que mon corps tout entier me dérange. Je m'imagine à sa place et je me sens lourd à mon tour. Ah, il fallait que je pense à autre chose. Même s'il se met à me parler de sa queue. Il est vrai que cela devait être tout aussi déstabilisant : passer d'un animal avec oreilles et queue avec...plus rien...enfin si, mais pas sous la même forme...comment dire...

    « Ne regrette rien joli Renard, on ne sait jamais ce que Insomnia nous réserve. Et puis tu es très bel homme, pas besoin d'une queue pour faire de toi ce que tu es. »

    Je pourrais aussi lui dire que je comprenais tout de même, mais cela n'aurait servi à rien. Pourquoi ? Parce que je le sens à l'aise, ses doigts courent sur ma peau, peau qui réagit étrangement. C'est agréable, j'en frisonne, mais surtout, je le prends comme une caresse immuable qui annonce le début de la fin...de notre sommeil. Parce que je l'ai aussi entendu bailler. Que j'en ai fais de même. Renard est un bon bailleur. Et je n'ai d'ailleurs pas le temps de répondre à ses dernières questions, que je le sens s'endormir. Contre moi. Me voila avec deux petites choses trop mignonnes collées à moi. Bon, si on oublie que Bretzel est un ronfleur. J'embrasse alors la chevelure de mon jeune ami, lui souhaitant une bonne nuit.

    « Promis, on ira faire un tour quand il fera beau. Bonne nuit joli renard, je veille, ne t'en fais pas. »

    Les éclairs sont toujours présent, mais le tonnerre s'éloigne, se dirige vers la ville. Le vent néanmoins est toujours le même et la pluie reprend à sa suite. Encore plus forte. Cette fois-ci, je l'entends. Mais j'ai chaud là, je suis en charmante compagnie. Moi qui n'aime pas vraiment dormir seul, je me retrouve donc bien vite dans les bras de Morphée...

    _________Le lendemain matin_________


    Et bien le lendemain matin...est assez gênant. Je tairais une certaine levée masculine qui me fait vite quitter les draps dans lesquels je suis, discrètement. Bretzel s'est fait la malle pendant la nuit pour rejoindre son panier et moi...j'étais quand même bien collé à mon charmant invité dont la chaleur nous mettait plus qu'à bien. Alors oui, je m'éclipse, je vais prendre l'air, admirer les dégâts dehors et je retourne à l'intérieur afin de préparer un chocolat pour maitre Renard, afin qu'il est un réveil tout en douceur. Bon, la bonne nouvelle, c'est  qu'il n'y a plus d'orage, plus de vent non plus. Mais les nuages sont quand même présent et la pluie est à nouveau imminente. La mauvaise...ce sont les taules et les débris d'avion qui ont volé partout dans le champ d'à côté que je vais devoir aller chercher cette après-midi...Mais j'évite d'y penser, je baille alors devant la casserole, le lait chaud, avant de jeter un coup d'oeil vers la belle au bois dormant.

    « Bretzel... »

    Je murmure, me déplace et vient tapoter sur le canapé-lit pour qu'il grimpe dessus. Je le laisse ensuite réveiller notre jeune ami, tandis que je retourne au fourneau pour mettre la boisson dans une tasse. Hm le programme de la journée allait être chiant, il allait falloir que je m'organise. Ramaner Maitre Renard, puis Bretzel, dormir un peu plus et revenir ici...Oh et peut-être aller voir Antoine en fin de journée...

    862 mots.
    &•• Désolé j'suis archi naze, j'ai fais au mieux x_x
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    Le Renard
    Le Renard
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    Emploi : Souffleur de verre.
    DC : Charles Perrault - Le Loup
    Crédits : Nick - Superkokia
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    Petit Renard s'endort finalement et sur ses lèvres y a des sourires qui sont beaux et doux et surtout qui sont vrais, et dans sa tête y a cette promesse qui tourne tourne en boucle, promis quand il fera plus beau ils iront faire un tour d'avion. Et alors il verra la ville du haut puis surtout le bleu du ciel, et alors il découvrira le monde d'une tout autre façon et ça aussi ça sera beau. Ah, Renard il y pense fort, il l'imagine, ça fait taper fort d'excitation le cœur dans sa poitrine mais c'est pas grave, ça lui semble bien, au moins c'est plus de Peur et de Terreur et c'est un peu réconfortant. Ah Renard, Petit Renard ou Maître Renard, il a les songes bien tranquilles cette nuit là, pleins de sourires et de machines et de Stéphane qui l'emporte. Et comme prévu il a les jambes qui s'agitent un peu, quelques couinements de pur bonheur, perdu dans ses rêves comme le font les enfants sans se rendre compte d'à quel point il peut-être bruyant. Heureusement c'est pas toute la nuit puis c'est même rare que ça dure trop longtemps, aussi il dort simplement à poings fermés jusqu'au matin, oubliant l'orage et le tonnerre, la folie du ciel bien décidé à arracher de ses fondations le pauvre hangar qui résiste comme il le peut.

    A l'aube il n'entend pas Stéphane se lever. Son oreille est pourtant plus attentive mais son cerveau hésite, incapable de dire si c'est dans ses rêves ou non. Quand il sent cependant une truffe renifler son cou Renard revient vite à lui et en plus de ça sur le plus joli son qu'il puisse produire : son rire.

    Il ouvre ensuite les yeux, baille un peu, renifle l'odeur agréable qui a envahi le bureau et se redresse, ses doigts venant gratter une petite seconde la tête de Bretzel avant qu'il ne se lève. Décidément sa tenue n'est pas décente, il s'en souvient quand en baissant la tête il remarque ses jambes pâles déshabillées, et il tente aussitôt de tirer un peu sur la chemise pour la remettre en place et cacher au maximum sa peau, puis il s'avance vers le propriétaire des lieux à petits pas bien discrets. Pas une hésitation quand il se glisse derrière lui et vient embrasser la joue, il n'y a que son palpitant qui bat trop fort mais ça personne ne peut le savoir non ? Bah, c'est juste pour dire bonjour rien de plus, c'est du moins la seule chose que voit Renard dans ce geste de gamin.

    "Bonjour Stéphane." Il sourit et pose le menton sur son épaule pour voir ce qu'il fait. Curieux le Renard, encore. "Tu as bien dormi ?" Il laisse son bout de nez se caler contre la nuque, soupire. "Ça sent bon..." Ferme les yeux. Sourire aux lèvres toujours. Se laisse bercer par la chaleur du dos contre lequel il est lové. Et c'est tellement rare qu'il se détende aussi vite en la présence de quelqu'un que ça pourrait bien sembler miraculeux pour quelqu'un qui le connaît bien, seulement personne ne le connaît vraiment le Petit Renard (à part son Petit Prince et Antoine).

    En attendant le voilà forcer d'enchaîner avec quelque chose d'un peu moins joyeux qui annonce déjà la fin de leur entrevue. C'est qu'il a du travail le petit bonhomme et même s'il risque d'être seul aujourd'hui encore à la boutique il ne peut se permettre de faire une journée à vide parce qu'il n'aura pas ouvert.

    "Est-ce que tu sais quelle heure il est dis ? Je dois ouvrir ma boutique à dix heures..."

    Neuf et demie et réalité, seulement s'il est déjà tard il préfère se donner un peu de marge, puis personne ne viendra vérifier non ? En attendant, au lieu de rester planté là sans rien faire, il va récupérer ses vêtements désormais secs et les enfile, puis il récupérera la tasse en remerciant Stéphane une nouvelle fois quand ce sera prêt. Sans nul doute qu'il ne parlera pas beaucoup, c'est toujours ainsi au réveil, il n'est pas désagréable mais pas forcément causant non plus (il va sans dire qu'il se rattrape comme il faut dans la journée), de plus avec l'heure déjà avancée il s'oblige à se presser un peu pour ne pas ouvrir avec trop de retard. Ah Renard, il n'est pas chiant, si Stéphane le veut il le laissera le ramener sinon il filera a pieds, après tout ça n'est pas si loin ! Toujours est-il qu'il le gratifiera d'un autre baiser sur sa joue ainsi que d'énièmes merci, d'un "a plus tard" aussi. Parce que ça serait bien qu'ils se revoient encore non ? Renard n'a même pas eu le temps de lui parler d'Antoine...
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    R for Renard

    « Amitié »



    Non, je n'ai pas entendu Renard venir vers moi. J'ai deviné qu'il était sorti du canapé mais pas qu'il allait venir ainsi, tout contre moi. Alors oui, son bisou sur la joue me fait écarquiller les yeux et oui, le sentir ainsi contre moi m'aurait presque fait rougir si j'en étais réellement capable. Car Maitre Renard est clairement adorable et j'ignore ce qui me retient réellement de...Non Stéphane, pas touche à Renard. Je me remets les idées en place puis je lui offre un bonjour enjoué.

    « Bonjour petit Renard ! Il est 9h30 ! Mais ne t'en fais pas, je vais te ramener pour que tu sois à l'heure. En attendant, tient, un chocolat, ça va t'aider à te réveiller. »

    Mais sa chaleur m'a déjà quitté, je le regarde alors s'habiller devant moi. Mon dieu cette peau...aaah reprends -toi !! Bref, je tiens cette tasse, puis la lui tend quand il est prêt. Pour ma part, je suis toujours en caleçon, oui, j'ai jeté un coup d'oeil dehors ainsi, mais ce n'était pas comme si j'étais très pudique, ni réellement frileux. Alors pendant qu'il boit, je cherche mes fringues, j'enfile ce qu'il me restait dans le placard et voilà que je ne ressemble plus à grand chose. Bretzel s'agite comme une puce autour de notre invité, il comprend bien vite que l'on va sortir.

    « Garde la tasse avec toi dans la voiture, tu le finiras sur le trajet. »

    Un sourire et une fois prêt, voilà que la petite troupe que nous étions quittions les lieux pour aller vers la voiture. Une fois à l'intérieur, le moteur démarre et la route était lancée. Il ne fallu pas beaucoup de temps pour arriver à la boutique du joli rouquin, ainsi, il lui restait au moins 5 minutes pour se poser, se changer et manger un petit quelque chose avant d'ouvrir.

    « Bonne journée Renard ! Promis, on le fera ce petit tour en avion ! »

    La pluie est minime, mais je vois que les essuie-glace de mon automobiles commencent à nouveau à s'activer plus fortement. Je sors malgré tout de ma voiture, embrasse le front de mon nouvel ami et retourne m'engouffrer dans mon bolide. J'arrive donc chez moi, je prends la peine d'une douche, de me changer, de donner à manger à Bretzel, de le sortir, puis de le laisser là, repartant. Je prends l'anorak pour faire mes travaux extérieurs, ramasser ce qui serait potentiellement dangereux, puis je rallume le courant. Je dois avouer que j'ai un peu la flemme de bricoler aujourd'hui, de plus, avec le temps qu'il fait, il n'y aura personne à venir jusqu'ici, j'ai l'impression que la petite rivière à l'entrée du chemin va déborder de son lit. Alors je m'empresse plutôt de retourner dans ma voiture, je place un panneau après la rivière qui annonce que le Hangar est fermé pour intempérie ce jour, puis je fonce chez Antoine. Un bon repas en sa compagnie a discuter littérature allait me changer les idées.

    Ah et si seulement, si seulement j'avais su. Si seulement j'avais su que ce charmant Renard, n'était autre que le Renard, de mon cher St Exupéry...

    573 mots.
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