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    Il est à court de cachets. Depuis son arrivée, soit plus de trois mois auparavant, Lorenzo ferme difficilement l'oeil la nuit. Il arpente souvent les rues lorsqu'il ne lit pas, dans le désir de se dégourdir les jambes et de profiter de l'air frais de la nuit ; il se cache dans les ombres, se tient éloigné du reste de la population. D'autres fois, il rejoint le bar pour se mettre une mine, et seulement là, il parvient à trouver un sommeil paisible - accompagné des douces nausées des lendemains de soirée, et de sa mine grisâtre qui ne s'arrange pas davantage sous l'intense lumière blanche de sa boutique. Souvent, il se retrouve en sueur dans son lit, la poitrine comprimée et une douleur lancinante là, entre ses omoplates, là où on l'a poignardé dans une autre vie.

    Une vie qui est censée disparaître, mais qui reste encore bien fraîche, inscrite à même la peau.

    Lorsqu'il ne dort pas, Lorenzo est relativement bougon. Il est aussi plus caractériel et frivole, soit papillonnant d'un sujet à l'autre pour ne pas laisser le temps à son interlocuteur de lui poser la moindre question personnelle, soit muré dans le silence le plus affligeant. Et agaçant. D'autres fois encore, il se contente d'osciller entre les deux.

    La journée a été pénible, à la librairie. Beaucoup de clients, beaucoup de questions, et Lorenzo dut se retenir de nombreuses fois d'user de sa langue acérée. Il se contenta donc de laisser ses remarques s'agiter sous son crâne, n'omettant pas quelques sourires hypocrites et particulièrement nerveux.

    Aussi quelle ne fut pas sa joie lorsqu'il put sortir ! Après avoir fermé la boutique, il se décide à rentrer chez lui pour quelques heures de repos bien méritées. Mais il n'a plus ses cachets, le petit Renzo. Et les cauchemars l'effraient bien plus qu'il ne l'avouerait. Un coup d'oeil sur l'heure lui apprend qu'il a toujours le temps de passer voir ce cher docteur Watson. Il ne lui posera sans doute pas de questions, pas vrai... Heurm. (C'est un médecin, mais oui, t'y crois, c'est bien mon chéri.)

    Il bifurque donc pour retourner dans le sens inverse, prenant naturellement le chemin du cabinet médical. Il y a encore quelques personnes dans la salle d'attente, mais rien qui ne mérite son attention. Plutôt que de se laisser aller à lire ces livres ridicules que les autres appellent "magazines", Lorenzo préfère s'appuyer contre la fenêtre. Bien vite, il ne reste que lui dans la salle, et, en entendant le médecin raccompagner son dernier patient, il se retourne. Sourire en coin. Il va sûrement lui faire peur, avec sa sale tête et ses cernes.

    —Bonjour docteur, le salue-t-il avec un léger signe de tête, alors qu'il se rapproche de lui afin de le suivre dans son cabinet. Beaucoup de monde ce soir, à ce que je vois. Pas d'épidémie à craindre ?

    Il espère surtout ne pas avoir attrapé quelques miasmes dans la salle d'attente. Il y a toujours des risques, pas vrai ? Peut-être qu'il dormirait, après...
    John H. Watson
    John H. Watson
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    Docteur ?
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    La journée n’avait pas été des plus reposante. Lorsque, la veille, tu étais rentré d’une garde particulièrement éprouvante -une opération assez longue ainsi que quelques urgence vitales non négligeables-, tu étais immédiatement effondré sur ton lit sans prendre le temps de manger correctement. Tu souhaitais simplement être opérationnel pour la journée de travail du lendemain, ne t’obligeant qu’à nourrir le chat avant de rejoindre avec bonheur le monde des rêves. Le lendemain avait donc semblé une torture à tes yeux, tes yeux réclamant à corps et à cris une longue nuit de repos -que tu n’étais pas prêt de prendre si l’on en croyait l’invitation étrange reçue de la part de Dickens quelques heures plus tôt-, ton corps réclamait lui du café, plutôt. Oublié les origines Anglaises, le thé serait pour plus tard. Sauf que l’occasion se présenta bien plus vite que tu ne l’aurais cru. Aujourd’hui, il y avait donc eu un défilé de bras cassés et de rhumes sans importances que les patients  s’étaient visiblement décidés à tourner en la pire des grippes. Combien de fois avais-tu dû expliquer que, non, un nez qui coule n’était pas signe d’une mort prochaine ? La résurrection avait cet inconvéniant là : beaucoup d’hommes étaient morts d’un virus quelconque avant de se réincarner ici, par manque d’hygiène et de médecine correcte, et étaient mort de peur à l’idée de passer l’arme à gauche une nouvelle fois. Un long soupir s’échappa d’entre tes lèvres lorsque l’avant dernier patient se dirigea vers la porte de sortie. Un dernier, et tu allais enfin pouvoir retrouver ton amant, et te reposer en sa compagnie. Et plus si affinité.

    En entrant donc dans la salle d’attente, quelle ne fut pas ta surprise de constater que nul autre que Lorenzo se trouvait là. Il devait être là depuis quelques minutes seulement, ou probablement étais-tu si fatigué que tu n’avais même pas remarqué qu’il se trouvait là depuis quelques heures. Inconsciemment, tu te rappellas de faire un peu plus attention à ta clientèle, et ce, dès le lendemain. Un sourire se figea sur ton visage et tu t’approchas confiant, tendant une main amicale vers celle du blondinet que tu serras dans la tienne, réprimant un petit rire à sa remarque.

    — Beaucoup de monde aujourd’hui, effectivement. Mais rien à craindre mon ami, quelques bras cassés ne se répandent pas comme l’influenza, bien heureusement.

    Rien de grave en soit, rien qui valait réellement le coup de s’inquiéter. Une main dans le dos, tu le dirigeas vers la porte du cabinet, prêt à t’occuper du dernier patient de la journée avant de pouvoir enfin, enfin, retirer ta blouse et enfiler des vêtements un peu plus décents. Tu pouvais prendre entendre le boxer jaune canard que l’on t’avait offert hurler au fin fond de tes placards.

    — Suis-moi, je t’en prie.

    La fin de journée se faisait sentir et l’on pouvait se demander dans ce cabinet qui du médecin ou du patient se trouvait être le plus éreinté. Tu te dirigeas vers le bureau derrière lequel tu t’assis sur l’immense chaise en cuir noir qui s’y trouvait, posant tes coudes sur la table en bois. Derrière, une table de consultation, ainsi que des aménagements classiques. Tu tendis à Lorenzo une bouteille de liquide désinfectant pour les mains, en versant une petite noix entre tes mains que tu frottas avec énergie.

    — Alors Lorenzo, qu’est-ce qui t’amènes ? Encore des difficultés à dormir ?

    Tu avais ce charisme naturel, John. Ce pétillement dans les paupières lorsqu’un sujet médical se posait sur la table, et tout était tout ouïe. Quelque soit le problème, que ce soit ou à l’hôpital, tu te sentais en capacité physique et mental de tout mettre en oeuvre pour le régler. Tu n’avais jamais fait honte à ta profession et la fatigue de la semaine déjà écoulée ne serait clairement pas une excuse à la pratiquer. Si l’on avait besoin de toi, alors tu étais l’homme de la situation. Un sourire qui se voulait engageant sur ton visage, tes mains croisés sur le bureau pour montrer qu’aucun geste imprudent n’allait être commis ici -si tu étais un ancien militaire et que cela transpirait dans ta carrure, tu te devais en tant que de médecin de ne montrer qu’une ouverture totale et complète à tes patients. Il ne manquait donc qu’une réponse de Lorenzo, à vrai dire, pour engager la conversation. Vous vous connaissiez bien, depuis le temps. Deux illustres inconnus réunis par un heureux hasard, autour d’un verre d’une boisson quelconque. Tous deux créations d’un créateur autant craint qu’admiré, partager vos angoisses et vos craintes à ce sujet-là vous avait grandement rapproché. C’était un homme qui était cher à ton coeur, tu pouvais bien te l’avouer, après tout. Une amitié solide que nul ne peut briser, ou en tout cas, c’était ce que tu espérais secrètement. il n’y avait pas beaucoup d’hommes en ville qui avaient le toupet immense de te tenir tête; le flegme Anglais dictait une conduite parfaite et à toutes épreuves alors que cette renaissance soudaine te murmurait de ne plus jamais laisser personne te marcher sur les pieds comme Conan Doyle aimait à le rappeler parfois au creux des lignes qui t’avaient vu naître.
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    Visiblement, le docteur Watson n'a pas remarqué Lorenzo jusqu'à présent. Ce dernier voit son sourire qui s'élargit à sa vue, après ce petit temps de latence caractéristique à la surprise, et il lui en renvoie un du même acabit. Sympathique, étonnamment, mais aussi gêné. S'il y a bien une chose que Lorenzo déteste par-dessus tout, c'est demander de l'aide aux autres - et aller voir un médecin pour des problèmes aussi futiles que des insomnies le fait soupirer d'exaspération. Mais lorsque l'on voit que ça marche, on finit par céder malgré tout ; et tout têtu qu'il est, le blondinet est bien forcé de l'admettre lui aussi.

    Poignée de mains entre les deux hommes ; l'italien acquiesce lentement aux paroles de John, fortement rassuré, et lui renvoie cette expression amusée dont il a le secret. Il n'est pas encore prêt à attraper la première maladie qui passe, et ce pour plusieurs raisons : personne pour tenir la boutique, hors de question de ressembler davantage à un cadavre et surtout, personne pour lui faire de la soupe. Strictement impensable ! Alors chacun ses microbes, chacun ses problèmes ; merci.

    —Oh ! ne dis pas ça... On ne sait jamais, plaisante-t-il.

    Machinalement, Lorenzo glisse ses pouces dans les poches de son pantalon et se laisse guider par le médecin. Comme à chaque fois, il laisse son regard dévier sur la décoration sobre et, après s'être assis, attrape la bouteille de désinfectant afin de l'imiter et le remercie brièvement. Dire qu'il y a quelques semaines, il ignorait tout de l'antiseptie et de la désinfection… et maintenant, maniaque comme pas deux, à se frotter chaque centimètre carré de peau entre chaque doigt.

    —J'aurais pu dire que je venais pour toi, mais non, pas cette fois. Encore et toujours le sommeil, oui, c'est l'histoire de ma vie, soupire-t-il avec un brin d'exagération, avant de reporter son regard sur son vis-à-vis.

    En face, John est droit, attentif à ses paroles. Il sait que c'est un bon médecin, sans penser une seconde que son jugement puisse être biaisé par le fait qu'il n'en connaisse pas tant dans le monde contemporain. Mais il prend soin des autres, s'en inquiète ; fait que Lorenzo trouve particulièrement déroutant ou, au mieux, débilitant. Malgré tout, il arrive à comprendre les motivations de son… ami, s'il peut réellement l'appeler ainsi. Pour Renzo, les humains sont bêtes et ont besoin d'être guidés. Il arrive encore à vouloir les protéger d'eux-mêmes et de leur manque de réflexion. John, lui, le fait à sa manière, avec ses propres armes ; car nul besoin d'être un prince pour se sentir préoccupé par le commun des mortels.

    Lorenzo s'appuie nonchalamment contre le dossier de sa chaise et reprend sur un ton plus neutre :

    —Je suis arrivé au bout de ma prescription. J'ai tenté de dormir quelques nuits sans rien prendre, mais j'ai l'impression que je ne vais pas tarder à voir la lumière au bout du tunnel. Et déjà que celle de la boutique m'arrache les yeux...

    Il est fier de sa blague, le p'tit Lorenzo, méoui.

    Machinalement, il replace une mèche de cheveux blonds derrière son oreille et regarde devant lui d'un air pensif, sans forcément fixer son regard sur quelque chose de précis. Il se permet de se relâcher un peu, maintenant qu'il a quitté l'agitation de la boutique en fin d'après-midi. Autant arrêter de s'épuiser pour rien et aller droit au but.

    —J'imagine qu'il n'y a rien de plus que tu puisses faire contre ce petit désagrément ?

    Oh, bien sûr, il se doute que la médecine moderne ne peut pas tout. Mais il a encore un peu d'espoir de pouvoir passer des nuits sans mettre des heures à s'endormir, ou sans se réveiller toutes les heures pendant trente minutes. De quoi vous rendre chèvre, même si vous ne partagez aucune filiation avec les satyres du coin.
    John H. Watson
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    Ah. Votre petit jeu avait assez duré, pensas-tu en te relevant de ta chaise. En temps normal, jamais tu n’aurais quitté ton bureau au milieu de la première partie d’une consultation -la consultation orale- et jamais tu n’aurais osé ricaner aux propos d’une personne en face de toi. John, tu étais un médecin consciencieux en temps normal. Les patients étaient un peu traités comme des enfants, et les enfants repartaient toujours avec un petit cadeau que tu cachais volontairement dans ton bureau et une sucette au bout des lèvres pour les féliciter leur courage. Les adultes avaient souvent une tape sur l’épaule et un sourire charmeur avant de passer le pas de la porte de ton cabinet, habillé d’une ordonnance et d’un rhume quelconque que tu allais aider à chasser à grand coup de pilules. Bien heureusement, tu pensais un grand bien de ton métier. Tu aimais être médecin, John, tu étais amoureux du fait de pouvoir aider les gens. C’était dans ta nature, dans ton sang, dans cette encre qui t’avais façonné. Conan Doyle t’avais écrit comme ça après tout, et tu n’avais pas voulu changer en revenant à la vie; ressusciter ne devait pas être une raison pour devenir quelqu’un d’autre. Tu avais toujours été droit dans tes chaussures John, alors tu t’étais laissé faire par l’ordre les choses, jusqu’à finalement en arriver là. Propriétaire de ton propre cabinet, l’exact homme qui avait été décrit dans les bouquins de Sir Arthur Conan Doyle. Á la seule différence près que tu assumais totalement ta bisexualité maintenant.

    Mais effectivement, votre petit jeu avait assez duré.

    — Pas cette fois, mh ?

    Que Lorenzo était adorable parfois, à jouer de son caractère pour ne pas avouer ce qu’il pensait. Tu avais l’habitude depuis le temps maintenant. Il fallait le prendre avec des pincettes mais tu avais pensé que jouer le rôle qu’il t’avais incombé aurait pu être drôle. Car oui, vous n’étiez pas qu’un patient et un médecin, non. Tout cela était bien moins innocent que vous sembliez le présenter. Lorenzo était l’homme que tu voyais en ce moment. Sans réellement parler de “sortir ensemble” ou d’être fou amoureux -ce n’était pas le cas, peut-être pas encore, ou peut-être jamais-, vous preniez rendez-vous de temps en temps pour vous retrouver, pour vous enlacer, parfois pour vous aimer le temps d’une nuit; le temps d’une danse. Aujourd’hui semblait être une sorte de jeu inventé par le Prince pour que vous ayez l’occasion de vous voir un peu, tes horaires étaient une vraie plaie en ce moment. Éviter Dickens s’était avéré plus compliqué que prévu également. Il ne cessait de te courir après, de t’appeler pour te proposer un rendez-vous, ou de passer la nuit chez lui. Et toi, trop fidèle à tes principes, tu trouvais une excuse à chaque fois. Tu ne sortais pas vraiment avec Lorenzo, mais il était hors de question de trahir sa confiance tout de même. Toi-même tu avais du mal à t’ouvrir à quiconque -et certainement pas au blondinet, pas maintenant, pas si tôt-, penser qu’une personne pouvait “te voir” et aller voir ailleurs en même temps servait à te serrer le coeur.

    — Allons, allons. Tu sais très bien que je peux faire quelque chose pour toi. Tu dors tellement bien, après.

    Un petit ricanement, tu te dirigeas vers le bord du bureau qui se trouvait juste en face de Lorenzo. Ton dos contre le bois, tu te penchas en avant juste assez pour glisser un doigt contre son menton, charmeur et charmant. Parce que, quand aucune paire d’yeux n’était dirigée vers yeux, alors tu te permettais d’agir de façon un peu plus intime alors l’homme qui partageait actuellement tes joues.
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    Le regard que lui renvoie John étire un peu plus son sourire, qui prend des airs angéliques. "Quoi, que se passe-t-il, docteur Watson, il y a un problème ?" semble-t-il lui dire d'un air mutin, un sourcil vaguement relevé. Il le voit se lever lentement et faire le tour du bureau, le contournant sans quitter l'italien des yeux. Ce dernier le suit du regard à son tour, tout en retenant la remarque qui manque de lui échapper. Il est plutôt ravi de le voir, lui, habituellement si droit et si méticuleux, se laisser aller à un peu d'extravagance surtout maintenant que la journée est terminée. Le médecin met à jour son mensonge éhonté, bien qu'il n'en s'agisse pas vraiment d'un, répétant ses paroles sur un ton traînant et moqueusement dubitatif.

    Lorenzo n'allait pas non plus lui avouer qu'il souhaitait le voir, il ne faut pas abuser. Mais s'il se cherche des excuses, il attend en général le moment le plus propice ; à savoir, le moment idéal pour faire coller la réalité à ce qui n'aurait autrement été qu'un bobard de plus. Et s'il apprécie la compagnie de John, il apprécie encore plus de pouvoir se reposer auprès de lui : épuisé, apaisé, il trouve bien plus facilement le sommeil auprès de la tête rose. (Et la nourriture étant en extra, il n'y avait vraiment que des avantages. Lorenzo avait supporté le Duc, et John est bien plus facile à vivre que lui.)

    —Ce n'est pas très professionnel tout cela, docteur… susurre-t-il alors que l'index de son amant glisse sur son menton, l'amenant à relever davantage le nez vers lui avant de lâcher un rire. Si tu es aussi prévenant avec tous tes patients, je comprends pourquoi tu en as tant.

    Quelle idée d'en avoir tant, et d'avoir de tels horaires ! Il ne peut le séduire et après disparaître dans son cabinet durant des jours. Renzo est un petit prince capricieux ; John et lui ont beau de ne pas être officiellement dans une quelconque relation (bien que relation il y ait, même si Lorenzo le nierait probablement), il reste qu'il n'apprécie pas manquer à ce point d'attention. Quelque chose de l'ordre de l'égo, ou peut-être de l'affection qu'il porte à John... Il ne comprend pas encore bien comment ils en sont arrivés là, surtout pas lui qui ne fait confiance à personne, et surtout pas en lui-même. Sans doute pour se donner l'illusion d'être encore un petit peu humain. Il ne sait pas bien s'il le mérite… mais John lui donne si sincèrement l'impression qu'il en a le droit. Déroutant... mais apaisant, aussi, quelque part. Peut-être parce qu'il oublie petit à petit le Lorenzaccio qu'il s'est forcé à devenir...

    Il s'autorise à fermer les yeux quelques secondes, puis les rouvre pour planter ses iris clairs dans ceux de John. Lorenzo tend la main pour glisser son doigt sous sa cravate et ainsi l'attirer délicatement vers lui. Son sourire se fait mutin alors qu'il garde son visage à quelques centimètres de celui de l'autre homme, penché vers l'avant. Il se délecte de sa réaction.

    —Je me demande quel est ce traitement miracle auquel tu penses… rajoute-t-il en déposant un simple baiser, faussement chaste, sur le contour de sa mâchoire.

    Puis il se recule dans le fond de son siège, sans se départir de son expression amusée.

    —En tout cas, j'en connais un qui en aurait bien besoin aussi… et d'un bon massage. Longue semaine ?

    Peut-être serait-il mieux de quitter le cabinet, il doit en avoir assez de le voir.
    John H. Watson
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    • ft. Lorenzo
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    Lorenzo était un homme tout à fait fascinant, de ton point de vue. Personnage tout droit sorti d’un bouquin tout comme tu l’étais, il fallait dire que c’était une chose tout à fait passionnante pour toi, l’homme de science, l’homme droit et fier, que de pouvoir parler à des lignes. Tu l’étais toi-même après tout, mais tu trouvais cela fabuleux de pouvoir interagir ainsi avec des hommes, des personnages que tu avais aimé en tant qu’enfant de part les écrits de Conan Doyle et que tu avais l’immense chance de pouvoir aujourd’hui toucher du bout des doigts. En parlant de toucher, le blondinet n’avait clairement pas décidé de rester sur la touche -comme à son habitude- et s’était mis à son tour à te taquiner. Savait-il ce qu’il risquait ou jouait-il seulement les Apollon ? Non, bien sûr qu’il le savait. Cela faisait maintenant quelques semaines que vous vous fréquentiez et les semaines s’étaient finalement transformées en mois. Tu étais bien avec lui, même s’il fallait avouer que la moitié de vos nuits se finissaient sur le canapé parce que vous vous étiez encore disputé. C’était quelque chose qui t’insupportais autant que cela t’amusais, il fallait l’avouer. Avec Lorenzo, rien n’était jamais prévu. Vous ne vous ennuyiez jamais, et la seule condition à votre fréquentation mutuelle était le fait de n’absolument parler de tout cela en public, et ne jamais agir à l’extérieur de sorte à ce que l’on remarque un quelconque rapprochement entre vous. Or des murs protecteur du cabinet ou de vos maisons respectives, vous n’étiez que des amis flânant en ville en regardant la vitrine des boutiques avant d’aller prendre un café ou un thé dans le bar à la terrasse fleuri du coin. Tu t’y étais fait, à cette personnalité tant resplendissante qu’énervante du Prince. C’était quelque chose qu’il fallait soit accepter immédiatement, soit rejeter dans l’instant; Lorenzo était un homme que l’on aimait entier ou pas du tout.

    La vie avec cet homme n’était pas un long fleuve tranquille -non que cela te dérangeait réellement-, et tu laissas un petit sourire flatteur venir fleurir tes lèvres lorsqu’il tira sur ta cravate pour te rapprocher de lui. Nonchalant, tu dis mine de rien, tes mains toujours tendrement posées sur le bois poli de ton bureau. Tu ne bougeas pas d’un mouvement, pas d’un cil, pas d’un muscle, attendant patiemment, ronronnant presque intérieurement lorsque ses lèvres vinrent se poser sur les tiennes. Il jouait avec le feu et était en train de jeter de l’essence sur un brasier épuisé, mais toujours aussi vivant; car en toi, quelque chose d’indicible venait de contracter tes tripes. Une envie, un désir enfoui que seul le blondinet avait le don de faire bondir au-delà de toi-même. Si tu ne calmait pas tes envies, tu allais le prendre là, sur le bureau qui te servait à recevoir des personnes malades ou dans le désarroi. Clairement pas la bonne idée. Tu pris donc une longue inspiration bruyante, montrant clairement l’état dans lequel il était en train de te mettre -il fallait dire que la fin de journée et la garde de la veille te rendait bien moins patient que d’habitude.

    — Si tu savais le traitement que je réserve à certains.

    Tu laissais clairement sous-entendre qu’il y avait d’autres hommes dans ta vie -vous n’étiez clairement pas dans une relation exclusive mais cette petite chaleur dans la poitrine que tu ressentais en pensant à Lorenzo ne te laissait pas indifférent au point d’être incapable de poser la main sur quiconque qui n’était pas lui. Parce qu’à chaque homme qui tentait une approche vers toi, c’était le visage de Lorenzo que tu y voyais. Perturbé, tu avais cessé de courir les rues et les hommes pour ne rester qu’à lui. Ce qu’il faisait de son côté par contre n’était clairement pas ton problème, tu ne te pensais pas entiché au point de demander à ce qu’il te jure une fidélité sans bornes. Parce que Lorenzo était ainsi, après tout. Il avait besoin d’attention et d’être vu, et tu n’avais pas été disponible de toute la semaine. Il était donc normal qu’une chose pareille ait pu arriver. Tu ne lui en voulais pas, John, prenant même un plaisir manifeste à le voir près de toi. Il était là maintenant et c’était tout ce qui comptait. Ta cravate lâchée, tu la remis faussement en place, sachant pertinemment que l’heure de la débauche était déjà passé. Tu la retiras finalement, la posant sur le bureau avec ta blouse blanche. Pas besoin de jouer au médecin ici, tu possédais déjà le traitement de ton amant chez toi, inutile donc de lui faire une prescription.

    Plongé dans le bleu miroitant de ses yeux, tu t’approchas à son tour, passant dans son dos pour poser la paume de tes mains sur ses épaules. Quelques pressions, et c’était toi qui te mettais à masser ses muscles endoloris. Pas besoin d’être médecin pour remarquer à quel point l’ancien Prince était tendu, il suffisait d’une pression des doigts pour le comprendre. Lui aussi devait avoir eu une longue semaine. Peut-être même avait-il besoin de détente bien plus que toi. Tu devais aider tes patient à aller mieux et une fois hors de ton cabinet tu n’avais plus ou rarement de contact avec eux. Lorenzo lui devait se taper les mêmes clients, et les supporter. Connaissant son caractère, ce devait être parfois très éprouvant. Une envie de le serrer dans tes bras te pris à la gorge et tu toussota discrètement, maîtrisant cette envie soudaine.

    — Très longue. Heureusement, elle touche à sa fin.

    Tu te penchas à peine, profitant de l’intimité que vous pouviez enfin partager après une semaine entière sans avoir l’occasion de se voir, pour déposer le bout de tes lèvres contre sa nuque offerte, une marque d’affection que tu avais tendance à multiplier ces derniers temps.

    — Je te propose de rentrer à la maison. Un bon film, on commande chinois; ou quoi que ce soit qui te fasse plaisir, je paye; et j’ai atrocement envie d’un bon bain brûlant. Il te plairait qu’on le partage ? Je te parlerai de ce traitement miracle que tu sembles attendre avec tant d’impatience.

    Tu avais presque sussuré ces mots à son oreille, un sourire indicible audible dans ta voix. Tu étais sûr de toi, John.
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    Le traitement qu'il réserve à certains ? Voilà que Lorenzo est curieux. Pourquoi ne lui en parlerait-il pas, hum ? Il hausse élégamment un sourcil à son attention, sans se départir de son sourire en coin. Si l'italien aime provoquer l'anglais, il faut avouer qu'il apprécie grandement sa répartie fine et moqueuse. Pas de malveillance entre eux, seulement quelques escarmouches qui se finissent rarement par la capitulation de l'un ou l'autre parti. Au moins, les deux hommes savent-ils à quoi s'en tenir ensemble, surtout lorsque l'on constate la portée à la fois puérile et profondément superficielle de leurs disputes. Pourtant, elles ont un côté presque ludique. Ils peuvent en rire, les remettre sur le tapis, en relancer une autre. Parfois, elles s'évanouissent entre deux baisers ; d'autres fois, après un changement de sujet habile et quelques excuses qui ne seront pas prononcées. Difficile de comprendre ce qui les rapproche, tous deux ; peut-être un besoin qu'ils ne s'avouent pas vraiment. Quoi, ont-ils tant besoin d'un peu d'affection, de prendre soin l'un de l'autre ? Comme ils le peuvent, maladroitement parfois, mais toujours avec cette sincérité qui désarme. Il est difficile pour Lorenzo de perdre ses vieilles habitudes ; pourtant, dans cette vie-ci, il souhaite éloigner le plus possible le mensonge de lui.
    Il y a bien d'autres moyens d'être honnête qu'en parlant.

    Mais malgré tout, ils se comprennent. Leurs discussions portent sur tous les sujets ; Lorenzo aime apprendre de cette science qu'il n'a pas pu voir évoluer, dans tous les domaines, observer les changements artistiques, s'étonner des canons de beauté actuels. De son côté, John ne le brusque pas en cherchant à voir ce qu'il ne saurait lui montrer, et si Renzo l'agace en retour, il sait aussi se faire pardonner. Toutes ces histoires d'auteurs et de créations le rendent un peu chèvre, mais il sait aussi faire la part des choses. Il a besoin d'un ancrage, un ancrage stable et présent qui lui permette de se réhabituer, à se réapproprier son propre corps, sa propre vie, ses propres désirs. La relation qu'ils partagent lui convient parfaitement.

    Et il aime tellement voir les réactions qu'il provoque chez lui.

    Ses yeux brillent, sa respiration est ample. Lorenzo aime l'observer sans parler, simplement suivre les mouvements de son corps, de ses yeux qui restent plantés dans les siens, ses muscles qui se contractent. Il l'observe replacer sa cravate, ses longs doigts la lissant un instant avant de finalement la poser sur son bureau, de même que sa blouse. Face à la surprise et la curiosité de l'italien qui ne le quitte pas du regard, il fait le tour de sa chaise pour se poster dans son dos et lui masser les épaules. Lorenzo ne peut que fermer les yeux, poussant un petit soupir de contentement. John trouve toujours rapidement les points qui lui font crisser des dents, mais une petite douleur sur le coup n'empêche pas son corps de particulièrement apprécier l'attention par la suite (et je parle bien de massage, bande de petits pervers).

    —Dommage, la cravate te va si bien... Par ailleurs, je te proposais un massage, pas que tu m'en fasses un, se moque-t-il doucement, sans pour autant rejeter l'attention, avant de frissonner lorsque John dépose un baiser sur sa nuque.

    "Tu triches", bougonne-t-il sans le prononcer. À la place, il préfère chercher sa nuque de sa main, qu'il enfouit dans ses cheveux pour lui offrir une douce caresse, bien appuyé dans le fond de son siège. Il entend presque son sourire qui résonne à ses oreilles, mais préfère tourner la tête pour apercevoir son expression. C'est encore tout nouveau pour lui - la télévision le soir, la minuscule baignoire à l'eau agréablement chaude, commander des repas asiatiques, ce genre de choses. L'idée ne peut que raviver davantage son intérêt. Le nez contre la joue de John, il chuchote presque :

    —Une soirée qui promet d'être plaisante.

    Il se permet de rester quelques secondes sans bouger. Finalement, il étire un nouveau sourire mutin après avoir déposé un baiser sur sa joue, puis se lève en arborant son expression favorite pour la situation - amusement, douceur et envie. Toujours calme. Disons plutôt mesuré ?

    —Peut-on y aller, ou tu as encore des choses à terminer ?

    Il lui relance ce sourire agaçant ; oh bien sûr, Renzo sait à quel point il est frustrant et en joue, tout comme il sait pertinemment que John ne tentera rien à l'extérieur du cabinet.
    "Enfin, pas aux yeux de tous, tout du moins," songe-t-il sans dévier le regard du sien.

    —Ce serait dommage de trop traîner…

    Minauder, lui ? Ce serait mal le connaître, hum. Mais il a de plus en plus envie de ce bain, d'un peu de repos, d'un peu de calme en sa compagnie. Il attrape le bout de ses doigts des siens pour l'attirer vers la porte.
    John H. Watson
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    Docteur ?
    • ft. Lorenzo
    De Médicis.

    Il s’étirait cette langueur indescriptible dans le cabinet. Telle une ballerine qui étirait ses pointes jusqu’au confin de l’espace, vous étiez-là, ballotant dans cette relation sur laquelle aucune description ne pouvait être posée et des sentiments que, personnellement, tu tentais d’évincer. Tu n’étais pas autorisé à ressentir quoi que ce soit, John. Tout juste avais-tu le droit d’apprécier certains moment. Comme le sourire de Lorenzo, par exemple. Ce petit plissement de paupière qu’il avait, lorsqu’il était heureux. Cette façon de poser son corps, ses doigts, la grâce de ses mouvements. Le son de sa voix, agréable au coeur de la nuit, rassurante quand les cauchemars se faisaient déluge, lorsque les images de la guerre te revenaient si violemment en mémoire que te rendormir semblait être de l’ordre du miracle. Mais le Prince n’était pas homme à avoir le sommeil lourd et compact. Et tu les aimait, ces petits moments. Quand le ciel avait revêtu son manteau d’étoiles, quand n’était plus audible derrière les carreaux des fenêtres que le grésillements des lampes dans les rues; tu cauchemardais à l’abris dans tes draps. Puis à l’abris dans ses bras. Une transition étrange à laquelle tu n’étais pas habitué mais que tu avais appris à apprécier; Sherlock n’avait clairement jamais été l’homme le plus tendre au monde et le peu de temps où tu avais habité chez ton ami auteur, ce dernier n’avait jamais daigné lever le nez lors d’un moment de faiblesse. Alors tout cela, cette tendre nocturne, ces baisers cachés, tout cela te faisait un bien fou. Tu étais bien, avec lui. Tu te surprit à sourire d ‘une façon un peu bête, un peu adolescente, appuyant de façon plus légère sur les épaules fine de ton petit-ami.

    — Profite sans discuter, pour une fois. Tu verras que c’est bien plus agréable ainsi.

    Il était vrai que Lorenzo était un homme qui parlait, parlait, parlait de tout sujets et avait un avis sur tout. C’était probablement la cause principale de leurs disputes; parfois violentes, d’ailleurs. Parce que le blondinet avait été un Prince. Pas donc habitué à faire les choses par lui-même. John, toi, tu mettais un point d’honneur, en tant que médecin, à toujours conserver une hygiène impeccable dans ta maison. Tu l’avais tout de même payé nom de Dieu, et il était hors de question d’attraper la moindre maladie en passant le pas de cette porte. Qui savait réellement ce que tu ramenais du cabinet et de l’hôpital -pour les remplacements sauvages et impromptus. Comme disait l’expression, on était jamais assez prudent. C’était pour cela que dans l’entrée ainsi que dans la chambre, traînait toujours une bouteille de solution hydro-alcoolique. Pour pouvoir se désinfecter les mains en rentrant de l’extérieur, pour pouvoir réitérer le même geste avant d’aller se coucher. Garder une hygiène impeccable était une chose essentielle pour ne serait-ce que rester à tes côtés. Alors l’idée de prendre un bain avec un certain Prince particulièrement casse pied -mais qui allait probablement se détendre une fois le corps dans l’eau brûlante- était une idée qui te plaisait particulièrement. Tu déposas une nouvelle fois un baiser sur le cou de ton ami -amant ?-, profitant de son soupir. C’était une mélopée à tes oreilles.

    — Tu es vraiment …

    Une pause. Qu’était-il ? Une question laissé en suspens, qui flotta dans l’air sans jamais se poser réellement. Il n’était rien et tout à la fois. Il était un point d'ancrage dans la réalité, il était cette île paradisiaque sur laquelle se poser lorsque la tempête du quotidien se faisait trop violente. Il était un satellite en chute libre tourbillonnant autour d’un pôle magnétique. Une longue inspiration te pris alors. Tu ne devais pas te laisser emporter de la sorte par des potentiels sentiments. Ça n’était pas votre engagement, votre “contrat”. Des amis proches pour passer le temps; Lorenzo était une façon de te détacher du comportement parfois bien trop acerbe de Dickens. Il était différent de tous les amants que tu avais pu avoir, à vrai dire.

    — … bref. Rentrons.

    Tu cessas de le toucher, te rapprochant immédiatement de ta blouse pour la plier sur ton bras. D’un geste, tu accompagnas Lorenzo en sortant du cabinet, fermant derrière toi et déposant les clefs à un endroit charnière du comptoir de l’accueil, pour les y retrouver demain. Il était rare que tu profites de ce local pour autre chose qu’éxercer ton métier. Le pire que tu y ai fait, en ces lieux ? T'octroyer une sieste à la pause midi. Une envie t’agrippa les entrailles, l’envie de lui prendre la main. Mais effectivement vous étiez en public, et tu n’allais certainement rien faire. En route vers le garage qui veillait sur ta moto toute la sainte journée, tu lui tendis un casque alors que tu mis le tiens sur ton visage.

    Il était temps de rentrer.
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