Physique
Il écrit avec la main gauche. Il écrit les histoires les plus amoureuses et les plus languissantes. Certaines font mouiller les corolles des dames et dressent les lames des hommes alors que se livrent les batailles charnelles et les contacts à fleur de peau. Brille une étincelle luxurieuse dans le fond des prunelles sombres du jeune auteur. Elles sont rondes comme les mamelons promettant la voie lactée ; elles sont grandes, elles sont pétillantes, brillantes, montrent un certain amour de la vie même si le jeune homme se perd dans la mort pour se rappeler que faire la mort était presque aussi beau que ses personnages qui se contorsionnent pour faire l’amour.

Brille une ardeur inconvenante dans le fond des pupilles alors que les mains fines racontent les aventures de deux carcasses qui viennent se fusionner. Les paluches sont douces, allongées à en rappeler celles des plus grands joueurs de musique et lui permettent de se tirer de chaque crime ; il maîtrise chacun de ses mouvements à la perfection comme celui qui s’aventure une nouvelle fois dans la douce et étourdissante chaleur.

Il a de toutes petites paumes. Il a de toutes petites paumes qui font oublier qu’il écrit de la main gauche et qu’il tue de la main droite, comme si le jeune homme possédait tous les droits, pouvait contrôler la vie, du premier soupir au dernier des orgasmes. Les ongles sont courts et bien entretenus. Il ne faudrait pas que le carmin ne puisse venir le trahir.

Les traits du débauché ont tout pour faire penser à un enfant ; il a un visage poupon rappelant celui du bambin apprenant à marcher et laissant les pensées les plus pures déniveler à un niveau pornographique. Il a une bouche en cœur pour compenser sa cruauté et pour rappeler qu’avoir du cœur au ventre est simplement une expression ; il le sait mieux que quiconque, il est un éventreur, et il a vidé les viscères de ses victimes sans jamais sourires, car ses dents sont espacées comme des pauvres. Alors, il se contente d’étirer ses lippes pour manifester son contentement, à la manière d’une éternelle Joconde.

Personne ne peut le voir quand il est debout ; il passe son temps assis, à écrire, mais le jeune auteur est de taille moyenne. Il adopte des vêtements neutres, il a toujours une tenue qui ne le situe dans aucun monde, ni dans la richesse, ni dans la pauvreté. Il a fait une erreur une fois, il a commis un meurtre en portant un tablier de cuir et tout le monde s’est rappelé de lui comme un commerçant, un cuisinier, mais les feux que le jeune homme allume sont différents et ses incendies ne brûlent que le bas-ventre de ses proies avant qu’il n’aille chercher au plus profond de leurs entrailles.

Il a la peau pâle comme ces riches qui ne passent pas de temps dehors. Lui ne vit que dans les ombres de la nuit en laissant ses cheveux briller sous la lueur sensuelle de la Lune paillarde ; ils sont blancs parce que le jeune homme est au-dessus de tout, ils sont blancs comme les striures de sa propre mutilation, ils sont blancs, ils sont blancs, tout est blanc, jusqu’à ce qu’il ne tâche le tout de sang.

Omitto iuris dictionem in libera civitate contra leges senatusque consulta; caedes relinquo; libidines praetereo, quarum acerbissimum extat indicium et ad insignem memoriam turpitudinis et paene ad iustum odium imperii nostri, quod constat nobilissimas virgines se in puteos abiecisse et morte voluntaria necessariam turpitudinem depulisse. Nec haec idcirco omitto, quod non gravissima sint, sed quia nunc sine teste dico.

Âge : 21 ans.


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SHERLOCK D'AMOUUUUUUR.    
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