insomnia
forum ouat - avatars réels - contexte évolutif
AccueilAccueil  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • période : printemps 2023
    Mise à jour
    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Integer elit quam, elementum sed libero vitae, commodo placerat sem. Proin vel neque posuere, aliquam urna quis, mollis mi.
    annonces du ministère
    Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed tristique nunc dictum consectetur posuere. In ac est sit amet elit vulputate laoreet. Nam ornare, nulla at condimentum dictum, metus tellus accumsan dui, id egestas libero ipsum nec velit. Cras quis magna elit. Donec rhoncus, leo vel accumsan luctus, turpis lorem lacinia purus, sed aliquam mi magna eget dui. Orci varius natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Donec vehicula eu magna faucibus dapibus. Nullam auctor orci tortor, quis bibendum tortor molestie eu.
    Le Deal du moment : -15%
    (Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
    Voir le deal
    169.99 €

    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos

    What went wrong?
    feat. Hua Mulan

    Cigarette à la main, je l’observe derrière la fumée qui s’échappe de mes lèvres.

    Je le laisse venir à moi. Un sourire s’étire sur mon visage autour de la cigarette. C’est une rencontre qui se veut loin d’être innocente et ça m’amuse. Une rue avec des vieux bâtiments. Loin du luxe, de l’intimité et de la sécurité qu’offre le Joy – lieu habituel de rencontre pour le genre d’affaires qui nous concernent. Ça puait la merde cette histoire. Mais qui suis-je pour refuser une rencontre sous le prétexte d’une bonne affaire ? Qui suis-je pour briser ses espoirs avant l’heure ? Pensait-il vraiment que ses intentions étaient invisibles ? On ne m’appel par pour un rendez-vous au dernier moment à l’extérieur pour une balade dans le parc. J’espère que le déplacement en vaut la chandelle. Un simple signe de la main à mon garde du corps et il sait qu’il doit garder les yeux ouverts, que nous ne sommes sûrement pas que quatre personnes mais au minimum cinq.

    Il s’arrête devant moi, gardant ses distances. Je comble le fossé en quelques pas, mon visage à quelques centimètres du sien et lui crache ma fumée à la gueule avant d’écraser ma cigarette sous mon pied. Que cherches-tu en me faisant venir à toi ? Le Joy n’est plus à ton goût ? Je me penche à son oreille comme ces gamins qui veulent se dire des secrets. Ou serait-ce que je ne suis plus à ton goût ? Une lueur amusée dans les yeux, je reprends mes distances. Une simple question qui ne laisse planer aucun doute sur la question de notre venue en ces lieux. Je vois la reconnaissance dans ses yeux mais il ne laisse rien paraître autrement sur son visage, portant encore un masque innocent.

    Voyons Sin, je ne me permettrais pas ça. Il me désigne le bâtiment derrière lui, un qui est en meilleur état que les autres mais loin d’être neuf. Je voulais vous faire visiter les lieux et parler affaire. Ne souhaitez-vous pas ouvrir un deuxième établissement ? Le Joy a une réputation qui n’est plus à faire et vous méritez une deuxième demeure. Pour vous y reposer éternellement. Le sous-entendu y était. Des mots bien mielleux pour un homme tel que lui. Mais il a piqué mon intérêt. Je n’ai que très peu parlé de ce projet autour de moi. De cette nouvelle ouverture que je voulais m’offrir. Non sans suspicion et avec une note pour plus tard, j’acquiesce et décide de jouer cartes sur table.

    C’est en effet une possibilité. Mon regard se porte sur le bâtiment en question. Et il voulait me faire croire que ce vieux bâtiment serait le lieu idéal pour mener à bien mes projets ? Le mensonge est bien trop gros pour que je puisse y croire, pour qu’il pense que je ne soupçonne pas sa supercherie. Ha. Je perds mon temps ici. Il me fait perdre mon temps. Pour un homme mort je lui ai déjà consacré bien trop d’attention. Qu’attend-il pour passer à l’action ? Une autre cigarette vient trouver sa place entre mes lèvres. Ouvre donc le pas, que je vois à quoi cette ruine ressemble de l’intérieur.

    Je lui emboîte le pas à l’intérieur. Une ruine. C’était le mot. L’intérieur est aussi désagréable à l’œil que l’extérieur. D’où allait venir l’attaque de son prétendu assassin ? Pas plus de cinq pas dans le hall et j’avais ma réponse en la forme d’une balle dans l’épaule. Ils visent toujours aussi mal. Ce n’est pas ici qu’il faut tirer pour ôter la vie.

    Fiche par Cinn'
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    Never Again

    Le quartier perdu, tu n’y avais quasiment jamais mis les pieds. A peine quelques pas dans la rue et une brise vint t’envelopper de relents d’égouts et d’alcool. Après une discrète grimace, tu ne te demandas qu’une chose : mais qu’est ce que tu foutais là ? Ou plutôt, pourquoi ton boss avait accepté d’être traîné jusqu’ici ? Sérieusement, ça sentais mauvais. Et tu ne parlais pas de l’odeur. Entre les bâtiments abîmés par le temps (qui tenaient debout par miracle) et les habitants à l’air louche et au regard vitreux, cet endroit dégageait une atmosphère glauque qui te mettait mal à l’aise. Tu n’en laissais évidemment rien paraître sur ton visage fermé. Juste devant, ton patron fumait tranquillement. On aurait pu croire qu’il faisait une promenade de santé. Mais ce n’était pas vraiment le moment se noyer dans ses pensées. Allez Mulan, concentre-toi. Tu vas en avoir besoin ce soir…

    Tu posas ton regard sur le moindre coin sombre, toutes les fenêtres environnantes et les toits. Le soleil couchant saignait le haut des bâtisses de sa couleur orangée ; ce petit détail t’incita à doubler de vigilance. Doucement se rapprochait la silhouette flegmatique du client qui vous avez emmené loin du bar. Il avait l’air sûr de lui. Tu l’avais déjà croisé plusieurs fois, au Joy. Sa tête ne te revenait pas. Tu profitas de son arrivée pour te caler sur la gauche de Sin, tout en restant en retrait. Aucune issue, aucune cachette derrière toi. Si quelque chose devait arriver, tu verrais tout de suite d’où ça vient. D’ici, tu voyais les deux hommes se toiser et se sourire mutuellement. Bien sûr, c’était une technique pour se montrer confiant et fort. Un vrai combat de coq. Oh, mais tu étais sûr que ton patron s’en amusait vraiment. Le monde du crime, c’était un autre univers. Une dimension parallèle.

    A peine quelques mètres plus loin, un autre homme. Pas très grand, mais il n’avait pas l’air commode. Ouais, l’autre parti avait prit ses précautions. Normal. Mais contre toi, ça m’étonnerais qu’il ferait le poids. Par contre, où étaient les autres ? Pendant qu’ils discutaient affaires, tu essayas de dénicher l’endroit où un ennemi pourrait se cacher. Il y en avait quelques uns, mais à bien y regarder, tout semblait calme.  Franchement, dans une ruelle éloignée d’un vieux quartier malfamé… C’était trop évident. Les deux hommes commencèrent à bouger, suivit de près par le troisième. Tu comprenais maintenant. Une petite exécution tranquille dans une maison en piteux état. Tu avanças rapidement vers Sin. Il ne fallait pas qu’il rentre. Tu devais y aller d’abord. Il ne fallait pas… Mais qu’est ce qu’il faisait ?!  Il était déjà à l’intérieur. Sérieusement, s’il ne meurt pas ce soir, c’est toi qui allais l’achever. Tu entras à ton tour, prêt à te poser devant lui.

    Un coup de feu.

    A droite. Ton patron était peut être touché. Tu ne sais pas. Tu as cru le voir s’affaisser. Merde. Cet abruti de tireur était trop loin pour que tu l’aie au corps à corps. Tant pis ; tu sortis ton flingue, tirant à ton tour. Tu n’aimais pas les armes à feu. Quitte à choisir, une épée tranchante… Tu visas son genou mais eues sa cuisse. Ouais, c’était pas encore parfait. Le tireur tomba à terre et tu en profitas pour te retourner et assommer le pseudo garde du corps d’un coup de pied dans le ventre qui le projeta à terre. Pas très utile, celui là. Finalement, le client. Il s’était décomposé, avec toujours une lueur vicieuse dans le regard. Effectivement, tu avais sous-estimé son protecteur. Le coup de pied l’avait juste mis en colère et il se vengea d’un coup de poing au visage. Un liquide chaud coula jusqu’à ta bouche. Tu détestais ce goût métallique. La tête en ébullition, tu lui rendis son coup et un autre coup de pied l’envoya balader contre le mur. Il était définitivement out.

    Tu balayas l’environnement du regard, par prudence. Heureusement, ça te permit d’éviter le second coup de feu ennemi. Ça y est, le grand chef de ce complot avait décidé de passer à l’attaque. Il ne s’attendit pas à te voir venir vers lui, le regard mauvais et le nez en sang. En à peine quelques secondes, tu lui dégageas le flingue des mains et le fit tomber à terre. Tu récupéras l’arme et la pointas vers lui en guise de menace. L’idiot, il essaya de dire quelque chose. Tu l’assommas avec le pistolet. Retournant à l’intérieur, tu partis à la rencontre du premier tireur en train de gesticuler de douleur.

    « Ne bouge pas ou je t’explose la seconde jambe. » Un deuxième flingue de confisqué, tu pus enfin t’occuper du boss. « Laissez-moi regarder. » En un coup d’œil rapide, tu sus que la blessure n’était pas aussi grave que tu l’avais cru. « Ça aurait pu être pire… »

    Tu frottas ta main sous ton nez, histoire de nettoyer un peu ton visage, puis te retournas pour cracher une partie du sang que tu avais dans la bouche. Maintenant qu’il n’y avait plus de danger et que vous étiez saufs tous les deux, tu n’avais qu’une envie… Exploser.

    « Vous êtes un malade ! C’est n’importe quoi ! Mais si vous voulez mourir, il faut me le dire. Je ne vous protégerais plus, ça me fera du travail en moins ! » Tu haussais la voix peut être un peu trop, exaspéré par le comportement qu’il avait eu en entrant dans le bâtiment tête baissée. « Je n’ai jamais vu ça. Et pourtant, des cons, j’en ai croisés. Mais à ce niveau… Je suis votre garde du corps, vous êtes sensés rester sous ma protection. Vous auriez pu mourir si cet abruti ne vous avez pas loupé ! Je sais me battre mais je ne sais pas ressusciter les morts, ok ?... »

    Une fulgurante douleur à la tête te fait taire. Tu te masses les tempes et passe une main dans tes cheveux. Il savait frapper fort, l’autre. La douleur se calme doucement et tu reprends cette expression stricte d’un professeur en train de faire la morale à un élève inconscient. Non mais, un truc pareil… Plus jamais !
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum