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    Et l'épée se souvint qu'elle a tranché la nuque du dragon —


    J’entends encore le silence. Le silence, encore ce silence. Ce silence qui m’entoure et qui m’isole complètement des autres.
    J’entends encore le silence. Le silence, encore ce silence. Ce silence assourdissant qui tambourine à mes oreilles.
    Je suis fatigué. Je n’arrive toujours pas à dormir. Ce silence fait trop de bruit, à tel point qu’il m’empêche d’enfin trouver le sommeil, de trouver ces quelques heures de repos que je pourrais pourtant chérir comme le plus précieux des présents. Alors mes yeux se sont perdus dans la contemplation de mon plafond, d’un blanc cassé qui m’insupporte de plus en plus. La lumière éteinte, cette pièce qui est ma chambre n’a rien d’exceptionnel. Mes yeux se perdent au-delà de ce mur qui bloque ma vue, qui m’empêche de voir le ciel et ses étoiles.

    Fin de mois difficile, l’argent commence à manquer, j’ignore comment je vais faire pour joindre les deux bouts. L’argent du fight club me sert à vivre, mais pas assez. Je n’économise pas, je dépense au fur et à mesure parce que je n’ai pas la notion de l’argent. Quand j’en ai, je suis obligé de le dépenser pour mes besoins. Parce que j’ai besoin de beaucoup de choses, je n’ai pas envie que l’on me vole, qu’on prenne ce pourquoi je vais me battre, ce pourquoi j’ai ouvert cette salle, ce pourquoi je travaille de nuit en plus du jour. Le problème est bien ailleurs. Il faut que je retrouve un autre travail.

    Ce qui hante mon esprit, c’est surtout cette histoire de travail plus qu’autre chose. J’ai eu un… Léger écart qui m’a valu d’être viré. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre que de partir ? Je n’ai pas fait que partir, parce que j’étais contrarié, parce que je suis trop violent, parce que je suis conscient de mes propres défauts. Alors pourquoi les gens ici doivent sans cesse me le rappeler ? Me pousser à bout pour que je commette le pire, et qu’ensuite ces choses hantent mon esprit, me le tordant, me le torturant jusqu’à ce que j’abandonne et me dise : c’est pas bien grave, des morts, il y en a tous les jours. Le souci est que je les provoque bien souvent. Pourtant je n’éprouve pas de remords là où beaucoup de gens seraient en train de se questionner, questionner la vie, stresser, pleurer, et toutes ces choses que je n’éprouve pas. Je n’en ai aucune utilité. Ce n’est pas de ma faute, c’est tout simplement comme ça que je fonctionne.

    Je n’entends pas les cris, je n’entends pas les murmures, je n’entends pas les reproches, je n’entends pas les insultes, je n’entends pas les rires, je n’entends pas les paroles douces, je n’entends pas les mots d’amour. J’entends uniquement le silence, le silence et rien d’autre que le silence. Mon meilleur ami, mon pire ennemi, ma plus grande peur, mon plus grand allié. Le silence est tout pour moi. Le silence est mon royaume dont je suis un souverain. Il est le seul qui ne me juge pas. Une délicate attention en quelques sortes.

    Mes yeux se tournent finalement vers mon réveil. Il m’affiche une heure que je n’arrive toujours pas à lire. Je pousse un soupir avant de me redresser pour regarder par la fenêtre, grande ouverte. 7h. J’arrive à me situer et donner une heure en regardant le ciel et ses différentes teintes mais lire un pauvre réveil, je n’en suis même pas capable après toutes ces années. Je me demande parfois ce que j’ai fait en sept ans d’existence dans cette ville. Je me demande parfois ce que j’ai réussi à faire en sept ans. A mes yeux, rien. Je n’ai rien fait, je ne ferai jamais rien parce que je suis comme ça. Je suis un dragon avec une conscience, avec un corps humain, qui sait comment fonctionne ses dix doits mais qui ne fait aucun effort sur les autres plans. Un éternel solitaire. Un éternel insatisfait. Une éternelle soif de sang. Ce sont ces choses que je dois changer, j’en suis conscient. Pourquoi alors je n’y arrive pas ? J’ai la volonté pourtant, pourtant je n’arrive à rien alors pourquoi ? Qu’est-ce que je dois faire de plus pour y arriver ?

    Ma main se perd sur mon visage moite. J’ai chaud, beaucoup trop chaud alors que l’air a pourtant refroidi la pièce grâce à la nuit. Mon corps est beaucoup trop chaud, beaucoup trop moite pour les 12 ou 13 degrés de la pièce. Mes doigts glissent dans mes cheveux pour les repousser en arrière. Je ne sais même pas si ça vaut la peine que je me lève et que j’aille retrouver du travail. J’ai bien le fight club, mais ça ne suffira pas. L’idéal c’est de retrouver un boulot dans un garage comme je faisais. Au moins je n’ai pas besoin d’apprendre de nouveau, je n’ai pas besoin de me former pour un boulot futile et sans intérêt. Mais qui dit que je vais retrouver le même travail ? Cette perspective me fatigue, ne me fait pas vraiment peur. Je prends les choses comme elles viennent. Il n’y a pas de place pour la tristesse ou la déception. Il n’y a pas de place pour ces sentiments en moi. J’ai l’impression de ne rien ressentir, rien montrer, rien donner. Rien. Du vide. Du silence, comme celui qui m’entoure.

    Finalement je me lève quand mon réveil sonne. 9h. Ca ne sert à rien que je le mette vu que je suis souvent réveillé, mais cela me permet surtout de savoir quand ma journée peut commencer. Je me rends à la salle de bain, évite de croiser mon regard dans le miroir. Un miroir tout neuf que j’ai acheté récemment pour remplacer celui que j’ai brisé. Mon regard a croisé celui de mon reflet, le dégoût a déformé ses traits, il ne m’en fallu pas plus pour que mon poing s’abatte dans le miroir pour briser cette image dégoûtée, dégoûtée de ce qu’elle est en train de voir. Quitte à choisir, j’aurais aimé être privé de la vue et non pas de l’ouïe. Mais on ne choisit pas, malheureusement.

    L’eau froide qui coure sur ma peau me fait du bien, beaucoup de bien. Tête penchée en arrière, yeux fermés, je profite de ces moments. Pourtant je ne m’attarde pas. Ces moments sont relativement courts mais sont agréables. Je me sens un peu mieux, c’est déjà un bon début. Puis je termine de me préparer, laissant mes cheveux retomber, mouillés. Ils sècheront seuls, dehors. Enfin, je m’habille. Pas une seule fois j’ai croisé le regard de cet homme dans le miroir. Pas une seule fois j’ai senti son regard sur moi.

    Je ne prends pas la peine de prendre un petit déjeuner. Seulement un café, noir, bien serré et sans sucre. Je ne supporte pas le sucré. C’est quelque chose qui me dégoûte. Seul assis à ma table, j’aime m’imaginer ces choses qui n’arriveront pas. Ce que ça ferait de vivre avec quelqu’un, qui t’apprécie pour ce que tu es et non pour ce que tu représentais. Qui n’aurait pas peur de ce que tu étais avant, mais apprécierait ce que tu es maintenant. Ces choses que je vois à l’extérieur quand deux hommes se tiennent la main. Je ne suis pas jaloux, j’ignore le sens même du mot. Pourtant, pourtant je ne peux pas m’empêcher de m’imaginer. C’est la seule chose que j’ai de toute façon, imaginer.

    La porte claque, que je n’entends bien évidemment pas. Mon voisin me salue, je lui rends son signe par un simple hochement de tête. Il sait que je suis sourd, alors il ne s’encombre pas de paroles inutiles auxquelles je ne répondrais pas de toute façon. Il me sourit, gentiment. Mes yeux s’écarquillent. Cet homme est agréable. Et même si ma bouche ne s’ouvre pas, il lit dans mes pupilles ce que je ne peux dire. Il ne sait pas ce que je suis, alors il n’éprouve aucune peur à rester proche de moi, me sourire, avant de rentrer chez lui en me souhaitant une bonne journée. Je lis sur ses lèvres à défaut d’entendre ses mots.


    Une bonne journée…

    J’aimerais qu’elle soit bonne mais je n’en suis pas sûr. Je ne suis jamais sûr des journées que je passe. Elles sont malheureusement mauvaises la plupart du temps. J’attends juste qu’elles passent, rien de plus. J’attends que la vie passe par moment. Cette attente qui se traduit parfois par des marques d’impatience sur mes poignets. Je pousse un soupir silencieux en me rendant jusqu’à ce garage, ce fameux garage où je pourrais potentiellement trouver du travail. 11h. J’ai pris mon temps pour me préparer, siroter mon café avant de partir. C’est ouvert. Alors je me permets d’entrer, et je frappe la carrosserie d’une voiture en réparation pour attirer l’attention du gérant de ce garage. Mon coup est assez fort, mais je ne peux pas juger du son, car je n’entends pas les bruits que je fais.
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    Epée et crocs acérés
    Et moi j'étais d'un métal
    Comme on n'en fait plus
    Comme on n'en fait pas
    Et si je ne suis plus métal
    Je suis, je le jure, létal
    PLes pastels sur sa chevelure devraient avoir une douceur d'arc-en-ciel en demi-teintes sucrées, apaisantes et adoucies. Apposées aux mèches blanches, elles devraient adoucir les courbes d'un visage déjà joliment ciselé, encadrer des yeux de biche.
    Sauf que Vorpaline a des reflets d'acier et d'abysse au fond de ses yeux de biche.
    Les pastels tout juste refaits de sa crinière n'y changent rien : en vrac sur sa crinière indisciplinée, les teintes se mêlent et s'emmêlent et trahissent le chaos de cette humanité qu'il n'a jamais investie.
    Epée, Vorpal l'est resté.

    Le fait est rarement si visible que dans son royaume d'acier. Autour de lui, le jour se lève et le métal chante. Pour une fois, ce n'est pas la musique qui réveille les voisins mais une sonate de fer à souder et de martèlement de pièces que l'on arrache, que l'on redresse. Une voiture surélevée grince des protestations alors que le mécanicien lutte avec ses défaillances – parce que c'est toujours un combat étrange, quand Vorpal entre dans la danse. Changer un phare est une escarmouche brève et bien menée. Les pannes plus complexes dans son esprit d'arme se font guérillas insidieuse, qu'il gagne d'expérience ou en démontant tout ce qui se trouve sur le chemin. Redresser des carrosseries pliées a la satisfaction outrageuse de l'estocade bien portée.
    Chaque panne est une bataille et il les gagnera toutes.

    Le coup le surprend en plein duel avec des câbles de freins. Il se redresse avec une fluidité inattendue pour un être né de métal – être tout de chair pâle comme le papier sur lequel on l'a couché et créé, les pastels doux de sa chevelure déstructurés de cambouis, attachés à l'arrache. Ses yeux sont plus noirs que l'huile qui macule ses mains quand il cherche la cause de ce raffut – cause qui n'est pas lui, une fois n'est pas coutume.

    Et la cause improbable d'un bruit plus fort que le sien se tient là. Humain. L'épée ne s'en souvient qu'après l'avoir pensé, qu'ici tout le monde porte un habit d'humanité. Le fait le surprend encore parfois. Il s'extirpe de sous le bolide qu'il réparait, ses outils déposés à portée de main pour quand il reprendra. La verveine qui s'attache souvent à ses pas a reculé face aux odeurs de métaux, s'est métissé du café qu'il boit trop et qui refroidit sur un établi.

    « Oui ! Je peux faire quoi ? »

    Les mots partent avec l'énergie désordonnée qui investit tout le garage. Et une fois qu'ils sont lâchés, la Création réalise – mieux vaut tard que jamais – que l'inconnu se tient là sans moto ni voiture en vue. Sans-gêne de compétition, l'arme se penche sur le côté pour ausculter la rue sans y trouver plus signe d'un véhicule. L'opportunité de se promener en dépanneuse ne devrait pas autant l'amuser. Elle le fait quand même.

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    La présence du type me fit presque sursauter – presque, parce que j’ai tout de même encore un peu de fierté et je ne veux pas me laisser surprendre. Mais voir un type débarquer sans prévenir, c’est toujours une aventure pour moi il faut dire. Ce type a les cheveux aussi clairs que les miens, et je penche la tête pour l’observer. Il a l’air vraiment, vraiment énergique. Autant que moi, si ce n’est même plus. Du moins c’est ce dont j’ai l’impression en l’observant sommairement, d’une première analyse. Cela dit, je ne suis pas très bon non plus pour cerner les gens, alors ça reste un problème.

    J’ai déjà envie de partir.

    Pendant un instant, je reste vraiment silencieux – c’en est presque amusant, cette blague – et immobile. C’est rare quand je vais de moi-même vers les autres et ça me perturbe assez il faut dire. Assez pour me dire : Mais bordel, qu’est-ce que je fous là, sincèrement ? Rester chez soi, réparer de nouveau chez soi, ça aurait été bien mieux ? Eh bien non, parce que j’ai besoin d’un endroit où travailler. Enfin, rien n’est dit après tout et puis ce type, s’il faut, est sympa. Je compte pas trop là-dessus il faut dire mais bon… On… sait jamais ? Pas que je veuille être sympathique, mais éviter de frapper le premier venu par contrariété ou parce qu’il m’a dit ‘non’ reste tout de même la meilleure des solutions.

    Finalement je penche la tête. C’est sûr que je me présente sans rien dans un garage, ça a de quoi étonner. Je le vois dans ses yeux, qu’il se demande vraiment ce que je fais là, sachant que je ne lui amène rien. Je ne suis pas autant gêné ou perturbé d’habitude parce que je n’en ai pas grand-chose à faire mais il faut dire que je cherche du boulot donc… C’est assez déstabilisant, sachant que je ne peux pas parler. Décidément, je me prends trop la tête pour ça alors que je ne devrais pas. Je secoue la tête et commence à signer pour lui parler, lentement. Je doute très sincèrement qu’il me comprenne.


    Je cherche du travail dans un garage. J’imagine que vous cherchez personne ? Mais je tente quand même… On sait jamais.

    C’est pas comme ça que je trouverais du boulot mais… Peu importe, hein ? J’observe rapidement le garage. C’est un endroit comme ça qu’il me faudrait. Dans tous les cas, j’irai ouvrir mon propre truc, qu’est-ce que tu veux que je te dise, si ça fonctionne pas. Je suis le Roi de la débrouille, on m’appelle Joe dans le milieu.  Après, j’avoue, dans un certain sens, qu’il est assez inimaginable pour moi de travailler avec quelqu’un. Je suis un éternel solitaire, je fuis les gens comme la Peste et me voilà, en présence de quelqu’un pour lui demander en gros s’il a pas besoin d’un coup de patte, sans vraiment lui dire directement. Juste, je cherche du travail.

    Communiquer avec quelqu’un, ça me demande tellement d’efforts. Je suis littéralement anti-gens, et si je peux ne pas vivre avec eux, c’est même parfait à vrai dire. Le pire c’est quand tu essaies, et que l’autre te regarde avec des yeux de merlans frits, plutôt l’air de te demander silencieusement « Pouvez-vous répéter la question ? ». Ca me fatigue le plus je crois. Je fais des efforts pour eux, ils n’en font pas pour me sortir du malaise évident dans lequel on se met tous dans un certain sens, si on y réfléchi bien.

    Je retiens un soupir, et m’oblige à rester là, à attendre la réponse de l’autre homme aux cheveux très clairs, comme les miens, au lieu de tourner les talons et partir pour aller m’isoler, comme d’habitude. Il faut vraiment que ça change et que je m’ouvre aux autres mais… C’est vraiment dur et compliqué. Pour un antisocial sourd et muet, ça l’est. Et franchement dans ce genre de moment-là, j’en ai plus que ras-le-bol d’être isolé d’une certaine façon. Pas pouvoir communiquer comme on le voudrait, ce genre de conneries. Puis finalement, levant un doigt pour signifier d’attendre, je sors mon téléphone. On va faire avec la technologie, en plus y a un correcteur qui pourra m’effacer ces vilaines fautes que je fais en temps normal. Pour une fois que ça me sert ce truc, parce que bon. Avoir un téléphone, c’est pour téléphoner. Et téléphoner quand tu es sourd, et incapable de parler, c’est pas très judicieux. Merci la fonction texte de ces petites choses bien utiles.


    Au cas où vous auriez pas compris, je cherche en gros du travail et je sais pas si vous avez besoin d’aide pour réparer des trucs. Donc je suis sourd et muet, mais je comprends quand vous parlez, je lis sur vos lèvres.

    Je lui montre ensuite l’objet pour qu’il puisse lire. Je me sens… Soulagé quelque part d’avoir finalement trouvé quelque chose pour parler avec mon interlocuteur sans avoir un dialogue de sourd. Humour. Puis je le reprends pour effacer ce qu’il y a marqué pour ensuite me présenter. C’est la moindre des choses non ?

    Je m’appelle Jab’.

    De nouveau je lui montre, un sourire naissant sur mes lèvres depuis quelques instants. Je commence tout simplement à me dérider, je me sens bien plus léger qu’à tenter de communiquer bêtement par les moyens du bord. Merci technologie, je te déteste souvent mais je sais t’apprécier. Jab. Un nom aussi bizarre que moi, diminutif de Jabberwocky. Mais oui. Tu m’en diras tant.

    Mais je crois savoir ce qui me tracasse et ce pourquoi je veux pas aller vers les autres justement. Cette crainte que j’ai à peu près à chaque fois que je tente d’aller vers quelqu’un, ou que quelqu’un vient vers moi. C’est à cause de quelque chose, d’une chose qui était avec moi dans le livre d’origine. J’ai toujours peur de me présenter, au cas où je croiserais quelqu’un du même univers que moi. J’ai vraiment pas envie. Surtout une personne en particulier. J’ai vraiment, VRAIMENT, pas envie. Je doute de rester calme si jamais ça arrivait, mais bon, il paraît qu’il faut prendre sur soi à ce moment-là. Bah. On verra bien si ça arrive.

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