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    Sherlock Holmes
    Sherlock Holmes
    Revelio
    Emploi : Détective privé
    DC : War || Edgar A. Poe
    Crédits : James B. Barnes || Marvel
    Nox
    Lumos
    But I know you were just like me with someone disappointed in youCette douleur ne te dérange même plus. Ton visage est loin d’être celui qu’il est en temps normal à cause des coups portés par John il y a un moment.

    Let’s go home, voici ses mots. Home. Sa maison, celle qu’il t’a cédé gratuitement, par pure gentillesse à ton égard et voilà comment tu le remercies ? En le traitant comme s’il n’était rien ? Rien de plus qu’un pion dans ton échiquier ? Tu te fatigues toi-même Sherlock, tu te demandes même comment John a réussi à te supporter durant tout ce temps. Il t’impressionne. Honnêtement, il a énormément de mérite. Il est là quand il n’y a personne d’autre et c’est quelque chose que tu n’avais pas réalisé avant. Oh, cela te fatigue. Tu te fatigues. Mais par respect pour John, jamais tu ne recommenceras un tel acte. Ou si tu dois le faire, ce ne sera pas à cause de lui.

    Il t’a tendu la main, que tu as saisi au bout de quelques secondes. Comment il peut te pardonner ? Comment il peut te tendre cette main après tout ce que tu lui as fait ? Tu l’ignores. Sa capacité de te pardonner est juste impressionnante. Tu as pourtant usé toutes ses cartouches, tu l’as usé jusqu’à la moelle, parce qu’il n’en peut plus de toi et tu le sais. Chaque coup qu’il t’a porté te l’a fait ressentir, et ressurgir cette culpabilité au fond de toi. Celle que tu ne montres pas. Celle que tu caches au fond de toi, bien profondément, pour que personne ne puisse gratter. Tu as saisi cette main pour te relever. Il te soutient alors qu’il ne devrait pas. Il aurait dû partir, te laisser au cimetière et rien de plus. C’est ce que tu mérites. C’est ce que tu aurais fait. Mais tout le monde n’est pas comme toi, John encore moins. Il n’est pas comme toi, il te comprend de moins en moins et pourtant, il a toujours été là. Même aujourd’hui il est là.

    Tu aurais dû le savoir depuis longtemps qu’il sera toujours là pour toi, d’une manière ou d’une autre. Tu aurais dû le savoir Sherlock, et pourtant tu as toujours fermé les yeux. Tu as toujours regardé d’un mauvais œil la relation de Maupassant et John. Maupassant. Ah ça, tu te souviens du jour où vous vous êtes rencontrés, où il t’a dit de l’appeler Guy. Mais tu ne pouvais plus l’appeler par son prénom, parce qu’il te semblait être proche de lui en l’appelant aussi familièrement. Tu ne pouvais plus les fois suivantes. Tu as toujours tenté de les faire souffrir tous les deux, tout en justifiant tes actions par des paroles qui sonnent creuses. Pourtant, la vérité est là Sherlock, tu ne voulais juste pas te retrouver seul. Et c’est ce qui arrivera peut-être d’une manière ou d’une autre.

    Tous les deux, vous retournez jusqu’à chez toi – cette maison qui est la tienne alors qu’elle était à John avant. Tu te sens mal de t’y sentir chez toi, parce que tu n’as rien fait pour l’avoir. Tu es abject Sherlock et tu le sais. Tu es sans doute le pire ami que l’on peut avoir, parce que tu ne penses qu’à toi et pas assez aux autres. Tu ne t’en préoccupes que très peu. Et après tu t’étonnes d’être seul. Rien que d’y penser… Tu aurais préféré que John t’achève pour tout ce qu’il t’a fait. Mais encore une fois, ce n’est pas son genre. Tu sors tes clés quand vous êtes arrivés, mais tu lui laisses le soin d’ouvrir. Tu ne te sens même pas capable de faire ça. Tu as juste envie de te rouler en boule et que le monde t’oublie. C’est ce que tu souhaites le plus actuellement.

    A l’intérieur, tu t’écartes de lui pour te laisser tomber sur une chaise et passer une main dans tes cheveux poisseux où se mêlent poussière et sang. Tu te fiches bien dans l’état dans lequel tu es. Tu as beau aimer les belles choses, être bien habillés, avoir du goût, ça ne t’empêche pas de te ficher dans l’état dans lequel tu peux te trouver. Ca ne t’empêche pas de ne pas être ennuyé quand tes vêtements sont sales de la sorte, quand toi-même tu négliges ton hygiène. Tu n’as honte de rien Sherlock, de rien si ce n’est ton comportement actuellement. Tu évites le regard de John, tu n’oses même pas relever la tête pour le regarder. Tu ne mérites pas de planter son regard dans le sien. Tu as peur d’affronter son regard


    « Why d’you forgive me... »

    Tes épaules s’affaissent un peu plus.

    « ...Again ? »

    Tu as mal Sherlock, mais tu ignores où tu as le plus de souffrance. Physique ou dans le coeur. Tu ne saurais le déterminer. Tu t’accoudes sur tes genoux, le dos courbés, et tu mordilles nerveusement ton pouce. Une habitude – ou un tic – que tu as pris au fur et à mesure ici lorsque tu essaies de réfléchir. Mais là ton mouvement est nerveux, et sans même t’en rendre compte, tu perces la peau de ton pouce en mordant un peu trop fort. Mais tu t’en fiches. Rien n’est plus douloureux que la douleur de John, rien n’est plus douloureux que cette pensée, de se dire que tu es son meilleur ami, et que tu as passé ta vie à gâcher la sienne, par pure jalousie.

    C’est ça ton problème Sherlock. Tu es jaloux. Tu as la jalousie mauvaise. Tu es vicieux et méchant quand on s’en prend à ce qui est à toi. Tu as considéré que John était à toi, et qu’il n’avait pas le droit de s’éloigner. Mais il est loin d’être à toi. Il est loin d’être quelque chose que l’on possède. Tu ne t’en rends vraiment compte que maintenant. Tu te rends vraiment compte que tu n’es qu’un salaud, Sherlock. Il y a sans doute pire que toi, mais tu défends bien ton titre également.


    « I'm such an idiot... », tu marques une pause, avant de croiser tes doigts. Ta jambe bouge machinalement, nerveusement. « How can you still feel sorry for me ? »

    Tu ne relèves pas la tête, tu te contentes de regarder tes pieds qui ont actuellement l'air extrêmement passionnant.

    « Tell me John... »

    Tu tousses, du sang restant dans ta main. C’est tout ce que tu mérites de toute façon.

    « Why d’you help me ? I don’t deserve it. »
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    John H. Watson
    John H. Watson
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    Il est temps de rentrer à la maison, oui. Elle n’est pas loin, cette maison qui était tienne, que tu as laissé à Sherlock pour qu’il y vive. Pas de loyer, pas de factures, il peut se débrouiller avec ses propres revenus pour pouvoir entretenir la maison sans avoir besoin de toi. Tu es parti depuis quelques mois déjà vers une nouvelle vie, celle que tu partages désormais avec Guy de Maupassant. Et quand tu pensais enfin que tout allait bien, Sherlock entre en scène et ravage tout. Il est comme ça après tout, ça n’est pas la première fois mais tu espères que cette fois c’est bien la dernière. La marche qui mène jusqu’à ton ancienne maison se fait en silence et tu entres dans la pièce, prends les clefs en main, ouvre la porte et prends une bouffée de nostalgie droit entre les côtes. Ca te manque, quelque part, de vivre ici avec Sherlock. Tes épaules tremblent un instant mais il n’est pas lieu de se laisser aller; il faut que tu répares tes bêtises. La lumière est allumée, tu le places sur un tabouret et va dans la salle de bain pour chercher de quoi le soigner; bien heureusement tu as caché quelques bandages et produits de désinfection un peu partout, pariant sur le fait que Sherlock n’allait pas chercher à les y déloger. Tu souris tristement; le pari est réussi mais à que prix ? Un soupir au bord des lèvres, dans ce silence de mort, tu viens t'asseoir en face de lui et commence à tamponner un coton plein de désinfectant sur chacune de ses plaies. Tu lui a même amené un steak congelé pour son pauvre oeil au beurre noir.

    Alors, pour la première depuis toujours, depuis que votre histoire a démarré sur le papier, tu le regarde et tu vois. Il y a le coin de ses paupières qui se sont effacées, effondrées autant que ses épaules. Elles sont basses comme ses yeux; il a quelque chose à se reprocher et tout à coup, il donne l’impression d’avoir le monde sur ses épaules; une chose tellement lourde à porter qu’il n’est plus capable de se tenir droit. Le Sherlock du passé, celui des livres à disparu, il ne reste que le triste fantôme d’un être qui n’a plus rien à dire. Enfin si. Des excuses, des dizaines excuses que l’on peut voir dans ses pupilles avant même qu’ils ne franchissent la barrière de ses lèvres. Il est épuisé, par les sonneries de téléphone, par les enquêtes, par les souvenirs et par ce qu’il vient de faire; Sherlock n’est plus que l’ombre de lui-même. Un autre soupir, tu continues à le soigner en te rendant compte de la portée de tes actes. Pourtant John, tu ne t'excuseras pas. Pas cette fois. Pas maintenant, en tout cas. Plus tard peut-être, quand les esprits se seront calmés et qu’aucun de vous deux ne sera à fleur de peau. Assez ironique, quand tu y penses. Toi qui est toujours si émotionnel, Sherlock toujours si calme, voilà que les rôles sont inversés. En d’autres conditions, cela t’aurais fait sourire mais tu sens quelque chose te serrer la gorge et les entrailles; tu as envie de pleurer. Sa voix raisonne, te force à déglutir pour pouvoir lui répondre.

    — Because it’s you.

    Le flegme se relèvera plus tard, il n’est pas lieu de te refermer alors que ton ami souffre à ce point. Quelques pansements, tu fais bien attention à ne pas lui faire mal parce que, malgré ce qu’il t’as fait, tu penses avoir largement eu ton compte de vengeance. Tu fonctionnes ainsi, John. Tu te décharges, oublies tout à la force de tes poings et puis tout est fini, on oublie, on fait comme si de rien était. Il continue, te poses une question si évidente que ta voix se brise en répondant.

    — Because it’s you.

    Parce que ça n’est que lui, n’a jamais et ne sera jamais que lui. Comprend-t-il l’ampleur de ce lien qui vous unit ?

    — Because I need you.

    Tu prends sa main, la guide jusqu’à ton ventre que l’on devine rebondit sous le pull immonde qui le cache. C’est la raison de tout cela, à vrai dire. Et tu le dévoiles, tu le montres sans concession et les larmes te montent aux yeux parce que c’est l’exacte raison pour laquelle tu es si émotionnel, la raison pour laquelle tes sentiments débordent hors de toi. Parce qu’il y a cette vie qui grandit en toi, parce qu’il y a ce fils qui a prit naissance en toi il y a quelques semaines déjà; et c’est la bonne nouvelle que tu t’apprêtais à annoncer à Guy. Tu es enceint, John. Enceint d’un petit être que tu as déjà hâte de serrer dans tes bras. La main de Sherlock est chaude contre ta peau et tu souris, à mille lieux de pensées pleines de candeur; il doit le comprendre. Lui qui voit toujours tout, il est bien aveugle pour une fois. Ton autre main se soulève, vient se poser comme la caresse d’une plume sur la joue du détective dont tu tournes le visage pour qu’il te regarde.

    — Because he’ll need you like I do.

    Quel que soit son prénom, cet enfant aura besoin d’un guide comme tu as eu si souvent besoin de Sherlock. Malgré les bêtises, malgré les défis, malgré les disputes et les rages, malgré tout ce que tu subis à cause de lui. Il reste Sherlock, ton meilleur ami, l’homme qui t’as sauvé la vie. Et rien que pour ça, tu lui dois celle qui viendra à naître.

    — Who’ll be his godfather if you’re not around anymore … ?

    La question est soufflée à peine du bout des lèvres alors que tu souris, reposant la main qui est sur la joue du détective pour effacer la larme qui vient de rouler sur ta joue rugueuse. Comprendra-t-il enfin à quel point sa vie est précieuse ? Tu l’espères de tout ton coeur.
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    But I know you were just like me with someone disappointed in youAssis sur un tabouret à attendre que John te soigne. Dire les choses ainsi, on dirait simplement que rien n’a changé entre vous, que c’est toujours la même chose. Tu cherches les problèmes, tu les trouves, et John est là, à la maison, pour soigner toutes ces vilaines blessures. Ca aurait pu se passer ainsi, ça aurait dû se passer ainsi. Mais tu n’es personne pour empêcher John de partir, de faire sa vie avec quelqu’un et de te laisser derrière. Il mérite d’être heureux, lui. Le bonheur pour toi, ça ne veut rien dire. Tu ne te vois vraiment pas à être en couple avec quelqu’un et vivre normalement. Parce que tu as cette impression d’exploser tout ce que tu touches. Maintenant ou plus tard, le résultat est le même. Tu ne sais pas ne pas causer du mal là où tu vas. Tu es obligé de te montrer… Cruel, sans coeur, t’amusant avec les mots. Tu en as bon nombre de ces exemples.

    Mais tu n’es pas aussi abject que tu sembles le penser, Sherlock. Ifrit t’apprécie pour ce que tu es, ce que tu as fait pour lui et tu l’apprécies également. Tu as su l’aider, lui tendre la main. Alors pourquoi n’es-tu pas capable de faire la même chose avec le médecin en face de toi ? Tu réagis à peine lorsque le coton imbibé de désinfectant se ballade contre tes plaies pour désinfecter tout ça. Tu as juste… Envie de tout laisser tomber. Ca se voit par la manière dont tu tiens ton steak congelé que ton meilleur ami t’a ramené pour ton œil. Que tu l’aies ou non dans ta main, ça n’aurait rien changé, tu as juste envie de te cacher, loin, et ne plus jamais revenir. Pour ne plus faire de mal à John ni à personne d’autre. Par moment tes actes n’avaient aucune importance pour toi, tu n’en avais vraiment strictement rien à cirer…

    Maintenant ça a de l’importance.
    Mais maintenant, c’est un peu trop tard, du moins selon toi.

    Comment John peut encore supporter d’être dans la même pièce que toi après tout ce que tu as fait ? Et puis tu réalises une nouvelle chose, tu réalises ton égoïsme exacerbé. Toujours centré sur toi. Tu penses à toi, alors que John pense à toi. Et toi, est-ce que tu penses à lui ? Bien sûr que c’est le cas, mais pas assez. Jamais assez. Jamais autant que lui envers toi.

    C’est facile de regretter ses actes après avoir semé un tel bordel mais maintenant tu vas devoir assumer. Et au lieu de disparaître, le fait d’affronter ses actes et d’avancer, ce serait un bon début pour toi, mais également pour cet homme en face de toi qui soigne avec patience les coups qu’il t’a mit. Il aurait pu partir, te laisser comme une merde dans le cimetière, mais il ne l’a pas fait. Pourquoi ? Parce que c’est John, et que John a toujours été prêt à tout pour toi. Est-ce que tu étais prêt à tout pour lui ? Ta conscience te dirait oui mais ton coeur lui, dirait non. Parce que ton coeur a raison. Parce que tu sais très bien que dans le même cas, tu serais parti. Parce que tu es comme ça.

    Un soupir traverse tes lèvres alors que tu baisses le steaks pour le regarder. Tu n’oses toujours pas regarder ton meilleur ami. Tu parles. Il te répond. Because it’s you. Alors tu relèves un peu les yeux, sans vraiment comprendre. Tu as l’impression de savoir mais en même temps, cette réponse t’échappe. Puis une deuxième fois, il répète la même chose, mais sa voix se brise et ça te serre la gorge. Tu es fatigué, tu as envie de comprendre mais tu n’y arrives pas. Il y a peu de choses qui t’échappent, Sherlock, mais la gentillesse, ce besoin d’avoir quelqu’un d’autre, tous ces sentiments positifs que tu t’acharnes à repousser encore et encore… C’est ça que tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas que tu es essentiel à la vie de John, comme John est essentiel à ta vie. Ce n’est pas de l’amitié, c’est quelque chose de bien plus fort. Un lien qui vous unit depuis l’époque de Londres, depuis le moment où vous vous êtes rencontrés. Un besoin d’avoir l’autre près de soi. C’est peut-être ça le fin mot de l’histoire. C’est peut-être ça que tu sembles chercher depuis si longtemps maintenant.

    Tu aimes tellement John que c’est impossible pour toi de le laisser partir. Ce n’est pas de l’amour au point d’être en couple. C’est quelque chose de plus puissant. John est l’être qui compte le plus à tes yeux, dans cette vie. Rien n’a plus de valeur que lui pour toi. Et tu as failli le détruire. Tu ne comprends que maintenant cette chose, le fait qu’il ne veut rien d’autre. Certes, il est loin de toi maintenant… Mais à aucun moment il n’allait te rayer de sa vie, et ça tu ne l’avais jamais compris avant, aveuglé par cette jalousie de voir ce seul trésor s’éloigner de toi à cause de quelqu’un.

    Tu as vraiment fait du mal à ces gens. A John comme à Guy. Et tu dois faire tous les efforts du monde actuellement pour ne pas te mettre à pleurer. Ta fierté mal placée refait surface. Tu n’as pas envie de nouveau d’infliger ça à John. Plus maintenant.

    Puis ta main se dirige sans que tu le veuilles vers son ventre, guidé par le médecin, et tu réalises. Tu réalises brusquement le pourquoi du comment.


    « John, you... »

    Il vient de le dire lui-même. John a besoin de toi. Et il a besoin de toi aussi. Il. Cet enfant que ton ami porte. Ton regard s’est planté dans celui de John, ta tête s’étant redressée avec la douce pression de sa main. Tu restes silencieux et, malgré toi, une larme roule le long de ta joue. Tu te sens encore plus minable d’avoir infligé tout ça à John, mais… Il ne t’en veut plus. C’est toi qui t’en veux pour deux. Pour lui et pour toi-même.

    Ton coeur rate plusieurs battements à mesure que tu l’écoutes. Il veut que tu sois le parrain de cet enfant à naître. Tu aurais dit non, presque automatiquement, parce que tu n’aimes pas forcément les enfants, ces sales petits monstres… Mais le fils de John, tu l’aimeras forcément, même s’il aura un peu de sang français dans ses veines. Et enfin, un petit sourire étire tes lèvres alors que tu prends avec tendresse le visage de John pour coller ton front au sien.


    « I'll protect you… You, and your child. »

    Tu caresses avec cette même tendresse, du bout des doigts, le visage de John, effaçant les dernières traces de larmes avant de rouvrir les yeux et le regarder.

    « I'll be there for him, like you were there for me. »

    Tu marques une pause, avant de sourire doucement de nouveau.

    « I promise. »

    Puis tu t’écartes lentement pour le regarder de ton œil intact, reposant le bout de viande froide sur ton autre œil. Tu as encore envie de t’excuser mais John t’a fait comprendre que ça suffit, il est temps de passer à autre chose désormais. Et tu as envie de l’écouter, juste de faire ce qu’il te dit entre les lignes, dans les non-dits de cette conversation.

    « Just ...be happy with Guy. Your happiness is all that matters to me now. »

    Tu ne le diras pas, mais ces coups que John t’a donné… Tu les as mérité. Tu les as profondément mérité. Mais quelque part, ça t’a fait du bien. Ça t’a fait réaliser beaucoup de choses et tu en es reconnaissant au médecin. C’est sans doute le seul qui t’aurait remis à ta place de toute façon. Le seul dont tu acceptes la critique, les remontrances malgré le je-m’en-foutiste évident de d’habitude. Tu te sens… Profondément apaisé malgré la douleur. Et ça tu le dois à John.
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    La culpabilité de Sherlock, elle est aussi évidente que si lui-même l’avait lu sur le visage d’une victime de meurtre. Sherlock, il est celui qui voit tout d’habitude mais cette fois il n’a rien remarqué. Peut-être parce que -et tu le remarques avec effroi- vous n’avez pas passé beaucoup de temps ensemble ces derniers temps, peut-être parce que tu n’as pas spécialement fait d’efforts pour te rapprocher de lui, peut-être parce que ces efforts pour ruiner ton couple ont essoufflés les tiens et que tu n’as pas spécialement cherché à reprendre contact ces derniers mois. C’est bête, pourtant. Tu l’as cherché pendant deux ans avant de finalement le retrouver et puis finalement quoi ? Pour finalement le frapper si fort au cimetière qu’il s’en est effondré au sol. D’accord, il a prétendu être mort. Encore. Mais est-ce que ça n’est pas simplement l’appel au secours d’une personne trop perdue et trop adulte avec trop de moyens entre les mains ? C’est probablement ça. Ton esprit de médecin, de déduction et quelque part psychologue se flagelle et intérieurement, tu te détestes. Tu n’as rien vu venir. Tes mains se serrent sur les siennes parce que tu ne veux pas le voir partir; pas maintenant, pas demain, pas dans une heure; jamais.

    — So, stay alive. I need you in my life and if I have to say that again I’ll punch you in the face again. You know I will.

    Pourtant le ton est un peu plus détaché, un peu plus enfantin et amical. Tu n’as nullement l’intention de le frapper une fois encore et probablement le sommeil t’infligeras-t-il d’atroces cauchemars quant à ce que tu as osé faire à ton meilleur ami. Oh, John, ça t’attristes, quelque part. De te rendre compte que quelques mois auparavant, cet homme était encore tout pour toi. Il était ton ami, l’homme que tu désirais, celui pour qui tu aurais tout fait, soulevé le monde, les montagnes et ramené la Lune en trophée s’il l’avait demandé. Aujourd’hui, tu es celui qui lui a infligé tout ça. Peut-être qu’il a raison, dans ces mots qu’il ne dit pas. Peut-être que tu l’as cherché, quelque part, en t’éloignant. Peut-être qu’en donnant plus de nouvelles, qu’en rassurant Sherlock un peu plus, rien de tout cela ne serait arrivé. Sherlock, c’est comme un enfant, après tout -chose qui te fait remarquer que tu es tout à fait prêt à être père, vu comment tu dois parfois gérer ce grand crétin- et il faut souvent le rassurer sur l’attachement porté à son encontre. Chose que tu n’as pas faites ces derniers mois puisque tu étais trop occupé à papillonner avec Guy. Á concevoir un enfant. Le pauvre, ça doit être atroce pour lui. Tu te sens terriblement mal, au point que les larmes te montent de nouveau aux yeux. Tu soupires, baisses les yeux et essayes d’essuyer le flot qui semble vouloir s’en échapper sans que tu n’en aies le moindre contrôle.

    — I’m…

    Ta voix se craque un instant; tu prends une longue inspiration et reprends.

    — I’m sorry for everything…

    Ça a au moins le mérite de sortir droit du coeur. C’est bien toi qui l’a cherché, après tout. Si tu avais réussis à lui accorder plus d’une minute par semaine, peut-être que rien de tout cela ne serait arrivé. Quelque part, ça te rappelles une conversation que tu as récemment eu avec Guy; tu n’as plus le temps pour quoi que ce soit depuis que tu cumules ton travail à l’hôpital et au cabinet et à un moment, il te faudras faire un choix; ce soir il est probablement prit sans même que tu ne t’en rendes compte. Le cabinet sera donné au premier médecin qui voudra bien s’en occuper mais John, après deux ans à te torturer ainsi, à torturer tes proches, il faut maintenant que tu penses à te poser, et à vivre une vraie vie.
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    But I know you were just like me with someone disappointed in youVous êtes autant coupables l’un que l’autre, Sherlock. Tu sais que ton meilleur ami, ce médecin pourtant si doux, se sent mal, il se sent mal de t’avoir frappé. Tu le sais, ça se voit clairement sur son visage. Comment tu pourrais lui en vouloir de toute façon ? Tu as compris beaucoup de choses aujourd’hui, mon cher détective. Tu as compris beaucoup trop de choses, que tu aurais dû comprendre, que tu aurais dû voir plus tôt. Mais à cause de ton égoïsme et de ta ‘cécité’, tu n’as rien vu et voilà où vous en êtes arrivés. Pourtant, tu te sens toujours plus coupable que John. Peut-être parce que tu sais qu’il est enceint et ça a renforcé tes pensées comme quoi tu mérites même pas son amitié.

    Mais à un moment, il faut arrêter de se flageller. Lui comme toi. Les choses se sont passées ainsi, vous n’y pouvez rien. Même si tu donnerais tout pour remonter dans le temps, tu aurais continué à faire tes conneries sans le moindre scrupule. Alors c’est peut-être cruel à dire, mais c’est une bonne chose, ce qu’il s’est passé. Vous vous aimez tellement lui et toi que vous en êtes arrivés là. Vous vous aimez tellement qu’il a fallu en venir aux poings pour vous faire comprendre, lui comme toi, à quel point vous êtes indispensables à l’un comme à l’autre. Vous vous aimez tellement que vous ne vous parlez pas, vous ne vous parlez plus et c’est un grand tord. C’est ce que tu as compris en cette journée sombre. Ton égoïsme aura beaucoup contribué, mais John aussi se sent coupable. Peut-être justement parce que vous ne vous êtes pas assez parlés. Parce que vous ne vous dites pas les choses et voilà où ça vous a amené.

    Cependant, c’est une bonne chose. Une très bonne chose, parce que vous avez compris et même si c’est extrême comme solution, les poings et la violence ont parlé pour vous. Chaque coup racontait quelque chose, quelque chose que tu as compris soit dit en passant. Et pour ça, tu remercies John. Il est le seul qui peut te remettre dans le droit chemin. Alors même si… Même si chacun à sa vie, tu sais maintenant que tu peux lui parler sans crainte, et il sait qu’il peut venir te voir sans crainte. Vous êtes différents mais vous vous ressemblez, vous vous complétez l’un l’autre. Et sans l’un, il n’y a pas l’autre, tout logiquement. Et ça, vous venez vraiment de le comprendre, lui comme toi. Surtout toi à vrai dire. Mais la véritable signification, pas juste une vague interprétation.


    « You're right to hit me, I deserve it. »

    Tu as noté sa voix, qui est moins dure, moins sévère qu’il y a quelques instants et tu as pris le même timbre de voix. Une voix plus détachée, malgré la situation. Oui tu mérites des coups, et tu n’hésites pas à le reconnaître. Tu n’hésites plus à le reconnaître. Tu es fier Sherlock, fier et orgueilleux. Mais tout ça, tu l’as laissé de côté pour John. Parce qu’il a eu raison sur toute la ligne. Tu lui en es reconnaissant pour ça.

    Alors tu prends doucement, presque avec tendresse son visage entre tes mains, caressant ses joues doucement avant de coller ton front aussi sien lorsqu’il te dit qu’il est désolé. Tu détestes le contact physique, tu le fuis comme la peste, mais il y a des moments où tu dois prendre sur toi et faire des efforts pour les personnes que tu aimes. Parce qu’ils ne doivent pas être les seuls à faire des efforts. Il faut que cela fonctionne dans les deux sens. Et tu souris. Tu n’es pas beau à voir, tu es cabossé de partout et il va falloir du temps à ton visage pour guérir complètement, mais tu souris. Un vrai sourire, sincère, chaleureux. Un véritable sourire comme tu en offres à John dans de très rares occasions.


    « And I'm sorry for everything too. We're two idiots isn't it ? Especially me. But I love you John. I love you so much, I don't have words to exprimate my sentiments. And... This is why we're idiot. Because we don't talk anymore, you and me. And this is wrong. »

    C’est bien la première fois que tu t’ouvres autant, mais tu veux vraiment clore ce chapitre de vos vies de la meilleure manière qui soit. Sans aucune rancune, sans aucun regret, sans rien. Juste se dire : c’est un vieux souvenir, ni bon, ni mauvais, mais il nous a fait du bien à tous les deux. C’est l’unique chose qui te préoccupe. Que John vive sans aucun regret, sans le regret d’avoir eu à te frapper, sans le regret d’avoir eu à te dire tes quatre vérités. Vraiment, c’est ce que tu souhaites. Qu’il soit enfin heureux et qu’il tourne cette page pour pouvoir vivre en famille avec Guy, et ce petit qui risque d’arriver rapidement.

    « I'm not good at expressing my feelings and you know it. I never said anything about that. I've always kept everything inside me and it's never very good. So I take this opportunity to tell you, and tell you what I should have said since a long time. »

    Tu marques une petite pause, caressant toujours le visage fin de John du bout des doigts, toujours avec cette douceur qui n’est pas familière.

    « You forgave me again and I couldn't ask for better. You forgave me and I thank you. I don't have the words to say "thank you". Because it's more than that. Thanks to you, I was finally able to open my eyes and see everything I missed. For that too, I say thank you. You're essential to my life and my balance, and I've never seen that before. For me it was normal, when it's much more than that. »

    Tu lui souris en plantant ton regard dans le sien, ton œil encore intact brillant d’une lumière nouvelle. Celle d’un homme enfin apaisé, enfin en paix avec lui-même et avec cet homme, son meilleur ami. Et ça, c’est vraiment la plus belle conclusion qu’un homme puisse avoir.

    Alors tu espères que John aussi, va pouvoir faire la paix avec lui-même.


    « I’m sorry for everything. Thank you for being here, today. »

    Tu lui embrasses le front avec toute l’affection que tu fais preuve pour lui.

    « Thank you for everything, John. »

    Et tu le serres contre toi avec douceur et tendresse, sans vouloir le lâcher, ignorant la douleur, te sentant juste… Terriblement apaisé. Et tu ne veux pas que ce moment s’arrête. Pas pour le moment.
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