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    John H. Watson
    John H. Watson
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    Emploi : Médecin.
    DC : Vega ♚ Merzhin ♚ Émile Zola
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    Tu aurais pu croire que cette journée allait être comme les autres. Une journée ordinaire, à vrai dire. Se lever, se doucher, s’habiller. Avaler un thé ou un café sur le chemin du travail pour rester éveillé face aux patients qui allaient défiler. C’était la saison du rhume, en prime de ça. Bien heureusement, aujourd’hui, tu n’avais pas de garde à l’hôpital de prévue. Tu avais bien prévu une petite détente accompagnée en soirée, mais rien qui ne t’empêchais de sortir du travail et d’aller profiter de la terrasse d’un café. Á vrai dire, cela faisait bien trop longtemps que tu n’avais pas pris le temps de t’asseoir à une table quelconque pour regarder le monde vivre sous tes yeux. C’était quelque chose que tu aimais bien faire, pour tout avouer. Simplement poser ton fessier contre un support quelconque avec une bonne tasse d’un breuvage souvent rempli de caféine, et regarder les gens passer dans la rue, marcher, parler, ou simplement vivre. C’était une bouffée d’oxygène qui te manquait, ce petit fragment de solitude qui te faisait du bien quand la journée avait été bien trop longue pour supporter quelques heures de plus la présence de n’importe qui. Alors voilà. Ta journée de travail au cabinet terminée, des dizaines d’ordonnances signées, tu avais pris quelques instants pour toi.

    L’intérieur du café était agréable. Il y avait quelques personnes qui parlaient non loin d’ici et tu avais choisi la table la plus proche de la fenêtre. Tu n’aimais vraiment cette place en général -tes cheveux roses étaient si identifiables qu’il arrivait que certaines personnes s’arrêtent en cours de marche pour en observer la drôle de couleur- mais aujourd’hui était différent. Quelque chose, dès le réveil, t’avais poussé à croire que cette journée allait être différente sans que tu ne puisses comprendre quoi. Le serveur passa, et tu commandas un café noir, serré et sans sucre. Tu allais avoir besoin d’énergie car une sorte d’angoisse montait en toi. Tu n’étais pas du genre à te laisser aller à la panique, John, mais c’était là, dans l’air. Intangible, incapable d’être saisi ou même compris. Un soupir au bord des lèvres, quelques pièces données d’avance à la caisse pour pouvoir rester là en paix, tu pris une grande inspiration puis une gorgée brûlante de ton café, bien heureux de sentir le liquide dévaler ta trachée sèche. Parler à des patients toute la sainte journée avait tendance à faire mal à la gorge et ne pas franchement te donner envie de converser avec qui que ce soit du restant de la journée.

    Tu aurais pu croire que cette journée allait être comme les autres, mais tu ne t’attendais clairement pas à ce qui allait se passer. Et quand la porte s’ouvrit, ton coeur manqua un battement sans que tu n’en connaisses la raison. L’homme qui était entré te faisait froid dans le dos pour une raison que tu ignorais encore.
    NOTES, ft. James Moriarty
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    Pour James, la journée avait été un pur délice. Personne pour le déranger. Aucun de ses collègues de ne s'était manifesté au cours de la journée. Personne pour ruiner sa bonne humeur. Quelque chose d'intéressant allait se passer aujourd'hui quelque chose qui avait laissé. Son impression depuis son réveil. Il n'était pas superstitieux, mais il n’allait pas cracher sur quelque chose qui le rendait stupidement heureux. Peut-être qu’il allait gagner de l’argent ce soir. Il eut un frisson joyeux. Beaucoup d’argent.


    Si ses collègues à la mairie n’avaient pas l’habitude de le voir avec un visage poli et avenant, le sourire qu’il affichait depuis son petit-déjeuner aurait été terrifiant. Mais personne n’avait pu le voir. Le savoir ? Peut-être. Fallait-il encore connaître la réputation qu’il avait dans son œuvre originale. S’ils le savaient alors ses collègues étaient moins stupides qu’il le pensait. Ce qui ne les ferait pas augmenter dans son estime. Ils ne méritaient pas son attention. Peu étaient ceux qui le valait.


    Ce fut donc pendant cette fantastique fin de journée qu'il entra dans le café comme en terrain conquis. À lui le café du délice digne de sa journée. À lui le latte macchiato caramel, grande taille avec double dose de crème et de caramel au lait de coco. Un pur délice, une perfusion de sucre et de caféine ne serait pas plus efficace. Une fois sa commande enregistrée et en cours de conception, il se tourna vers la salle afin de trouver une place. Un large sourire sur les lèvres, son regard se posa sur une étrange vue. Un homme aux cheveux roses était assis près de la fenêtre. Il était sûr qu’il l’avait regardé quand il était entré. Cette personne aussi étrange soit la couleur de ses cheveux, réveillait en lui un long frisson d'appréhension, une joie malsaine qu’il ne comprenait pas au premier abord. Décidément, il avait envie d'ennuyer cette personne. Son regard avait un éclat de malice sur son visage amical.


    Muni de sa boisson il allait s’asseoir à la table d'à côté. Il avait la drôle d'impression de le connaître. Sauf que ce n'était pas le cas, enfin pas dans ses souvenirs… Étrange. Peut-être l’avait-il croisé, ses cheveux avaient sûrement accroché son regard.


    -Bonsoir, mon nom est James et vous .


    Il offrit à l’homme un sourire plein de dents et lumineux. Son regard s'était fait calculateur alors qu’il cherchait où il avait pu le voir. Il voulait donner un sens à ce sentiment qui n’en avait pas toujours.

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    Tu n’aurais su dire ce qui te donnait réellement cette impression, mais à l’instant même où ce drôle d’homme entra dans le café, alors tes yeux ne furent plus capable de l’en quitter. Chaque chose, chaque mouvement, chaque oeillade, tout te donnait soudainement l’impression d’être une proie, et que ton assaillant se trouvait non loin de toi. ll était là, l’homme dangereux, en train de se commander un café qui contenait tellement de sucre que tu fronças bien malgré toi le nez. En tant que médecin, c’était là quelque chose qui te révoltait tout de même. Il y avait assez de sucre dans ce café que la caféine en elle-même devait être totalement cachée par le caramel. Un regard vers ton propre thé, et tu te demandas un instant si Londres ne continuait pas à déteindre beaucoup trop sur ta personne. Parce que tu prenais ton thé noir, sans sucre, comme à l’époque. Comme un homme, aurais-tu osé penser, mais en voyait l’immondice que l’autre homme était si heureux d’avoir entre les doigts, tu n’eus pas le coeur de lui lancer la fameuse diatribe du médecin bafoué. C’est en voyant qu’il s’approchait que tu amenas ta tasse à tes lèvres, faisant mine de ne pas l’avoir vu. Bien joué John, pour un ancien militaire, tu battais tous les records. Bien heureusement tu retins le soupir qui avait manqué de t’échapper, et tu redressas tout juste le nez de ton breuvage lorsque la voix de l’autre homme retentit. Son visage. Son visage t’étais familier pour une raison que tu ignorais. Immédiatement, tu plaquas sur ton visage un sourire de circonstance, celui du médecin à ses patients.

    — Enchanté, James. Vous pouvez m’appeler John. Chercheriez-vous quelque part où vous asseoir ? Car cette place est tout à fait libre.

    Chantonnas-tu presque, désignant la chaise vide face à toi d’un petit sourire agréable. Avoir des frissons sur chaque centimètre de ta peau ne t’empêchais clairement pas de rester agréable et gentleman en n’importe quelle situation. Plissant imperceptiblement les yeux, tu pris une inspiration calme, pour te donner du courage. Parce que vraiment, cet homme ne t’étais pas étranger, quoi que tu puisses en penser. Après tout dans cette ville, nombreux étaient les personnages de diverses histoires à revenir d’entre les morts, d’entre les doigts de leurs auteurs. Ainsi donc, il était tout à fait possible que vous veniez du même univers sans même que tu ne t’en rendes comptes. Tu gardas néanmoins cette impression étrange de danger au creux de son ventre, souriant de plus belle.

    — Ma question va peut-être vous sembler incongrue mais… nous sommes nous déjà croisés ? Vous me rappelez quelqu’un sans que je n’arrive à m’en souvenir.

    Même s’il fallait avouer que vos prénoms étaient un indice non négligeable, tu n’en restais pas moins l’assistant de Sherlock, avant d’être d’une aussi illustre intelligence.
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    James savait parfaitement qu’on l’observait. Le regard inquisiteur de sa proie du moment qui suivait chacun de ses mouvements en était la preuve. Il faisait mine d’ignorer ce regard sur sa personne. Il se retenait de se retourner pour planter son regard pâle dans ceux de l’homme. Sa curiosité sera bientôt assouvie. Lorsqu’il s’approcha, l’homme sembla l’ignorer. Cependant, ses gestes le trahissaient, il s'intéressait à lui autant qu’il s'intéressait à l’homme aux cheveux roses. Visiblement, sa chère boisson ne semblait pas lui plaire. Que ça lui fasse les jambes, il avait besoin de sucre pour fonctionner au meilleur de sa forme.


    L’homme semblait maître de ses émotions. Suffisamment pour ne pas afficher ce qu’il pensait sur son visage. Il fut ravi d’accepter sa proposition. Il changea de place pour faire face à John. Il eut une pensée fugace et si… Oh ~ Il espérait que sa pensée soit vraie. Après tout, comme lui, il n’avait pas de raison de lui mentir. John… John que de souvenir pour un nom. Il ronronnait de savoir si oui ou non son impression, intuition peut être, était vraie. Une simple question pouvait aider. Il y avait déjà une telle impression de familiarité qu’il voulait et était presque sûr qu’il avait raison. En même temps quand avait-il tort? Jamais ?


    -Enchanté John ! Il ne me semble pas vous avoir déjà parlé, mais peut-être nous sommes nous croiser dans la rue.


    Il laissa le silence flotter entre eux avant de poser sa question. Celle qui lui brûlait les lèvres et qui validerait son hypothèse.


    -Dites-moi…… Êtes-vous médecin . Vous êtes le Dr Watson . C’est ça . Dites-moi que j’ai raison s’il vous plaît.


    Sa voix était entre l'hystérie et un ton suppliant. Et… Oui. Cette question sortait de nulle part. Elle n’avait aucune base, elle sortait de son contexte. Mais elle était intéressante. Peut-être que John n’était pas dupe, mais il avait peint sur son visage un sourire lumineux et des yeux pétillant de joie et de malice. Il pourrait passer pour un fanboy. Pour rentrer un peu plus dans son rôle, il se tortillait sur sa chaise. Sa boisson posée sur la table, il tapotait ses doigts dessus. Cela permettait de cacher son impatience face à sa réponse. Il en ronronnerait presque dans sa joie de retrouver un de ses camarades de création. D’autant plus qu’il récupérerait une victime de choix. Dommage que ce ne soit pas Sherlock, ils auraient pu reprendre leurs jeux si passionnants.

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    Ce frisson étrange ne te quittait pas d’une semelle. C’était étrange, insidieux, et tu ne te rappelais, John, avoir déjà ressenti pareille chose pour personne. Il t’arrivais pourtant d’avoir quelques aprioris sur certaines personnes. On ne pouvait pas t’en vouloir sur cela, après tout, tout le monde en faisait de même. Mais en tant que médecin, tu te forçais la plupart du temps à ne jamais t’arrêter sur une première impression avant de juger quelqu’un -cela aurait pu amener à la perte d’un patient que de ne pas le penser malade alors que c’était le cas, par exemple. Alors tu laissas James approcher, prendre la chaise libre et s’y poser. Tu n’avais rien de mieux à faire après tout, et tu n’avais pas prévu de rentrer tôt chez toi ce soir. Un peu de compagnie n’était clairement pas à refuser, et puis, il fallait avouer que ça te changeait de tes patients. Voir des personnes vivantes et en bonne santé, pour une fois, était une bénédiction que tu ne pouvais pas laisser le luxe d’échapper à ton contrôle. C’était un petit changement dans ton quotidien pas très gai, en réalité. Non pas que ta vie était ennuyeuse à mourir, mais il fallait dire qu’entre le travail et le travail, il te restait parfois à peine assez de temps pour entrer en contact avec ton petit-ami le temps d’une soirée, lorsque tu n’étais pas trop épuisé. Et encore, tu ne comptais plus les crises de sa part, lorsque le bipeur de l’hôpital sonnait en pleine nuit et que l’on avait besoin de toi pour un remplacement en urgence.

    — C’est très probable, cette ville n’est pas si grande, quand on y pense.

    C’était vrai, après tout. Combien de fois avais-tu croisés des gens venant du même univers, se retrouvant par hasard dans des larmes de joie et une embrassade tout à fait déplacée en public, parce qu’ils s’étaient enfin retrouvés ? Ce n’était pas quelque chose d’anodin, et une petite voix dans ta tête te sussurait qu’il était tout à fait possible que ce James soit le Moriarty que tu avais fui toute ta vie. Un homme cruel dont tu n’espérais pas la présence immédiate, à vrai dire. Quelque part, tu te doutais qu’une chose pareille était possible, mais tout cela semblait si fou que tu n’osais y croire. Croiser son pire ennemi dans un café où quelques personnes étaient là, dans un lieu public qui ne respirait en rien le Londres natal d’où vous veniez. La coïncidence aurait été un peu trop grosse, n’est-ce pas ? Tu déglutis en entendant le ton beaucoup trop joyeux de la voix de l’autre homme. Quelque chose sonnait faux, même si tu n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. C’était presque comme si James se forçait. Comme s’il s’amusait bien trop. Un instant, tu te questionnas sur la santé mentale de cet homme avant de te rappeler de ne point juger avant d’en savoir plus.

    — En effet, c’est bien ma fonction. Puis-je connaître votre nom, en échange ? Peut-être ais-je déjà lu quelque chose à votre propos.

    Tu n’avais clairement pas l’intention de signer des autographes -tu n’étais que médecin après tout-, mais si cet homme en face de toi était un fan des Aventures de Sherlock Holmes, alors peut-être connaissait-il ton nom qu’il avait probablement trouvé dans un bouquin à la librairie ou à la bibliothèque. Après tout, tu te devais de rester sur tes gardes. La vie que tu avais mené à Londres t’avais apporté beaucoup de bonheur, beaucoup de liberté et la possibilité d’exercer un métier tant bénéfique qu’utile, mais tu t’étais fait également beaucoup d’ennemis. Sherlock n’avait clairement pas été la personne la plus agréable à croiser et il arrivait que tu te méfies encore parfois des gens qui te faisaient face. Après tout, avec des cheveux et un nom pareil, tu te doutais bien que l’on pouvait rapidement te reconnaître. Redressant son dos droit sur ta chaise, tu déposas une nouvelle fois tes lèvres sur la tasse de thé pur qui fumait encore dans la tasse, fixant son vis-à-vis droit dans les yeux. Quelque chose en toi fourmillait et tu sussurait que le quitter du regard te mènerais probablement à une mort certaine. Retour du frisson. Ce n’était pas le différence de température entre la pièce et la chaleur du breuvage.
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    James jubilait. C'était bien John Watson qui lui faisait face. Son jouet préféré lui faisait face sans même le savoir. Oh, bien sûr, il voyait que quelque chose le dérangeait. Quand on savait observer et comprendre la moindre contraction des muscles était révélatrice. Il n'était pas aussi serein qu’il voulait le faire croire. Peut-être sentait-il tout comme lui, qu’ils se connaissaient. Une connaissance bien plus profonde, après tout, on n'effaçait pas une haine viscérale même après la mort.


    Puisqu’ils se connaissaient, les masques n'étaient plus nécessaires. John ne lui ferait plus confiance à partir du moment où il saura son nom. Il ne lui avait jamais fait confiance alors pourquoi commencer maintenant. Les habitudes avaient la vie dure. Lentement, il poussa sa boisson sur le côté. Son visage changea comme s'il se brisait en mille morceaux. Il perdit son sourire pour un visage plus neutre. Ses yeux perdirent leurs éclats joyeux. Il semblait être un autre homme quelqu’un de totalement différent. Il semblait détendu et bien plus naturel. Ce fut avec ce même visage qu’un rictus s'étala sur ses lèvres. Ses yeux s'embrasèrent rendant sa couleur argentée claire d’autant plus proche du blanc lumineux. Son regard promettait mille souffrances, il était dur et cruel. Etait il vraiment nécessaire de lui dire son nom ? Pour le plaisir de la mise en scène, oui. Pour le plaisir de voir sa réaction, oui. Oh oui, il jubilait.


    Avec une lenteur calculée, il posa ses coudes sur la table. Ses doigts s'entremêlent à quelques centimètres de son menton. Gardant la même démarche, il prit la parole. Sa voix était douce, calme, mais gardait une intonation dangereuse et mielleuse.


    -Je crois bien que nous connaissons. Nous n’avions malheureusement pas eu l’occasion d’entretenir une conversation d’homme de science civilisé.


    Un long frisson remonta le long de son dos. Oh oui~ que c'était bon de retrouver de vieilles habitudes.



    -Vous devez sûrement vous souvenir de moi. Je vais me présenter de façon plus formelle.


    Il se pencha légèrement vers le médecin, son rictus s’accentuant trahissant son amusement presque morbide.


    -Je suis le professeur James Moriarty. Enchanté de faire enfin votre connaissance mon cher docteur.


    Oui, il n'était plus professeur dans cette vie, mais un titre restait un titre et il le chérissait. La bête en son cœur, sa folie ronronnait son contentement tout comme lui se régalait du moment. Sans quitter le docteur des yeux, il recula sur sa chaise, installant confortablement son dos sur le dossier. Une pensée traversa son esprit. Il lui semblait avoir vu que son cher docteur partageait son domicile avec quelqu’un. Quelqu’un qui n'était pas son rival. Ce qui signifiait beaucoup quand on le connaissait. Qu’est-ce qu’il aimait son travail.


    -Mais dites moi mon cher. Comment se porte votre cher Lorenzo ?


    Un éclat de malice traversa ses yeux dur. Il ne connaissait pas son adresse, mais rien ne l'empêchait de la connaître dans l’heure qui suivait. Au moins il le saurait.

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    L'écho d’un passé lointain refit surface bien plus vite que tu n’aurais imaginé le croiser, un jour. Tu t’étais quelque part attendu à ce que cet homme en face de toi soit tout le monde et personne à la fois, un étranger au café étrange et au sourire dérangeant, un homme qui donnait des frissons et la peur au ventre sans explication. Pourtant, l’explication vint sous forme d’un nom. Quelques syllabes claquées du bout de la langue, une voix qui s’était élevé, discrète et doucereuse à la fois. Ton échine se souleva toute entière et ton estomac, tes muscles se serrèrent si fort que tu ne te pensais plus capable d’avaler une gorgée de thé. Où était ta boisson, d’ailleurs ? Où était son exact emplacement ? Les traits de ton visage se figèrent en une grimace équivoque et tu ne baissas pas les yeux pour récupérer ta tasse. Tes mains précédemment sur la table se fermèrent en deux poings tremblants de rage. C’était le professeur James Moriarty, en face de toi. Un frère, en quelque  sorte. Vous veniez du même créateur après tout. Vous aviez été fait du même papier, de la même encre. Pourtant, l’homme qui se dressait devant toi tout en sourire d’horreur n’était autre que ton ennemi juré. Enfin, pas vraiment. Cet homme avait fait de ta vie un enfer, parce qu’il avait détruite celle de Sherlock. Il t’avais laissé orphelin d’un précieux ami pendant trois ans. Il avait monté Irène Adler contre vous. Irène. Un frisson d’infamie le long de ta peau. Ce nom arrivait presque à lui tout seul à te donner la nausée. Tu pris une brève inspiration, comme prêt à te battre. Ce n’était plus qu’une simple conversation amicale de deux hommes qui se rencontraient dans un café quelconque une fin d’après midi de printemps.

    C’était un combat à mort dont le gagnant serait celui qui allait avoir la langue la plus acérée des deux. James devait déjà avoir remarqué la façon dont chaque muscle de ton corps avait réagi à son nom. Cet homme n’était pas idiot, et malgré tout ce qu’il t’avait fait, ce qu’il avait fait à Sherlock, tu pouvais lui accorder ceci : cet homme se battait à armes égales avec l’intelligence de son ancien colocataire et meilleur ami. Tu devais la jouer fine, John. Tu ne devais pas lui laisser le terrain libre. Ici, se jouait une bataille, littéralement. Le Soldat en toi s’éveilla, prêt à se défendre, tentant de te rappeler de chaque détails de cette pièce sans quitter le professeur des yeux. Tu n’étais pas Sherlock et c’était là une entreprise difficile, fallait-il l’avouer. N’importe quoi pouvait être une arme ne ces lieux, allant de la boisson chaude à la cuillère, à la petite fourchette servie avec les pâtisseries ainsi que les meubles également. Il te fallait être prêt à tout pour sauver ta peau, au cas où. James n’allait certainement pas être arrêté par un lieu public, et tu te sentis piégé. Rien ne pourrait t’empêcher qu’il t’attaque s’il en avait décidé ainsi. Tu avais certes fait parti de l’armée, mais James Moriarty était un professionnel dans l’art du combat. Tu espéras secrètement, dans un coin de ta tête, que ces notions s’étaient perdu en lui lors de sa réincarnation. Peut-être son corps n’était-il plus aussi souple qu’avant ? Tu soupiras, reprenant ta tasse en main -non sans avoir tatonné la table.

    — Professeur Moriarty, effectivement. Nous ne nous étions plus vu depuis… Reichenbach ? Votre mort était-elle douloureuse ?

    Tu ne pus empêcher un léger rictus de relever le coin de ta lèvre. Tu étais là, lorsque Sherlock et James, enlacés en un dernier combat, s’étaient jetés au haut de la falaise. Tu avais été le premier sur place pour constater le décès de ton ennemi, pour constater l’absence de ton ami. La tristesse qui t’avais alors emporté, aussi violence que les flots avaient emportés Sherlock, ne s’était guérie qu’au retour de ce dernier. Tu te rappelais encore la lente marche mortuaire effectuée lors de son enterrement, lorsque Londres tout entier était venu saluer le détective qui leur avait sauvé le vie plus d’une fois. Une inspiration brève pour chasser les souvenirs -et pour maîtriser ton corps dans lequel James pouvait aisément lire-, puis tu repris, comme si de rien étati.

    — Lorenzo se porte bien, merci de vous en inquiéter. Je vous ai connu bien moins poli parfois. Et vous ? Comment se porte … ?

    Tu fis mine de te tapoter le menton, avant d’avoir une fausse illumination, reposant ta tasse.

    — Oh, veuillez pardonner ma méprise. Il est vrai que vous n’aviez personne.

    Dans ta tête, John, un léger murmure retentit. “Et toc”.
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    James se délecta de la réaction du Docteur. De son rejet physique, les moindres contractions de ses muscles trahissaient sa haine envers toi tout comme sa colère. Il lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il se satisferait de chaque filament de haine qui lui était adressée. Et il adorait. Il adorait sa haine et il adorait sa souffrance, l'origine de sa haine. Il se doutait bien que cela eût un lien avec la chute dans laquelle il avait entraîné Sherlock. Après tout, il s'était tenu au courant de ce qui avait pu se passer après sa disparition. Son cher ennemi avait disparu trois ans. Certes, pour détruire son réseau. Mais il était fier d’avoir fait perdre son temps à l’homme. Trois ans de solitude, pour un chien fidèle, c'était douloureux et il en avait la preuve. La conversation était devenue autre chose. Loin l'insouciante discussion. Ici, c'était un règlement de comptes.

    Il en était conscient et le Docteur l'était également. Ses postures trahissaient encore son éducation militaire. Il allait se battre et jusqu'à son dernier souffle. Bien que pour le coup, ce ne soit qu’une image. Pas question de cause une riche au milieu d’un café, ils étaient deux hommes respectables. Dans le doute, il était ravi d'avoir repris le contrôle de ce corps bien plus jeune et souple. L'expérience n'était rien sans un corps adapté. Retrouve ce qu’il savait avait été une première étape dans sa nouvelle vie.

    -Reichenbach. Oui, je le souviens… Ce qui est bien avec la mort, c’est qu’elle ne laisse que peu de souvenir. Disons qu’elle était aussi douloureuse que la perte de votre ami.

    Moriarty savait pertinemment que le combat allait ouvrir de vieilles blessures plus ou moins bien cicatrisées. Tous les coups étaient permis et il n'allait pas se gêner pour jouer la corde sensible. Lui aussi en avait sous le coude s’il voulait jeter du sel sur les blessures. Il avait été broyé et noyé sous les flots de la cascade, mais ce fut une mort relativement rapide emportée par la douleur. Mais ce n'était rien face au tremblement de John alors qu’il repensait à ses souvenirs.

    -Je n’avais personne à votre connaissance très cher. Rien ne vous dit que je n’avais personne qui se souciait de mon retour ou bien d’une potentielle descendance. Oh, mais laissez- moi penser à quelque chose…


    Un large sourire s'étala sur ses lèvres. Il avait une corde sensible sur laquelle jouer. Il prit sa boisson en prit une gorgée. Ses yeux plantés dans ceux de son cher ami.

    -Mais dites-moi, n’aviez-vous pas une femme . Où est-elle aujourd’hui ? Oh, mais c’est vrai vous êtes veuf et sans enfant. Mais qu’en est-il de… Mary ? L’avez-vous relégué aux oubliettes ? Comme notre cher ami commun.

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    Une envie de meurtre comme jamais tu n'en avais eu, John. Tes doigts en tremblaient presque sur la tasse et tu savais, tu savais plus que jamais que ce n’était pas du tout le moment de te laisser aller au moindre sentimentalisme. Parce que James était comme Sherlock. Parce que d’un coup d’oeil, il pouvait deviner ce qui te passait par la tête et pire, il était le genre d’homme qui pouvait profiter de la situation et retourner toutes ces émotions contre toi. Tu te devais de rester impartial, sans animosité aucune. Cependant, ce n’était pas facile. Tu te trouvais face à un homme qui avait ruiné ta vie, en un sens. Un homme à cause duquel ton détective de colocataire s’était trouvé forcé de feindre sa mort pour ne pas que tu sois la cible du réseau de Moriarty, et pour démanteler ce dernier. Un vieux professeur capable de réduire tes jours et tous ceux que tu aimais en poussière. Quelque chose que tu ne souhaitais pas voir arriver une fois encore. Parce que tu en étais persuadé, John. Les gens ne changeaient pas, et le génie criminel en face de tes yeux t’avais prouvé par ses paroles qu’il était exactement le même. Toujours. Tu sentis un frisson d’effroi grimper en toi. Il savait probablement déjà où tu résidais. Allait-il encore jouer à ce jeu dangereux ? Allait-il piéger ta maison ? Allais-tu vivre dans la peur ? Tu pris une gorgée de thé, tentant de te calmer. Tu ne pouvais pas te laisser faire, plus maintenant. Sherlock n’était, après tout, pas là pour te protéger cette fois.

    — Contrairement à vous, Professeur…

    Tu insistas bien sur ce terme, lui montrant par les mots qu’il n’était rien de plus qu’il n’avait été à l’époque. Un moins que rien, à tes yeux. Un fou dangereux qui ne méritait pas ton attention. Mais il l’avait toute entière et c’était probablement le pire. Ton amour propre s’en trouva blessé et tu ne sus réellement quoi faire pour te sortir d’une situation qui te semblais inextricable. Tu n’avais jamais été et n'était pas encore aujourd’hui à la hauteur de son génie, tout comme celui de Sherlock. Comment l’homme t’avait-il décrit, une fois ? Comme le petit chien de Holmes. Comme une canidé sans intelligence qui le suivait partout. Après tout, tu pouvais le comprendre, en un sens. Un intellect pareil devait trouver de quoi s’occuper, de quoi s’amuser, et une personne à l’intellect moyen n’était rien d’autre qu’une poupée avec laquelle jouer. Un moyen de passer le temps, mais pas de faire fonctionner son cerveau. Une partie de toi, une partie sombre que tu ne voulais pas écouter -pas maintenant-, te disais à quel point il aurait été intéressant de disséquer Moriarty. Pour savoir exactement de quoi il était fait. Si l’intérieur semblait aussi pourri que l’intérieur. Tu ravalas cette pensée, puis t’abreuvas de thé de nouveau avant de délicatement reposer la tasse sur la table, dans la coupelle prévue à cet effet.

    — ...je ne suis point capable de renier de ma vie des personnes qui ont été importantes. N’en déplaise au criminel que vous êtes, je n’ai oublié personne et ne compte pas le faire. Cependant si vous cherchiez à vous en prendre à l’une de ces personnes, je me verrais dans l’obligation de vous trouver une place au cimetière.

    Avais-tu presque sussuré, un large sourire derrière ta tasse dont tu pris une autre gorgée. Bien heureusement que vous étiez Anglais tous deux, ou cette dispute aurait éclaté aux yeux de tous. Pour l’instant, vous n’aviez l’air que de deux gentlemans parlant de tout et de rien.
    NOTES, ft. James Moriarty
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    Chacun des mouvements que John réalisait n'échappera pas au regard affûté de Moriarty. Chaque tremblement, tension dans un muscle trouvait une traduction dans son esprit. Bien qu’il tente brillamment, il ne lui avouera jamais même sous la torture, de cacher ses émotions. Après tout, il n’en attendait pas moins qu’un compatriote au milieu de tous ces gens sans éducation. Tout dans ses mains et dans ses yeux trahissait de la colère, une certaine once de peur, de la douleur et finalement un éclat de conviction. Oh ? Le petit docteur avait-il finis par changer ? Après tout, il n’avait que peu d’informations sur la fin de la vie de ce cher Watson. Le petit chiot avait-il finis par décider de montrer les dents ?


    -Contrairement à moi ? Oh mon cher, je peux toujours lire en vous. Si vous souhaitez ne pas me donner votre attention, ignorez-moi. Malheureusement, il semblerait que vous en soyez incapable. Quel dommage ~


    James savait très bien ce que John pensait de lui et de son génie. Il ne niait pas qu’il ait un certain grain de folie, mais qu’était le génie sans la folie qui inhibe les restrictions humaines pour les dépasser. Il n’avait pas cessé de l’observer. Oh ? Le bon docteur avait des envies qu’il n’aurait jamais cru voir un jour dans ses yeux. Il ronronna intérieurement de plaisir, il n’avait plus peur de la mort, il n’avait sûrement jamais eu peur. Cependant, il doutait fortement de la capacité du bon docteur à aller au bout de cette envie. Il était bien trop bon pour mener à bout ces menaces. Ce qu’il regrettait cela aurait pu mettre un peu de piment dans sa journée. Un rire cynique traversa ses lèvres.


    -Je n’ai pas envie de m’en prendre à eux dans l'immédiat et rejoindre mes ancêtres n’est pas dans mes projets proches. Disons que ma place au cimetière entraînerait une place au frais réserver pour vous. Quelle opinion des gens auront de vous en apprenant tout le mal que vous aurez fait à un pauvre citoyen. J’ai cependant une question. Seriez-vous capable de vous dresser face à moi s’il leur arrivait quoi que ce soit ? Qui vous dit que vos proches sont en sécurité au moment où nous parlons ?


    Il lui offrit un sourire aussi cynique que le rire qui franchissait ses lèvres. Son regard brillait de méchanceté. Allait-il tomber dans un piège si grossier, alors qu’il ne savait pas qu’il le croisait en ce beau jour.


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    James Moriarty. Les souvenirs de ta précédente vie te revenais lentement, au fur et à mesure que tu prenais conscience que la voix en face de toi, que cette gestuelle appartenait à cet homme que tu avais toujours détesté. Une haine profonde qu’un auteur avait écrit pour toi, pour vous, même. C’était ainsi que les choses avaient été faites. Depuis votre première rencontre, James avait jugé bon de t’utiliser comme un gentil petit chien tout juste bon à attraper pour atteindre Holmes et ses objectifs. Et aujourd’hui encore. Les choses n’avaient pas changé, et probablement ne changeraient elles jamais pour cet homme dont l'intelligence faisait presque froid dans le dos. Tu le savais mieux que quiconque John, pour avoir vécu avec un homme semblable une longue partie de ta vie. James, comme Sherlock, était capable d’un regard de tout comprendre. Le monde n’avait pas de secret pour lui, il était capable d’analyser chaque segment, chaque sentiment à partir d’un froncement de sourcil, à partir d’un pli de pantalon. Il n’y avait rien qu’il ignorait et parfois, tu te sentais bien bête de ne rien pouvoir y faire. De n’avoir que ta nature humaine pour te défendre. Pourtant, il y avait bien une chose dont tu avais conscience; s’énerver et se laisser aller à un quelconque sentiment n’était clairement pas la chose à faire. James attendait probablement le moment où tu allais enfin craquer, pour se délecter de la douleur qu’il te provoquait. Il avait, une fois encore, été fait ainsi. Tu soupiras donc à la première phrase de l’homme en face de toi, croisant les bras en roulant des yeux. Un signe d’ennui évident.

    — Je ne puis malheureusement ignorer ce qui piaille de façon presque ennuyante devant moi, malheureusement.

    Il était vrai que tu n’avais pas tort, en un sens. Mais James ne disait que la vérité également. Comment pouvais-tu ignorer cet homme ? Tu avais passé la plupart de ton temps à tenter de te battre aux côtés de colocataire de détective contre Moriarty. Pour faire cesser tout ce qu’il était. Sherlock s’était même sacrifié pour cela, laissant sa vie entre parenthèses pour trois longues années. Et le Napoléon du Crime avait bien du s’en trouver fort dépourvu, lorsqu’il avait du comprendre que l'entièreté de son réseau avait été mis à mal par une seule et même personne. Un sourire presque narquoi naquis sur ton visage, John. Si ici, James pouvait toujours tenter de monter le même genre d’entreprise, tu n’avais cette fois pas Doyle pour te dicter tes actes. Ici, personne ne pouvait t’empêcher de te venger pour tout ce qu’il t’avais fait. Une envie de vengeance vint picoter le bout de tes doigts que tu crispas en un besoin naturel, presque viscéral. L’envie de meurtre devait se lire dans chaque trait de ton visage.

    — Si vous touchez ne serait-ce qu’à l’un de leur cheveux, si vous les faites chanter ou si vous vous en prenez à eux d’une façon ou d’une autre, sachez qu’il y a une balle dans mon arme qui vous sera toute désignée, mon cher ami.

    Tu te penchas alors que la table. Les coudes y étaient bien posés et tu croisas les mains sous ton menton, un petit sourire dédaigneux au coin des lèvres. Pour un peu que tu ne ressemblais plus vraiment au Watson d’auparavant.

    — Doyle ne nous dicte plus quoi faire, Professeur. N’oubliez jamais que c’est grâce à lui que je ne vous ai jamais rien fait.

    Une fois cette petite réplique lancée, tu te relevas.

    — Je  vous souhaite une bonne fin de soirée, Professeur.

    Le flegme, toujours le flegme. Une fois sorti d’ici, tu allais probablement laisser la liberté à tes mains de trembler, à ta panique de se réveiller. Tu allais probablement appeler Lorenzo et passer la soirée avec lui juste pour le bonheur de le savoir en sécurité à tes côtés. Quant aux autres… tu ne pouvais malheureusement pas protéger tout le monde. Une fois dos à ton ennemi de toujours, tu grimaças, te dirigeant vers la sortie, les mains dans les poches, y cherchant une cigarette. Bon sang, tu en avais besoin pour te détendre d’une rencontre pareille. Parce que maintenant, une chose était sûre. Insomnia abritait l’homme qui avait fait de ta vie un enfer. Il te faudrait te protéger à tout prix.
    NOTES, ft. James Moriarty
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