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    Joyeuse retrouvaille

    Une nouvelle soirée de travail s’annonce et il est désormais temps pour toi d’aller relayer ton collègue. Quittant ton appartement, non sans te demander si cette fois encore, Seth comptait prendre la poudre d’escampette, quoique sa viré d’hier semble l’avoir bien calmé, tu ne met pas longtemps à arriver dans la ruelle où se trouve le bar où tu travail dernièrement. Saluant à peine le videur que tu dois remplacer, vêtu de ta chemise noir négligemment boutonné, comme à chaque fois. C’est que ce genre de fringue t’emmerde, tu détestes vraiment cela, tout comme la sensation de ces tissus contre ta peau. En cinq année, tu n’es pas parvenu à avoir totalement l’habitude, ou du moins, pas avec ce genre de vêtement que tu es obligé d’enfiler lorsque tu bosses ici… Clipsant ta petite étiquette sur la poche, tu t’enfonces à l’intérieur du bar, passant par le comptoir pour signaler ta présence avant de demander un boisson non alcoolisé avant de te caler dans un coin pour surveiller…

    Ce travail n’a rien de bien passionnant mais au final, il te ressemble, similaire à celui que tu as toujours fait, lorsque tu te trouvais encore en Enfer. Le brouhaha du bar ne te dérange nullement, quoiqu’il est parfois trop assourdissant pour toi, mêlant à cela la musique craché par les enceintes qui se trouve ci et là, dans des coins du bar, afin que toute la salle diffuse la musique. Certains ont l’air d’être déjà bien chaud et pour cause, la soirée est bien avancé et le bruit de chahut, à une table un peu éloigné de toi, attire ton attention. Visiblement, la soirée va déjà mal débuté pour toi et tu lâches un grognement étouffé s’échapper de ta gorge. Si au début tu ne voulais pas intervenir, tu décides de t’approcher légèrement pour pouvoir mieux observer et entendre…

    De là où tu es, tu ne peux voir totalement les visages de ceux qui semblent avoir pris pour cible une personne en solitaire, mais ton instinct te dit que ces gars sont des fouteurs d’emmerdes, d’autant qu’ils semblent plutôt bien arrosé… En y repensant, il y a même pas trois jours de cela, c’est ton cher colocataire improvisé qui foutait le merdier ici, avant d’être jeté dehors et tabassé. N’ayant aucune envie de devoir ramasser encore un ivrogne en lambeau, tu décides d’intervenir directement…

    Y a-t-il un problème ?

    Ces formulations, c’est qu’elles t’arracheraient presque la gueule, mais tu n’as pas eu le choix d’apprendre à maîtriser tes approches qui étaient bien trop direct avant au goût de tes supérieurs, toutefois, ton physique atypique ne tarde jamais à faire son effet et lorsque l’un des types lève la tête vers toi, tu vois bien que ta présence le met mal à l’aise, l’aurais-tu déjà croisé ? Probablement un poivrot que tu as déjà dégagé ou à qui tu aurais foutu une raclé, en tout cas, il cherche à attirer l’attention de ses potes, probablement pour décamper en vitesse, ce qui t’arrangerait au fond, au moins ton travail aura été vite fait, sans avoir besoin de montrer davantage les crocs...
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    J'avais décidé de fêter la bonne nouvelle qui venait de m'arriver. J'avais enfin un petit travail fixe dans le domaine que je souhaitais. Ce n'était pas le boulot le mieux payé du monde, mais cela restait malgré tout potable. J'étais devenu photographe pour un magazine de mode.
    Dit comme cela, ça semblait génial. En réalité, mon rôle était bien moindre, plutôt médiocre même. Dans un premier temps, j'allais surtout observer, assister. Pas la grande joie. Mais j'allais pouvoir photographier les mannequins moins connus ou remplacer un photographe malade. C'était toujours mieux que rien !

    Ainsi, ce soir, je m'étais décidé à sortir. Je n'avais pas spécialement fait d'effort vestimentaire – à quoi bon ? – et je m'étais rendu dans un bar. Je ne sais pas trop quelle mouche m'avait piqué. Pourquoi est-ce que je faisais cela ? Ce n'était pas réellement dans mes habitudes. Peut-être était-ce la solitude qui me pesait ? Peut-être avais-je besoin de faire des rencontres ? Peut-être est-ce que je me disais que l'alcool allait m'aider ? Dans tous les cas, je m'étais retrouvé à une table avec d'autres gars, un verre à la main d'une boisson beaucoup trop forte et sucrée pour moi. Mais les hommes avec qui je me trouvais commençaient à être lourd. J'avais voulu m'esquiver, partir, sortir prendre l'air, voire même rentrer chez moi, mais c'était comme s'ils me forçaient à rester. Plus je leur disais que je ne voulais pas rester, plus ils devenaient chiant. J'aurais sûrement mieux fait de ne pas prendre de pinceau et de leur dire clairement que je me barrais. Mais bon. Vu mon état actuel.... Réfléchir devenait presque pénible.

    C'est alors qu'une voix différente se fit entendre. Je relevais la tête et reconnu le jeune homme. Comment ne pourrais-je pas reconnaître celui que j'avais voulu comme modèle. Quant aux autres, je les vis hésiter un instant. Rester et dégager l'homme aux cheveux de neige ou partir gentiment sans créer d'histoire. Ce fut la deuxième option qu'ils choisirent. Sans doute désiraient-ils pouvoir revenir ici un autre jour. Et pour cela, il valait mieux être coopératif.

    La table se libéra. Un soulagement. J'abandonnais mon verre sur la table pour me redresser et faire face à Cerbère. Un grand sourire joyeux fendait mes lèvres.

    -Merci !

    Accompagnant mes mots, je fis un pas dans sa direction pour le prendre das mes bras dans un câlin improvisé et inattendu. C'est seulement une fois que je le sentis contre moi que je réalisais que je tenais le gardien des enfers. La situation me fit rire. Un rire léger et dénué de toute moquerie. Je finis par le lâcher.

    -Cerbère, je suis content de te voir. J'ai l'impression que cela fait une éternité ! Tu as bien reçu la photo que j'ai apporté ? Je l'ai déposé chez toi il y a .... hum.... Heu.... je ne sais plus ! Mais je l'ai fait ! Alors, tu en penses quoi ? Je te l'ai dit que cette image serait magnifique ! En plus on te reconnaît à peine, si cela te posait problème, eh bien.... Il n'y en a presque plus du coup !

    Je me rendais compte que je parlais trop. Ce que je disais était pratiquement décousu. Et pourtant, je n'arrivais pas à m'arrêter de parler.

    -Tu m'accompagnes pour boire ? Je n'ai pas envie de rester seul et puis j'avais bien aimé ta compagnie. C'était court, c'est sûr. Mais voilà. Allez, tu veux bien ?

    Comment allait-il bien vouloir ? Je devais être tellement chiant ! J'avais l'impression d'être spectateur de la scène et non pas d'être acteur. Bon sang ! C'était quoi qu'il y avait dans leur boisson ! Je préférais les miennes à l'époque, elles étaient plus douces et meilleures à mon sens.
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    Ils s’éloignent sans demander leur reste, te permettant ainsi de ne pas avoir besoin d’intervenir plus que nécessaire, mais tu ne t’attendais sûrement pas à connaître la personne qui était victime de l’harcèlement de ces types. Désormais debout face à toi, presque aussi grand que toi, tu reconnais directement son odeur, mais également son physique que tu n’as pu oublier. Prêt à reculer d’un pas pour rompre cette soudaine proximité, tandis que le photographe te remercie, tu n’eus le temps de dire quoique ce soit que ses bras t’entourent désormais, faisant écarquiller tes yeux sous l’étonnement. Tes muscles se crispent automatiquement à ce contact, un frisson désagréable remontant le long de ta colonne vertébrale. Tu n’apprécies toujours pas ce genre de contact, encore moins avec les humains et tu aurais aimé te dérober en vitesse.

    Mal à l’aise par cette proximité, tu cherches à moyen de le faire lâcher, mais il semble accroché à toi comme une sangsue. Fort heureusement pour toi, l’étreinte se termine et il te lâche enfin, après un rire dont tu ne comprends pas l’origine, un flot de parole sort de la bouche du rouquin sans que tu ne puisses rien faire pour l’arrêter. Parlant sans s’arrêter au point que tu ne parviens même pas à tout enregistrer, tu cherches désormais un moyen de le faire taire, de le calmer... Il parle trop… Il est trop près… C’est désagréable… Et elles s’éveillent à leur tour, te faisant grimacer, retenant un grondement. Et autour, certains observent, intrigués, d’autres amusés. Tu es connu à force ici, les gars de ton patron venant souvent boire dans ce bar. Sale situation…

    Ta tête commence à bourdonner de toutes ces voix que tu tentes désespérément de chasser, mais le voilà qui revient à l’assaut, toi qui avait espéré qu’il ai terminé de parler, c’était trop espérer. Il t’invite maintenant à boire en sa compagnie et tu remets une distance de sécurité entre lui et toi, essayant de calmer ton esprit à nouveau ébranlé. Pourquoi cet humain provoque tant de trouble chez toi ? C’est irritant… Puis ses paroles, tu ne parviens à les comprendre, à moins que tu ne souhaites pas les comprendre tout bonnement. Comment peut-on apprécier ta compagnie ? Toi qui pourtant parlait à peine, ce jour là, te contentant de grogner avant de prendre pratiquement la fuite. Non, cet humain est étrange et au fond, il t’effraie…

    Je travail, je ne peux pas boire en service.

    Menteur… Tu es bien capable de boire pendant ton service, tu l’as déjà fait, après tout, tu tiens bien l’alcool et surtout, parce qu’il est rare qu’on te refuse un verre sans risquer que tu ne montres les crocs au barman, mais là, tu te caches derrière cette excuse bidon pour tenter d’échapper un peu plus à cet homme.

    S’il n’y a plus de problème, je dois y retourner.

    Tu tentes de t’esquiver, de façon pitoyable, soyons honnête, tu as juste peur de rester encore en face de ce type et préfère fuir. Tu es devenu bien faible, Cerbère, mais ces maudites voix ne t’aident pas à y voir plus clair...
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    Il avait remis une certaine distance entre nous. Me répondant à peine, il s'esquiva. Des sortes d'excuses. Quoi ? Ah non, non ! Je ne voulais pas être rejeter de la sorte ! Je fis la moue, comme un gamin de 5 ans à qui on a refusé de donner une sucette. Les mains posées sur les hanches, je le fixe.

    -Tu peux au moins boire un soda ou même de l'eau, non ?

    J'efface rapidement cette expression enfantine de mon visage, pour lui offrir un demi sourire.

    -Et puis, je n'ai pas trop envie que d'autres gars lourd comme les autres reviennent. A moins que comme ça, tu reviennes vers moi pour me sauver une nouvelle fois ? Hummm... ce serait presque tentant à vrai dire !

    ... Je l'avais dite à haute voix cette dernière phrase ? Ah... Mais pourquoi ? Elle aurait du rester dans ma tête ! Je me détourne une seconde de lui pour prendre mon verre sur la table où je l'avais posé. Je bus une grande gorgée, finissant ainsi mon verre. Boire... pour oublier ? C'était peut-être le cas là.
    Et comme mon verre se trouver maintenant aussi sec que le désert, il m'en fallait un nouveau.

    -Allez, viens avec moi. Tu pourras toujours travailler même si t'es à côté de moi !

    Je me mordis l'intérieur de la joue pour me taire pour la suite. Au moins cette fois-ci, mes pensées restèrent en moi. Si elles étaient sorties... J'aurais alors aimé qu'il me dévore comme le chien des enfers qu'il est sait le faire.
    Je lui saisis le bras, mais sans être trop brusque, et je le tirais vers le bar où je pris place, le libérant alors.

    -Tu me conseilles quoi ? Tu bosses ici, donc tu dois bien savoir ce qui est meilleur qu'autre chose. Je te fais confiance.

    Un nouveau sourire, une voix qui se trouvait même être un peu plus suave. C'était le fait d'avoir été ragué lourdement juste avant qui me rendait comme ça ? M'enterrer six pieds sous-terre, ce serait une très bonne idée, tiens !
    Je revenais alors à mon tout premier sujet. Le garçon à mes côtés ne m'avait absolument pas répondu sur ça. Et ma réponse, je la voulais.

    -Alors cette photo ? Tu m'as pas dit encore ce que t'en pensais !

    Qu'il ne me dise pas qu'il ne l'avait pas reçue. Je l'avais déposée personnellement chez lui.
    Je le fixais, attendant sa réponse. Cette fois, il ne pourrait pas esquiver. Je le ferais chier avec autant de fois qu'il le faudra. Je le collerais comme un t-shirt mouillé nous colle à la peau après avoir été trempé par une pluie torrentielle. Pourquoi ai-je pensé à cela ? Je l'imagine maintenant dans une telle tenue. Mon esprit se brouille. Je rougis presque et j'esquive son regard suite à cette pensée.
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    Il est lourd, il ne te lâche pas. L’alcool le rend insistant, tactile… Trop tactile ! Tu es tendu, tu aimerais pouvoir fuir en vitesse cet enfers, cette situation des plus gênantes, retourner bosser et garder tes distances, mais il l’entend pas de cette oreille, le rouquin. Il insiste encore, persiste et finalement, alors que sa langue est un peu trop délié, même si tu ne sembles pas y prêter réellement attention, toi qui est habitué aux poivrots un peu trop chiant, il vide son verre, se lève et t’embarque sans ton consentement. Tes yeux s’écarquillent, tes muscles se tendent davantage, tu voudrais te dégager de là et en vitesse, mais tu es pris au dépourvu et te voilà embarqué comme un vulgaire petit toutou tenu en laisse !

    T’as le temps de rien faire, de rien dire, il ne semble vouloir écouter de toute manière, il semble dans son petit monde, sur son petit nuage. L’alcool l’a amené bien loin de la terre ferme, il se sent probablement pousser des ailes, une sensation que tu n’es encore jamais parvenu à ressentir tant l’alcool te fait peu d’effet, à moins de réellement forcé mais tu n’es encore jamais aller jusqu’à ces limites.

    Il se pose au comptoir, te libère enfin et tu t’empresses de remettre de la distance entre toi et lui, croisant les bras sur ton torse, reculant d’un pas pour te caler contre le comptoir, au moins là il ne pourrait pas remettre le grappin sur toi ! Une chance que tu es l’ouïe fine en tout cas, tu peux l’entendre malgré le brouhaha assourdissant des lieux. D’ailleurs il souhaite que tu l’aides à choisir, pourquoi le ferais-tu ? Tu lâches un grognement d’agacement qu’il ne parviendra pas à entendre puis finalement, tu soupir. Si avoir un verre entre les mains peut lui permettre de se taire alors ça sera au moins cela de gagné ! Tu fais signe au serveur, commandant la boisson que tu as l'habitude de prendre, un alcool fort et pas mal sucré. Pour toi, tu ne prends rien, t’es en service après tout, enfin c’est l’excuse bidon que tu t’es trouvé mais nul doute qu’il insistera encore ou reprendra son air boudeur qui ne t’a pas échappé tout à l’heure…

    Les paroles de l’homme tourne à nouveau dans ton esprit, ta mâchoire se serrant à mesure que les mots te reviennent à l’esprit. Pourquoi l’as-tu aidé au final ? Car c’est ton boulot évidemment ! T’as dû dégager les gêneurs pour qu’un client soit tranquille, mais il a évidemment fallu que ce client soit lui ! Et qu’en plus de cela, il ai bu un verre de trop ! Mais ne viens-tu pas de lui commander un verre d’alcool encore ? Soudainement, tu regrettes amèrement ce choix et déjà le verre arrive sur le comptoir pour se poser devant le roux. Tant pis… Foutu pour être foutu…

    À nouveau, il te questionne, sur cette maudite photo dont il ne cesse de te parler. Évidemment, tu l’as vu, même si tu ne t’es pas étendu davantage sur le sujet, après tout, c’est pas ton truc la photo, t’as déjà eu beaucoup de mal à comprendre comment un décors pouvait se retrouver là sans avoir été gravé.

    J’en sais rien, j’devrais dire quoi ?

    En fait, ça t’agace, t’es incapable de lui répondre et t’as pas envie non plus de poursuivre sur ce sujet. C’est pas ton sujet, en fait t’as aucun sujet, tu sais pas forcément grand chose car tout cela ne t’intéresse pas car pour toi ça serait mettre une patte en trop dans cette vie humaine que tu détestes tant. Tu grondes intérieurement, sale réflexe lorsque tu songes à ce genre de chose… Finalement, tu craques, tu commandes à boire, la même chose que t’as pris pour le pot de colle près de toi. Le barman semble hésiter à te servir alors que t’es en service, mais vu le regard que tu lui décroches, il s’empresse de te servir avant de risquer de te mettre sur les nerfs. À peine le verre arrive-t-il vers toi que tu le descends d’un seul coup avant de reposer le verre un peu brutalement sur le comptoir. C’est que ça fait du bien par où ça passe ! Puis, sans même regarder l’autre, tu décides de délier ta langue, mais pour quelques mots seulement, après tout, il faut pas non plus te demander l’impossible !

    Tu fiches quoi ici sinon ? T’as pas la gueule de quelqu’un qui boit beaucoup…
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    Il me commande un verre et je règle l'addition immédiatement. Hors de question de laisser traîner ça ou bien que le jeune homme paye pour moi. Le verre arrivant, je m'en saisis et bu une gorgée. Ce n'était pas mauvais mais... très sucré. Le lendemain allait être douloureux pour les cheveux. Je sentais bien que je n'allais pas supporter toute cette quantité bue. Et pourtant je n'avais pas avaler grand chose comme alcool ! C'était bien triste de ne pas tenir.

    Cerbère me répondit. Je tournais la tête vers lui pour observer son visage. Avec la pénombre du lieu et mon taux d'alcoolémie, ce n'était guère évident. Mais au son de sa voix et la teneur de ses propos... Il n'y comprenait rien.

    -Ben, je sais pas. Dit moi si t'aimes ou non. C'est déjà pas mal. Où si tu trouve ça joli ou non. Tu dois savoir ce que t'aime ou pas ? Non ?

    Ah... C'est vrai qu'il m'avait dit ne pas aimer son corps. C'était dommage. Parce qu'il était plutôt pas mal son corps. Mais c'est vrai que pour le chien des Enfers, ça ne devait pas être joyeux de se retrouver dans cette situation.

    Je le vis alors se commander un verre. Un large sourire étira mes lèvres. Alors comme ça, il craquait ?

    -Tu m'avais pas dit que tu ne pouvais pas boire en service ?

    Je ris un peu, sans arriver à me retenir. Je bus une nouvelle lampée pour camoufler cela. Le jeune homme me posa une question. Il me sembla d'un coup bien curieux, lui à qui j'avais soutiré des informations à force de questions longuement répétées et insistantes. La petite huître qu'il était commençait donc à s'ouvrir ? Allais-je avoir droit à voir sa perle ? .... Mais quelle perle ? ... C'était quoi ces pensées ? Je secouais doucement la tête et le regardais à nouveau pour lui répondre.

    -J'ai été embauché comme photographe ! C'est fixe. Je n'aurais pas à voguer de branches en branches comme avant. Enfin, si je peux toujours pour gagner un petit peu plus. Mais ce sera plus sûr maintenant.

    Rêvais-je ou bien mes propos devenaient de plus en plus farfelus ? Heureusement que je n'étais pas trop en état de réfléchir longuement sur cela...

    -Du coup, je voulais fêter ça ! Mais boooon... Je ne me voyais pas dire à mon chef « Hé ! Venez fêter ça avec moi ! » ça le fait pas vraiment. Et comme je n'avais pas trop de gens à qui le dire... ben... hum... voilà... Je me suis dit qu'au pire je rencontrerais bien des gars mais... C'était pas terrible. Sauf toi. Mais je t'ennuie pendant que tu travailles, c'est ça ?

    Je marquais une pause, bu à nouveau. Boire me permettait de penser à autre chose. De m'occuper l'esprit avec juste l'idée d'avaler le liquide. Et ainsi, je ne fixais pas mon interlocuteur. Je regardais ailleurs un instant. Pourquoi est-ce que d'un coup je n'osais pas le regarder. Peut-être que je me rendais compte que je parlais vraiment trop. Déjà de base, je semblais bavard... Mais là...
    Je passais une main sur mon visage. J'étais irrécupérable.
    Finalement, je jetais un coup d'oeil vers. Je regardais dans sa direction, mais sans le fixer lui. Je fuyais d'une certaine façon son regard.

    -Tu finis quand d'ailleurs, ce soir ?

    Simple curiosité, mais mêlé à un brin d'intérêt que le jeune homme éveillait en moi. Je devais bien me l'avouer.
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    Tu t’es contenté de hausser les épaules à sa question. Tu ne parviens à dire si tu aimes ou non sa photo. Tu as également grogné, face à sa remarque lorsque tu as finalement commandé. Il parle beaucoup, il parlait déjà beaucoup en temps normal mais là, ses propos semblent encore plus difficile à cerner tant il parle et s'emmêle. L'alcool ne l’aide en rien là dedans, certains sont fait du même bois que toi, ils tiennent l'alcool sans problème et d'autres, probablement de plus faible constitution ou de simple tolérance, se retrouvent dans le même état que le rouquin. Pitoyable… Enfin il est là pour fêter son nouveau boulot, voilà ce que tu retiens de son long blabla.

    Il ne voulait pas boire seul, il voulait fêter ça mais visiblement il ne connaît personne. Il vient à l'aveuglette pour se trouver des copains de boisson mais se fait finalement emmerder, typic… Ce n'est pas le premier à faire cela et ça ne sera pas le dernier, après tout, tu les vois défiler, ce genre de mec…. Ils ne t'intéressent pas, aucun ne t'intéressent, enfin non… C'est faux… Tu as quand même ramasser un ivrogne dans le caniveau, fraîchement arrivé ici, pour pas qu'il crève comme une merde. Bien sur, ce con n'est pas un humain mais un dieu égyptien, quoique tu n’es pas sur que cela soit mieux au final… C'est qu'il est agaçant, envahissant… Bref, tu as hâte de pouvoir t’en débarrasser et en vitesse, ça t'apprendra à avoir un peu de pitié pour les déchets, de toute manière tu ne comprend toujours pas ce qu'il t’est passé par la tête ce jour là…

    Tu dégages ces pensées rapidement de ton esprit, le photographe alcoolisé s’intéressant désormais à quand tu termineras ton travail. Un rapide coup d’oeil sur ton téléphone que tu as pris avec nonchalance dans ta main pour fixer l’heure un instant, puis tu le ranges à nouveau, sans chercher à regarder l’homme, pour quelle raison ? Il t’agace… Oui, ça doit être pour cela. Puis pourquoi lui offrirais-tu le moindre regard ? Ce n’est qu’un humain après tout ! Un humain insignifiant, comme ceux que tu méprises tant alors, pourquoi es-tu en train de lui taper la causette ? Pourquoi l’as-tu suivi, lors de votre première rencontre ? Parce qu’il ne t’a pas laissé le choix, mais là, tu as le choix, le choix de le planter ici pour retourner bosser en te faisant royalement chier, mais non, tu lui tiens compagnie, que tu le veuilles ou non…

    Dans deux heures.

    Tu lâches ces mots sans le moindre plaisir, comme si tu les crachais presque. Pourquoi veut-il savoir cela de toute manière ? Ta méfiance revient au grand galop, quoiqu’elle ferait mieux de rester constante, après tout, tu te relâches trop, Cerbère, tu laisses trop cet humain s’approcher de toi et tu n’aimes pas ça… Il faut que tu tentes de mettre de la distance, non… Tu dois la mettre impérativement, arrêter de jouer les chiens un peu trop curieux ou de trop te fondre dans le monde des hommes, tout cela à cause de la maudite enveloppe dans laquelle tu te trouves. En réalité, tu es perdu, totalement perdu, et c’est à cause de ce type et de sa façon de t’avoir accosté et collé depuis que vous vous êtes rencontré.

    Tu détournes le regard, tu gardes toujours cette distance de sécurité, tu dresse à nouveau des remparts entre toi et lui. Les bras croisés, ton regard se perd dans la salle que tu surveilles d’un oeil, après tout, tu es payé pour cela…

    Tu ferais mieux d’arrêter de boire et de rentrer chez toi.

    Tu le congédie comme un gamin mais en même temps, c’est la seule chose que tu ai trouvé pour le dégager. Espérons que l’alcool le rende raisonnable, ou non d’ailleurs...
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    Je le vis prendre son téléphone avant qu'il ne me réponde. Deux heures encore... C'était long. Je finissais mon verre sans m'en rendre compte. Le liquide coulait tout seul, même si ses effets se faisaient ressentir par la suite. J'écartais le verre d'un geste de la main. Puis Cerbère me donna un conseil. Je clignais des yeux pour ensuite le fixer. Un nouveau sourire naquit sur mes lèvres.

    -Ohoh, tu t'inquiètes pour moi ? Ce serait presque mignon...

    Ce n'était peut-être pas le cas, mais j'avais sauté sur l'occasion de le taquiner de façon tout à fait naturelle.
    D'une certaine manière, l'ancien chien avait raison. C'était triste de déjà partir. Mais qu'est-ce qui pourrait me faire rester ? L'envie de rester avec ce jeune homme ? Certes. Mais il travaillait... Et en quoi cela était-il dérangeant ? Il semblait s'ennuyer comme un rat mort. Et passer de chien à humain puis à rat... non, ce n'était vraiment pas agréable ! Je ne pouvais même pas imaginer ce qu'il pouvait ressentir ! Ah ... mais... qu'est-ce que je raconte, il était toujours humain. Bon sang. La prochaine fois, je reste au soft. Cela me donnera moins de migraine et de casse-tête mental !

    -Mais si je pars, tu vas t'ennuyer, non ?

    Ou pas. Peut-être qu'une bagarre allait éclater et qu'il devrait intervenir. Peut-être qui serait accoster par quelqu'un d'autre. Peut-être avait-il déjà quelqu'un d'autre en fait ! Étrangement, cette pensée me refroidit presque d'un coup. J'y pensais seulement maintenant. Mais si c'était le cas, cela pourrait expliqué son caractère froid et distant. Autant lui demander pour être fixé, mais... Mais en faisant cela, j'allais paraitre insistant, non ? Ou juste curieux. Ou bien les deux. Et puis, est-ce que ça se faisait ? Mais la question me brûlait maintenant les lèvres.

    -Au fait, tu es avec quelqu'un ?

    Je le regardais dans les yeux. Les mots avaient fusé au moment même où je cédais à l'envie de les dire. Cerbère ne semblait pas m'avoir répondu. Avait-il grogné ? Difficile à dire. L'absence de réponse... Comment je devais le prendre. Un oui, un non ? Un peu importe ?
    Je détournais le regard. Qu'est-ce que je pouvais être crétin. Ça m'a avancé à quoi tout ça ? Je poussais un léger soupir, fatigué. La tête commençait à me lancer, le bruit m’assommait. Je me frottais la nuque avec la paume de la main avant de lâcher :

    -T'as raison, je ferais peut-être mieux de rentrer...

    Puis je me levais. Ou du moins, j'ai essayé. Aussitôt debout, le douleur fut plus atroce. Une nausée se fit sentir sans pour autant être libérée. Ma tête me fit plus mal encore. Je fermais les yeux alors qu'un flash de lumière blanche m'aveuglait. Pourtant il n'y avait pas de telle lumière ici. Mes jambes tremblaient. Elles étaient comme faites de coton. Puis n'étais-je pas simplement en train de tomber ? Je n'avais pourtant pas bu beaucoup. Ils mettaient quoi dans leurs alcools ? Sérieusement ! Je préférais celle de mon époque pour le coup ! Je n'avais eu aucun souci avant !
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    Tu grogne à sa remarque, tu grogne à sa question. Tu grogne constamment, rappelant sur tu n'es rien d'autre qu'un animal, un chien, mais cela te convient, c'est ce que tu es, c'est ce que tu veux rester… T’a-t-il seulement entendu répondre à sa question étrange par ton grognement ? Tu n'en sais rien, tu t'en moques, tu fuis son regard, tu fuis sa question idiote. Tu es un chien, tu ne peux avoir qui que ce soit ! Tu es la possession de Devil, son fidèle cabot. Tu lui obéis, tu le serres, tu lui es fidèle, voilà la seule chose que tu es, un gentil chien docile comme on t’a toujours demandé d'être. Pas de place pour les sentiments humain, tu n’en es pas un, tu n’en seras jamais un, tu ne le souhaites pas, ils te répugnent. Mais alors, Cerbère… Pourquoi parles-tu avec cet humain ? Pourquoi perds-tu du temps avec ? Tu enrages intérieurement, face à cette question. Tu n'en sais rien, ça t’agace salement et t’aimerais pouvoir prendre tes distances mais impossible ! Il est là, bien là, t'as aucune raison de l'esquiver hormis de serrer les mâchoires en espérant qu’il se casse bientôt !

    Comme si le ciel t'avait entendu, le voilà sur le départ et tu ne lui offres aucun regard. Intérieurement tu es soulagé mais ton instinct te dit de tourner la tête et tu t’exécute au bon moment lorsque le roux commence à chuter, l'idiot ! Tu le rattrapes juste à temps, ton corps ayant bougé suffisamment vite pour que tu le rattrapes dans tes bras. Autour de vous, des regards intrigués que tu cherches à ignorer. Tu étouffes un grognement en le faisant de redresser. Un regard vers le barman et tu entraînes l'imbécile alcoolisé avec toi pour lui faire prendre l'air, ça ne devrait pas lui faire de mal…

    Histoire de ne pas attirer les regards, car tu déteste cela, tu l’entraînes par la porte arrière du bar. Traversant l’arrière pièce en le soutenant sans trop de difficulté, vous arrivez finalement dehors et tu lâches l’homme sur la marche pour qu’il puisse s’asseoir. L’air frais de la nuit vient directement caresser ton visage, ce qui n’est pas désagréable après avoir supporté la chaleur de l’intérieur, quoique, autrefois tu étais habitué à cette chaleur qui était bien pire que celle-ci, en Enfers, mais justement, elle était différente, plus agréable… Laissant ce souvenir de côté, tu plantes ton regard vairons sur le roux.

    Bois pas autant si t’es incapable de tenir sur tes jambes après.

    Lâches-tu presque avec mépris et exaspération. C’est que tu as autre chose à faire que de devoir jouer les nounous à tout va, tu as assez de l’autre idiot chez toi, si en plus tu dois t’occuper de celui-ci, t’es foutu ! De plus, qui sait si des pions de Lucifer ne se trouvaient pas dans la salle ? Cette simple idée manque de te hérisser le peu de poil que tu possèdes avec ce corps humain.

    T’arrivera à rentrer chez toi ou faut t’appeler quelqu’un ?

    Malheureusement pour lui, il en va aussi de ton devoir de t’occuper de ce genre de problème, afin de ne pas troubler la tranquillité des autres clients, même si ça te fait chier, même si te retrouver seul avec lui dans la rue te met mal à l’aise.
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    Des bras me rattrapent et je me laisse aller contre l'homme. Je n'avais encore jamais été aussi proche de lui. Cette pensée... Je n'arrivais pas à savoir si elle me rendait heureux ou si elle me gênait. Pourquoi est-ce que je désirais tant être avec lui alors qu'il me fuyait presque. A moins que le fait qu'il me fuit, c'était cela qui me plaisait ?

    Cerbère m'aida à me redresser et m'emmena avec lui. Soutenu, je n'avais presque pas d'effort à faire. J'avais l'impression de flotter. Etait-ce un rêve ? Humm... Le mal de tête me faisait douter. Non, ça ne l'était pas. Quant-à mes sens, ils revenaient doucement.

    Puis on se retrouva dehors. L'air frais me fit du bien. Je m'en rendais compte tout de suite. Il me laissa m'asseoir sur une petite marche, ce que je fis. Je portais les mains sur mon visage. Je sentais toujours le contact que j'avais eu avec lui. Mais cette sensation commençait à disparaitre. A la place, le froid se faisait sentir. Je frissonnais. J'avais la chaire de poule. Mais mon esprit revenait à la raison. J'avais du avoir l'air tellement ridicule... Moi, un ancien héros grec... Moi, le fils d'Achille... C'était pire que honteux.

    Il avait raison, je n'aurais pas du boire autant en sachant que je trouvais cela fort. Mais le goût restait pas mal. Et puis... comment aurais-je pu savoir que mon corps ne supporterais pas cela ?
    Je fermais les yeux un instant. J'inspirais lentement avant d'expirer avec la même lenteur. Oui, ça semblait aller mieux en effet. Mais je préférais rester encore un peu assis. Je le lui dis.

    -Ça devrait aller, je crois. Mais je vais rester là encore un peu si tu veux bien.

    Je n'osais plus parler. Et puis, j'aurais dit quoi ? A part me couvrir davantage de ridicule, ça n'aurait rien arrangé. Le silence commençait à s'installer. Il me pesait, étrangement. Je finis alors par me lever. Je me retournais pour lui faire face et lui souris. Je lui tombais alors presque dans les bras, mais d'une façon plus ou moins contrôlée cette fois. Je ne sais pas trop ce qu'il m'a pris à ce moment. Je lui murmurais un « merci » pour s'être occupé de moi. Puis je posais mes lèvres sur les siennes. Le baiser était léger alors que mes joues se coloraient de rouge. Je reculais rapidement, descendant les marches. Je lui fis un signe de la main avant de disparaître dans la rue, le laissant là avec ses pensées, tandis que les miennes se bousculaient dans ma tête. Après ce que je venais de faire, je n'étais pas certain de le recroiser un jour ou d'être bien accueilli...
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