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    Anonymous
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    Conflit familial
    Le monde est en guerre. Un coup d’état a eu lieu. Le pouvoir en place à changer de main. Tout est dans un vent de changement. La quarantaine est encore si proche dans ton esprit. Il te faut voir ton père, maintenant. Discuter avec lui, savoir de comment il vit tout cela. Est-ce qu’il a prévu de joindre l’un des camps pour Amassia ? Est-ce qu’il ne va pas mettre stupidement sa vie en danger ? Est-ce que … Non arrête tes questions pour le moment et avance.

    Les interrogations supplémentaires seront face à lui, se prendre la tête avant ne changera rien au monde, ni à la situation. Dire que tu as encore en tête de manière si fraîche votre première rencontre, ce coup de cœur que tu as eu pour ton petit frère de cœur et cet homme qui est ton Père, lui qui ne t’a pas encore donner de nom, mais que tu espères le fera un jour. Là, pour le moment, tu as surtout la peur au ventre, tout se passe trop vite en ce moment, les choix sont à prendre rapidement et tu as peur des futures conséquences.

    L’air et frais et la nuit commence tout juste à englober la ville, mais cela reste le meilleur moment pour aller lui parler. La nuit porte conseil. Plus sérieusement, c’est surtout un moment que tu penses être approprié pour ne pas empiéter sur la vie active de ton auteur. Tu as aussi espoir qu’Amassia soit couché, pour ne pas flancher dans tes convictions, parce que tu as aussi des failles, mais que tu as déjà choisi ton camp. Que tu ne veux pas avoir le regard d’un enfant sur toi pour juger de cela, c’est stupide, surtout qui s’en fiche ? Plus sérieusement, c’est surtout un moment que tu penses être approprié pour ne pas empiéter sur la vie active de ton auteur.

    La ville va gronder bientôt sous le conflit et cela te fatigue d’avance. Tout va changer comme l’actuel changement de personne au pouvoir. Devant la porte de Perrault, tu hésites, puis décides de simplement frapper sans faire d’histoires. Il a dit que tu pouvais venir quand tu le souhaites. Tu ne sais pas si assez de temps est passé pour qu’il accepte ton aide, mais le temps n’est pas à se poser ce genre de question-là. Plus tard peut-être, mais pour le moment, tu dois surtout savoir.

    Le monde est en train de changer et toi, tu es là face à une porte avec rien dans les poches juste le regard triste sur ce dit monde. Les humains sont un peuple bien chiant avec certain de leur conflit.

    Codage par Libella sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
    Charles Perrault
    Charles Perrault
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    Tout change en ville depuis quelques temps. Le Maire a été destitué, un autre a pris sa place, le pouvoir est passé d'une main à une autre et la Colère se distord, prend de l'ampleur, monte et monte dans les corps ou les cœur et crée déjà des émeutes, des éclats qui divisent la population. Irae, Ordre, Sans-Avis... Ça ne lui plaît pas à Charles de devoir faire un choix, d'être obligé de combattre quand il n'en a pas envie, de blesser les autres, soi-même, d'imaginer que certains sans doute seront tués ou brisés au plus profond d'eux pour la volonté d'un homme désireux simplement de tenir les cartes entre ses doigts tout en prétextant quelque chose de meilleur. Meilleur pour qui ? Lui en tant que nouveau maire ? Faut bien avouer que changer de statut accorde quelques privilèges. Eux la population ? Pour ceux qui s'accordent à ses idées oui, bien sûr, c'est ainsi que fonctionne toute dictature, les alliés sont récompensés, les ennemis réprimés, le reste du peuple subit en serrant les dents parce qu'il n'y a que ça à faire, attendre attendre et attendre.

    Attendre la Paix, la cessation de la guerre.
    Attendre que tous ces fous reviennent à la raison.
    Attendre que le monde se calme et cesse de hurler.
    Attendre, attendre encore, attendre toujours, espérer trop fort.

    S'accrocher à l'espoir d'un avenir plus clair où élever un tout jeune enfant.

    C'est à ça qu'il pense chaque jour Charles alors qu'il sait qu'il a une décision à prendre, à ce monde et à cet enfant qui babille dans son couffin, abandonné au milieu de la salle à manger. Toujours la même chose quand il se couche le soir, quand il se lève au matin, quand il s'en va pour un jogging ou même quand il danse. Son professeur le trouve moins concentré ces derniers temps, il a raison, hier encore il a manqué se briser un os suite à une mauvaise chute parce qu'il réfléchissait trop. Et ça peut paraître paradoxal pour certains mais quand il danse il se vide la tête, il se laisse porter, alors comment suivre la musique, comment laisser son corps placer correctement les pas quand il occupe son esprit avec trop de soucis ? C'est comme ça pourtant, Perrault ne parvient pas à faire le vide.

    Ça frappe à la porte soudain, ça l'arrache à ses pensées pourtant il ne bouge pas, tous les automatismes coupés par ce qui le tracasse. Il doit se forcer à remuer, s'obliger à avancer, et il va ouvrir la porte pour tomber sur cet enfant de papier à qui il a un jour dit de venir quand il le souhaite. Ça fait un petit moment non ? Il ne sait plus vraiment, beaucoup de choses essentielles sont devenues accessoires depuis la fin de la quarantaine. Les traits toujours tirés, il s'écarte cependant pour l'inviter à entrer.

    "Bonjour Puss..." Par réflexe il jette un regard par la fenêtre devant laquelle il était pourtant il y a à peine quelques instants, juste pour attraper une approximation de l'heure. Il n'est pas aussi tôt qu'il le pensait, il le confirme par un regard sur l'horloge. Amassia devrait être en train de manger. "Comment vas-tu ? Avec tous les événements qui se sont produits je n'ai même pas pris de nouvelles." Il aurait pu cependant, il le sait. Il aurait du d'ailleurs parce que ce n'est pas à son fils de toujours faire le premier pas. Cependant il n'y a pas pensé, il était tracassé. Ça le fait soupirer. "Tu veux quelque chose à boire ? Autre que du lait ?" Il n'oublie pas sa bourde de la dernière fois.
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    Conflit familial
    La porte s’ouvre et aucun soulagement magique ne se fait. C’est bien dommage, parfois, tu aimerais que la magie agisse comme dans les histoires ou les séries à la télé. Que tout s’arrange en deux coups de baguette. Qu’il ne fasse que d’une conversation pour tout résoudre. Non, ça ne fonctionne pas comme cela et ça te frustre autant que cela t’enchante. La complexité du monde donne fait que le jeu n’en est que plus plaisant.

    « Bonsoir Père, je suppose que vous n’avez pas encore réfléchi à un prénom, c’est bien dommage. »

    Tu le dis avec un léger sourire, un rire et beaucoup d’ironie dans la voix. Tu es déçu, mais tu ne pouvais pas avoir un patronyme donné là sur un pas-de-porte en plein milieux d’un conflit qui a commencer à éclater. Pourtant, égoïstement, tu le souhaiterais. Tout plutôt que ce dangereux jeu qui va se jouer. Autant, tu adores pousser les gens dans leurs limites ou tirer sur les cordes sensibles, car ils ne sont rien pour toi, autant le faire avec ton Père n’est pas la même chose. Le monde est compliqué.

    Doucement, tu rentres dans l’habitation, alors que tes yeux regardent tout autour de toi pour une possible fuite si tu en as besoin pour plus tard. Tu ne le veux pas. Tu as besoin de lui, pour ne pas avoir le sérum, pour avoir une famille, une encre, un nom. Même s’il ne choisit pas ta voix, il faut qu’il se protège, Amassia aussi.

    « Je vais aussi bien que je le peux et vous donc ? Il faudra, quelle que soit votre décision vous habituez à me voir régulièrement, il est hors de question pour moi de mourir ou de prendre leur sérum… Mais parlons de ça après. »

    Cette phrase dites dès le début pour attaquer directement le cœur du problème. Pour lui indiquer qu’il ne jugera pas son choix, qu’il viendra tout de même, qu’il s’en fiche un peu de son avis, comme bien souvent. Trop, bien trop souvent. Puss, tu es un chat et ça se ressent dans ton égoïsme de plus en plus présent.

    « Je prendrais bien un thé si vous avez, j’apprends encore les différents goûts de ses derniers. Amassia est-il ici ? Est-ce que je pourrais le voir un peu ? Je sais qu’il est tard, que ma venue est impromptue, mais il fallait que je vienne. »

    Cela ne pouvait pas attendre. Chaque seconde est une seconde ou une possible attaque d’un côté ou de l’autre peux avoir lieu. Il n’y a pas les blancs contre les noirs, juste deux camps se déchirant et détruisant plus les gens au centre que le camp adverse. Parce que c’est cette réalité qui t’a éclater à la figure quand toi-même, tu as eu à choisir, même si ton choix à toi fus quelque peu forcé par le destin. La vision du corps sans vie de Charles est imprimé dans ta rétine, un cauchemar qui as su faire son bout de chemin dans ton esprit.

    Ce ne sont pas les attaches les plus importantes, mais tout ce qu’il est qui partirais en même temps que lui. Égoïste, ça aurait pu être ton prénom pour le coup. Sans qu’on t’y invite plus que cela, tu prends place sur un siège pour la suite de la conversation. Faire comme chez-toi, tu sais beaucoup trop bien le faire pour que cela soit une bonne chose. Tu attends la première vague de ses réponses avant de vraiment entamer le cœur de ta venue. Pourtant, tu fais attention de ne pas l’attaquer en traître. C’est le respect que tu penses lui devoir.

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    Charles Perrault
    Charles Perrault
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    Tout a changé entre eux aussi. Charles directement sent que les événements se sont incrustés et que l'euphorie du chaton est retombée, que sa propre confiance s'est étiolée parce qu'il ne sait plus qui et quoi croire et que tout apparaît d'un seul coup comme différent. Étranger. Jusqu'à son propre enfant de mots, il s'en sent désemparé et si malheureux, le voilà qui porte un fardeau de plus en plus lourd sur ses épaules. Irae, Ordre, Oméga, ça tourne dans sa tête, ça s'emmêle, et le futur fantasmé se fait brumes épaisses alors qu'il ne parvient pas à faire un choix, pourtant c'est pas comme s'il avait trop de solutions ! Un côté, l'autre, le milieu, ça devrait pas être si difficile, ça devrait pas lui faire mal comme ça ni creuser les cernes encore davantage sur son visage, mais il se torture, il pèse le pour, le contre, les avantages et les désavantages sans parvenir à savoir. Y a toujours des conséquences, quoi qu'on fasse. Et qui lui dit que l'ancien maire est pire que le nouveau ? Que le nouveau est mieux que l'ancien ? Qui peut lui assurer qu'il n'y a pas une farandole de mensonges dissimulés sous tout ça ? Charles ne sait plus, doute de tout, d'eux et des autres, de Puss et de ses intentions malgré son jeu franc avec lui.

    Oui, oui pas de doute qu'il vient pour parler de ça malgré le fait qu'il lui parle d'abord du prénom, celui auquel il avait promis de réfléchir sans qu'il prenne le temps de le faire. Trop de choses tombées d'un coup. Trop de nouveaux soucis. Trop de changements en ville pour s'inquiéter d'autre chose. Mais lui aussi au moins il est franc jeu, il sourit un peu, navré, et secoue la tête. "Je n'ai pas encore pu y penser à tête reposée non. Je suis désolé." Encore un échec, des fois il se dit qu'il devrait simplement arrêter, arrêter de faire au mieux parce que ça sert à rien il loupe quand même tout ce qu'il fait ou doit faire.

    Il soupire. Encore. Et son cœur trop rapide valse au rythme de ses pensées affolées.
    Encore plus fort quand il entend les mots du chaton, les mots d'un enfant.
    Dans un désir égoïste il se prend à espérer qu'il ait toujours toujours besoin de lui.

    Alors il va faire chauffer l'eau dans la cuisine pour lui masquer les traces de tristesse montées dans ses yeux parce qu'il a Peur Perrault, il a Peur que l'enfant lui tourne le dos. Ce serait si facile au vu des temps troubles, si simple de hurler à son incapacité à faire ce choix qui aurait sans doute dû lui prendre moins d'une seconde et de claquer la porte en l'abandonnant. Pourtant il lui a dit non qu'il le laisserait pas ? Qu'il accepterait ses choix ? Charles son soucis c'est ça, en ce moment il arrive plus à croire et même à lui il se fait plus confiance. ...Hier son professeur de danse l'a engueulé.

    "Je vais mal. Et le monde va mal." Il répond tout bas. Ça allait un peu mieux ces derniers temps c'est dommage, ça reviendra sûrement quand il aura réussi à faire ce choix. En attendant il attrape une tasse et la boîte à thés et la dépose sur la table, juste devant son invité. "Je t'ai dit que tu pouvais passer quand tu veux (il le fixe dans les yeux) pour parler ou juste comme ça, je m'en fiche. Tu as le droit. Et puis Amassia a l'air de t'avoir apprécié." Il parvient pas à sourire, ça s'est envolé un peu au changement de pouvoir. Mais c'est pas grave, ça aussi ça reviendra. "Il est dans la salle à manger, tu peux aller le voir pendant que ça chauffe."

    Il a indiqué l'eau dans la casserole. Lui d'ailleurs il reste là à surveiller, c'est plus facile. Et quand Puss reviendra ils parleront, oui, ils parleront... N'empêche que ça lui colle la trouille jusqu'au fin fond des entrailles, il en a les jambes qui tremblent légèrement. Quand c'est chaud il verse le thé dans la tasse du chat, beaucoup moins dans la sienne. Il se choisit un sachet, fruits rouges ou quelque chose dans le genre, le met à tremper puis appelle sa création. Ça craint quand même de se dire qu'à cause de tout ça il pourrait le perdre, perdre tout le monde.
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    Conflit familial
    Une excuse, encore. Ton père n’est définitivement pas fait pour ton humour. Trop fragile, beaucoup trop. Ton regard sur lui n’est pas plein de pitié, mais quelque chose qui s’y rapproche beaucoup. Ses blessures, son vécus, tout ce qui le rends comme une pièce en verre trop fragile, tu ne le comprends pas, ne cherche pas à le comprendre. Ce n’est pas cela qui t’importe, non, bien sûr que non. C’est ta satisfaction à toi, avant toutes les autres, qui vient en premier.

    « Père, je rigolais, mon prénom peux attendre. Votre sécurité à toi et Amassia, non. »

    Tu poses de plus en plus la raison de ta venue. Parce qu’il ne s’agit que de cela. Sa sécurité, enfin pas que cela. Il y a aussi beaucoup de toi qui souhaite diriger sa vie comme toi tu le souhaites, comme ta vision du monde te le dicte. Il ne peut qu'être de ton avis, ce n’est pas possible autrement, si ce n’est pas le cas, tu le feras voir ta réalité en face. Pour son bien, tu le lui diras souvent que c’est pour son bien et pas pour ton propre plaisir. Tu es un bon enfant après tout. Connerie. Tu es un manipulateur surtout.

    Tu lèves la tête pour regarder le plafond, pas encore décidé à tout de suite aller chercher le marmot. Parce que, Puss, tu as besoin de prendre un peu tes marques dans la conversation, la faire durer avant de s’attaquer au cœur du problème. Puis même tout n’est qu’un jeu et prendre ton frère dans tes bras mine de rien peut facilement devenir une menace si fait trop rapidement. Les pressions, tu en es conscient, jouer avec cela attendra un peu.

    « Le monde a toujours été dans le mal. Il n’a fait que changer de mains objectivement, mais le monde est gris. Il n’y a pas de côté blanc ou noir, tout n’est qu’une nuance de gris. Le monde va mal, si on pense qu’il va mal, si on le pousse à aller mal. Enfin bon, je ne suis pas là pour faire de la philosophie. Les changements ne font que remonter la boue dans le fond des mares, celle toujours présente, mais qu’on préfère oublier. »

    Ta voix est très douce en disant cela, vraiment douce. Un peu comme si tu appréciais un délicieux bon en disant ses mots et qu’il fallait retranscrire ton bonheur de ta dégustation. Parce que tu crois en ses mots. Il n’y a pas un côté bon et l’autre mauvais. Il y a ceux qui diriger et ceux qui se révolte, voilà la réalité de ce qui se passe. Puis, bien entendu, au milieu ceux qui seront les victimes des deux cotées. Triste réalité. Il y aura les perdant et les gagnants et ce sont les derniers qui choisir d’écrire l’histoire. Eux qui choisir de qui était les gentils et qui était les méchants. Eux et personnes d’autre.

    Tu te relèves de ton siège et vas finalement récupérer Amassia. Tout doucement, tu t’approches de l’enfant, tu montres patte de velours, ronronnes doucement, ses yeux se figent sur toi. Tu fais une ou deux grimaces dans une infinie douce et un petit gazouillement vient en réponse à ses dernières. Ton instinct de chat veut jouer avec ce petit chaton si petit. Ses bras se tendent un peu vers toi et sans même réfléchir que te voilà à la prendre contre ton torse et le porter pour le faire voler tel un avion dans les airs.

    Cette innocence est si douce. Entre tes bras l’enfant qui ne se rend pas compte que tout change autour de toi semble si bien. Parfois, ça te ferais presque poser des questions sur tes choix. Parfois, mais tu as ton propre trésor à protéger. Le reprenant tout contre toi, tu l’entraînes dans une danse imaginaire ou tes ronronnements et gazouillis sont votre musique. Un jour, tu auras le tien, ton bébé à toi pour faire la même chose, même si tu aimes ton petit frère, il attise en toi cette envie de plus.

    Tes pas ralentissent, ton ronronnement devient moins puissant et l’enfant se calme contre toi comprenant que quelque chose change sans qu’il ne sache quoi. Le conflit qui approche vol l’innocence des plus petits et grands, si elle existait encore en eux, bien entendu. Le pas sûr, tu vas vers ton père, le petit toujours contre toi. La tête appuyée contre le mur, un soupir profond dans la voix parle.

    « Je n’ai pas envie de perdre ce qui m’est précieux, je ne suis pas une bonne personne. Je le sais. Seulement, je ne veux pas perdre ce que je viens d’avoir. Je suis un chat, je suis égoïste et je l’assume. Je continuerais à vouloir cette illusion ici, même si ça deviens compliqué, mais s’il te plaît, dit moi que tu vas choisir une protection. »

    Les pronoms change, le tutoiement a fait sa place. Tu attaques. Tu as entre les bras le meilleur des arguments et dans les yeux un regard de chaton triste sous la pluie. Le jeu commence.

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    Dans sa mémoire à Charles les mots de son fils d'encre tournent en boucle et il parvient pas à les arrêter. Il sait pas s'il a raison ou non ou s'il doit écouter, à vrai dire en ce moment y a plein de choses dont il sait plus rien et tout est devenu difficile, trop compliqué, les décisions surtout et même le quotidien, et plus le temps passe plus il se perd, écrasé sous les responsabilités qu'il faut assumer. Tout aurait été différent sans doute s'il avait été tout seul, sans créations déjà en ville, sans fils et sans connaissances ou amis, il aurait rejoint un groupe ou l'autre sans s'inquiéter des conséquences et sans avoir peur d'être blessé, il aurait combattu pour ce qui lui aurait semblé juste. Mais aujourd'hui il ne sait pas lui ce qui lui semble juste, lequel de ces deux hommes est mieux que l'autre. Aujourd'hui, tout ça lui semble simplement flou, absurde même, et il ne voit aucun intérêt à choisir un camp parce qu'il n'a que faire de chamailleries de pouvoir par des hommes qui n'ont sûrement jamais eu d'autres préoccupations que leur propre personne et affaires. Et ça ça le rend malade parce qu'ils savent rien du peuple, ils savent rien des merdes qu'on peut vivre et de tout ce que les gens normaux vivent chaque jour, des difficultés rencontrées.

    Ils savent pas ce que c'est d'avoir du mal dans la vie. D'avoir des gosses. D'avoir des Peurs et des doutes. De pas savoir de quoi sera fait demain. Et s'ils ont su un jour il ne fait aucun doute qu'ils ont oublié, c'est tellement plus simple après tout pour diriger, d'oublier qu'on a été humain.

    Toujours est-il qu'il a les mains qui tremblent un peu sur la théière brûlante, et lorsqu'il appelle le chaton il tente de masquer pour le mieux son trouble. Ah comme il se sent faible Charles, faible et minable alors qu'il lève sa tête vers lui, vers eux, ses deux fils calés l'un contre l'autre, cet enfant qui l'appelle à la décision. Ça lui fait froncer le nez, détourner le visage, il pousse la tasse vers lui et se pose sur une chaise en enroulant ses doigts autour de la sienne. Une protection. C'est ainsi que Pussy les voit deux des choix qui s'offrent à lui, mais quelle protection il y a à se placer en face d'un autre camp ? Aucune à ses yeux, au contraire, il a plus de risques de se faire exploser plutôt qu'à rester sagement dans son coin à attendre que l'orage passe. Alors ouais peut-être que c'est pas vrai mais lui c'est comme ça qu'il voit les choses en plus de ne rien savoir de ces deux hommes qui se proclament chefs, et il est hors de question de suivre à l'aveugle sans savoir ce qui lui arrivera.

    Ouais, sur ça Puss ne pourra pas le raisonner, Charles attendra de voir, de savoir. En un sens il a déjà trouvé sa place mais ça continuera de le travailler encore jusqu'à ce qu'il s'arrête vraiment sur ce choix.

    "Je n'en sais rien Puss. Et je refuse que ça joue sur nos relations, même lorsque j'aurais pris ma décision." Il soupire. Braque ses yeux sur lui. "C'est même pas un choix qu'on devrait avoir à faire. Qu'est-ce qu'on sait d'eux après tout ? Devil, Elohim, ils prennent le pouvoir et déchirent le peuple, choisir c'est cautionner, et personne ne devrait cautionner ça." Il boit une gorgée, il est calme malgré tout. "Toi et moi on n'est pas différents. On est des hommes, on a les mêmes merdes dans la vie, les mêmes inquiétudes. On devrait pas avoir à se cogner dessus parce que deux hommes savent pas comment mener le peuple sans lui faire de tort."

    Ah... Il est sans doute trop optimiste. Mais c'est ainsi non ? Si personne prenait parti, comment pourraient-ils mener leur guerre ? "Au final ils ont qu'à juste se battre l'un contre l'autre, qu'on en finisse." Son ton est plus dur, plus dur et pourtant si las, lui qui voudrait juste vivre en paix.
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    Conflit familial
    Entre parents et enfants les opinions divergent, changent, se confrontent, éclatent. Il n’y aurait eu aucun moment avant aujourd’hui que tu aurais mieux compris cela. Cela pique, pique vraiment, profondément, un peu comme si c’était plus qu’une simplement piqûre en fait. En soit tout n’est pas à jeter. Vraiment pas tout. Sa réflexion n’est pas si mauvaise, mais il a oublié l’essentiel, bien entendue, sinon cela ne serait pas aussi blessant.

    Pourtant, il n’est pas que blessant, non. Tu es d’accord avec lui, qu’importe sa décision tu ne souhaites pas que ça change quelque chose entre vous. Toi aussi, tu ne le veux pas, mais est-ce que la réalité peut permettre cela ? Les rêves sont beaux, les chimères si simples à nourrir, mais le retour à ce qui nous entourent vraiment toujours bien rude. Il est si loin de cette réalité pour toi. Ton Père est un rêveur. Un idéaliste. Une âme libre qui ne veut de ce conflit.

    C’est bien beau, il serait seul, tu le laisserais certainement jouer à danser entre les balles des deux camps. La peur au ventre et l’envie de lui faire prendre un camp bien présent en toi, mais tu le laisserais certainement faire tout de même. Parce que ça reste sa vie, uniquement sa vie. Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas que de sa vie présentement, non. Il y a Amassia aussi, puis toi. Alors non, même sans ton petit frère, tu ne l’auras pas laissé être libre de son choix. Tu es égoïste. Tu es un chat.

    « Est-ce que te rend compte de ce que tu dis ? »

    Ta voix est incrédule, vraiment. Parce que tu t’attendais à autre chose, car tu souhaites autre chose. En fait, il aurait dit vouloir ouvrir un bordel et danser tous les soirs en costume de poisson cela t’aurais moins surpris. Tu ne le connais pas et ce constat blesse. Comment voulais-tu le connaître en si peu de temps et en si peu de rencontre ? Tu ne sais pas trop, mais comme un enfant gâté, tu as l’impression qu’on te refuse un jouet dans un magasin et il est l’heure de ta crise.

    « Moi non plus je ne veux pas que quelque chose entre nous avec ta décision, mais je ne souhaite pas non plus que tu restes entre les deux feux comme actuellement. »

    Instinctivement, tu ressers tes bras autour de l’enfant et le petiot te regarde sans rien comprends. C’est impressionnant comme cet enfant est parfois beaucoup trop calme par rapport à ce qui l’entoure.

    « Choisir n’est pas cautionner, choisir, c’est décidé de ne pas servir de cible aveugle sans personne pour nous défendre. Les deux souhaitent se détruire, c’est vrai, mais les dégâts seront tout autour, ceux qui ne sont pas de chez eux. On soigne ses alliés, on laisse dans la merde ceux pouvant potentiellement nous tourner le dos car ne souhaitant pas prendre parti. Père, être Omega, c’est choisir d’avoir plus de chance d’être attaqué de toute part, sans défense. »

    Comment ne peut-il pas comprendre cela ? Est-ce que c’est seulement toi qui vois cela ? Ta voix hausse un peu et ton corps se tend. Tout cela te rend vraiment nerveux, cette situation en elle-même est un nid d’épine plus tranchante les unes que les autres.

    « Tu serais seul, j’accepterais ce choix, je te dirais qu’il ne s’agit que de ta vie, mais là, il y a Amassia aussi. Tu ne peux pas le laisser sur un champ de bataille, à l’affût des balles perdues, tout cela, car tu ne veux cautionner aucun des camps. Prends le moins pire, celui qui vas le moins contre tes principes ou avec les plus de personne que tu tiens, mais est-ce que tu le détestes autant pour ne pas vouloir le mettre à l’abri ? »


    Parce que c’est ça le cœur du problème pour toi. Tu as l’impression qu’il le fait intentionnellement de mettre la vie du petit en jeux. Tu te vois à sa place. Tu as l’impression que c’est toi qu’il rejette et tente de ne pas protéger. La famille s'est sacrée, un peu trop là tout de suite. L’enfant entre tes bras à les yeux qui commence à mouillé de ne pas comprendre le conflit et la peur de la voix qui grimpe, son visage se crispant un début de grimace indiquant la suite prochaine d’un pleur qui n’attend qu’une étincelle pour éclater.

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    Ce terrain là, Perrault aurait dû le bannir de chez lui dès l'entrée de Puss pour ne pas amener le débat qui lui fait si peur. Il aurait dû mais il ne l'a pas fait et en cet instant, alors qu'il serre légèrement les dents à l'entente de la réplique de son fils, il se prend à regretter. Après tout il n'y avait qu'une chance sur trois pour qu'ils soient d'accord, une chance sur trois pour qu'ils tombent justes tous les deux et deux autres pour les faire entrer en confrontation, il aurait fallu qu'il réagisse tout de suite, qu'il mette les choses aux claires, les points sur les i. Et non, non il a laissé couler, il a tenté de désamorcer la bombe qui menace de tout faire péter mais tandis que Puss réagit il se dit que c'était idiot, qu'il aurait pas dû, il a pas les bons mots après tout, pas les bonnes solutions, c'était risqué, trop dangereux, et il a échoué. Quel imbécile. Il se sent pathétique et il serre les dents, mais c'est encore pire avec ce que son enfant lui dit. Il est juste minable de s'être risqué et se retrouve face à un point de vue radicalement différent du sien, alimenté d'agacement par les événements trop récents, les tensions qui collent tout le monde à fleur de peau.

    Et ça le fait suer parce qu'il refuse de perdre son gamin pour ça. Pour des avis divergents sur deux hommes en train de diviser la population. Diviser pour mieux régner, c'est tout ce que ça lui inspire, et c'est bien loin de lui plaire. Alors non il refuse de cautionner ça, quelle que soit l'excuse et les arguments qu'on lui donne, qui l'agacent d'ailleurs. Parce que encore une fois il n'a pas envie de parler de ça, de débattre, de s'entendre dire qu'il fait mal les choses et surtout pas les bons choix. Qu'il pense pas à son fils en agissant ainsi parce que ça c'est faux, c'est à lui qu'il pense le plus ces derniers jours, pour lui qu'il s'interroge autant, à cause de lui qu'il est complètement perdu, qu'il dort encore moins la nuit et qu'il se torture les méninges. Pour lui qu'il devient dingue et qu'il a juste envie de tout envoyer péter pour sortir le soir parce qu'il supporte plus d'être enfermé. Pour lui, pour lui, tout pour lui même s'il n'est pas un papa exemplaire et le sera peut-être bien jamais, même s'il a fait des erreurs et qu'il en fait encore, même si son amour il n'arrive toujours pas à le lui offrir d'une façon correcte et automatique et qu'il se blâme parfois pour ça. Alors si il pense au gnome et entendre Puss lui dire que non ça lui donne juste envie de tout exploser.

    D'ailleurs ses doigts se resserrent sur sa tasse avant qu'il ne se redresse soudainement en cognant du plat de la main sur la table. C'est comme une étincelle et Amassia se met à hurler. Mais lui aussi. Non en fait il ne hurle pas, c'est moins que ça et à la fois plus. Comme un orage dans sa voix qui claque, aussi glaciale que le vent secouant les bâtiments.

    "Je sais qu'Amassia est là. Je le sais mieux que quiconque, ce gamin ça fait sept mois que je vis avec. Et crois moi j'ai jamais autant pris en compte sa présence qu'aujourd'hui, jamais. Il n'a jamais été aussi IMPORTANT qu'aujourd'hui ! Mais toi tu sais pas ce que c'est Puss, tu sais pas ce que ça fait de devoir faire des choix sans savoir lequel sera le mieux pour toi et pour l'enfant, non ! T'as besoin de réfléchir que pour toi, pas pour un autre ! T'as besoin d'avoir peur que pour toi ! Sauf que c'est pas mon cas, je suis obligé de penser à lui et à moi, de me demander ce qu'on doit faire, comment je peux le protéger au mieux ! Et tu sais pas à quel point ça me rend DINGUE !"

    A cet instant il ressemble plus que jamais à un père sans doute à défendre bec et ongles un gamin qui ne fait que chialer dans les bras de son frère. Il est là, dressé de toute sa hauteur et le regard furieux malgré les cernes étendues dessous, il est là et il n'a pas peur même si s'élever de la sorte ne lui convient pas. Il est homme de l'inertie plus que de l'action dans ces situations, à réfléchir avant de s'engager, à préférer se planquer pour éviter le danger. Parce qu'à être sous les yeux du monde, à attirer le regard et la lumière, c'est là qu'il a toutes les chances de faire venir vers lui les monstres et tous les prédateurs.

    "Quant au fait que je le déteste ou non sache que tu n'es pas en mesure de me juger ! Ça me regarde, tout le concernant me regarde, c'est MON fils, je l'aime peut-être pas assez pour toi mais c'est pas toi qui t'es retrouvé avec un gosse sans pouvoir expliquer comment il est arrivé là ! C'EST PAS TOI !" La rage monte, fait parler ses poings qui se serrent alors que ses ongles s'enfoncent dans sa paume jusqu'à la rendre douloureuse. Là, juste là en cet instant, s'il pouvait danser pou expulser il le ferait. "Je fais de mon mieux pour le protéger dans cette histoire, tu piges ça ?! Depuis qu'il est né je fais au mieux parce que j'ai pas le choix, parce que j'aurais pu l'abandonner dans une ruelle et l'oublier, mais je l'ai pas fait ! Parce que je suis responsable de lui même si je suis une merde comme père et que toi et les autres vous tâchez bien de me le rappeler !" Le ton est un peu monté, la froideur se transforme en fureur et le désespoir est palpable comme son malheur. Oui il est malheureux, malheureux de s'être isolé d'une telle sorte qu'aujourd'hui il a du mal à s'en sortir, malheureux de se souvenir qu'il a oublié jusqu'à un homme qui rythmait les battements de son cœur et de sa vie pour se protéger, pour pas souffrir trop fort d'avoir complètement merdé.

    "Nan tu sais rien Puss, tu es vierge de cette expérience et tu ne peux pas te mettre à ma place parce que tu ne sais pas ce que c'est d'être père et de devoir penser à une autre vie que la tienne !"

    Il a crié. C'est sorti comme ça, en un hurlement, parce qu'il n'arrive plus à les retenir. Parce qu'il a mal bien trop fort et que savoir que son fils de mots le juge comme un autre le rend fou. Parce que les points sur les i il les pose maintenant aussi.
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    Un dialogue de sourds. Enfin, dialogue... Pour avoir un vrai dialogue, il faut vous écouter, vous comprendre et voir plus loin que ses propres décisions, mais ce n’est pas le cas ici. Non, bien sûr que non. Pas pour toi en tout cas. Car tu es certain d’avoir raison, de tout savoir, de pouvoir imposer ta vision du monde, qu’il n’y a pas d’erreur dans tes pas. Tu es un chat, tes décisions sont donc supérieur, la modestie ce n'est pas du tout pour toi, vraiment pas du tout. Tu te sens acculer par les dire de Charles, ses cris et ceux d’Amassia.

    Là, tout de suite, tu es un adolescent en pleine crise qui ne comprends plus rien, qui souhaite hurler son avais et faire des doigts d’honneur à tout le monde. Tu ne veux pas comprendre sa colère, ses angoisses, ses peurs ses ressentis, car seul les tiennes comptent pour toi. Tu resserres Ammassia contre toi, peu importe les cris, tendus de tout ton corps, tu le fixes. Sans un mot. Juste tu le fixe comme si tu attends que la colère retombe, alors qu’en fait tu cherches les mots pour contre attaquer.

    Parce que ton Père oublie qu’il ne sait pas tout de toi, comme toi, tu assumes ne presque rien savoir de lui. Qu’il y a certains de ses mots qui blesse et que pour toi, il ne respecte pas ton point de vue. Qu’il n’avait pas à te hurler dessus ainsi alors que tu ne hurlais pas toi. C’est comme si de la glace remplissait tes veines en cet instant et tu t’assoies avec toute la lenteur du monde, comme si ça allait changer quelque chose à ce qui se passait actuellement. Tu claques une fois ta langue sur ton palais et l’ouvres à nouveau.

    « Non, je ne sais pas encore ce que ça fait d’avoir un enfant. Je ne sais pas ce que c’est de ne pas pouvoir lui expliquer certaines choses, même si je pense que c’est mieux de ne pas cacher certaines choses, mêmes si elles sont horriblement moches. Je ne suis pas toi. Je ne sais pas ton vécu, ni tes peurs, ni tout le reste. Je ne comprends ton envie de rester dans cette masse sans protection par peur de faire partie du conflit. Tu es déjà dans ce conflit quoi qu’il arrive, que tu le veuilles ou non. »


    Seulement, maintenant, tu plantes ton regard dans le siens, bien profondément et hausse le ton, le rends plus sec aussi.

    « Seulement, tu ne sais pas non plus tout de mon vécu. Oui, je suis jeune par rapport au tien, oui, nous n’avons pas les mêmes expériences, mais ne traîne pas dans la boue mon vécu. Je ne sais point ce que c’est d’être Père, mais j’ai Eloan à protéger, à faire passer sa vie avant la mienne. J’ai pris ma décision par rapport à lui. Je n’ai jamais dit que tu étais une merde, juste que je ne comprenais absolument ta logique, mais vas-y, explique moi en quoi n’avoir pas un ensemble de personne pour vous protéger vas être magique pour mon petit frère, dit moi en quoi le pauvre ignorant que je suis ne comprends pas que choisir un camp signifie surtout avoir une protection qu’autre chose. Fonce, je t’écoute. »


    Tu tournes la tête vers Amassia qui continue de toujours pleurer.

    « Vas-y, lui aussi t’écoute semblerait-il. »

    Ironie quand tu nous tiens.

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    Au milieu de ce conflit avec son fils de papier, Charles a un instant la pensée que tout cela est ridicule et qu'il ne devrait pas exister de telles choses dans le monde. Les disputes en plus de ne pas être agréables, ont l'immense inconvénient d'être sources d'encore plus de malentendus et de faire sortir des rancœurs qui n'ont généralement rien à voir avec la personne, et ça casse tellement de choses qu'on n'est jamais bien sûr de pouvoir après ça les réparer. Lui il n'a jamais eu envie de tout briser, il l'est déjà trop et il n'a pas vraiment envie de tout foutre en l'air avec Puss. Pourtant en ce moment c'est comme s'il ne pouvait plus s'arrêter ni s'empêcher de crier, et quand ses mots se taisent ça le laisse tout pantelant, bien qu'il sache pertinemment qu'il recommencera parce qu'il a trop mal à l'intérieur de lui pour garder son calme. Parce que chaque mot prononcé est comme une pointe d'acier qui se fiche dans ses membres et dans ses os. Parce qu'il sait que quoi qu'en dise le Chaton il ne comprend pas entièrement. Et la nuance elle est là, lui il voudrait qu'on puisse lui dire "je comprends" et que ce soit vrai, il voudrait entendre un "je suis dans la même situation", savoir qu'il n'est pas seul dans ce combat. Mais ça ce n'est pas son vis-à-vis qui peut le lui apporter non, tout simplement parce qu'il n'a pas d'enfant.

    Il ne sait pas.
    Il ne comprend pas.

    Parce qu'avoir un enfant c'est comme une révolution, ça fait mal, ça fait peur, ça fait changer pas mal de choses dans une vie. Perrault c'est lui qui doit prendre les décisions pour deux et décider si telle chose est meilleur pour l'avenir de son fils. C'est lui qui doit dire oui, non ou merde quand il doit faire un choix. C'est lui qui a entre les mains une responsabilité si grande que souvent il ne sait plus comment la porter. Et si encore il l'avait choisie ! Si encore il avait voulu de cet enfant, souhaité cet avenir. Mais ce n'est pas le cas et aujourd'hui il récolte les morceaux des pots qu'il a lui même cassés, le résultat d'un couple qu'il a brisé alors qu'il aimait son homme plus que tout. Il est parti pour un autre. Il a été con Charles, chaque jour il le répète, abrutit par la peur de ne pas savoir s'y prendre et de voir Maupassant étouffer, s'enfuir. Tout ça c'est sa punition pour ne pas avoir trouvé les mots, pour ne pas être parvenu à exprimer ses envies et son besoin de Guy, et s'il crie c'est aussi pour ça : parce qu'il y a trois ans il n'a pas parlé et qu'il en a perdu son homme. Gagné de la souffrance, un bébé. Une relation qu'il ne sait pas comment gérer parce qu'il est bloqué dans sa culpabilité.

    Parce que c'est de sa faute, toujours, il a fait souffrir tout le monde.
    Quel imbécile.

    Pourtant il ne s’apitoie pas sur son sort, non, il a même les yeux qui deviennent plus sombres et la Colère avec toute sa force qui monte encore. Son cœur entre ses côtes bat et cogne, ses ongles s'enfoncent dans ses paumes. Hurler, il veut hurler, expulser tout ce qui fait trop mal pour que ça reste en lui, cogner aussi pour arracher tout ce noir qu'il a dans l'âme. Il se sent ainsi, pourri et malade, malade de toutes ses erreurs qu'il n'arrive pas à se pardonner, malade d'un passé regretté et de ce qu'il a fait à Maupassant juste pour sa petite personne. Il se dégoûte d'avoir pris des décisions trop égoïstes à l'époque, d'avoir préféré s'absenter et chercher la chaleur d'un autre au lieu de crier des "tu me manques" comme il le désirait. C'est juste qu'il se rendait pas compte qu'il était égoïste, à ses yeux il l'aurait été en forçant Guy à revenir à lui alors qu'il trouvait enfin sa voie et se décarcassait pour eux, pour leur offrir un million de choses pour leur vie à deux. Sauf qu'aujourd'hui y a plus de deux ou de couple, Perrault il est tout seul et encore, ce garçon qui est arrivé à l'hôpital pour accoucher ce n'était pas lui parce que Perrault on lui a volé des bouts. Et maintenant il n'est plus aussi naïf et beau qu'avant. Maintenant il n'y a plus que son cœur plein de regrets et plein de douleur qu'il ne sait plus comment épancher.

    "Tu es un imbécile." Il siffle, méchant, mais si on tend l'oreille et qu'on écoute bien sa voix se tord. "Dans quel monde vis-tu Puss pour ne pas voir que prendre une décision par rapport à quelqu'un ce n'est pas la prendre pour quelqu'un ? Pour ne pas comprendre que c'est à moi que reviens la charge de faire les bons choix sans savoir quelle en sera la conséquence ? Je patauge et toi tu me sermonnes, mais je n'ai que faire de tes remontrances ! Tu es persuadé d'avoir raison sauf que, je le répète, tu ne sais pas, tu ne sais RIEN !" Le ton monte de nouveau et il tente de contrôler. Dans son cœur ça se serre si fort qu'il croit bien qu'il va se mettre à pleurer, mais non cependant. "Choisir un camp c'est se faire viser directement, c'est augmenter ses chances de crever parce qu'on est directement sous le feu de l'ennemi. C'est ça que tu veux ? Qu'un matin il se réveille pour ne plus avoir de Père ?!" Ça ne lui changerait pas grand chose, crie sa honte, pour autant il a toujours pris soin de ce môme, ne l'a jamais mal traité, mais la culpabilité ça ronge et Charles ne sait pas comment se faire confiance.

    Il inspire. Profondément. Au fond de ses veines ça bouillonne comme l'eau contenue derrière un barrage.

    "Regarde autour de toi Puss, le monde n'est pas tout noir ou tout blanc, il n'y a pas deux côtés non mais une multitude de couleurs. Et il n'y a pas non plus que ton avis, que ta façon de pensée, j'en ai une autre différente et tu vas devoir l'accepter." Il s'est radouci, fatigué. Sa gorge est aussi serrée que son palpitant et il veut juste... il veut juste qu'Amassia arrête de pleurer, ça embrouille ses pensées. "Et tu vas devoir comprendre que tout n'est pas toujours facile, que ce choix est pour moi le plus compliqué que j'ai eu à faire jusqu'à aujourd'hui et que j'aurais voulu ne jamais, jamais avoir à le faire contrairement à d'autres." Ah, tout est question de choix encore, nous y revoilà. Peut-être bien que ce qu'il dit là c'est pas tout à fait ça, peut-être bien qu'il essaye aussi de montrer à son fils à quel point il souffre de tout ça, qu'il essaye de lui dire qu'il y a des choses qu'il n'a pas choisies. Le bébé toujours. Qu'on lui a planté dans le ventre sans qu'il ne s'en rende compte.
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    Les humains te tapent sur les nerfs. Leur logique t’agace. Genre vraiment, horriblement. Celle de ton père plus que tout le reste. Pourquoi est-ce qu’il ne comprend pas ce que tu expliques ? Pourquoi ne peut-il pas écouter ce qui semble être une évidence pour toi ? Ce n’est pourtant pas compliqué. Il déforme en plus tes paroles pour se laisser sa tête dans son déni, son idiotie, sa perte. Comment peut-il croire en des choses si stupides. L’humain est une créature qui oublie si facilement les règles de la nature. Les règles les plus simples pourtant.

    Un rire tellement rempli d’ironie sort de tes lèvres. Dire que tu as voulu l’aider, lui apporter une main tendue quel que soit son choix et lui préfère mordre cette main que tu lui tends si gracieusement. Tu ne fais plus attention au bruit d’Amassia, le berçais plus par automatisme qu’autre chose, un sourire si désabusé sur le visage. Toute tension semble avoir quitté ton corps et suite à un claquement de langue tu stoppes ton rire. Bien, s’il ne veut pas comprendre, tant pis pour lui. C’est son choix. Pas grave, tu laisseras ta voix moqueuse lui faire voir ton monde.

    « Je suis stupide ? Vraiment ? Alors que toi, tu ne veux pas comprendre que ne pas choisir, être Omega, c’est être entre les deux et se prendre tous les coups ? Mais oui, que je suis stupide de te conseiller d’avoir des alliés qui te défendront toi et Amassia au lieu d’avoir les deux cotés qui te laisseront crever la bouche ouverte. »

    Tu fais mine d’exagérer un mouvement de tête, comme observer ton monde autour avant de rire à nouveau. Que l’humain est stupide, même s’il s’agit de ton père.

    « C’est beau que tu utilises le fait que le monde ne soit pas noir ou blanc, parce que rappel moi à quel moment, j’ai pu avoir la stupidité de dire qu’il était ainsi ? Que je me marre un peu plus. Oh, vraiment, j’ai dû te faire les louages de l’un des deux camps avec une grâce folle pour que tu imagines cela. Dommage moi, je ne me souviens pas de cela. »

    Être doux avec lui n’avait pas l’air des plus constructifs, il était important qu’il comprenne certaines choses de toi.

    « Alors, oui, je t’ai dit de choisir Irae ou Ordre, mais parce que pour le moment, c’est les deux seuls options qui offre un semblant de sécurité, bien plus qu’Omega. Parce que vas-y, qui viendra te défendre quand l’Ordre ravagera ta maison pour avoir des ressources pour leur résistance ? Qui sera là pour empêcher Irae de faire une rafle et coup sur toi et mon frère parce que tu ne suis pas le maire en place ? Qui même te vendra encore des ressources si tu ne montres pas patte blanche pour leurs camps de peur de donner des ressources à une personne qui pourrait trahir leur cause à tout moment ? »

    Tu penches la tête sur le côté gauche et agrandis ton sourire.

    « Eloan dépend entièrement de moi pour vivre. Bien plus que l’air qu’il respire, sa santé mentale est entre mes mains à chaque instant. Seulement, il est aussi lié à Devil qui le rend complétement impossible de continuer à le fréquenter si je ne vais pas là-bas aussi. Plus que sa vie, c’est son esprit et âme que je protège. Mais tu dois avoir raison, je dois être stupide pour faire une chose pareille. »

    Tu redresses et lui tends le bambin toujours pleurant dans tes bras.

    « Je suis stupide, naïf, mais moi, je sais dans quelle merde on est vraiment. Je te propose de le garder si tu as besoin d’un temps tout seul pour faire ton choix, sans plus de pression. »

    Parce qu’il faut aussi qu’il comprenne que toi tout ce qui t’importait à la base, c’est sa sécurité à lui et au petit. Rien d’autre.

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    Charles Perrault
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    C'est fou comme ça peut faire mal les paroles et les mots, c'est fou comme ça peut si violemment mettre en rogne. C'est pourtant pas celui qui s'énerve en temps normal Charles mais là, là il a les poings serrés sur la table et le regard empli de rage et il voudrait crier encore parce qu'il est comme une bombe. Des tics, des tacs, plusieurs, beaucoup, et BOUM d'un seul coup tout explose. Est-ce que c'est le malheur qui le rend comme ça ? La tristesse, la culpabilité et tout ce qu'il ressent jusqu'au fond de lui ? Il suffit de se souvenir d'avant pour comprendre que oui, en partie, car il était si doux, si calme, et pourtant c'est peut-être aussi autre chose. Tout ce qu'il n'a pas dit à l'époque qui pèse sur lui et l'oblige aujourd'hui à tout sortir. Toutes ces erreurs qu'il ne veut plus répéter. Tout ça, tous ces ravages abandonnés juste parce qu'il avait peur. Peur de voir son homme s'en aller, peur d'un peu trop l'étouffer. Peur de devenir trop lourd pour lui alors qu'il l'avait connu si léger. Car Perrault était homme-rires et sourires, enjoué, attentionné, qui adorait cuisiner des pancakes tout en chantant, seulement ça c'était avant qu'il ne s'essouffle sur les pressions de son métier, avant qu'il n'ait plus le temps pour rien et même plus pour son homme. Avant qu'il brise tout et que l'horreur et les regrets s'installent en lui.

    Son poing se serre plus encore, il braque son regard sur Puss et il est noir. Noir comme la nuit, noir de colère. Noir, noir, un peu envoûtant. Noir qui dit "je n'en supporterai pas plus" aussi. Parce que Charles pour aujourd'hui est à bout, tout tremblant de sa rage et ses pensées embrouillées. Parce qu'il n'a plus la force de supporter tout ce que son fils aimerait lui faire comprendre.

    "Ça suffit." qu'il siffle. "J'en ai assez entendu Puss, et je suis fatigué de tout ce que tu essayes de me dire."

    Et ses bras se tendent pour attraper le petit qu'il assied sur la table sans le lâcher et de surprise il arrête un peu de pleurer. Son ton reste dur parce qu'il n'y arrive pas, il ne parvient pas à retrouver son calme et sur le corps gigotant de l'enfant ses mains tremblent.

    "J'ai choisi. Et Amassia restera là parce que sa place est ici et nulle part ailleurs."

    Le lui laisser ? L'abandonner ? L'idée même le rend encore plus furieux car Charles est déjà malade de le laisser si souvent à Andersen alors en aucun cas il ne se voit le passer à Puss pour plusieurs jours, non. Ni a qui que ce soit. C'est une solution de facilité à laquelle il refuse de céder. Après tout il a tout fait tout seul non les six premiers mois ? Pourquoi alors aurait-il besoin d'aide ? Ah pauvre papa... Il devrait sans doute accepter mais ce n'est pas le moment, puis c'est un peu bête mais il ne se sent pas en confiance du tout du fait que Puss propose en plein milieu d'une dispute de le lui garder. C'est vrai après tout, que ferait-il si Amassia disparaissait ? Tout son corps se crispe et à nouveau son regard se durcit. Il ne veut même pas penser à ça.

    "Tu t'es présenté ici en me disant que tu respectais ma décision quelle qu'elle soit, alors fait le. Si tu n'en est pas capable tu peux t'en aller et revenir quand tu auras accepté."

    Charly, est-ce qu'il te met à la porte ? Ça y ressemblerait presque mais il te l'a dit non ? Tu peux revenir. Tu peux revenir quand tu veux même parce qu'il t'aime, parce qu'il pardonne, parce que ce n'est qu'un vent de colère passager qui s'en ira dans quelques temps, quand la pression sera retombée qu'il ne se sentira plus irrité.
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    L’enfer est pavé de bonne intention. C’est elles qui parfois détruisent plus que les mauvaises. Quand on croit bien faire. Quand on veut bien faire pour l’autre sans chercher à connaître son avis sur les choses. Quand on force le tout pour que tout se passe comme soit-on le souhaite. Quand les bien-pensants souhaite réfléchir pour les autres. Rien ne va bien dans ce genre de cas. Il y a toujours un moment où l’eau déborde et tout va mal.

    Ça ne sert à rien d’aller plus loin, Puss. Tu en as déjà trop fait. Beaucoup trop. Il faudra certainement du temps à ton père pour voir ce que tu souhaites lui montrer. Il lui faudra surtout faire son choix seul sans toi qui lui force la main. Même si ça pique dans ton âme, tu fermes les yeux et hoches un peu la tête. Tu ne peux te permettre de le perdre de cette façon. Il faudra le protéger malgré lui, mais de loin visiblement. Raison de plus d’être un fort et non une victime.

    Quelque part, un poids se retire de tes épaules. Cette responsabilité de le mettre à tout prix à l’abri part. Tu t’en fais pour lui, mais s’il pense pouvoir gérer tout ça seul et sans ton aide, grand bien lui fasse. Esquiver les combat et attaquer plus sournoisement plus tard, c’est cela ton truc, même avec tes proches. Il faudra mieux tisser ta toile pour la suite et c’est tout. Il n’y a pas à se pauser beaucoup plus de question.

    Ton corps se détend et alors que tu reçois ce regard noir, tu souris et ricanes un peu. Il faut faire sortir ta frustration d’une manière ou d’une autre, camouflée par ta joie de vivre c’est ta manière à toi. C’est dommage qu’il ne comprenne rien à rien selon toi. Tu resteras sur tes positions et lui dans les siennes, mais pour ne pas le perdre ou le rejeter, tu plieras, de manière factice certes, mais tu plieras tout de même.

    « Bien, bien. Comme tu voudras Père. Le choix est tien après tout. Vois ce laïus comme celui d’un enfant qui a peur de perdre un être cher et souhaitait uniquement le voir à l’abri. »

    Tu plies, mais reste sur tes positions. Il est impensable pour toi de te tromper. Le menton se relève, le corps se redresse et les yeux sur Amassia qui s’est calmé. Une main s’avance un peu du petit être et tout semble plus simple sur cet instant. Il y a une sorte de voile d’envie sur ton regard. Ce petit représente tellement ce que tu aimerais avoir. La consécration d’un rêve. Est-ce mal de rêver même en temps de guerre ? Pour toi, la réponse est simple, non.

    « J’ai abusé de ta patience aujourd’hui, tout comme tu as piétiné mes sentiments. »

    Ce n’est pas une accusation. Non, pour toi, c’est un simple constat. Il a balayé trop rapidement, trop violemment cette bonne intention que tu avais envers lui. Il t’a blessé et tu l’as blessé en retour. C’est tellement plus simple de se déculpabiliser ainsi et ne pas voir le fond du problème. Car c’est bien plus profond, toute cette conversation. Jouer l’enfant inquiet ne durera qu’un temps. Cela aussi est une réalité qu’il va falloir admettre.

    « Je ne souhaite pas partir sur une dispute. Laisse moi rester encore un peu et changer ça en bon moment, s’il te plaît. »

    Recule pour mieux attaquer un autre jour. Un chat en reste un, quelle que soit la situation. Tu n’échappes pas à cette règle.
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    Le soulagement gonfle sa poitrine, reste invisible sur ses traits. Petit soldat caché. Qui court et trotte en lui. Parcourt son torse, revient sur son ventre. Se loge au fond de ses poumons à chaque inspiration. Comme un nouveau souffle. Qui fait du bien. Met à genoux toute la colère qui nichait en lui. Car Charly est ainsi, s'emporte très fort sans pour autant vouloir être méchant, laisse sortir sa rage, sa fureur et son chagrin. Tous ses sentiments. Lui qui les masque constamment. Les enferme dans une cage, entre des barreaux dorés, qui de temps en temps viennent à exploser. Quand il y a le trop plein. Les douleurs accumulées. Et qu'on pousse et tire dessus, teste ses limites. Comme son enfant l'a fait aujourd'hui avec ses mots, ses accusations. Son incompréhension face à ses décisions. Lui qui s'était déjà tant torturé l'esprit, qui pensait au meilleur pour son fils. Et qui sait, qui sent qu'en ne prenant pas parti ça ne pourra pas être pire. Que d'être sous le feu de projecteurs, sous les armes de l'autre parti. La cible. Avec dans les bras un gamin martyr, qui n'a rien voulu faire d'autre que de chercher à vivre. Est-ce que ça c'est imprudent, de vouloir l'en protéger ? Pour Puss il est évident que oui, tandis que pour lui il est évident que non. Après tout il y a des moments où il vaut mieux rester caché le temps que les choses passent, se tassent. Attendre. Et rester là sans rien dire, sans bouger, paisiblement. En épongeant par l'immobilité les dégâts qui pourraient être causés. Au moins sera t-il encore vivant demain lui. Pour avoir de nouvelles discussions – moins houleuses il l'espère – avec le garçon d'encre face à lui.

    "Tu peux rester encore oui. La suite sera certainement plus agréable pour nous deux."

    Il ne sert à rien à ses yeux de relever le constat fait. Il a marché sur les sentiments de l'enfant, oui. Comme il l'a fait avec lui, en le disant idiot d'avoir fait ce choix. Alors qu'il n'est qu'un père qui protège son petit. Et Loup qui montre les crocs quand on s'en prend à lui, pour que personne ne l'approche le petit Amassia gigotant. Comme un ver tout contre lui. Qui se calme pourtant petit à petit, à mesure aussi que Charles devient paisible. Allant même jusqu'à – presque presque avec tendresse – le reposer. Il commence à babiller l'affreux, de retour dans son couffin, tend les bras pour attraper l'un des jouets qui pendouille juste au dessus de lui, et c'est sur cette vision qu'il retourne à son fils.

    "Comment tu vas ? Malgré notre dispute."

    Ou il est le seul à en avoir souffert ? À en être sorti – même juste un peu – meurtri encore dans son cœur ? C'est pas de chance aussi, à croire que tout dans sa vie doit dérailler à un moment. Même quand il décide seul de ce qu'il va faire. Même quand il n'a besoin de personne pour lui dire la direction à prendre. Même là ça se chiffonne. Ça se passe mal. Et Charles, le pauvre Charles, il s'en sort encore une fois sans être indemne. Souffre un peu de ça, d'avoir été si fort confronté, alors que tout ce qu'il voulait c'était prendre ses décisions seul dans son coin. Sans personne qui n'a d'avis sur la question. Alors oui ça lui a fait mal, mais ça ira au fil du temps, comme toujours. Il apprendra à vivre avec. Une douleur en plus. Jusqu'à ce qu'elle s'estompe, disparaisse même pour celle-ci. Puisqu'elle n'est pas des plus virulente. Juste comme une minuscule trahison. Absolument rien de plus. Quelque chose qu'il oubliera, et dont il se souviendra parfois peut-être au moment de présenter ses choix. Ou peut-être pas.

    "Et comment va t-il ? Eloan..?"

    Il n'avait jamais entendu son nom. Jusqu'à ce soir. Dommage qu'il ait appris sa présence de cette façon. Alors que tout aurait pu être plus tendre, plus doux. Couler tout seul en miel dans les gorges.
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    ▲▼ Conflit familial.La bombe est désamorcée pour le moment en tout cas. Enfin, elle semble l'être. Est-ce vraiment le cas ? Ne vas-tu pas faire un faux mouvement qui va faire que tout éclate ? Pas pour le moment en tout cas. Pas intentionnellement tout du moins. Si être une proie sur qui on tire sans personne pour le défendre grand bien lui fasse. On ne pourra pas dire que tu ne l'avais pas prévenue sur les conséquences de cela.

    - Merci


    De toute manière, tu doutes clairement que la suite puisse être pire que votre démarrage. Qu'est-ce qui pourrais plus mal se passer que toutes ses explosions qu'il y a eues entre vous ? Rien, bien entendu qu'il n'y a rien du tout. Pas dans ton esprit en tout cas. Rien n'est plus important qu'un combat sur sa vie ou sa mort.

    - Je n'aimes pas dire que nous nous somme disputée… Nous avons eu un désaccord avec des hausses de voix, c'est plus joli et doux aussi. Cela fait un peu moins dramatique. Juste un peu en tout cas. Effaçons ça.

    Plus que de ne pas partir sur une dispute, tu veux partir sans même que ça en soit une dans vos esprits. Tu fuis une part de la réalité et tu t'en fiche, c'est ton choix, tu l'assumes. Il vaut mieux ça à simplement fermer les yeux sur tout.

    - Tout ça pour dire que je vais bien. Autant qu'il est possible d'aller bien en ces temps.


    Les mots tournent toujours un peu vers le bord tendu de la discutions. Un peu comme jouer à l'équilibre un peu trop souvent. C'est exaltent. Dangereux d'une certainement manière certes, mais tellement grisant. Beaucoup, trop grisant pour ne pas le faire, mais il est temps de faire des efforts tout de même.

    - Eloan, mon tendre Eloan vas mieux. Je m'occupe bien de lui. Enfin, je fais de mon mieux en tout. C'est un chat, comme moi. Seulement lui ce n'est pas un d'une histoire, mais de plusieurs. D'un peu trop pour son propre bien passé. Tu as déjà entendu parler du Chat noir ? Et bien si oui il était ça. Il l'est encore, mais tout va mieux depuis qu'il est chez moi, avec moi. Il est un peu un trésor que je veux garder précieusement. Le plus beau des trésors.

    Tu as le regard un peu lointain et le sourire aux lèvres. Oui, penser à lui te fait du bien et pince un peu le cœur aussi. C'est compliquer, mais si plaisant en même temps. Mieux que tout ce que tu as connu dans ce monde, mieux que le saumon ou le chocolat. Il n'y a aucune comparaison possible tout simplement.

    - J'aimerais qu'il m'offre tellement, mais en attendant, je lui donne tout et je suis simplement heureux ainsi. J'aimerais pouvoir te le présenter un jour.

    Oui, tu voudrais, même si pour le moment Eloan est ce chaton noir perdu au fond d'une ruelle que tu as ramené chez toi pour le faire revivre, il est important pour toi. Peut-être un peu trop, mais tu t'en fiche, ce n'est pas important. Toi, tu es heureux en t'en occupant autant et c'est tout ce qui compte vraiment. Ça et rien d'autre.
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    Charles Perrault
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    Charles sait bien lui. Qu'ils se sont disputés. Il le sait oui. Mais il ne dit rien. Laisse à son enfant le droit de se voiler la face. Sans rien dire car il ne s'en sent pas le droit. Pas après ce qui vient de se passer. Ça ne ferait que la relancer, l'animosité. Dont ils viennent de se séparer. Et là encore pourtant l'Homme-Père n'arrive pas entièrement à se détendre. Il pense à leurs cris. À la colère et aussi aux incompréhensions Impératrices. Se dit que ça aurait pu être pire. En arriver aux mains, s'il avait été encore plus fatigué. S'il avait perdu le contrôle. Si Puss avait été trop loin. Car même si c'est pas un violent Charly il y a des fois où la goutte fait déborder son vase. Où ses mains partent alors qu'il voudrait les retenir. Ces moments où son cœur devient sombre. Noir. Où les pensées s'emmêlent tellement qu'il ne distingue plus rien d'autre qu'un agglomérat de sentiments piétinés, et d'espoirs bousillés. Et qu'il frappe parce qu'il n'a plus que ça. Comme sa dernière défense à laquelle il s'accroche de toutes ses forces sans se rendre compte que ça ne sert à rien les coups.

    Alors oui il y pense. Bien sûr que oui. Il a honte même pendant une seconde, mais n'en parle pas. Écoute plutôt les mots de son fils quand il parle de cet homme qu'il a rencontré, au détour d'une ruelle peut-être. De ce garçon qu'il semble aimer plus que tout dans son monde.

    D'ailleurs il s'illumine Puss quand il parle de lui. Charles se souvient d'une époque à laquelle il était comme ça aussi, souriant et magnifique quand il parlait de son compagnon. Il se souvient de leur façon de se chercher du regard, de leur bulle rien qu'à eux, toute faite de leurs deux bonheurs où ils aimaient à se lover. Et il se souvient de ce regard particulier qu'il lui offrait à Guy, de l'amour qu'il lui portait. Alors il espère, il prie au plus profond de sa tête pour que Puss ne connaisse jamais la fin de cette histoire parce que ça fait mal. Ça déchire de se voir séparé de celui qu'on aimait. De laisser des non-dits s'accumuler, et les peurs tout briser. Sans arriver à changer les choses. À rattraper comme il le faudrait cette relation plus importante que beaucoup de choses dans la vie. Parce que l'homme est ainsi. Avec ses faiblesses et enchaîne les bourdes au lieu d'arriver à tout changer. À croire que le bonheur se rit de tous.

    "Je connais le Chat Noir oui." C'est vieux comme le monde, cette légende. Et Charles devrait sans doute mettre son fils en garde. Ce qu'il ne fera pas. Après tout les personnages d'une histoire ont leur caractère propre. Évoluent bien sûr comme tous les autres Hommes. "J'espère que ça ira pour vous deux. C'est toujours delicat... Ce moment où on tombe amoureux."

    Avec les remises en question. Les peurs qui nous tombent dessus. Mais quand le premier pas est fait, le sentiment avoué, c'est tellement de soulagement. Il s'en rappelle de ça aussi, du moment où le Je t'aime à franchi ses lèvres, en un sourire sur son visage pâle d'angoisse. Lui qui vient d'une époque compliquée.

    "Tu pourras me le présenter le jour où il sera prêt. Ne t'en fais pas."

    C'est sera peut-être demain ou dans plus longtemps encore. Charles attendra car il sait parfaitement le faire. D'une patience presque légendaire, même si elle n'est que d'apparence. Lui qui s'inquiète pour tout ce qu'il fait. Tout ce qu'il ne fait pas. Et tout le reste d'ailleurs. Mais ce qu'il sait c'est qu'il ne veut pas forcer. Ne peut pas forcer. Doit laisser le temps à Puss d'aimer. Puis viendra celui de présenter. C'est une étape presque obligatoire après tout quand on a une famille. Lui n'a pas eu besoin de le faire avec Guy, seul au monde sans personne d'autre que lui. C'était la belle époque à ses yeux.

    "Tu penses qu'il m'aimera ?" C'est un doute qui lui passe dans la tête et qui se mue sur ses lèvres. Charles grimace et s'empourpre, soupire un peu en passant une main dans ses cheveux. "Oublie. C'est une question idiote."

    D'un homme qui n'a pas confiance en lui.
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    Conflit familial

    Il connaît sans connaître. C’est toujours ainsi avec ton trésor. Tout est fait d’à priori qui lui donne mauvaise réputation, de violence et haine qui part de mythe horrible créer par la peur de l’inconnu. Faire du chat noir le porte-étendard du mal est ce qui te semble le plus malsain au monde.

    Ce n’est pas la faute de ton père alors tu ne viendras pas lui mettre ses accusations en plus sur les épaules. Il n’est pas le représentant ultime du genre humain. Il n’est qu’une victime de plus. C’est ton Père qui t’a écrit à l’aide de ce qui l’entourait autour de lui à ce moment-là. Brave humain d’avoir fait que tu puisses être là pour ton si précieux trésor.

    – Est-ce que, toi-même, tu seras prêt ce jour-là ?

    C’est plus une question pour toi-même. Même pas pour ton père, non, pour toi. Est-ce que tu seras prêt à le laisser voir d’autres gens que toi ? Est-ce que pour vraiment avoir une vie il vaudrait mieux que tu ne sois plus là ? Est-ce qu’il sera libre ?

    Une angoisse sourde se fait dans ton cœur et tu penses qu’il a raison. Oui, être amoureux, tomber amoureux, c’est délicat.

    Pourquoi penser à cela maintenant ? Ce n’est pas important tout de suite, tu enfermeras ton trésor dans la cave de ton amour et tout ira très bien. Une lueur de folie éclaire ton regard quelque seconde avant que tu souries à nouveau comme si tout était normal. Un esprit de chat dans un corps humain ça ne fait pas bon ménage.

    Pas du tout.

    – Ce n’est pas une question idiote, mais je n’en ai pas la réponse. Je ne sais même pas pourquoi il m’aime alors savoir à l’avance si tu seras une personne qui méritera son amour m’est impossible à prédire.

    Ce n’est même pas voir la chose de haut. Chaque être choisis, plus ou moins, qui il fera entrer dans son cœur. C’est la personne elle-même qui accorde le privilège et personne ne peut changer ça. Malheureusement. Si tu pouvais tu serais le maître de l’accès de tous les êtres vivants, mais même un dieu ne peux pas l’être selon toi, alors un chat…

    Un pouffement te prends et un ronronnement sort de ta gorge porter par ton amusement. Tu refermes les yeux et écoutes les sons autour de toi. Peut-être que ton Père à raison de ne pas prendre parti, peut-être qu’il a tord, ce qui est certain c’est que pour le moment ce lieu est parfaitement calme et agréable.

    – Je vais le retrouver. Il doit se sentir seul à la maison…

    Ta voix est détachée de tout le reste. Comme si ton esprit était déjà ailleurs. Tu bondis de ta chaise, avances rapidement vers ton Père, lui embrasses la joue rapidement avant de faire le même geste envers ton petit frère.

    – Prenez soin de vous et à la prochaine.

    Puis sans un regard en arrière, repart sans demander ton reste. Tu es un chat et tes humeurs vont avec. Ton seul désir pour le moment est de rentrer chez toi, ça et seulement cela. Un jour peut-être tu seras plus humain.

    Ou pas.
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