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    Uncas ióntiats. Ok ní:se'?
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    "Uncas:naunokehnauk sekenauqkee." Uncas tue ses ennemis. Le tomahawk produit un sifflement vertigineux et il ne faut pas beaucoup de secondes pour que les deux gorges soient tranchées et les crânes scalpés. Les deux hommes s'attendaient à un nouveau venu égaré dans le mauvais quartier à la mauvaise heure, pas à une montagne qui n'a rien perdu de son art de la guerre. Le Mohican, venu voler aux dernières heures du jour quelques légumes et une poule, s’apprêtait simplement à retourner dans son antre forestière. S'il a bien entendu ses agresseurs s'approcher, il ne pensait pas qu'ils seraient lâches au point de l'attaquer par derrière dans une ruelle déserte et étroite. Ses réflexes ne lui ont pas permis d'épargner son bras droit qui va probablement devenir inutilisable pour quelques jours. Il grimace, pas de douleur mais de désappointement. Jamais il ne réussira à s'intégrer parmi ses blancs aux attitudes aussi affligeantes.

    "Uncas a dit : il faut que le soleil brille sur votre honte; il faut que les squaws voient vos chairs trembler et prennent part à votre supplice, sans quoi notre vengeance ne serait qu'un jeu d'enfant." Ce n'est pas la première fois, ni la dernière que le Mohican répète inlassablement sa menace aux cadavres encore chauds. Uncas n'aime pas spécialement tuer. Il ne le fait que pour sa défense personnelle ou pour rendre Justice, ne se rendant pas compte que dans les deux cas, ses actes sont considérés comme criminels. Oh, Croc de Chien a bien essayé de lui faire comprendre que ce n'était pas dans les mœurs; mais il lui a répondu et lui répondra encore que les seuls lois auxquelles il accepte de se soumettre sont celles dictées par le Grand Manitou, ainsi que par son bien aimé père Chingachgook. Il pose un regard morne sur les deux masses étalées au seul; s'il ne relève pas encore les yeux, il a pourtant bien conscience d'être observé.

    Il sait qu'il y a une troisième personne présente sur la scène de crime, qui est arrivée pendant le combat. L'obscurité pénétrante ne lui permet pas encore de bien le dévisager; mais pendant un très court instant il en discerne les traits ombrés. Enjouement improbable Uncas se croit en présence d'un de ses frères. Espoir fou qui jaillit en lui et qui exploserait au grand jour si la surprise la surprise ne le clouait pas déjà au sol. Loupant quelques battements de cœur, il darde son regard acéré sur l'intrus. Déception assourdissante Une fois exposée aux rayons pâles de l'orbe nocturne, la peau de l'homme ne semble plus autant rouge sombre. Il n'est pas un frère. Mais il n'est pas un visage-pâle non plus. Comme son petit frère Œil-De-Faucon. Uncas n'en démord pas pour autant; un pas assuré en avant pour mieux l'observer; douleur oubliée de l’hémoglobine rouge qui coule le long de son bras, barbouille le tomahawk et finit sa course pour nourrir la Terre-Mère. Ses phalanges se serrent nerveusement; besoin pressant de tuer tout doute possible; passion incontrôlée qui renaît en lui pour gonfler ses veines jusqu'à ce que l'adrénaline ne soit plus qu'une avalanche qui détruit toute réflexion sur son passage. Comme par exemple, la pensée qu'il ne devrait pas rester ici car d'autres visages-pâles pourraient avoir entendu les cris et appeler des renforts. Pourtant, il sait puiser dans la sagesse acquise par une mort impromptue puisqu'il ne se transforme pas encore, pas tout de suite en violente tempête et ne se jette par vers l'inconnu; il ne bouge pas et ses lèvres ne prononcent qu'un seul mot d'une voix grave et voilée, trop chargée d'émotions; pesanteur insupportable de l'instant. "Kwe." Ou bonsoir, en Mohican comme dans toute autre langue des tribus de son pays. Prostré, Uncas plisse ses pupilles ambrées, comme si cela allait lui donner l’acuité nécessaire afin de voir dans les yeux de l'homme si ce dernier a comprit ce qu'il vient de dire. Peut-être que cela ne suffit pas. Alors il reprend inspiration pour rajouter avec précipitation. "Uncas ióntiats. Ok ní:se'?" Mon nom est Uncas , et toi ?

    ft. Wendigo
    Anonymous
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    dégradé de rouge
    Feat uncas le dernier mohican

    Reniflements.
    Appel du sang.

    Tu te tenais sans rien dire, tapis dans l'ombre de la ruelle, sous le vent de la nuit. Tes yeux suintaient la pierre sale, luisant d'un certain appétit. Tu aurais put applaudir, amusé par cette valse cadavérique soldé en chute lourde de chair fraîche, qui t'avait tout de même soutiré un sourire défendu. Mais un instinct plus primaire te dicta de ne pas bouger. Ta langue, encore rappeuse d'autre fois, vint alors gratter tes lèvres en mimiques monstrueuses avant que tu ne commences a suivre le tueur d'un œil curieux. Réflexes de chasse, pour avoir un avant goût du parfum qu'il dégage. A la base, tu étais là pour faire ton job, celui de vider des poubelles mais sous le rapport des odeurs, celle du sang et de la sueur, tu t'étais naturellement et surtout inconsciemment détourné de ta tournée d’éboueur.

    Il ne te voyait pas. Pas encore. Mais son pas se pressa dans ta direction, comme le ferait un chasseur voyant sa proie lui filer entre les pattes. Tu vis alors une pression inconnue lui saisir les épaules, son arme remonta dans la prise de ses doigts. Mais toi, tu te contentais de l'observer, de le détailler, tandis qu'il te cherchait dans l'obscurité. Petit jeu de cache cache qui fit germer dans ton esprit sauvage une envie de fuite. Une fuite pour mieux être rattraper. Un jeu où tu n'avais que rarement était la proie et bien trop de fois le chasseur. Mais là encore, tu ne bougeas pas.

    Une chose est sûre, à le voir ainsi, l’œil perçant et le bras ensanglanté, on l'aurait facilement cru aussi Wendigo que toi. Il n'était pas de ces petits nabots d'humains, tout frêle et penaud. Lui, il avait la carrure d'un guerrier. Il suffisait qu'il paraisse pour te faire comprendre ses origines et c'était bien la première fois depuis ton arrivé que tu rencontrais l'un de ces hommes au visage pourpre. L'un de tes "frères" d'autrefois.

    « Kwe.

    Tes yeux devinrent rond de surprise. Ce simple mot eut l'effet d'une massue que l'on abat sur l’arrière de ton crâne. Ce fut comme un souvenir, un reste de nostalgie, peut-être même une sorte de petit rêve. Mais tu n'y répondrais pas. Peut-être parce que tu ne savais plus comment parler cette langue, peut-être parce que les mots ne te revenaient pas. Alors en guise de réponse, c'est une sourire un peu bizarre qui s'esquisse sur tes lèvres humides. Un rictus animal quoi qu'un peu familier.

    « Uncas ióntiats. Ok ní:se'?

    Sans un mot, sans un bruit si ce n'est celui du tissus de tes vêtements qui se froissent, tu te saisis de son bras qui saigne. Sans être maladroit, car le contact était volontaire, tu serres la blessure, sentant au travers de sa manche le liquide épais teinter tes phalanges. Dans un élan brutal, tu redresses son bras en continuant de faire pression sur l'entaille, tes doigts rentrant presque dans sa chair. ▬ Wendigo. Tu lui décoches un sourire carnassier pour que finalement ton regard ne glisse sur les deux cadavres se trouvant derrière.

    La faim reprend toujours le dessus. Elle t'a toujours dominé. Elle est peut-être plus docile, moins pétillante et douloureuse, mais elle est toujours là, présente jusque dans tes os.

    Alors tu lâches son bras, venant lécher son sang au bout de tes doigts avant de te traîner jusqu'aux deux charognes. ▬ Tu permets ? Uncas. Sans attendre la moindre autorisation tu avances dans la nuit. Ça fait longtemps que tu n'as plus planter tes crocs dans une viande humaine. C'est le moment rêvé de réitérer l’expérience, de retrouver cette sensation jadis perdue.

    Au diable les thérapies.
    Au diable les conseils.


    Ce soir, c'est festin de roi ! Gueule ouverte, tu approches le premier morceau venu, tes iris fous et gourmands scintillant de mille feux.
    © FRIMELDA

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    Uncas ióntiats. Ok ní:se'?
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    La surprise.
    Qui brille et déforme les traits.
    Cela lui suffit pour comprendre que son langage ne lui est pas inconnu. Brutalité du sursaut quand le bras du Mohican se fait coincer. Il ne lâche pas son arme et sa joie candide mêlée à une pression trop étouffante ne cessent de le tourmenter. Cet homme vient de son pays. Il le sait, il le voit dans ses yeux. Mais il y a une épine quelque part, une pierre tranchante, quelque chose qui le dérange et provoque un frisson le long de son épiderme. Mauvais; perversion gangrenée qui prend tout son sens dans une réalité éclatante lors qu'il entend le nom prononcé. Wendigo. Source de compréhension qui s'écoule un peu trop vite dans son cerveau. Il le laisse lécher le sang, paralysé par la surprise; avant de se mettre brusquement en branle. "Iáte." Non, il ne permet certainement pas à cet individu de perpétrer un sacrilège; reniement des lois de l'humanité sous ses propres yeux. Sa main valide s'abat lourdement sur l'épaule de sa cible. Uncas est envahi d'un puissant instinct meurtrier face à l'incarnation d'un monstre de son peuple. Il lève le côté contondant de son arme et frappe le cannibale en se retenant violemment de ne pas essayer de lui briser la nuque; retenir suffisamment ses forces pour l’assommer et ne pas le tuer. Il doit se répéter beaucoup de fois et ce très vite, que c'est bien un homme qu'il a devant lui, ce qui signifie que la malédiction du Wendigo s'est levée et que même si ce dernier semble garder ses anciennes habitudes, Uncas ne peut pas se permettre de tuer un homme innocent. Et il ne peut pas rester ici plus longtemps. C'est dangereux pour eux deux. Les Visages-pâles ne les aiment pas. Ni les scalpeurs, ni les mangeurs d'hommes. En silence, Uncas se baisse pour attraper les bras de l'inconscient et le soulever.

    L'obscurité ne le dérange plus dans sa marche dès qu'il touche enfin un sol végétal. S'il est complètement désorienté en ville, le Mohican sait se diriger dans la forêt, de nuit comme de jour. Il n'hésite pas sur son chemin et s'il s'arrête, c'est seulement pour se reposer de sa lourde charge. L'aube tire déjà le bout de son nez lorsqu'il arrive à sa cabane, cinq heures de marche. Normalement il ne lui faut que trois heures avec ses grandes enjambés et ses raccourcis... Cela irait même plus vite avec le canoë qu'il espère se construire. Mais il est ralenti par l'âne mort qu'il a eu la bonté de bien vouloir ramener chez lui.  Et il s'en est mordu les doigts plus d'une fois sur le trajet. Seulement, il ne peut simplement pas laisser filer un homme qui connait sa culture et son pays. Retrouver un congénère, même aussi éloigné qu'un maudit Wendigo, rend Uncas très ému. Déposant avec soulagement sa charge sur la seule couchette disponible, il part aussitôt mouiller un tissu dans l'eau glacée du ruisseau et revient pour le mettre sur la nuque du Wendigo, accompagné d'un baume naturel -seul produit qu'il a demandé à Crocs de Chien de lui acheter dans une pharmacie herboriste-. Ensuite il retourne au ruisseau pour enlever le rapide garrot qu'il s'était fait autour du bras pour le temps du trajet. Il nettoie du mieux qu'il peut et rajoute des bandages propres avec des herbes, mais son regard sombre laisse trahir ses doutes. La plaie est profonde et il n'a rien pour désinfecter correctement. Le Mohican se contente de supporter la douleur qui remonte jusqu'à sa nuque en serrant les dents. Remontant vers la cabane, il ravive le feu, cuisine tous ce qu'il a pu attraper comme nourriture, trois courgettes et un poulet. Il n'avait pas prévu de tout utiliser d'un coup, mais il faut anticiper la faim du Wendigo. Alors Uncas mange seulement une petite part du repas et laisse le reste refroidir le reste. Il n'a pas le courage d'aller se laver dans l'eau, ni de prendre le temps de fumer. Trop de questions et d’inquiétudes se bousculent dans son esprit, formant une boule de fatigue écrasante, si bien qu'il s'endort assit et appuyé contre la porte, alors que le soleil se lève.


    ft. Wendigo
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