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    Anonymous
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    Origines
     
    Noms de baptême: Amantine-Lucile-Aurore Dupin
    Noms de plume: J. Sand, G. Sand, George Sand et Camille Maupin
    Groupe : Auteurs
    Date de mort : 8 juin 1876
    Date d'arrivée : il y a neuf mois
    Métier : Présentateur télé ('l'est faïmouss)
    Avatar : Camus de Uta no Prince-sama
       



    Portrait
     
    Âgé de 72 ans d'existence, âge de raison, George Sand a renoncé à sa carrière d'écrivain pour répondre à l'appel du 7ème art. Il est orateur et peinture fidèle d'un buste dans un tableau animé – la télévision. Dans la fleur de la jeunesse, Sand est lui-même une œuvre d'art : svelte, yeux gris, longs cheveux blond cendré, front ordinaire, nez droit, menton à l'angle arrondi, bouche fine, signes particuliers, aucun. Ses costumes suggèrent qu'il mesure 1,82 mètre.
    Sa beauté réside peut-être dans la conscience de celle-ci, accompagnée d'une modestie qui tient de l'habitude.
    Sand parle couramment sa langue maternelle, il connaît suffisamment l'anglais et l'italien pour les enseigner, il possède quelques rudiments en allemand, quant au latin il le parle uniquement pour citer les prières que l'on apprend au catéchisme ou citer des philosophes sans en traduire le sens ni l'expliquer. Peut-être que cela ne lui servira plus désormais. Il dévore des ouvrages, parfois en laissant les dernières pages au soin de son imagination, et des magazines.
    Son regard d'écrivain aime observer les autres, tant le bon que le mauvais, sans jugement, car s'il y a quelques choses que Sand blâmaient, les hommes n'en feraient pas parti. Ceux-là qui rayonnent à ses yeux provoquent une jalousie, mais pas de méchanceté, et ceux qui couvent des ombres éveillent sa compassion. L'observation de la foule le fatigue, sa nature l'attache à sa maison où le calme le ressource. Home sweet home comme on dit.
    Qui le connaît dirait qu'il a la mémoire d'un oiseau, ce qui rend son discours contradictoire d'un jour à l'autre, et il se défend en affirmant se réveiller différent de la veille chaque matin. Qui avait cru le connaître dirait qu'il oubliait celui ou celle avec qui il avait un jour partagé un lit, les sentiments pour la personne coulait de sa mémoire mais la personnalité s'incrustait dans son cœur à jamais. Ce n'est pas de la cruauté de libérer quelqu'un d'une promesse que l'entêtement ne sauverait pas. Un autre avantage à être un oiseau est l'optimisme ; un mensonge est pardonnable, la mort d'un être n'est pas la fin d'un monde, une chute est la condition pour se relever, la beauté n'est pas sans laideur, &tc. Peu importe la couleur de nos sentiments, ils appartiennent tous au nuancier du blanc.
    Se travestir en homme lui manqua un jour. Alors qu'il s'agissait à ses premiers pas dans la discipline de se fondre dans un univers masculin, George s'apprêtait à présent du costume de la femme pour renouer avec son instinct féminin. Chaque tissu possède les initiales L.D. brodées au revers, Lucile Duval, hommage à Marie Dorval – actrice qui avait su toucher le cœur de l'auteur –, de même pour ses outils de maquillage. Le tabac reste cependant son plaisir, un moment privilégié avec des personnes estimables ou seul avec les fresques de la fumée.
    Il a gardé l'habitude d'écrire un journal, parfois accompagné d'un gribouillage, puisque gribouilleur occasionnel. Ce journal commence en s'adressant à l'un de ses amants, Alexandre Manceau, puis le destinataire devient flou, impersonnel ?
    George Sand était le génie qu'avait empêché la timidité d'Aurore, mais aussi le libertin que sa fidélité étouffait/avait étouffé. Sand dépendait des hommes et les aimait, au point de vouloir marcher à leurs côtés. Il les jugeait ses égaux sur le plan intellectuel et pratiques, dans leur métier comme dans leur relation. Il voyait dans la peinture perverse d'un homme – modèle comme peintre – davantage de pureté que celui d'une femme. Tout cela n'a pas changé, mis à part qu'il est devenu lui-même un homme.
    Pourtant il lui arrive encore de rougir lorsque son égal aperçoit un morceau de peau jugé intime dans une vie antérieure, dévoilé par mégarde, ou encore lorsqu'en portant sa main à sa poitrine amputée il en sent le fantôme, ou encore lorsqu'il se rappelle ses premières maladresses au-dessus de la pissotière – la raison pour laquelle il s’assoit sur la lunette des toilettes pour uriner. Il ne regrette pas son corps, seulement il trouve grossier l'honnêteté (pure) de son corps certains matins en soupirant devant une érection.
    On dépeint George Sand comme visionnaire, en avance sur son temps par ses idées, mais la différence réside dans le vecteur : changer le monde selon ses idées, changer ses idées selon le monde. Le premier lui est impossible, pas le second. Demandez lui de se tenir devant une caméra et de lire, il ne saurait pas tenir une caméra pour autant. La technologie ronge sa patience. Il préfère une lettre timbrée à un texto. La fébrile vibration de la corde du violon résonne en lui plus qu'au travers d'un appareil électronique, une sensibilité particulière faisant sa fierté, gare à celui qui juge des larmes injurieuses sur une mâchoire masculine.
    Sand, enfin, fait preuve d'une grande générosité. De son vivant, donner une pomme, une pièce ou son foulard à un pauvre était quasi quotidien. Sa fortune ne l'empêchait pas d'aider à soigner les lépreux. Ses vêtements sobres témoignent une fois de plus de son humilité ; au travail son image se doit soigner, à la maison le confort est le maître-mot.
    Sand en rendant son dernier souffle pensait avoir préparé son départ, car les regrets n'avaient jamais  été la bienvenue dans sa vie, il s'y était employé. Et pourtant, il est un ami perdu, un amant oublié, une mère pleurée..., autant de choses qu'il ne peut oublier.

    Histoire
     
    La création est un pouvoir que dieu seul possède, les hommes jouent aux divinités et ils ont nommé ce jeu art. George était un artiste créant des personnages d'encre dans des paysages de papier. Donner la vie, puis refermer la couverture sur elle. Les enfants répètes les erreurs de leurs pères. Voici ce à quoi penserait George si on lui demandait de résumer sa vie.

    Mais il en oublierait le personnage le plus important de son œuvre. Un chapitre perdu dont il aime retrouver les pages fibreuses, colorées et odorantes. Quand l'histoire de son enfance lui revient, un véritable conte de fée se dessine dans sa mémoire. Le soleil aveuglant, le chant des oiseaux, les arbres feuillus, les rires, les quatre chaises entre lesquelles la magie de l'imagination opérait. Lorsque la petite Aurore ne babillait pas, ne fixait pas le vide pour le remplir princesses, de princes et d'aventures cruelles propres aux enfants, elle s'extasiait devant le prince d'Espagne, le roi de France ou encore son épouse, de quoi briser les illusions qu'on pouvait se faire des personnages illustres et apprendre l'importance du titre plus que de la personnalité, ceux-là qu'elle aimait pour leur grandeur d'âme, car elle aimait les gens bons avec elle, c'est-à-dire qui cédaient à ses caprices et lui accordaient du temps. C'est auprès de l'un d'eux qu'elle fut travestie pour la première fois, un vrai petit garçon dans des habits d'aide de camp. Tromper les autres procures un plaisir malsain, mais quand il s'agit d'un enfant ce sentiment est innocent, car tous sont de parfaits manipulateurs, et Aurore était douée pour arriver à ses fins les plus simples, sauf avec sa mère qu'elle aimait trop ; sa folie ne lui paraissait pas encore.

    On lui disait qu'elle-même avait du sang noble, sans comprendre - puisqu'on la trouvait bête - en quoi elle ressemblait à son Murat d'Espagne. Sa mère et elle vivaient modestement, plus de quelques fois la première se privait pour nourrir la seconde.

    Toutes les familles ont leur drame. Celui de la petite Aurore fut de garder l'image quasi-divine qu'un enfant a pour un parent, elle fut épargnée de découvrir que son père n'était qu'un homme, la mort avait rendu son fantôme précieux. Dans le même temps, Mme Dupin perdu son nouveau-né aveugle. Aurore était obligée par sa jeunesse de s'accoutumer à l'absence de son père et elle avait à peine été témoin de l'existence de son petit frère.

    Les querelles des femmes sont plus dévastatrices si celui qui est au centre fait parti des sensibles. L'épisode tragique rapprocha la mère et l'épouse du défunt, liées par l'amour dont elles souffraient, mais les querelles passées se ravivèrent. Mme Dupin aimait sa fille, d'autant plus que la belle-mère en voulait la charge, mais aussitôt elle se rappela son autre fille, qu'elle aima encore plus et qui n'avait pas cette vieille femme pour parente. Aurore fut sujette à une suite de tendresses et d'abandons, déchirant l'amour maternel.

    La fillette fut donc éduquée par sa grand-mère bienveillante.

    Il est étrange de voir comme des mensonges forges certaines vérités, jusqu'à être le tronc d'une personnalité, à vouloir le croire on finit par l'accepter en tant que fait. Fait de l'imagination, couplé au trouble et à la fatigue, Aurore eu l'illusion d'une parole divine durant ses études au couvent. Jusqu'alors plus proche du diable que de l'ange, l'idée de dieu se dessina dans son esprit. L'enseignement religieux n'y était pour rien, ou pas grand chose. Son dieu n'était pas chrétien, il n'avait pas un visage mais plusieurs, il était homme, il était femme, il était grand, il était bon, il n'y avait rien de meilleur en ce monde, et il avait un nom. Corambè

    Finalement, sa grand-mère malade la retira du couvent. Devant l'état d'ignorance de sa dévotion éclairée par l'ouvrage de penseurs qui s'étaient penchés sur la question de la religion, Aurore, comme assoiffées de réponses à ses questions, s'instruisit de la bibliothèque de sa grand-mère et d'autres auteurs. Sa foi aveugle s'étiolait petit à petit, elle devint raisonnée. Elle croyait en dieu parce que son instinct le commandait, sa logique la conduisait sur cette voie, et elle pensa à la vie de retraite. La religion ne fut pas sa seule préoccupation, elle voulait également apprendre les sciences auprès du médecin de sa grand-mère, Deschartres ; il lui enseigna les plantes, l'anatomie, les os, ainsi que des disciplines moins académiques ; son précepteur prescrivit pour son rhumatisme de l'exercice, c'est-à-dire la chasse et l'équitation, et l'hygiène, c'est-à-dire le travestissement qui rendait également la mobilité aisée et pratique. Aurore avait déjà le goût pour les habits masculins, plus sobres, convenant davantage à une personne sans coquetterie. Le déguisement apporte l'assurance, une attitude empruntée plus vraie que celle bercée par la société.

    Aurore faisait jaser la ville en s'habillant comme un homme, montant à cheval comme un homme, chassant comme eux, décorant son bureau de squelettes voués à l'étude, et incapable de masquer ses sentiments elle exprimait son amitié sans réserve. Comment ? Une jeune fille au sang noble qui ridiculise son nom par l’occulte médecine ? Par l'honnêteté chaste du sentiment ? Par le goût de liberté ?! Voilà le retour du temps des sorcières !

    Sa grand-mère essaya de la marier avant de mourir, mais elle fut convaincu par Aurore de ne pas l'y contraindre. Noël fut bien triste, célébré ou oublié dans la chambre de la morte.

    Aurore devint propriétaire, une jeune fille croulant sous les responsabilités, soulagées par la compagnie de son précepteur, son demi-frère – Hippolyte, bâtard de son père – et sa cousine. Une vie remplie de monotonie qui l'attirait vers le fond de l'eau. La noyade l'obsédait, elle manqua de peu de se suicider, poussée par une pulsion, une attirance inexplicable.

    Propriétaire, riche héritière, bien que laide et jugée excentrique – si ces deux qualités ne la rendaient pas mystérieuse et comme inavouablement désirable aux yeux de quelques uns –, la mère d'Aurore revint auprès de sa fille. Comme la vieille femme, elle lui présenta des prétendants, puis respecta à son tour les sentiments de sa fille. Le schéma tendresses-abandons se répéta. Elle laissa Aurore chez des amis pendant plusieurs mois au lieu de quelques jours, où cette dernière fit la rencontre de son futur mari, puis l'emmena avec elle où bon lui sembla avant de s'en séparer à nouveau...

    Le mariage était l'espoir d'indépendance. Il donna naissance à deux enfants, de nombreux procès et quelques écrits sur l'union de la main de l'auteur. Ils convinrent de vivre séparément, elle ne supportant plus d'être rabaissée dans les mots et les gestes de son mari, lui se passant très bien d'elle qui finit par lui être infidèle. Pendant des années, il engagea des procédures judiciaires auprès d'Aurore, la garde des enfants et surtout l'argent au centre des préoccupations, alors qu'elle lui avait déjà cédé la maison de son enfance et son héritage. Elle gagna toujours les procès, même si son demi-frère avait soutenu l'autre parti, tarissant leur relation, sans compter sur la boisson qui le changeait – il en mourra plus tard.

    La promesse de mariage lui fut faite par un autre homme, une promesse inaccomplie et inespérée qu'elle n'oubliera jamais. L'homme l'avait libérée de son mariage mais il se sentait incapable d'en faire de même pour le sien. Cela teinta d'amertume la notion d'engagement dans le cœur de l'écrivain.

    • • •

    Un second souffle.

    Le poids de la fortune envolé, les ailes de la liberté la conduisirent à la capitale, où personne ne la reconnaissait, où ces visages fatigués se moquaient bien de son passé et de son présent. Ce fut au cœur de la révolution que naquit celui qu'on appelle George Sand.

    Un joyeux chaos régnait dans la ville, propice aux envies d'indépendance d'Aurore. Elle revêtit un pantalon, une chemise, un chapeau en feutre sur ses cheveux raccourcis, ce que sa bourse lui permettait à cette époque d'acheter.

    Une seconde peau.

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    Paris était cette prison dorée nécessaire au développement de l'artiste. La pauvreté inspira une carrière de journaliste, introduite par Jules Sandeau, de qui elle tirait son pseudonyme. Il l'encouragea à la publication de ses premiers romans, son talent incontestable bien qu'adolescent. Dès qu'elle le pu, elle s'installa dans des appartements plus confortables, à la recherche d'un espace de travail compatible à l'écriture. Elle vécut malgré son succès modestement, son peu de fortune passait dans la charité, généreuse et naïve. La pauvreté sera toujours cette chose insupportable au regard qui la projette dans une révolution contre l'ordre du monde. Ce pauvre homme qu'elle avait logé une nuit lui avait volé une babiole dont on aurait tiré un rien, mais qui était-elle pour juger son acte, sûrement y avait-il été contraint, puisqu'il était plus sincère que le précédent, et au moins elle avait pu lui offrir un peu de repos dans son infortune. Quant à celui qui la trompait, celui qui était organisé et ne manquait pas de pain, celui-là n'était digne que de sa pitié.

    Les salons de Paris. Où têtes intelligentes et artistes se réunissent pour parler de choses sérieuses et moins sérieuses, qui viennent éblouirent le monde terne par leurs idées. George Sand en faisait parti. Pour la première fois, on l'appréciait pour ce qu'elle était dans le fond. On la voyait comme la femme qui parvenait à égaler les hommes, ou comme l'homme qui cachait la femme. Aurore Dupin devenait George Sand la plume à la main, dans ces salons, dans ses pantalons et sous son chapeau. Ses idées prenaient alors forme dans sa bouche ou dans l'encre, ils contaminèrent d'autres esprits, victimes de la chimère.

    La réputation des romantiques n'est plus à faire. Comment un femme romancière, à la compassion débordante, sensible à la beauté singulière, comment aurait-il pu ne pas attirer les âmes tourmentées contre son sein ? Le malade a besoin du docteur pour être soigné, comme le docteur a besoin du malade pour soigner. Aurore prenait ce rôle de garde-malade instinctivement, apprit sur le lit de mort de sa grand-mère et dès le berceau de ses enfants. Aider son prochain. Offrir sa personne au service des autres. Répondre à l'appel d'amour, comprendre le mal sans le juger, tendre la main sans la tirer. Elle qui avait l'âme d'une enfant devenait ainsi la mère du malade. Il fallut attendre Alexandre Manceau pour qu'elle fusse le malade et l'autre son guérisseur. La tuberculose aura emporté plus d'un des hommes qu'elle a aimé. Peut-être était-ce la raison pour laquelle elle décida de se diriger vers la médecine quand l'écriture ne suffisait plus à vivre durant les dernières années de sa vie.

    George Sand dormait le jour et s'éveillait la nuit. Sa vie résidait plus dans l'effusion de l'imagination que dans le vrai monde. Il était vieux avant d'avoir un cheveux gris, ayant créé et observé la vie de centaines, peut-être même de milliers de personnages. Au moment fatidique, dans la maison de son enfance, Aurore et George s'étaient retrouvés sous la même peau suante. Ils croyaient tous les deux à la réincarnation, la mort ne décrivait pas la fin de l'être et ne devait pas être redoutée. Les morts allaient se retrouver meilleurs dans un monde meilleur.

    À la mort : « De mondes en mondes, nous pouvons  en nous dégageant de l'animalité qui combat ici-bas notre spiritualisme, nous rendre propres à revêtir un corps plus pur, plus approprié aux besoins de l'âme, moins combattu et moins entravé par les infirmités de la vie humaine telle que nous la subissons ici-bas. »

    • • •

    Sand.

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    Le masque, a force d'être porté, grave la peau, la sculpte et tombe. Le corps n'est qu'une enveloppe de l'âme, l'avatar représentant l'auteur dans ce nouveau monde prit pour nom Sand. Le masque terreux s'était effrité, coulant son sable sur les cheveux autrefois noirs comme la nuit, la mort avait pâli le cadavre frileux, la lune avait percé de sa lumière familière les yeux habituellement sombres, et on avait étiré le corps afin qu'ils voient mieux le monde.

    Devant un miroir, on aperçoit toujours cet étranger curieux, et plus on le fixe plus il nous paraît étranger, puis il s'articule de la même manière que soi. George Sand passa de longues heures devant son miroir depuis sa renaissance. Une fois lavé, habillé et nourri, il fut conduit à la mairie. Il écrivit son nom et resta muet alors qu'on décrivait cet au-delà. Son corps était masculin, l'égalité des sexes était réelle, et ils étaient réincarnés. Sand ne s'était pas trompé sur tout et des aspirations étaient comblées. Il avait néanmoins pêché, comme ses confrères : ils avaient créé. Tout comme ils avaient été condamnés à vivre dans la souffrance, ils avaient condamné leurs créations à la même souffrance : la vie.

    Il tenta d'abord un travail manuel, depuis toujours il s'était senti ouvrier, mais la façon de faire ne lui convenait pas, il remettait tout en question. La bille refusait de rouler sur le papier, la plume ne l'aida pas davantage, car il pensait à son œuvre, à la vie. Quand on lui expliqua le métier de « présentateur télé », le compromis sembla bon. C'était avant de retomber dans les tourments de la richesse, l'impossibilité de l'anonymat et, chose nouvelle, l'exposition de soi au public. Vendre son visage et sa voix. L'acteur avait de l'honneur car il produisait de l'art, en revanche, un présentateur télé était le cousin germain du gigolo. Son malaise n'était pas fondé cependant, il en avait conscience. Et il fallait bien manger. Ce qu'il ne dépensait pas pour lui, il le dépensait pour les autres dès qu'il en avait l'occasion.

    Par chance, un monde d'artistes est coloré, le jugement y est aussi présent que la tolérance et les fantaisies sont courantes. Lucile Duval se peignait sur son visage à coups de rouge, de fard et fleurissait dans les robes et sous-vêtements sur mesure.  

    George Sand, à l'image de son dieu, est à la fois homme et femme.
    Créateur ou création ?

    Et toi, dans tout ça ?
    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Âge :
    22 ans
    Comment tu as trouvé le forum ?
    Stalking, un passe-temps
    Un petit commentaire ? « Personne n'a plus rêvé et moins agi dans sa vie ; Vous attendiez-vous à autre chose de la part d'un romancier ? »
    Désolé pour le temps que j'ai pris, il y a circonstances atténuantes ^^
    J'ai plus lu qu'écrit sur elle, ahem, parce que je ne la connaissait que de nom (que son autobiographie est longue !)


    John H. Watson
    John H. Watson
    Revelio
    Emploi : Médecin.
    DC : Vega ♚ Merzhin ♚ Émile Zola
    Crédits : Steve Rogers - Marvel
    Nox
    Lumos
    Oh Goerginou tu es TELLEMENT BOW ET BLOND :whut:
    J'te dis bienvenue encore une fois, même si tu passes sur la CB :huhu:

    Bon courage pour ta jolie fiche, et hésite pas à embêter le staff on est là pour ça :daanse:
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    Bienvenue; même si nous nous sommes déjà vu de nombreuses fois. ;)
    Bon courage pour la fin de la fiche ! <3 <3
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    MAIWI CHUI BLOND ! Jem pô les blonds ! :rainbow:  
    Merci ♥️ Dans un avenir pas si lointain, je vous en ferai baver ♥️ yé soui un boulet

    Merci l'indien sauvage >♥️< *offre un cheval*
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos
    Bienvenue parmi nous~
    Si l'envie te prend de venir à la bibliothèque un jour abstiens-toi ~
    j'apprécie pas la visite <3 *Méchant un jour méchant toujours*

    Plus sérieusement : hâte de lire ta fiche et vive les blonds!
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Élohim le PNJ
    Élohim le PNJ
    THE CROWN OF INSOMNIA — THE TELLING ONE
    Revelio
    Emploi : Fantôme à plein temps.
    DC : /
    Crédits : BAD MEDICINE -INFECTIOUS TEACHERS-
    Nox
    Lumos
    http://www.dark-and-cold.com
    Hey hey ~
    Point de souci à se faire, ce n'est que le rappel des deux semaines de fiche en cours ~
    Tout va bien ? Si tu as la moindre difficulté, n'hésite pas à embêter le staff ! Ta fiche est déplacée dans "La maison d'édition"" mais tu peux toujours la modifier comme bon te semble :tothestars:
    John H. Watson
    John H. Watson
    Revelio
    Emploi : Médecin.
    DC : Vega ♚ Merzhin ♚ Émile Zola
    Crédits : Steve Rogers - Marvel
    Nox
    Lumos
    Hello ! Je me permets de poster ici pour un dernier petit rappel, dans une semaine ça fera un mois que ta fiche est en cours. En espérant vraiment que tu n'as pas trop de difficultées à t'y mettre !

    Courage à toi :sparkle:
    Anonymous
    Invité
    Invité
    Revelio
    Nox
    Lumos

    Et c'est la validation !

    Bienvenue !
    Ais-je déjà mentionné le fait que j'aime les détails ? Histoire très bien écrite, vraiment très agréable à lire on en apprend beaucoup sur cette jeune femme au caractère bien trempé dont le désir de ce faire homme est devenu une réalité ! Je vois que tu as pris du temps pour faire l'histoire avec application et ça me plait, aussi je te fais l'immeeeeense honneur d'être validé par le diable en personne :huhu: J'espère que tu trouveras ton Jules, ta place et ton bonheur parmi nous, bienvenue et amuse toi bien à Insomnia !

    Maintenant que tu as rempli la tâche qu'était de remplir ta fiche, je t'invite à aller remplir de quoi finaliser ton inscription.

    Pour recenser ton avatar, c'est [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Pour que ton personnage ait un lieu de travail, je te conseille également de te rendre [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] pour remplir un formulaire et obtenir un logement. De même si tu veux un joli rang sous ton pseudo, tu peux venir en réclamer un à [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Et le plus important, n'oublie pas de recenser ton métier [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! Et pour finir, venez recenser d'où vient votre personnage [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ♥️ !
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