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    Le temps s'écoulait invariablement et pourtant, rien ne changeait. Le paysage restait sensiblement identique, presque immuable, comme si Insomnia elle-même semblait aussi figée que l'âge de ses habitants. Regarder au loin et s'y perdre, jusqu'à imaginer que le ciel bleu pouvait le reconnecter aux parfums qu'il n'aurait jamais cru autant chérir. Judas rêvait d'étendues interminables qu'il fallait pourtant franchir, de ce sable infini dans lesquels ses pieds avaient pris l'habitude de s'enfoncer légèrement,  de ce sable qu'il foulait et dispersait. Il voulait sentir la chaleur, parfois brûlante, sur la peau de ses plantes nues et courir en compagnie du vent fouettant le foulard qui protégeait son visage. Ce dernier qui aujourd'hui se contentait de secouer ses cheveux, soulevant ses mèches de jais sans la moindre violence. Et pourtant, il supportait bien moins ce climat, pourtant moins agressif, mais si différent de chez lui  et qui le poussait à quitter son arbre pour se réfugier dans l'un ou l'autre des bâtiments délaissés qu'il trouvait dans le vieux quartier. Certains étaient en si piteux état qu'il sentait parfois la nostalgie lui remonter à la gorge, ramenant en lui les souvenirs de sa ville natale, si dévastée et pourtant si réconfortante. Trempé dans une pièce qui avait certainement servi à des junkies la veille, le garçon s'installa, essorant du mieux qu'il pouvait son impressionnante tresse. Il venait à peine de se faire prendre en traître par un changement de météo soudain et avait dû courir comme s'il avait placé sa vie en jeu afin de rallier au plus vite la ville, bien que finalement il aurait certainement été plus épargné que cela en s'abritant mieux sous les feuillages.

    L'ancien apôtre n'était plus fait pour utiliser son corps à plein régime de la sorte. Il se laissa glisser dos à un mur et ferma les yeux un instant, sentant que sa perception de la pièce se tronquait. Tout s'était mis à tourner alors que son ventre le ramenait à la dure réalité. Il n'avait plus avalé de véritable repas depuis plus d'une semaine désormais,  dévorant les pommes de Nahash et ignorant le reste. Le moment était devenu critique, et il se retrouvait contraint de statuer sur ce qu'il voulait. Allait-il attendre d'être emporté finalement par la faim ou réagir et sacrifier sa dignité pour un repas ? Il avait vaguement compris que les chrétiens prônaient la pauvreté et une vie rythmée par la charité, mais jamais il n'avait apprécié la mendicité. Le procédé en lui-même ne le dérangeait pas plus que cela, il refusait simplement que qui que ce soit le plaigne alors qu'il était l'un des personnages les plus détestés de l'histoire. Fixant ses mains tremblantes, le Judéen lâcha un soupir en se recroquevillant. Il pensait attendre la fin de la pluie qui s'abattait fortement sur la ville avant de rallier l'endroit le plus proche proposant des repas. Il n'y demanderait rien de flagrant, et même terminer les restes de repas qui auraient été balancé aux ordures lui auraient largement suffi.  Il soupira à plusieurs reprises car le bruit de l'eau restait toujours aussi fort mais ne parvenait pas à couvrir celui de son ventre.

    Judas finit par se traîner dehors en longeant les façades, les bras croisés et ses doigts serrant ses épaules comme si ce geste avait pu un temps soit peu le réchauffer durant le trajet. Se dépêcher était primordial, mais son manque de force l'amena à se contenter de trottiner pour rallier l'auberge. Il avait à plusieurs reprises déjà demandé à ce qu'on lui permette de se nourrir de ce qui était invendu ou qui finirait jeté à cause de la date de péremption, et les cuisiniers avaient toujours été bons avec lui malgré qu'il revenait une fois par mois ou moins. Lorsqu'il entra, la salle était étrangement vide et un nouveau frisson le parcourut. Bien loin d'être causé uniquement par le froid, le fait de voir l'endroit à une heure trop tardive que pour profiter de la pause de midi et du service au restaurant et pourtant trop prématurée que pour voir débarquer les premiers saoulards... se révélait étrangement intimidante. Jamais il n'avait vu l'endroit aussi désert... il n'y avait que cet homme au bar. Cet homme qu'il avait déjà aperçu et qui avait l'habitude d'hurler des choses que l'ancien assassin n'avait jamais comprises. Probablement à cause de la différence culturelle qui constituait un rempart qu'il était bien difficile de franchir. Cette fois-ci, barrière ou pas, il n'avait pas le choix, et il s'approcha sur la pointe des pieds de l'étrange personnage, redoublant de précaution. Judas avait été élevé pour être méfiant et habituellement, il aurait probablement pu se défendre et fuir s'il n'avait pas été aussi faible. Rester de garde était de mise, tout du moins à cet instant-là, où l'envie de vivre l'avait temporairement emporté contre ses idées noires.


    • M...Monsieur... Je... veuillez m'excuser, bafouilla le traître, terriblement intimidé par l'allure de l'homme qui siégeait au bar. Je... Je ne veux pas abuser de... de votre hospitalité, mais... est-ce que vous auriez quelque chose à manger... n'importe quoi...



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    Les journées de Barbe Bleue étaient un peu toujours les mêmes. D'abord il se levait en compagnie d'une jolie bouteille, et d'un p'ti cul, au choix. Parfois c'était les deux, et c'était encore plus chouette de la mort qui tue. Genre un mec roulé dans le rhum et qui lui -... ouais bon on va quand même pas parler des roubignolles de Jacky dès le premier paragraphe, faut pas abuser, même s'il les aimaient ses petites choupettes adorées. Elles étaient toutes douces et toutes belles, genre B.B il les rasait tous les jours ET SANS SE COUPER pour en faire presque un miroir. En fait, ses roupettes, elles étaient tellement brillantes qu'un type pouvait se recoiffer en regardant et tout, genre même les nana chelou avec leur tissu sur la tronche elles pouvaient même faire des incantations en zoulou pour essayer d'y voir le futur en mode 'miroir miroir dis moi elle est passée où ta mère que j'y vois le futur'. Bref, ses valseuses, c'étaient un peu ses bébés, sauf si on pensait que ça comprenait pleins de bébés B.B (OHOHOH LE JEU DE MOT SAMERE) qui, manque de bol, pouvaient pas inséminer la moitié d'la ville. 'tain, ça aurait été vachement rigolo de voir des p'tits machins bleus courir partout et insulter les gens avec une petite voix trop choupinoute.

    Le second truc qu'il faisait, le Barbouille, c'était d'se laver les dents quand il avait trop la flemme pour prendre une douche en plus. Sans déconner, se fiche sous la flotte, et vas-y que j'me frotte par ici, et zyva que j'me frotte par là, hé, le but c'était pas de se décaper la peau, c'était trop chiant d'se foutre la tronche sous la flotte comme ça. Y'avait qu'à attendre la pluie, après tout, ça mouillait aussi comme une chialeuse en chaleur. Bref, les dents toutes propres -parce que c'était mieux pour rouler des paloches aux mecs trop bourrés pour se rendre compte que le lit du pirate c'était pas le leur-, y'avait ensuite la terrible étape des cheveux. L'espèce de choucroute qu'il se tapait au dessus du crâne, et qu'il fallait domestiquer. Parce que ouais, le matin, c'était un peu la guerre des clans m'voyez. Genre B.B, au réveil, c'était un peu Mufasa. Si si, vous voyez, l'espèce de graouw dans le Roi Lion qui meurt comme une merde piétiné et tout par pleins de machins qui s'mangent, genre ça passe vachement bien avec des frites et une sauce barbec'.

    Tout ça pour dire que Jackouille avait pas franchement la meilleure des hygiènes du monde, mais putain qu'est-ce qu'il s'en branlait ! Enfin, ouais, ça il le faisait souvent, et des fois direct dans la tronche des clients qui lui bouffaient le zgeg dans les chiottes. BAH QUOI ? Z'étais là toute façon, fallait bien trouver un moyen de vider les bébés B.B quelque part, et c'était mieux sur un monsieur tout mou plutôt que dans un mouchoir tout rugueux. Toute façon ces merdes, ça lui irritait le chibre, et sans déconner, pas pratique quand on était une choupette sensible d'l'entrejambe. Même si Barbiche il était pas une choupette, mais plutôt un mec méga viril qui tue tout -au sens littéral- genre avec des poils partout sauf sur ses roupettes, avec des supers cheveux longs qui faisaient pas du tout tapette. Lui manquait qu'un bateau. Haaanw... un batooow... pourquoi y'en avait pas dans ce trou paumé ? P'tain, qui fallait vendre pour qu'on lui en construise un ? Pas question qu'il ruine sa super manucure made in j'temetcettebouteilledanslagueuleconnard.

    En gros, la journée avait super bien commencé, puisqu'en prime, il pleuvait dehors comme vache qui pisse, et que ça faisait un shamppoing naturel avec le reste de rhum que le tout bleu avait dans les cheveux. P'tain, mais L'oréal il pouvaient aller se faire enculer quand même, y'avait pas mieux que B.B pour représenter leurs marques. Ils attendaient quoi pour faire un shampoing qui sentait l'alcool ? Quoi que non, le pirate était quand même con comme une brique, il aurait été capable de le bouffer comme des p'tits pains. Puis il aurait fini à crever par terre avec la bave aux lèvres et tout comme s'il avait la rage. Genre c'était trop pas classe m'voyez, et B.B il avait la classe quand même avec son long manteau pirate à la Matrix. Sauf que lui il faisait des abdos en baisant des gens et pas en arrière comme des salopes tout en cuir qui croyaient éviter des balles au ralenti. 'fin bon voilà, la journée elle était cool.

    Le soir, super tard, quand tous les soûlards étaient soient dans la poubelle du coin, sois chez eux, ou même en train de gueuler dans la rue -renafoutr hein- Barbouille s'était enfin posé l'cul sur une chaise, devant le bar. Passer le balai au lieu d'le jeter sur des gens c'était quand même vachement plus épuisant, donc il avait bien mérité un bon gros verre, ou plutôt, une énorme pinte de rhum et de bière mélangé, enfin on s'en fout tant que ça se boit et tant que ça se pisse, en fait. Parce que c'était important, merde, fallait bien que ça ressorte un jour, sous n'importe quelle forme et non B.B il vous dira pas lesquelles parce que c'est quand même vachement dégueulasse, flûte. Bref, accoudé à son p'ti bar, tranquillou, y'a tout d'un coup une toute petite voix qui avait raisonné. Barbouille, bien sûr, dans sa grande bonté d'âme, avait tourné la tronche si vite qu'il avait vu pleins d'étoiles. Jusqu'à reconnaître la p'tite chose qui se tenait devant lui. Tout à coup, il lança sa pinte en l'air, comme ça, pour le fun, et elle s'écrasa tout plein. Tant pis pour le coup de serpillière, le Bichon était de retour !

    « - BICHON ! T'ES REVENU ! HÉ RAOUL FILES UN REPAS COMPLET A LA PITCHOUNETTE SINON J'TE NIQUE TA MERE ! »

    Un 'j'm'appelle Tony trou du cul !' retentit en arrière salle pendant que le cuisiner s'affairait, mais B.B gardait ses grands yeux tout couleur d'or -genre il vaut cher et tout tavu-, en mode : Aaaagnouuuw naaaoonw le Bichon il pouvait pas rester tout affamé et tout mouillé comme ça, il ressemblait à un film porno dégueulasse là ! Ça dégoulinait de partout, ça faisait pop pop sur le sol... ouais, comme un porno quoi ! Et Jacky était expert en porno, attention, fallait pas déconner avec la cochonaille. Le pirate se leva d'ailleurs et attrapa Juju dans ses bras tout fort, pour le soulever d'une bonne quinzaine de centimètres du sol. Et peu d'plus et l'machin allait chanter 'I belieeeve I caan flyyy !'. Mais c'est que le tout bleu, il était content d'revoir sa choupette P'TIN ON A PAS LE DROIT D'ÊTRE CONTENT DANS CE PAYS ?!
    @Le Bichon
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    Le jeune homme aux cheveux de jais se tenait nerveusement près du bar, mais ne bougeait pas d'un pouce. L'envie de se tailler en vitesse avant de voir celui qu'il ignorait être le propriétaire des lieux se tourner vers lui était pourtant bel et bien présente, lui rongeant l'estomac déjà atrocement tiraillé par la faim. Pas le choix, se répétait-il encore et encore afin de se persuader qu'il n'existait aucune autre alternative, que trouver de la nourriture ailleurs lui serait à la fois plus complexe et le forcerait également à affronter de nouveau le froid et la pluie. Il se répéta qu'il avait vécu pire dans sa vie précédente et que ce n'était certainement pas un ivrogne qui révolutionnerait cela. Par réflexe, le Judéen recula d'un pas et perdit presque l'équilibre au point d'en faire deux lorsque Barbe Bleue se retourna tout à coup. Il fallait dire que voir cette masse réagir au quart de tour en général ne voulait rien dire de bon. Par chance, il réussit à se rattraper au bar qu'il délaissa presque aussitôt. Il dégoulinait et en prime il reçut une giclée du mélange étrange qui remplissait la pinte sur son haut. L'odeur forte d'alcool le fit grimacer et il réprima l'envie naissante de nausée qui lui montait peu à peu. Lui qui n'avait jamais trop touché à cela et supportait difficilement ces douces effluves qui lui arrachaient les narines alors qu'il crevait de faim... et bien, il était servi. Le traître aurait presque pu finir bourré qu'à l'odeur et il se demandait comment quiconque pouvait passer sa journée à boire cela, surtout qu'il reconnaissait une pointe de bière... dans le rhum ? Immonde... Et foutu odorat trop développé. À moins que ce qui lui donnait des haut-le-cœur... provenait du pirate lui-même ?

    La suite ne lui plut pas davantage... et il écarquilla grand ses yeux rouges pour fixer le pirate avec un air...relativement blasé si ce n'était un regard de merlan frit et des lèvres légèrement entrouvertes qui semblaient bloquées sur le mot dont il venait d'être qualifié. Bichon ? Qu'était-ce qu'un bichon au juste ? Ce genre de bestioles ne couraient pas les déserts et le nom ne lui renvoyait pas particulièrement une impression de créature terrible... plutôt d'un truc minuscule. Enfin, il fallait avouer que l'homme en face de lui devait culminer une vingtaine de centimètres plus haut que lui, à sa décharge. Tout le monde devait être minuscule et adorable pour le molosse. Le croyant -qui ne l'était plus tellement, autant le dire directement-, mit un certain temps à assimiler le reste de la phrase. Bichon se répercutait comme un écho dans son esprit, balayant un moment l'information la plus importante qui aurait dû lui parvenir : Il allait manger. Et accessoirement une mère risquait de prendre cher.


    • Bi...Bichon...

    Judas avait l'étrange sentiment de se noyer dans le flot de paroles grossières de l'individu qui venait de s'adresser à lui. Ce dernier avait l'air de l'avoir déjà repéré et de le considérer comme un habitué de l'auberge, presque comme un meuble... ou alors il attendait toujours impatiemment le retour du mendiant tel celui du fils prodigue ? L'ancien apôtre cligna des yeux en tentant de remonter dans ses souvenirs. Après tout, il arpentait Insomnia depuis une trentaine d'années... bon, surtout les arbres, mais il aurait très bien pu avoir échangé quelques mots avec le bleuté durant ce laps de temps. Non... Définitivement non. Il se serait souvenu d'une discussion avec un original pareil, surtout de cette voix qui lui détruisait harmonieusement les tympans et de ce comportement intrusif.

    Si Juju se retrouvait déjà troublé par la facilité qu'avait cet étrange personnage à parler de participer à des activités inappropriées avec la mère des autres, il le fut d'autant plus par la proximité de ce dernier qui finit par l'attraper façon vulgaire peluche. D'accord, quand il n'était pas trempé, sa toison noire particulièrement soyeuse pouvait prêter à confusion. Il aurait probablement admis que la boisson aidant, le monsieur aurait été en droit de confondre et le prendre contre son torse sans que cela ne puisse paraître si surprenant. Parce que Judas était avant tout un garçon qui analysait et cherchait une logique à tout, à justifier chaque événement jusqu'au présent décollage. Il battit un peu des pieds de surprise, cherchant à retrouver la présence réconfortante du sol en vain. Même lorsqu'il tenta de le repousser avec sa force actuellement dérisoire, ce qui, sur le moment, était regrettable et lui donnait des allures de bisounours plus que d'ancien tueur à gage, il ne parvint pas à s'en défaire, poussant sur les mains qu'il avait posées sur les épaules de Barbiche pour essayer de s'extirper de la situation par le haut. Oui, en plus il y avait bien des chances qu'il se casse la gueule s'il réussissait vu son état misérable.


    • Re...Reposez moi, je... je ne vous connais pas... monsieur... et vous devriez avoir un peu plus de respect pour les parents... des autres... Les vôtres aussi, mais je parle du cas présent.


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    Y'avait comme des petits papillons dans le petit ventre tout plat samère de B.B. Ouais le Bichon il l'avait déjà repéré avant, plein d'fois, mais à chaque fois Barbouille était super occupé, genre à taper quelqu'un, ou à se taper quelqu'un, ou à boire, ou à rouler sous la table qu'il était aussi rond qu'une bonne grosse barrique. Ce qui arrivait super souvent en fait, genre trois fois par semaine, ou p't'être plus, mais toute façon il oubliait tout quand il était bourré. C'pour ça que des fois, y'avait des mecs dans son lit qu'il foutait à la porte à grand coups de savate dans le derrière, parce qu'il se rappelait même pas d'eux. Et allez pas lui demander de se rappeler d'un nom, hein. Parce que la noisette qui lui cerveau avait plus tendance à faire toctoc contre les parois de sa tronche plutôt que d'apprendre quoi que ce soit. En gros fallait pas trop qu'il secoue trop fort sa p'tite caboche, sinon il risquait de laisser échapper sa cacahuète en se mouchant. Et la cervelle à la morve c'était franchement pas top.

    Tout ça pour dire que ouais, le Bichon, Barbouille l'avait déjà vu. En même temps, comment louper une choupette pareille ? L'était tout petit tout meugnon, en plus il avait un fouet sur sa tronche, ça devait être cool de schalck les gens avec ses gens quand ils faisaient chier, sans dec', Jacky lui il avait un balai ou ses pompes à balancer sur les gens, mais faire flipflipflip l'hélico avec ses cheveux pour les lancer sur les gens ça devait trop défoncer samèrelapute. En plus ils étaient tout noirs et tout, donc ça lui donnait un air so dark. Il était gothique ou quoi ? P'tain, qu'il ramène pas Satan dans le coin et tout, vive la chute de la fréquentation sinon. Quoi que B.B il lui aurait bien fait fermer sa gueule avec sa bite à Satan. Paraît qu'il avait bon goût. Bah ouais, quand on se sert autant de son service trois pièces, fallait qu'il brille de partout. Bibiche il en revient toujours à sa queue toute façon, faut pas faire gaffe.

    Puis le Bichon il s'appelait comme ça parce qu'il était tout petit et tout mignon. Bon, ok, quand on était un espèce de monstre à la chevelure bleue quiàtroplaclassezyva qui faisait presque deux mètres, on avait plus tendance à voir le dessus de crâne des gens plutôt que leurs culs. 'tain, un peu plus et il en chialerait le pirate. La vie était putain de cruel, merci son créateur qui l'avait fait super méga grand. Mais au moins, il était une montagne de muscle, et ça aidait pour soulever les Peluches-Bichons. C'lui là il était enflé comme une allumette, fallait pas trop appuyer dessus ou on y foutait le feu, et après B.B il aurait du chantonner sur les cendres du gamin en hurlant ''THIIIS BOY IN OON FIIIIRE''. 'fin du coup fallait le nourrir pour pas qu'il brûle le p'ti truc, c'était logique dans la tronche de Jacky. Bah ouais, oubliez pas, la cachuète qui faisait glinggling faut suivre un peu.

    « - MAIS TA GUEULE CHOUPETTE !! Viens bouffer tu vas tout t'casser sinon ! »

    Ça avait au moins le mérite d'être clair. Barbouille se décida enfin à jouer au ventilateur avec la p'tite bête, et il le déposa sur l'une des tabourets du comptoir, comme une petite plume toute légère. Bahwé, c'était ça d'être une fucking montagne de muscle. Tout le monde était aussi léger qu'un oreiller quoi. Oh, ça permettait de mettre des pains à ceux qui faisaient chier le pirate, c'est clair, mais parfois lui aussi il était un petit bisounours d'amour qui avait besoin de tendresse hein ! Il était pas non plus inhumain ! Y'avait un cœur sous les pectoraux, faut pas croire ! Bon il rêvait pas prince charmant, hein, parce qu'arriver sur un cheval blanc en armure... bah déjà B.B aurait déchiré l'armure puis il aurait probablement bouffé le canasson. Bah quoi ? On refuse pas d'la bouffe gratuit. En plus quand c'est choppé dans la nature, la barbaque elle est plus vaillante encore, genre ça fond sous la dent comme du beurre c'trop cool, c'est presque aussi cool que de bouffer un steak sur le dos d'un mec apwal qui gueule parce la viande est brûlante. Et en gros, ça commençait à sentir sacrément bon dans les cuisines. Barbouille se rassit à côté du Bichon et se servit

    « - Wesh t'va voir, not' cuisiner il déchire sa mère, j'te paye le r'pas wesh. C'mment tu t'appelles mon Bichon ? »

    AH, encore les mères ! Bon, ok, Bibiche avait p't'être un soucis dans sa tête en fait, mais bon, hein, quand il avait déjà une demi peinte dans le bide, fallait pas non plus lui demander de faire des miracles. Déjà qu'en temps normal c'était pas déjà le cas. Le cuisiner avait enfin sorti son derrière de la cuisine et venait d'apporter le repas le plus cher qu'ils avaient à la carte pile devant la tronche du Bichon. B.B lui colla une gentille claque dans le dos -ouais genre ça lui avait même pas décollé les yeux z'avez vu il est gentil hein-, pour dire au Bichon qu'il pouvait commencer à planter ses p'tits yeux de tarlouze maquillés direct dans l'assiette. Après tout il était là pour ça, na ? Alors merde, qu'il bouffe et qu'il kiff.
    @Le Bichon
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    Une torture. Voilà à quoi ressemblait pour la petite tête de jais cet étrange câlin improvisé. Des retrouvailles à sens unique gênante pour le jeune traître qui rêvait uniquement de quelques tranches de pain avant de retourner à sa vie qui l'amenait à vadrouiller d'arbres en squat, de la forêt à la ville. Jamais il n'avait eu l'habitude de telles accolades et il les fuyait davantage depuis les accusations que l'on portait à son encontre. Ses simples baisers étaient méprisés, aussi bien par les croyants que dans le langage plus courant. Il aurait pu vous expliquer en quoi ce n'était pas amusant tous les jours d'entendre une expression comportant son nom utilisée dans un sens aussi peu flatteur. Cependant, il put bientôt recommencer à respirer, heureux de ne pas voir approcher l'heure de sa fin en s'étouffant dans les bras d'un individu qui avait visiblement abusé au vu de la taille XXL de sa pinte. Juju comprit également à quel point il existait une différence de force entre eux, tant il pouvait l'envoyer valser. Il eût l'impression que le tabouret s'enfonça de plusieurs centimètres tellement il avait été posé sans douceur sur l'assise en bois. Il ne broncha pas, parce que cela aurait été terriblement impoli, et puis parce qu'il ne ressentait plus vraiment la douleur de toute façon pour l'avoir expérimentée à de nombreuses reprises.

    Judas avait déjà lu brièvement la carte de l'auberge et devinait sans la moindre difficulté qu'il se trouvait devant ce qu'ils offraient de plus cher. Un léger malaise s'installa au fond de lui alors qu'il fixait le contenu de l'assiette encore fumant, avec cette odeur qui parvenait à raviver violemment son appétit, l'amenant à ignorer les vapeurs d'alcool qui l'avaient bloqué un peu plus tôt. Si son corps, lui, souhaitait se jeter au plus vite et dévorer sans la moindre retenue ce repas de roi, il avait reçu une éducation stricte qui l'empêchait d'embarrasser quelqu'un, surtout celui qui ce soir, avait tout d'un bienfaiteur. Un bienfaiteur étrange dont il ne saisissait pas le comportement... car après tout, il ne se connaissaient ni d'Eve ni d'Adam et il réunissait tous les traits caractéristiques d'un imbécile heureux qui retrouvait un meilleur ami. Peut-être passait-il une vie trop solitaire ? Peut-être avait-il trop bu ? Le traître jetait un regard en coin à son sauveur lorsqu'il sentit une bonne tape heurter son dos, l'obligeant à se rattraper au bar pour éviter de valser de son siège. Qu'est-ce que c'était gênant d'être aussi faible, lui qui pouvait se vanter d'être l'homme le plus agile d'Insomnia. Serait-ce... une sorte de signal pour l'inciter à commencer son repas ? Une sorte d'autorisation ?


    • Je... Je n'en doute pas... monsieur... Je n'aurais pas osé remettre ses compétences en doute. Je pense que vous devez savoir choisir vos employés avec le plus grand soin.

    La flatterie n'avait jamais été une qualité que l'on pouvait lui reconnaître. Ce n'était clairement pas son genre de cirer les pompes de ceux qu'il croisait au cours de son existence, mais là... son instinct de survie lui disait que cela ne lui ferait pas de mal. Après tout, il ignorait tout de cet individu qui le traitait comme un ami de longue date. Qu'est-ce qui le motivait à agir ainsi ? Voulait-il quelque chose de lui ? Car si l'ancien assassin avait appris une chose durant son existence, c'était que rares étaient les individus qui agissaient d'une telle façon sans avoir la moindre idée derrière la tête... Il voulait forcément un retour quel qu'il soit pour cette faveur, et cela ne le rassurait guère. Après avoir hésité longuement, il fit mine de prendre les couverts et couper ses aliments, les grignotant sans trop laisser paraître son contentement. Pourtant, il avait tellement été au bord du gouffre qu'il aurait bien pleuré intérieurement pour un bout de pain rance, alors il suffisait d'imaginer à quel point il était ému de se trouver devant l'un des meilleurs repas qu'il avait eu l'occasion de recevoir en une trentaine d'années. Heureusement, il avait appris à maîtriser ses émotions et conserver son habituel expression blasée. L'air de rien, cela l'amenait à être un peu plus enclin à commettre une erreur, mais il se ressaisit juste avant de balancer sa couverture au feu. Non, pas Judas.

    • Je m'appelle Matthieu. Mais... si je puis me permettre, qu'est-ce qu'un bichon ?

    Amenant une nouvelle fourchette de nourriture à ses lèvres, il tourna le visage vers Barbe Bleu, attentif. Impossible de croire qu'il avait décidé de plaisanter, il ignorait ce qu'était cette chose qui lui ressemblait apparemment. Mâchonnant tranquillement sa bouchée, il pesait ses mots, ceux qu'ils venaient de prononcer ainsi que ceux à venir. C'est là que s'ajouta à la culpabilité de mentir sur son identité -comme à chaque fois, car ce secret ne s'allégeait pas avec le temps.- la crainte de ne pas assez montrer sa reconnaissance. De quelle façon pouvait-il s'y prendre ? En s'intéressant davantage au propriétaire de l'auberge ? Il aimait causer, pour sûr. Ce genre de choses s'entendaient aisément. Puis peut-être que renvoyer au moins la question du bleuté était un minimum de politesse ? Il devait avouer que les us et coutumes d'Insomnia ne l'avaient jamais véritablement touché et qu'il ignorait tout de ce qui se faisait en ce temps.

    • Et vous ? Sans vouloir me montrer indiscret.


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    Bah voilà, elle mangeait enfin la bichette ! L'avait fallu lui cogner dans le dos, mais au moins, l'avait enfin réussi à avaler quelque chose. Enfin, pour avaler des trucs, B.B aurait pu se débrouiller hein, fallait pas oublier que son trois pièces cuisine était le machin le plus rutilant de la ville, hein. Du coup au pire, si le p'ti voulait un dessert, y'avait largement moyen de s'arranger. Genre un coup de hanche et vlan, mayonnaise maison à volonté et tout. Si on l'forçait un peu, le tout bleu il pouvait même en refiler un second service, c'était au choix. Trop d'gentillesse dans ce mec, ce sens du sacrifice et tout p'tain, larme virile sur la joue de la joueuse quoi. Enfn vwala, Barbille regardait tranquillou son p'ti copain du jour tout manger. P'tin, le type avait le bide qui faisait autant de bruit que la pluie dehors, et genre il picorait ? Hé, ici, c'était pas l'église ou toutes ces merdes là, on bouffait avec la bite sur la table si on voulait. Genre avec les doigts et même en reniflant comme un porc, renafoutr.

    Puis B.B il aimait ben manger comme ça, en fait, avec ses roubignolles sur la nappe. Genre ça faisait patron de la maison, le mec qui pose ses couilles et qu'on fait pas chier parce que sinon il vous mettait une bifle qui déchire les dents et tout. Parce que zyva, le Kraken -son roudoudou d'amour qu'il avait entre les jambes et qu'il appelait comme ça, wi wi-, c'était genre le meilleur des serpents des mers et tout, il était beau et gros et puissant, et merde un peu d'plus qu'il aurait une volonté propose. Déjà que parfois il gigotait tout seul, manquait plus qu'à lui apprendre à parler, et B.B pourraient comme ça parler à son entrejambe et avoir des conversations super profondes avec, genre ''t'as aimé dans quoi papa t'as fourré aujourd'hui hein ?!''. Un peu d'plus, et il allait épouser le Kraken, le pirate. Ouais parce qu'il se sentait tout seul dans son cœur et tout. Faut l'plaindre, EUKAY ?

    Et puis là, le Bichon il avait visiblement pas comprit d'où venait son surnom. En fait, comment l'expliquer ? Parce que Barbouille lui-même il savait pas pourquoi il l'appelait comme ça. Parce qu'un Bichon c'était tout velu et tout mignon, c'était genre une méga boule de poil sur pattes qui faisait wafwaf pour un peu d'attention, et genre il remuait sa p'tite quequeue quand il était content. Et comme B.B il craquait carrément pour les p'tits trucs mignons... Bah le Matthieuj'saispasquoi il avait fini par devenir ''Le Bichon''. Avec une majuscule et tout maggle, genre le Bichon ultime quoi. N'allez pas demander au tout bleu pourquoi il s'était prit d'affection pour le Juju, lui-même s'en foutait totalement. P't'être parce qu'il était tout tassé par rapport à lui, p't'être parce qu'il venait que quand il crevait de faim, ou p't'être que Bibiche l'aimait bien, tout simplement. C'était genre une miracle et tout puisque d'habitude il cognait juste sur les gens.

    «  - C'est un p'ti caniche alakon qu'on peut frapper avec les petons. Enfin t'es pô un caniche quoi. Mais t'es chou comme les bichons. Donc t'es le Bichon. »

    Ça, c'était d'la logique selon B.B. Le mec il était incapable de s'exprimer soit en gueulant, soit avec des phrases qui valaient rien dire toute façon, donc bon, c'est ça d'être con comme une patate. Et encore, c'était un peu faire honte aux patates, les pauvres, elles étaient si douces et si bonnes en frites. Enfin, le tout bleu avait pas non plus un mauvais fond, genre il pouvait être gentil des fois, et tout, mais bon, les compliments qu'ils disaient c'était un peu à sa façon. Il pouvait même être attendrissant quand il jetait pas des balais sur la gueule des chiards qui lui pourrissaient sa journée parfois. Genre s'il avait un mec pou lui dire stop, bah p't'être qu'il pourrait p't'être devenir un peu moins con et prendre des douches plus souvent ? Ouais 'fin pas z'avez la vierge quoi.

    « - Moi j'm'appelle Jack McCoy, chouillasse. T'veux un dessert ? »

    En haussant les sourcils façon wigglewigglemanèredesyeux, Jacky se retourna tranquillement vers le Bichon et lui ébouriffa gentiment la crinière. Même s'il avait pas sourit comme une gonzesse, il venait d'avoir un geste affectueux et tout là, genre c'est un grand pas pour lui m'voyez. Il avait pas arraché de poignée de cheveux, il avait pas latté le Juju face la première sur le comptoir, et il lui avait même pas encore reluqué les fesses avec insistance. P't'être parce qu'il lui faisait pitié, à être si petit et si tout pas musclé, et tout affamé tout l'temps ? Le pirate se releva un p'ti moment pour aller causer au cuisiner, doucement pour pas que le Bichon entende, et il revint tranquillement poser son magnifique cul sur le tabouret, avec une assiette pleine de crevette qu'il bouffa tranquillou avec les doigt. Ça lui avait donné faim d'voir la choupette manger.

    « - 'tain, t'sais quoi choupette ? Viens quand t'veux, tu payera pas. J'm'en fous j'suis le boss, et on gagne plein d'blé. Ramènes ton joli cul dès qu't'as la dalle. »

    Ouais en fait, en allait voir le cuisiner, B.B lui avait dit de préparer genre une quinzaine de repas d'avance pour le p'ti avec le fouet à la place des ch'veux. Parce que comme ça le p'ti il pourrait manger plein d'fois avant d'être obligé de revenir ici. P'tain, à ce rythme là, le tout bleu allait récupérer le Bichon chez lui ! Pas comme s'il manquait de place. En se frottant son absence de barbe du bout des doigts, il meumeumait tout seul en se demandait si c'était une bonne idée ou pas.

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    Un caniche... Le Juju, il n'était clairement pas plus avancé avec les explications étranges du pirate d'ailleurs. Il pataugeait totalement dans un océan d'incompréhension qui aurait presque pu le mener à avoir un regard aussi vide que celui d'un hareng mort. Heureusement pour lui, il regardait le contenu de son assiette d'un air absent, mais ses yeux clignaient tout seul, un peu comme s'il s'était lancé en pilote automatique. Du peu que le traître était parvenu à saisir, ceux qui le voyaient devaient avoir envie de le rouer de coups de pied. Toute autre personne aurait certainement réagi, au moins un minimum, mais lui se contenta de continuer son repas sans broncher, haussant rapidement les épaules. Sans doute est-ce que même en mentant sur son identité, sa tête ne revenait à personne ? Voilà qui était bien triste mais pas si surprenant, car ses yeux rouges, sa peau blanche et ses cheveux de jais ne devaient pas lui conférer un aspect rassurant. Après tout, il n'était pas particulièrement conscient de sa beauté physique, ne s'occupant avec soin que de son incroyable toison qui, techniquement et s'il avait l'esprit aussi pratique et à ce point rationnel, aurait très bien pu lui servir de corde tant ils étaient résistants.

    En résumé, au lieu d'uniquement manger, Judas se montrait le plus poli possible envers son hôte. Il hochait la tête parce que, même s'il avait l'impression que son cerveau se liquéfiait tant il se trouvait dans un univers totalement opposé au sien, il ne voulait pas commettre un affront à l'encontre de son bienfaiteur. Oui, cette discussion ressemblait étrangement à l'idée que l'ancien apôtre aurait pu se représenter de l'espèce humaine qui se trouvait pour la première fois en contact avec l'espèce extraterrestre ou, justement, du premier dialogue entre un homme et un légume du potager. Sauf que là, ils parlaient apparemment la même langue sans que cela ne semble être le cas. Les gestes qui servaient à Barbe Bleue à l'accompagnement de ses phrases laissaient une étrange impression au Judéen. Surtout ce mouvement en vague de sourcils alors que celui-ci lui proposait un dessert...

    Quelles conclusions devait-il en tirer ? Bien loin de se douter du sous-entendu pervers qui se cachait  derrière le mot dessert, Juju aurait presque pu entendre le bruit des vagues tellement il se débattait dans la mélasse là, tellement il avait la sensation d'être un naufragé qui s'accrochait au bar comme à son radeau. De son époque, dans son pays, personne ne parlait aussi ouvertement de sexe, et encore moins en le déguisant. Car il fallait admettre que la religion juive enseignait avant tout le respect de son corps et de celui des autres. L'âme et le corps ne formaient qu'un, alors Judas, comme son peuple, plaisantait rarement en se risquant sur de tels sujets. Coincé ? Il l'était probablement, et il ne se doutait pas qu'en réalité l'homme qui lui... caressait affectueusement la tête... se rapprochait de son antonyme. Alors en le voyant se lever, le traître eût juste peur d'avoir mis trop de temps à répondre, d'avoir blessé un homme qui voulait vraiment qu'il prenne un dessert... peut-être les préparait-il lui-même ? Style le dessert surprise de la maison était préparé par le patron.


    • Un... Un dessert ? Je... Je ne voudrais pas abuser de votre bonté, monsieur McCoy.

    En le regardant s'éloigner pour se diriger vers les cuisines, il avait légèrement haussé la voix, de peur qu'on en l'entende pas. Contrairement au Jacky, le Sicaire parlait toujours sur un ton posé, parfois au point qu'on puisse confondre ses paroles avec un murmure. Il s'agissait d'un héritage de ses nombreuses années à tuer, mélangé avec ce présent où il se sentait de trop, où il sentait qu'il dérangeait. Il attendit d'ailleurs le retour de Barbe Bleue avant de reprendre son repas, plutôt rassuré de le voir manger également. L'air de rien, il n'aimait pas trop être le seul à se nourrir quelque part. C'était un coup à attirer le regard sur son assiette et se sentir mal à l'aise. Alors du coup, il ne picorait plus et se servait un peu plus franchement... peut-être aussi pour ne pas voir Jack engloutir ses crevettes... ce n'était pas franchement ce qu'il existait de plus agréable à admirer, sauf si on voulait se couper l'appétit. Judas se demanda même si, en voyant cela, il aurait pu repartir sans avoir eu la force de ne rien manger, rien que cela. Déjà que les crevettes, c'était un truc plutôt effrayant pour un gars du désert, alors un gars effrayant qui mangeait de la bouffe non identifiée, cela n'arrangeait rien. Enfin... on aurait aussi pensé cela de lui vu son régime alimentaire particulier. Il manqua de laisser les couverts s'échapper de ses mains en entendant ce que le bestiaux avait à lui dire. Heureusement qu'il avait avalé sa bouchée avant d'entendre ce mélange de surnoms trop affectueux et de remarques un peu déplacées.

    • Mon j...joli cul... murmura-t-il faiblement en se figeant un peu, se demandant s'il allait oser le faire avant de finalement reprendre sa contenance et sa poker face habituelle pour regarder le pirate, esquissant un petit sourire adorable plein de reconnaissance. Merci monsieur McCoy, mais je suis débrouillard et je ne voudrais pas vous importuner davantage. Vous êtes déjà si généreux avec moi que je ne souhaite pas vous porter préjudice, même si vous gagnez excessivement bien votre vie. Cela ne constitue pas une raison valable pour que je me permette une telle indélicatesse.


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    Non mais elle allait lui prendre encore longtemps l'chou la choupette ? On vit dans un pays où on peut pas aider les gens et ils refusent ? Whut ? Mais fuck pour une fois que Barbouille il était gentil, v'la qu'on lui jetait à la tronche ! Maintenant il était grognon tout plein, voilà, bien joué le Bichon. Il s'était mis à grogner comme un chien en colère en arrachant la tête de la crevette, vwala, elle l'avait bien cherché elle aussi à l'emmerder. Puis du coup Jackouille s'était relevé pour aller chercher du rhum qu'il venait de foutre sur sa bouffe. Oh, il allait pas être pinté pour si peu, hein, parce que genre le mec il buvait tellement que son sang c'était d'l'alcool maintenant, m'voyez. Le premier connard qui lui ferait une prise sang allait à coup sûr grimper au plafond totalement choqué. À force, le pirate il devait avoir deux grammes dans chaque en continue. P't'être un jour quelqu'un allait le forcer à se calmer sur la boisson et tout, mais pour le moment le tout bleu en profitait bien. Après tout, il était libre comme le vent, hisséo et tout quoi. AH manquait plus qu'il s'retrouve avec des marmots à surveiller, et là, c'est le bar entier qui allait y passer, fallait pas trop déconner non plus. Limite ça allait finir par lui coller des crises d'angoisses à force d'en parler et on allait retrouver un Barbouille roulé en boule par terre en train de parler une langue chelou en tremblant comme s'il faisait de l'épilepsie. Il aurait eu l'air encore plus con que d'habitude. Déjà que.

    « - Renafoutr, tu prends la bouffe et pi voilà. »

    Bon, au moins, le Matthieu machin, il s'en foutait plein la pense, c'était déjà pas mal. Ça faisait tout plaisir au tout bleu de voir qu'au moins, Choupette se régalait. Oui, oui, Choupette. Parce que Jackouille il arrivait jamais à retenir le nom des gens, en fait, et c'pour ça qu'il leur donnait toujours des surnoms chelou. Parce que d'un, lui il trouvait ça super drôle, mais en prime, ça lui permettait de taper dans n'importe lequel de ses surnoms alakon, il tombait toujours juste. P'tain limite on aurait pu lui filer une médaille tellement Barbouille il était à se poiler. Mais bon, au moins, il s'faisait rire tout seul, genre s'il s'retrouvait tout seul sur Terre et tout, au moins il allait pas franchement s'emmerder. Bon, ok, ça serait pas top de se retrouver sans personne, comment il allait faire le tout bleu pour niquer des gens ? Il allait quand même pas se jeter sur les animaux, merde, ça puait les chèvres et c'était moche en plus ! Et l'machin allait faire « bêêêêêêêêê » en s'faisant prendre, ça allait être franchement gore. Pire que le sang et les tripes, yeeew.

    P'tain, mais... éclair de génie du B.B. Il allait dormir où le chouchou ? Pas quand même dans la rue ! Pourquoi le monde il était cruel avec les petits trucs mignons purée ! On laisse pas les Bichons dehors, et en plus il pleut samère dehors, il allait encore finir tout mouillé et OHMONDIEU si en plus il choppait la crève ?! La choupette allait faire des atchoum trop choupinou et même si c'était trop cute, n'empêche que c'était pas top parce que faut bouffer quand on était malade et tout mais si le Matou il était trop fragile pour manger, bah il allait tomber par terre. IL ALLAIT MOURIR MERDE ! Du coup B.B, il était en train de fixer son assiette avec des grands yeux tout écarquillés en imaginant la Bichette la gueule grande ouverte sur le carreau avec de la bave sur les pavés et tout. Genre c'était trop dégueulasse mais ça lui brisait son p'ti cœur de pirate au tout bleu, ça faisait tout KRACK dans son grand corps d'ours mal léché. Wé, tout à coup, il était plus de si mauvaise humeur que ça.

    « - 'sont où tes affaires ? Parc'k tu viens dodo chez mwa, wesh, et t'as pas l'choix. T'va voir, j'ai une MÉGA maison et tout. Genre t'peux dormir au plafond et tout s'tu veux. »

    Le cuisiner il venait enfin de revenir avec les quinze repas tout prêt, et en plus, ça sentait super bon et c'était tout chaud. Mais, comme Jacky il était con comme une brique, il avait pas calculé que ça allait refroidir, et que du coup ça allait être tout pas bon. 'tain mais quel trou du cul celui-là. Du coup, il s'était facepalm violemment. Du coup l'idée d'faire habiter le Bichon chez lui était plus tellement une mauvaise idée. Parce que comme ça, il serait plus tout mignon et tout pitoyable à dégouliner partout sur le plancher de son gagne-pain. Déjà que le connard qui passait le balai était en train de passer le balai partout à cause de B.B qui avait jeté de l'alcool partout. Mais bon, heureusement les employés ils étaient habitués, du coup il grognaient qu'à moitié maintenant. Même que des fois, Jackouille, quand il était de bonne humeur, il aidait à nettoyer, si si, il avait même son petit chiffon tout bleu qui l'attendait derrière le comptoir pour lustrer le marbre plutôt que les bites des gens.

    « - COMME CA TU BOUFFES TOUT L'TEMPS ET TU DORS BIEN EN PLUS ZYVA ! »

    Enfin surtout, Barbouille il serait plus tout seul dans sa grande villa, du coup, pour convaincre le fouet sur pattes, il faisait la petite vibration de la lèvre inférieure avec des puppy eyes.


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    Du rhum sur un peu de rhum arrosé d'un soupçon de rhum. Peut-être était-ce la raison pour laquelle il grognait en atomisant ses gambas ? Judas éprouva quelques difficultés à avaler sa bouchée à cet instant-là, en proie à un questionnement intérieur particulièrement crucial sur ce qui poussait cet homme à être aussi changeant. Avait-il commis une erreur ? Glissé un mot de travers sans le vouloir ? Il n'avait jamais eu le temps de se confronter réellement à ce monde nouveau pour lui et il ignorait comment se faire pardonner de sa possible insolence si ce n'était accepter ce qui lui était dit. Maintenant qu'il y songeait, il aurait mieux fait de ne pas discuter et s'éclipser une fois qu'il aurait eu repris quelques forces, ainsi il n'aurait pas mis en colère son hôte. Au final, le jeune traître restait trop faiblard que pour cracher dans la soupe même s'il aurait bien pris les jambes à son cou. Quoi qu'on lui donne, il était prêt à l'accepter, le bon comme le mauvais, mais depuis ce fameux jour il se refusait ce très bon qui lui était offert, sans contrepartie exprimée dans le cas présent.

    • Veuillez m'excuser. Je ne voulais pas vous froisser, bien évidemment que j'accepterais ce que vous me donnerez sans broncher.

    Enfin, Judas avait déjà réalisé à quel point il était impossible de négocier avec cet homme là, que ce dernier n'en ferait qu'à sa tête. Tout fut confirmé lorsque les iris rougeoyants se posèrent sur l'étrange comportement du cuisinier qui... débarquait avec une orgie de nourriture ? Certes, il venait de terminer son assiette, mais il ne l'avait certainement pas manger aussi lentement parce qu'il voulait profiter du peu de nourriture qui lui serait offert ! Peut-être que désormais, se nourrir en prenant le temps de savourer ses aliments signifiait qu'on en avait pas assez ? Un peu comme le dilemme du « dans quel culture doit-on finir son assiette ou l'inverse afin d'être poli ? » L'expression blasée de l'ancien apôtre ne survécut pas à ce gâchis flagrant. Jamais il n'aurait pu emporter tout cela avec lui en haut de son arbre, jamais il n'aurait pu réchauffer la nourriture, jamais il n'aurait pu avaler un second plat à cet instant. Son estomac se serrait, car l'idée de cette abondance soudaine après une semaine de jeûne le rendait malade... Un humain normal aurait sans doute rendu son repas, mais il tint bon sans laisser transparaître physiquement ses nausées. Il avait déjà vu des scènes de meurtres insoutenables, alors ce n'était pas une cuisse de poulet qui allait le mettre dedans. Tout ce dont il avait besoin c'était... regardant le rhum du pirate, il pensa brièvement que sa demande toute simple risquait de ne pas être exécutée sans qu'il ne doive batailler pour. Il ne buvait déjà pas, alors se permettre cet écart alors qu'il tenait encore miraculeusement debout.

    • Je n'ai pas d'affaires, monsieur McCoy. Est-ce que... je pourrais avoir un peu d'eau... ? se risqua-t-il à réclamer timidement, se souvenant de la rareté relative de ce liquide en Judée.

    Un simple constat jeté sans la moindre implication aucune. Il n'avait pas besoin de s'encombrer d'autres choses que ce qu'il portait sur lui. Il avait ses deux poignards courbés dissimulés dans son pantalon bouffant, ses vêtements, ses bracelets et son collier en or et tout cela était largement suffisant pour se débrouiller en extérieur. Le reste n'aurait été qu'un poids en plus au moment de grimper dans un arbre ou de se déplacer, de courir pour rejoindre un endroit sec. Voilà d'ailleurs ce qui lui manquait ce soir-là : Un endroit où se poser en attendant que la tempête dehors se calme. Car aux yeux de Judas, cette pluie battante que le vent renforçait était bien plus effrayante que toutes les tempêtes de sable qu'il avait pu connaître. L'air de chien battu de son bienfaiteur lui pinça le cœur, le forçant à esquisser un sourire maladroit pour essayer de l'apaiser... sans trop savoir que cela lui servait uniquement à parvenir à ses fins et le récupérer chez lui. Décidément, il risquait de terminer avec le cerveau grillé avant de trouver la moindre logique à cet individu alcoolisé. Peut-être le voyait-il effectivement comme une sorte d'animal de compagnie adoptable que l'on pouvait ramener aisément chez soi et le patpat lorsque l'on se sentait trop seul ?

    • Je vous remercie de m'offrir un abri pour la nuit monsieur. Je vous promets que vous ne remarquerez pas ma présence et que je saurais me contenter d'un coin quelque part puisque je ne sais malheureusement pas dormir au plafond.


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    Les bichons, ça passait leurs temps à être tout tremblant, à dégouliner, et à s'excuser tout l'temps de respirer, ou c'était juste qu'une impression ? Parce que là, sans déconner, en l'espace d'une heure, Juju avait passé son temps à 'gnagnagnapardongnagna', en gros. Non pas que ça tapait plus que ça sur les nerfs de B.B, parce que, toute façon, tout lui tapait sur le bourrichon. Même la pluie, même le soleil, même les gens, même quand y'avait pas d'gens. Le seul truc qui tapait pas sur les nefs du pirate... ouais bon, ok, allez pas le répéter, hein, mais c'était les chats. En fait, Barbouille il adorait les animaux, mais genre au point d'se rouler par terre en jouant à la baballe quoi. Autant les gens, il les frappaient ou les baisaient sauvagement, autant les petits matous, aaanw, il les attrapait entre ses grandes mains et leurs faisaient boudiouboudiou sur le bout du nez. Genre c'était le seul moment où le tout bleu avait pas l'air d'un psychopathe sanguinaire avait décidé d'utiliser les tripes d'un connard comme repas du midi. Puis toute façon c'était pas bon les tripes, en plus.

    Donc voilà. Point négatif, le Bichon s'excusait tout l'temps. Point positif, il avait enfin mangé toute son assiette, même s'il était un peu tout vert le p'ti tout bronzé. Bah quoi ? Y'avait un soucis avec la cuisine ? Wesh les narines de B.B elles avaient enflés tellement il avait juste envie de bouder et de grogner méga fort. Elle était super bonne la cuisine, merde, et la preuve c'était le p'ti bourlet qu'il commençait à avoir autour de ses méga abdos de la mort qui tue. C'était tellement bon qu'on en redemandait, un peu comme une super partie de jambe en l'air qui envoie droit vers le plafond quoi. Puis surtout c'était Jackouille qui avait imaginé le menu, mais ça, méga chut, il le dira jamais quitte à s'faire pendre par les couilles. Et puis, comme dit précédemment, il les aimait, ses roupettes.

    « - Tiens, v'la d'la flotte. Te noies pas hein ~ »

    Voilà une bonne tentative d'humour à la B.B. Parce que ouais, hein, se noyer dans un verre d'eau... genre c'était pas une expression du genre 'faut pas vendre la peau de l'ours avant de faire un habit de moine' ou un truc dans la même trempe ? Ouais, vous voyez, flotte, trempe... roooh, ça va, si on peut plus faire des jeux de mots à la con. Jackouille était pas une flèche de toute façon, alors son humour était à la hauteur de son intelligence. En gros, ça faisait un gros trou dans l'sol, mais il continuait à creuser comme un connard. P't'être pour trouver du pétrole. Ouais, bon, il était bête comme ses pieds, mais au moins, au fond, bieeen au fond, il était pas méchant, le pirate. La preuve, il venait d'inviter le Bichon à venir vivre chez lui. Et v'la que l'autre il lui parle d'une nuit. Avec le fameux roulement d’œil à la B.B-qui-va-te-décoller-les-rétines, le tout bleu donna un p'ti patpat sur l'épaule de Juju, genre même pas méchant et tout, et puis il attrapa entre ses grandes mains les quinze repas d'avance que Raoul-Tony-quelque-chose avait préparé. Bah comme ça, pas besoin d'cuisiner pendant des jours. Pas qu'il soit pas doué, hein, Barbouille il déchirait samère en cuisine. L'avait juste la flemme la plupart du temps.

    L'avantage, c'est que la maison de Bibiche, on aurait pu y loger la ville, sans déconner. Genre c'était immense et c'était tout beau et tout, même si bon, d'un œil extérieur, on aurait pu se dire que ça faisait maison close. P't'être à cause du velours rouge dans l'entrée. P't'être à cause des pièces qui se comptaient pas sur les doigts d'une main. Ou de la salle de bain qui était littéralement en bordel TOUT LE TEMPS. Ouais bon, c'est un truc de savoir faire la cuisine comme un dieu, mais on peut pas savoir ranger non plus. Et B.B il savait pas ranger. Genre le mec rentrait, et vlan les chaussures quelques part, et vlan la chemise de tapette qui faisait bon chic bon genre pour l'auberge. Chez lui y'avait personne à appâter, y'avait juste une télé méga géante, et une canap' d'angle qui donnait direct sur une vue de la ville et tout. C'était trop pratique d'habiter sur une colline, ça permettait de faire le foufou dans l'herbe en se roulant dedans jusqu'à ce que la chevelure du tout bleu elle devienne toute verte. Bon, après, il avait juste l'impression d'être une putain de salade, alors il était obligé de rentrer non seulement s'faire à bouffer, mais aussi prendre une douche. En gros il le faisait pas souvent.

    « - Bah, aller, bouges ton cul, on go chez wam. »

    @Le Bichon
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